Disclaimer : Rien n'est à moi…tout est à JKR, je ne gagne pas de sous, seulement le joie d'extérioriser mon imagination débordante !
Avertissement : Slash.
SLASH ! Alors homophobes et autres personnes ayant un problème
d'ouverture d'esprit, cliquez sur la petite flèche «
retour» ! Ca rendra tt le monde content ; les autres j'espère
que vous aimez Sirius et Remus autant que moi !
Rating :
R, je crois que j'y suis destinée !
Genre : One-Shot, Song-fic… ! Ma première ! Sur la chanson Clandestins de Saez
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Poudlard,
mars 1976, 22h37
Dans la chambre sans bruit
La
nuit nous faisons route
- Remus, attends ! Tu vas trop vit…..
Une main chaude se plaqua sur sa bouche, l'empêchant
de continuer sa phrase, pourtant lancée très vite, dans
un chuchotement sourd.
Il se retrouva plaqué contre un mur.
Sentant, les pierres froides rentrer dans ses reins, il posa sa main
sur celle qui couvrait ses lèvres et l'écarta d'un
geste colérique.
- Tu m'énerves, attends un peu de…
Une fois de plus, il fut coupé, mais cette
fois-ci, se furent des lèvres douces et sèches qui
s'écrasèrent sur les siennes. Il retint sa
respiration.
Toute sa colère s'était envolée
dans la douceur de cette bouche. Il ne pu retenir un gémissement
et glissa ses mains dans les mèches blondes, pour attirer un
peu plus sa tête vers la sienne.
Alors qu'il entrouvrait ses lèvres pour approfondir le baiser, il sentit toute chaleur le quitter, lorsque Remus s'éloigna, laissant un grand froid envahir tout son corps. Il ressentit à nouveau tout l'inconfort de sa position et se cambra, pour soulager les os de son dos, meurtris par le mur humide.
Il leva les
yeux et tomba sur son regard. Ses yeux le fascinaient toujours
autant. Les iris , couleur de miel, pétillaient de malice et
une lueur plus sombre, leur donnait toute leur profondeur ; le désir
qu'il ressentait pouvait se retranscrire, sur chaque partie de son
corps, mais nulle part aussi bien que dans ses yeux.
Il
s'apprêtait à ouvrir la bouche, mais Remus fut le plus
rapide et lui déposant un léger baiser dans le coup,
lui pris la main et l'entraîna dans les couloirs en
chuchotant.
- Dépêche toi Sirius, tu sais que personne ne doit nous voir
- Tu es vraiment fou Rem, répliqua
le brun, le suivant cependant d'un pas rapide, sentant ses reins
picoter de cette sensation familière.
Il accéléra
le pas, jusqu'à se retrouver collé contre le corps
chaud de Remus, et l'enlaçant, il poursuivit sa
route.
Amoureux solitaires
Sans regarder derrière.
Nous
fuyons tous les deux,
Tu me dis qu'on est fou,
Alliés,
là dans l'ombre,
Tu éclaires.
La
salle sur demande, sortie de l'imagination de Sirius était
un véritable appel à la luxure. L'atmosphère
était lourde, les lumières tamises, les vapeurs des
bougies entêtantes. Remus se sentait partir à peine un
pied posé sur le tapis moelleux qui recouvrait le sol.
Sirius
le retint, chancelant, dans ses bras fort, et profita de ce moment de
faiblesse pour reprendre l'avantage. IL le plaqua contre une
tenture moelleuse, et emprisonna ses lèvres dans un baiser
dévorant… Le blond gémis doucement et inclina la
tête, pour laisser aux lèvres minces et humide, le
loisir d'aller dévorer, la peau douce et fine de son
cou.
Alors qu'un chemise blanche tombait sur le sol, dans un
bruissement d'étoffe, un gémissement rauque déchira
l'air de la nuit et , dans un tourbillon de tissu noir, Sirius
entraîna le corps mince qui s'abandonnait à ses bras
sur le grand lit, recouvert de draps fluides et noirs.
Un instant, il s'arrêta et contempla, tout habillé encore, ce trésor, qui lui était offert. Remus, les yeux mi-clos, cachés par ces longs cils, le regardait de cette façon qu'il n'avait que dans l'amour, les doigts crispés sur les draps, la tête légèrement tendue en arrière, les hanches cambrés, invitant Sirius à faire à son pantalon beige, le même sort qu'à sa chemise.
Le regard noir, assombri par le désir et
l'envie, les joues rouges de la chaleur et de plaisir, des mèches
noires négligemment tombées devant son visage, Sirius
était quant à lui, l'image même du démon
s'apprêtant à dévorer l'ange blond…
IL
se mordit la lèvre et descendît sa bouche sur le torse
pâle en geignant…
- Bon Dieu ! Remus, tu va me faire rôtir en enfer…
Dans
les draps de satin
Noires étaient nos nuits blanches.
Toi
tu m'ouvrais la voie,
Moi je cambrais les hanches.
Au brûlant
de la peau,
Au puissant des parfums
De la sueur de
l'autre.
