Mal de bloque!
Je me suis toujours demandé si lorsqu'on est mort on ressent toujours la douleur, question peu orthodoxe en effet, mais ô combien justifié. Cette question, quoique n'étant pas très utile il y a quelques heures, me trotte dans la tête depuis a peu près 5 minutes.
Et bien quoi ? Qui, après s'être pris un Avada Kedavra en pleine gueule ne se demanderais pas pourquoi il a un de ses mal de crânes épouvantable ? Vous savez ceux des lendemains de cuites ? Le genre de mal de tête qui vous donne envie d'assassiner tout ceux qui ose vous « hurler » dans les oreilles.
Oui celui la ! Le moindre chuchotement se retrouve amplifié au centuple, a un tel point que vous vous demandez si tout le monde ne s'est pas donner le mot pour vous faire souffrir un max. Et ci ce n'était que le bruit ! Il y aussi cette lumière aveuglante qui a réussi a passer le rempart de mes paupières, atroce, désagréable .
Une autre question me trotte aussi dans la tête en ce moment, et si toutes ces histoires stupides a propos de tunnel et de puissante lumière blanche n'était pas juste qu'un ramassis de connerie ? Et si ce n'était pas juste une fable, pour rassurez les plus crédules ?
Mais qu'est-ce que je raconte, je n'ai jamais cru à ces trucs la. Ca, c'est comme la divination, ma bête noire, étrangement, tout ces concepts de boule de cristal et de prédiction a la noix, ne me sont jamais rentré dans la tête, certaines personne sont même assez toquées pour accordez du crédit a ces élucubration de vieilles folles.
Je pousse un grognement, Bon sang si je suis morte, j'ai de bien étranges pensée, Allons ma vieille ce n'est pas le moment de te remémorer tes griefs contre l'espèce de folle qui te prédit ta mort a tout les cours. Bah pour une fois la Trelawney ne ce sera peut-être pas tromper de beaucoup.
C'est fou ce que cette vieilles chouette a le don de s'immiscer dans mes pensée, songea-t-elle avec dérision. Eh merde ça m'en coûte de l'admettre, mais elle avait raison, je ricanait, Ma chère Sybille, tu avait entièrement raison, le traître, lui il ne perd rien pour attendre, j'ai jurée de me venger et ce n'est pas la mort qui va m'empêcher de rendre la monnaie de sa pièce a cette empêcheur de tourner en rond !
Le pire, ce n'est pas l'identité du traître en soi, ça je peut encore m'en accommoder, voir même peut-être avec le temps accepter ce fait, non, le pire, c'est que je n'ai rien vu venir, pendant 6 ans, il a été mon meilleurs amis, non pas mon ami, il ne faisait que préparé le terrain. A aucun moment je ne me suis seulement douter qu'il me trahissait avant même de m'avoir rencontré.
Ca ne fait que prouver que ma grand-mère, cette vénérable femme, seule sorcière de la famille ayant donné naissance a un cracmol, a toujours eu raison, « Ne te lie jamais d'amitié avec un rejeton de Mangemort, encore moins si il est a Serpentard, tu verra ma petite, ça t'évitera pas mal d'ennui ! » Que n'ai-je écouter plus sagement ce conseil aviser, après tout si elle me le répétait aussi souvent, c'est que ce ne devait pas être dénué de fondement.
Je suis vraiment pitoyable, je dirais même plus, je suis un cas désespéré ! Un danger pour moi-même. Un instant, si je suis morte je devrais plutôt dire j'était non ? pensai-je et je ricanait une fois de plus, tiens, si un jour je sors ce cette espèce de cocon, je crois que je vais écrire un livre, « Comment se tourner en dérision soi-même pour son propre bien, en 10 leçons facile ». M'étonnerai que quelqu'un le lise un jour, mais ça me ferai un passe temps, quelque chose me dit que peu importe ou l'on se rend lorsqu'on meurt, ça doit être comme les cours d'Histoire de la magie, long, pénible et ennuyant.
