Prologue

PDV Meiko :

Déjà 16 ans, 16 ans que moi et ma famille vivons dans cette saleté de forêt coupé de toute civilisation. Il faut vraiment que je m'échappe de cet endroit pourri, il est hors de question que je passe le restant de mes jours ici, c'est vrai quoi ! Il ne se passe jamais rien d'intéressant !

«Mei ? Mais t'étais passé où ?! ça fait des heures que je te cherche partout !» J'entends Vénus, ma frangine adoptive, crier en venant dans ma direction avec un air légèrement agacé. Ouais, j'ai bien dit adoptive, c'est mon père qui l'a trouvé près d'une femme sur le point de mourir suite à des blessures trop grave à cause d'humains sûrement, certainement sa mère biologique car comme Vénus cette femme avait des oreilles et une queue de chat, Vénus n'avait que quelques mois et ma mère était enceinte de moi en ce temps-là. Moi et Vénus n'avons que 4 mois de différence. Dit en passant, mes parents et moi sommes des hommes-loups, autrement dit oreilles et queue de loup.

«Dis-moi, tu n'as jamais eu envie de quitter cet endroit toi ?» Lui demandais-je en ignorant totalement sa question. Elle prit un air confus puis fronça les sourcils.

«Mei, nous ne pouvons pas partir, l'extérieur de la forêt est beaucoup trop...».

«Dangereux, je sais !» Finissais-je la phrase à sa place «Mais soit honnête, tu n'as jamais eu envie de partir d'ici, de découvrir ce qu'il peut y avoir à l'extérieur de la forêt ?!».

«Peu importe ce dont j'ai envie !» Me répondit-elle puis elle baissa la tête en détournant les yeux «Et puis de toute façon, tu crois vraiment que les parents nous laisseront partir ?».

«On n'est pas obligés de leur dire».

«Tu veux fuguer !» Cria-t-elle choqué et un peu inquiète «Tu as perdu la tête ?!».

«Oooh, est-ce que tu aurais peur, petite sœur ?» Demandais-je en souriant malicieusement et en appuyant bien sur le mot petite.

«Quoi ?! Mais pas du tout ! Et puis ne m'appelle pas petite, c'est moi la plus âgée !» Dit-elle cette fois en colère, je pouvais voir ses poils se hérisser et l'entendre hisser comme un chat en colère. J'adore la mettre dans cet état, je trouve ça hilarant !

«Peut-être mais t'es tellement petite que j'ai des doutes parfois !» Lui répondis-je.

Elle me répondit en me sautant dessus. Ah, elle veut de la bagarre et bien elle va être servie, pensais-je en lui rendant ses coups.

«C'EST PAS BIENTOT FINI !» Moi et Vénus n'avons même pas eu le temps de faire quoi que ce soit car on reçu toutes les deux un énorme coup sur la tête. Devant nous se trouvé maman et elle avait l'air furieuse «Combien de fois dois-je vous répéter d'arrêter de gaspiller votre énergie avec vos bagarres stupides !».

«Désolé...» dit-on ensemble tout en se frottant la tête. Maman soupira.

«Allez, il se fait tard, on rentre» Nous dit-elle en s'éloignant.

«En tout cas, ce soir quand tout le monde dormira, je partirais, avec ou sans toi» murmurais-je en direction de ma frangine.

Elle dirigea son regard vers le sol en fronçant les sourcils, elle fait souvent ça quand elle réfléchit, même si elle réfléchit rarement, je gloussai un peu à la pensée.

Il était vraiment très tard quand je partis du repaire. Car oui, je vis avec une meute de loups. Après quelques mètres loin du repaire, j'entends le craquement d'une branche derrière moi. Je me retourne en position de combat mais me détendis quand je vis Vénus planqué derrière un arbre.

«Alors tu as décidé de venir finalement ?» Dis-je en souriant dans sa direction. J'étais sûr qu'elle viendrait.

«Maman va nous tuer !» Fut tous ce qu'elle trouva à dire. Nous savions toutes les deux que si papa et maman nous rattrapaient, on allait passer un sale quart d'heure, surtout avec maman.

«Sauf si elle ne nous retrouve pas» Lui dis-je.

Je m'apprêtai à continuer à marcher quand sa main agrippa mon poignet, je lui donnai un regard interrogateur quand je la vis fronçant les sourcils en détournant son regard et rougissante.

«On reste ensemble quoi qu'il arrive... d'accord ?» Me demanda-t-elle incertaine.

«Nan, J'avais l'intention de t'abandonner en pleine forêt à la première occasion» Lui répondis-je en souriant sournoisement et avec une pointe de sarcasme.

«QUOI ?!» Cria-t-elle en retour furieuse mais paniqué en même temps, elle n'a pas dû remarquer la pointe de sarcasme.

«Je plaisante, du calme !» lui dis-je en rigolant puis en commençant à courir «Allez dépêche, il faut qu'on prenne un max d'avance sinon on va se faire rattraper !»

«D'accord mais attend-moi un peu !» cria-t-elle souriante et courant après moi.

Au revoir doux foyer et bonjour à l'inconnue et je l'espère bonjour surtout à de bonne bastons !