Titre : Le pot de glace, sorte d'anecdote familiale singulière.
Auteur : Didou367 ou Fuckin' goddess.
Fandom : Hetalia.
Personnages, couples : France/Angleterre et Amérique/Canada. Enfin, plus ou moins.
Rating : K+, limite T, je sais pas trop.
Disclaimer : Les personnages appartiennent à Hidekaz Himaruya.
Note de l'auteur qui sert à rien (ou pas) : Ecrit pendant mon (horrible) séjour en Bosnie, je sais absolument pas d'où m'est venue l'idée x).


« Tu touches, tu meurs. »

Deux regards – l'un étonné, l'autre amusé – se posèrent en même temps sur Canada alors que celui-ci fixait de ses prunelles améthyste son frère, le mettant au défi de toucher le pot de glace. Ce dernier se dressait sur la table, entre eux deux ; il rappelait ainsi une dame enorgueillie de la bataille que se livraient deux hommes pour obtenir ses faveurs.

« Parce que tu me crois me faire peur ? Je suis un héros, Mattie, et les héros n'ont peur de rien ! La glace est à moi ! »

Sur ces mots, Amérique éclata de son fameux rire tonitruant et abattit une main sur ce qu'il estimait comme étant sa propriété, main que l'autre dégagea d'une claque prompte.

Du côté opposé de la table, France et Angleterre observaient les deux se quereller, silencieux et pensant qu'il s'agissait là d'une étrange manière de conclure un repas.
En effet, tous les quatre avaient profité de ces cinq jours de réunions pour s'organiser un dîner chez Matthew – ''En famille, mes amours !'', s'était réjoui le séducteur. Et tout s'était fort bien déroulé, malgré quelques altercations entre certains – ce qui ne s'avérait guère surprenant –, jusqu'à l'arrivée de ce pot de glace qui était en vérité le dernier.

« C'est toujours très... étonnant de voir Matthieu s'énerver.
-Oh non, c'est un côté de lui auquel je me suis habitué, répliqua l'Anglais avec une certaine suffisance.
-Bien évidemment, c'est de toi qu'il a hérité ce côté violent.
-C'est grâce à moi qu'il a appris à s'affirmer un minimum, tu veux dire. »

L'autoproclamé pays de l'amour s'apprêtait à répondre lorsqu'un ''J'vais t'exploser !'' fut vociféré, les amenant, lui et son rival de toujours, à reporter leur attention sur les jumeaux.
Ces derniers venaient de se jeter l'un sur l'autre et s'accablaient l'un l'autre de coups anarchiques. Aucune tactique, se dirent simultanément les deux autres avec une condescendance typique des aînés.

Le Français glissa une main jusqu'à l'objet de dispute dont il s'empara subrepticement, puis il attrapa la dextre du Britannique qu'il entraîna hors de la pièce.

« France, qu'est-ce tu fais ?, s'enquit hargneusement l'intéressé tout en tentant vainement d'astreindre son congénère à le lâcher.
-Disons que j'ai une bien meilleure idée qu'eux de la façon dont on pourrait savourer cette glace, susurra le susmentionné, l'œil animé d'un éclat de lubricité. »

Les joues pâles d'Arthur s'empourprèrent à l'entente de ces mots, mais il laissa tout de même son voisin d'outre-Manche le guider jusqu'à la chambre d'amis.


« Bah... La glace ? »

Amérique et Canada, échevelés, haletant et couverts de bleus, fixèrent l'endroit où était supposé se trouver le pot de glace, jusqu'à ce qu'ils entendirent un ''Oh my God !'' clairement inspiré par une jouissance sans nom.

« Putain... Pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt..., geignit Matthew.
-A quoi ?
-... Non, rien, soupira t-il, rougissant. »