Pour en revenir au sujet qui me préoccupe le plus en ce moment, je crois que le silence c'est fait autour de moi, je n'entend plus que le bruit de respirations, en fait 3 personnes se trouve a mes cotés, comment je le sait ? L'habitude sûrement, les réveils en sursaut, l'immobilisation pour savoir combien d'ennemi m'entourai, qu'on le veuille ou pas, ça devient vite un réflexe. Deux des respiration était essoufflé comme après un grand effort physique, la troisième était calme, parfaitement contrôlé, ce calme avait quelque chose d'inquiétant, et puis il y avait aussi les auras des trois personnes, une profondément bonne, une autre d'une noirceur incroyable, et la dernière celle qui était associé a la respiration calme était d'une telle puissance que la jeune fille se demanda un instant si l'atroce lumière n'émanait pas de cette aura.
- Complètement absurde ma chère, le Avada ne t'a pas seulement amoché, il t'a fait disjoncté !s'exclama une petite voix sarcastique Hé ho ! On revient a la réalité ma grande, a moins d'avoir un don spécial, on ne voit pas la lumière des auras, et a ce que j'en sait, tu n'a jamais manifesté ce don, idiote.
- Oh ça va, c'était qu'une supposition !
Je l'avait complètement oublié celle-la, bien ça fera sa de moins a expliquer plus tard. Cette entité qui se permet de se moquer de moi alors que je l'héberge gentiment, et tout cela sans frais, dans mon corps, est une sorte d'esprit que j'ai rencontré lors de ma première année a Hogwarts.
Elle s'amusait a jouée les Poltergeist, et comme on a pas trouver meilleur solution pour s'en débarrassé, et que MLLE, exigeait un corps, j'ai donné mon accord pour l'accueillir, mais ce qu'on ne m'avait pas dit, c'est que Mlle Sarcastique, nom que je lui ai trouvé et qui semblée lui plaire, se prenait pour le nombrils du monde. Mais je doit dire que ça a été une franche rigolade pour moi de voir la tête des élèves a chaque fois que je lui répondait semblant parler toute seule, Sarcastique s'amuse de temps en temps aussi a sortir de mon corps pour se balader et c'est seulement a ces moments la que les autre peuvent l'entendre, et étrangement, très peu de gens peuvent la voir, je n'ai pas toujours compris comment cette entité fonctionnait, mais le fait que Dan ne puisent la voir aurait du me mettre la puce a l'oreille.
- Ah tu crois pas si bien dire, si j'avais eu la puissance qui était mienne il y un siècle ce freluquet ne serait pas resté longtemps dans ton entourage, en fait, j'ai toujours su qu'il n'était pas net, dit Sarcastique avec suffisance, Non mais, avez-vous jamais vu ça, un Serpentard ami avec une Gryffondor ? Pffffffff, ça dépasse l'entendement !
- C'est bien beau de dire ça maintenant que NOUS somme mortes, hurlai-je en pensé.
- Pas la peine de s'énervé, si tu prenais la peine d'ouvrir les yeux tu verrai que tu n'est pas morte, comme je n'ai jamais été vivante a proprement parler c'est une autre histoire....
- POLTERGEIST STUPIDE, hurlai-je en ouvrant les yeux, T'AURAIS PAS PU LE DIRE PLUS TÔT ? j'entendit Sarcastique ricaner dans ma tête.
Trois paire d'yeux était fixé sur moi, tous me regardait avec de gros points d'interrogation au fond des yeux, je reconnu deux des personnes présentes, Mme Pomfrey et Dumbledor, mais l'autre homme a qui appartenait l'aura noir m'était totalement inconnu.
- La bataille est déjà fini Albus ? je l'appelai ainsi depuis que j'était entré au sein de l'Ordre, le jour de mes 14 ans, qu'est-ce qui s'est passé ? je ne prit pas en compte leur regard surpris, Il ne m'a pas tué ? A part Harry je ne connaît personne qui est survécu. Et Dan vous l'avez retrouvé ? Le sale traître. Dis-je avec hargne.
- Calmer vous Mlle...
- Mlle ??? sa doit bien faire deux ans que vous ne m'avez pas appelé ainsi, poursuivi-je déçu, je détestait quand Albus que, je considérai comme un second père, me parlais aussi formellement.
- Je craint qu'il n'y ait un petit malentendu, quel sont vos derniers souvenirs ?