La chaleur devenait plus qu'étouffante, et derrière les lourds rideaux qui entouraient le lit, on entendait plus que gémissement étouffés et cris rauques.
Remus, colla désespérément sa peu nue à celle de son amant et essaya de contrôler le tremblement convulsif qui le prit lorsque sa jouissance le fit éclater.
Haletant, il vit un Sirius, à la bouche
rougie, se lécher d'un air narquois ses lèvres
gonflés en remontant vers son visage. Remus, rien qu'en
regardant ses yeux et sa bouche, ressentit son corps se faire
exigeant. Il gémit encore en se collant contre le
brun.
Celui-ci étouffa un rire en le serrant contre lui.
- Que t'arrives-t-il donc Moony ? Nous sommes là, tous les deux à discuter tranquillement et tu te perds dans…
- Je t'aime, Black.
Sirius, arrêta sa moquerie et le regarda les lèvres entrouvertes. Il laissa le message faire son chemin et le cœur palpitant, se mit à balbutier.
- Tu ne m'a ja…jamais…dit que…enfin ça…
- Je te le dis aujourd'hui… Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime…
Sirius arrêta ses chuchotements en capturant ses lèvres pour un nouveau baiser passionné. Dans l'atmosphère brûlante de la pièce, il descendit dans le coup du blond, et lécha goulûment son lobe d'oreille avant de murmurer…
- Je t'aime aussi, Remus…Mais tu as fait une grave erreur en me disant ca, dans cette position.
Comme pour le défier, le blond attrapa du bout de la langue , une goutte de sueur qui perlait au coin des lèvres de Sirius.
Celui-ci poussa un grognement, et se jeta sur lui…
Comme
deux sans abri
Au milieu de l'orage.
Sous les coups, sous la
pluie
Nous joignons nos visages.
Au-delà des réels
Mon
amour avec toi,
Allez viens on s'arrache,
Allez viens on se
crashe…!
Respirant avec difficulté,
Sirius donna un dernier coup de rein, et s'écroula sur Remus
, qui cambré à l'extrême, s'accrochait
désespérément aux draps.
Il laissèrent,
les dernières ondes de plaisir les submerger.
En écoutant
leurs cœurs affolés battre à l'unisson, il se
serrèrent l'un contre l'autre, refusant des séparer
leurs corps.
Evadés…Clandestins…
Allez
viens...
Allez envoie le corps, au défi de l'hardcore
Allez
envoie tes rêves, allez envoie tes lunes,
Allez crame mon
âme que nous brûle passion,
Que nous mène
l'union aux hallucinations,
Que la peur dans tes yeux fasse monter
l'acide jusqu'au bord
De tes lèvres aussi noires que la
nuit qui nous emmène
Au large sur des terres sacrées
où l'on aime à saigner,
Où l'on aime à
s'aimer.
Que l'on meure maintenant dans ce lit,
fugitifs,
Accrochés à nous-mêmes, perdus sur
le récif;
Que s'arrête le temps!
Que continue
l'instant!
Et que s'ouvre l'abysse devant toi mon amour
Allez
délivre-moi du plaisir qui nous ronge
Allez libère-toi
au violent de nos songes
Allez transe avec moi sans jamais
t'arrêter.
Toute nue sous l'orage, je veux te voir
pleurer
Hors de moi!
Quelques minutes plus tard qui
leur semblèrent des heures, Sirius se retira doucement,
laissant dans leurs cœurs cette impression de plénitude, se
transformer en manque…
Remus se glissa entre les bras forts du
brun qui remonta les draps sur leurs hanches, toujours étroitement
serrées…
Croisant leurs regards, redevenus douceur et
amour, ils s'embrassèrent doucement, les yeux rivés
l'un à l'autre, comme pour graver cet instant.
Alors qu'il commençaient à s'endormir, Sirius marmonna.
- Rappelle moi pourquoi depuis presque trois mois, nous nous retrouvons chaque soir ici…Pour nous ignorer la journée ?
Remus laissant la douleur l'envahir, se retourna pour
faire face à son amant…
- Personne ne doit savoir…
Le
rassurant d'un baiser, Sirius le laissa dormir, et le serrant
contre lui, garda les yeux ouverts un long moment…
Puis
murmura…
- Je ferai tout, tout, pour que notre amour clandestin, puisse s'évader…
S'évader,
Clandestins
Dérapés…
Square
Grimmauld, mars 1996, 23h02
Harry
referma soigneusement le petit livre de cuir relié de fil
d'or, sur l'image des deux corps enlacés…Les joues
toujours rougies de ce qu'il venait de voir, il reposa le carnet
dans la malle de son parrain…
Puis, il se leva, et les mains
enfoncés dans les poches, il monta son regard sur l'étoile
du chien…
- Sirius, j'ai fait ce que tu m'a dis…J'ai
laissé votre amour s' évader
Et avec un dernier sourire, les yeux brillants, il sortit de la chambre, en refermant doucement la porte derrière lui
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Alors
? Vos impressions ? Merci ! Bisous à tous ! Kameya…
Gsper que vous avez aimé ! Moi
j'ai adoré l'écrire ! Une petite review pr me dire…
?