- Le cimetière, dis-je avec une grimace, Voldemort, l'infirmière et l'homme a l'aura noir tressaillirent, a toujours été prévisible dans ses choix de champs de bataille, puis les Mangemorts et les Aurors sont arrivés, tout ce sang, trop de sang verser pour la folie d'une seule homme, crachai-je, puis Dan, mon meilleur ami qui m'a trahi, puis Voldemort, nouveau tressaillement, qui me lance l'Avada, et ensuite, bah, c'est a vous de me dire parce que j'ai loupé le reste, je sentait un goût amère dans ma bouche, prononcer le nom de Voldemort ne m'avait jamais gêner, mais celui de Dan avait beaucoup de difficulté a passer.
- Une bataille dite vous ? Et vous avez reçu l'Avada ? dit Dumbledor songeur.
- Mais enfin qu'est-ce qui vous prend ? Vous étiez la Nom d'un chien, criai-je, puis le voyant secouer négativement la tête, je devint livide, se pourrait-il que..., non c'est impossible, mais ça expliquerait la disparition de certain corps..., saisi d'un gros doute je me tournais vers mon professeur, savez vous qui je suis au moins ? questionnai-je doucement, ne me faisant pas d'illusion sur la réponse.
- Je ne crois pas vous avoir jamais rencontrer Mlle ?
- Avada Doloris Kendall, ricanement de ma part et de Sarcastique, ma grand-mère avait un sens de l'humour assez tordu, dis-je en voyant leur regard surpris, c'est vrai que nommer sa petite fille en fonction des sortilèges impardonnables est une idée assez loufoque, mais ma grand-mère ne s'est jamais soucié de respecter les conventions comme vous pouvez le constatez, la j'était carrément amusé.
- Eh bien Mlle Kendall, voyant la jeune fille grimacé, il se reprit, Avada, je crois que vous comprenez mieux que nous ce qui se passe, et j'aimerai que vous nous expliquiez.
- Une question d'abord, en quelle années somme nous ? dit-je inquiète de voir mon pressentiment s'avéré vrai.
- 1976, dit le directeur avec un curieux regard, je crois que je comprend souffla-t-il, de quelle année venez vous ?
- 2004, dis-je en poussant un profond soupir et en me massant le cou, c'est bien ce que je pensait, murmurai-je pour moi-même, donc c'est ce qui arrive aux corps qui disparaissent, une lueur d'intérêt brillait dans mon regard.
- Mon Dieu, s'écria Mme Pomfrey restée silencieuse jusqu'à maintenant, mais... m...mais Albus c'est impossible n'est-ce pas ? Personne ne peut franchir un tel laps de temps, c'est tout bonnement impossible, et encore moins survivre au sortilège de mort, Pomfrey ne semblait pas du tout convaincu de ce qu'elle disait.
- Et bien je crois que nous avons la preuve vivante que cela se peut au contraire Pompom, le directeur semblait vivement intéressé, dites moi Avada, en quelle année d'étude êtes vous.
- J'ai terminée il y a un ans, et j'ai commencer ma formation d'Auror alors que j'était encore a Hogwarts, et je suis membre de l'Ordre du Phénix si ça peut vous rassuré.
- Ah oui ? Et quelle age avez-vous donc ?
- 16 ans, dis-je avec une large sourire.
- QUOI ? Pompom et le deuxième homme avait lâchés cette exclamation en même temps.
- Disons que les circonstance l'on voulu ainsi, je leur fit un sourire malicieux, j'aimerai vous demandez un service Albus, poursuivi-je, le directeur hocha la tête, signe qu'il m'écoutait, étant donné que je n'ai aucune idée de comment je vais faire pour retourner dans mon époque, j'aimerai bien resté a l'école, qui sait peut-être que je trouverai une solution dans la bibliothèque, j'espérai vivement qu'il accéderait a ma demande, mais je ne m'attendait nullement a la suite, les autres non plus d'ailleurs.
- J'ai un marché a vous proposé, dit lentement Dumbledor comme s'il pesait toujours le pour et le contre, comme vous devez sûrement le savoir, nous éprouvons toujours de la difficulté a trouver un professeur pour le cour de Défense contre les forces du mal et il se trouve, que je n'ai pas encore trouver de remplacent pour notre dernier, et devrais-je dire infortuné professeur, et nous sommes a une semaine de la rentrée, si vous pensez pouvoir supporté, notre quatuor infernal, dit-il avec une grimace, le poste est a vous.
- Quatuor infernal ? Les Maraudeurs ? ne vous inquiété pas pour moi je connais le Remus et le Sirius du futur, ils m'ont en effet parler abondamment de leur folle années a Hogwarts, puis avec un sourire mauvais je conclu, je devrais m'en accommoder.
L'affaire réglé, ont prit les disposition pour que je me rendent le lendemain au chemin de Traverse pour remplacer ce était resté a mon époque, autrement dit, tout. Dumbledor m'avait fait une avance sur mon premier salaire et j'allais donc pouvoir acheter tout ce qu'il me fallait, et qui sait, peut-être un petit supplément. Je ne me souvient pas d'avoir jamais eu aussi hâte que la rentrée des classes arrive, j'était une vrai boule de nerfs, je courai dans tout les sens, ce qui exaspéra plusieurs de mes nouveaux collègues qui se demandait encore ce qui était passé par la tête du directeur de confier un poste aussi important a une gamine de 16 ans.
D'aussi loin que je me souvienne, les sortie au chemin de Traverse était toujours un moment exceptionnel, avant que mes parents ne soient tuées dans cette maudite guerre, qui ne les concernait pas, ils me donnaient toujours un petit montant pour que je puisse m'acheter mon cadeau d'anniversaire, et je comptait bien perpétué cette tradition même si mes parents n'était plus la, enfin a cette époque je n'était pas encore née donc techniquement, je n'avait pas encore d'anniversaire, mais bon je ne suis pas masochiste quand même, depuis des années que j'ai envie d'un balai bien a moi et l'Exodus4 était le cadeau que j'avais décidé de m'octroyer.
J'arrivais devant le Chaudron baveur et je poussait la porte. Cette taverne, me fascinait, on y trouvait toute sortes de gens, des vieux sorciers fumant la pipe au bar, aux commère dans leur coins critiquant tout les arrivants. Une bande d'étudiant bruyant buvait une bièreaubeure assis autour d'une grande table en bois. De jeunes adolescentes gloussaient et lançaient de temps en temps un coup d'œil intimidée aux garçons attablé un peu plus loin, les plus téméraire se laissaient même aller a quelques œillade enflammé, je souris a se comportement puéril, profités en, pensai-je, on ne sait jamais quand un malheur va frapper, j'eu un petit pincement au cœur.
Je sais que je suis dure, la réapparition de Voldemort nous a tous confronté a des responsabilités auxquels nous n'étions pas encore préparés et nous avions du nous adapter, notre génération avait grandit trop vite, cette fichu guerre nous avait fait manquer les plus belles années de notre jeunesse, le temps de l'insouciance avait prit fin radicalement lorsque les Mangemorts s'en étaient pris a des élèves de parents moldus, s'était alors produit le miracle que l'on attendait depuis des siècles, les quatre maisons s'étaient unis et avait fait front.
En voyant les regards insouciant des jeunes gens autour de moi je ressenti une émotions qui ressemblait fort a de la jalousie.
- Manquait plus que ça ! Tu sait plus je cohabite avec toi plus je me dit que tu te radoucis avec l'âge. Pour un peu tu tendrais la main au Mangemorts, Sarcastique eu un petit reniflement dédaigneux.
- Tu sais, moi plus je t'entend, plus tu me fait penser a Malfouine père, et tu sais celui-la, moins je l'entend mieux je me porte ! Alors si tu ne veut pas retrouver l'accès a mon corps bloquer la prochaine fois que tu revient d'une de tes balades, je te conseille d'arrêter ton attitude Malefoyenne !
- Mais c'est qu'elle est fâcher ma petite Ava ! Sarcastique ricanait, tu sait,je crois que tu va avoir ta dose de Malefoy cette année, si j'en crois les listes que nous avons lus hier soir, Malefoy senior est dans une de tes classes de 7eme année en tandem avec les Gryffondor, risque d'avoir des étincelles, Sarcastique se moquait maintenant ouvertement de moi.
Je préfère coupé court a cette conversation avant que cela ne dégénère. Ce qu'elle peut m'agacer des fois, mais j'avoue que Sarcastique est vraiment géniale quand elle veut. Elle me sert de 6eme sens, en cas d'attaque de Mangemort, elle a la capacité de les repéré n'importe où. Et puis je dois avouer que Sarcastique par moment est la seule chose qui m'empêche de basculer dans ma propre folie.
On vous a déjà parlé des effets a long terme du Doloris sur un sorcier ? Non seulement cette saleté fait souffrir mille morts, mais elle laisse des séquelles a vie. Dans mon cas, tout commence par un rire hystérique puis je revoie défiler tout les mauvais souvenir emmagasiner dans ma mémoire, un peu comme avec les Détraqueur, et alors Sarcastique se charge de me ramener a la raison. Ne me demander pas comment elle fait, je ne me rappelle jamais ces moments, je me force plutôt a les oublier.
Je regarde avec envie les bièreaubeure des jeunes hommes, mais j'y pense, rien ne m'empêche de m'en faire servir une, j'ai tout mon temps, puisque j'ai décider de résider au Chaudron baveurs jusqu'à la rentré et de prendre le train en leur compagnie. Je vais donc passer les prochains jours a observer mes futurs élèves et a étudier leur comportement.
Bon sang ce que ça fait du bien, le doux liquide coulait le long de ma gorge, j'affichait un sourire de pur contentement, comme a chaque fois ou j'obtiens ce que je veux, et que le résultat est bien au-delà de mes attentes. Rhooooo ! Tout simplement divin ! Mais j'ai tendance a me laisser emporté lorsque je bois de la bièreaubeure, en fait moi et Harry on s'était bien amuser au jour de l'an il y a 2 ans, Dumbledor nous avait retrouver au pied des marches de la cuisine un lot de bouteilles vides nous entourant, riant comme des bossus, pas besoin de préciser qu'on étaient tellement bourrés que sur l'instant on ne s'est rendu compte de rien. Je n'en ai que de vague souvenir, mais s'il y a bien une chose que je me rappelle, c'est avoir inviter Albus a se joindre a nous, ils nous avaient fait lévités jusque dans nos dortoirs et le lendemain, il s'était fait un plaisir (sadique ?) de nous raconter nos déboire éthylique.
Je souris a ce souvenir, Sarcastique a raison, pensai-je distraitement, je m'adoucis avec l'âge, j'émit un petit gloussement qui se coinça net dans ma gorge, Nom de Nom ! Je viens d'avouer que Sarcastique a raison, Bon sang ! Décidément, je donne de plus en plus raison de gens qui normalement n'ont jamais, au grand jamais, raison ! Trelawney et ensuite Sarcastique ! Qui est le prochain ? Pourquoi pas Lucius Malefoy tant qu'on y ait ! Je devait sûrement avoir une expression de dégoût sur le visage parce que le barman me demanda si quelques choses n'allait pas, je lui fit mon sourire rassurant sur commande et je lui affirmais que tout allait bien.
La salle de la taverne devenait de plus en plus bondé et bruyante mais pour rien au monde je quitterai mon siège, cela faisait tellement longtemps que je ne m'était pas senti bien, je me sentait en sécurité ce qui ne s'était pas produit depuis des années. Oh ! Je sais la menace Voldemort est de plus en plus présente, les attaques plus fréquentes, mais en ce moment, je m'en soucie comme d'une guigne, le monde entier pourrait bien s'écrouler autour de moi que je ne bougerais pas de mon siège.
Je me sens vivre, je ne suis plus l'adolescente qui essaie de cacher sa souffrance pour ne pas inquiéter ses amis, tellement d'entre eux avait péri durant les combats, mais chacun d'eux continuait a vivre en moi, leur regards pleins d'espoir, leurs sourires, leurs rires joyeux, les peines que l'on avait vécus ensembles, les batailles remportés. Mais ce qui me hanterait a jamais, c'était les derniers regard que nous avions échangés tout a tour, chargés de craintes, de douleur, de surprise, mais ceux qui me font le plus mal, c'est ceux où se lisait une confiance absolu, en nous, la cause que nous défendions, la certitude d'avoir fait ce que l'on pouvait, d'avoir apporté notre aide, ces regards la, je les avait vu trop souvent pour ne pas m'en rappeler.
Je pris une grande inspiration et je me dirigeait le plus vite possible vers ma chambre, arrivé en haut, je poussait vivement la porte, et laissait échappé un cri déchirant puis me laissant lentement glissé le long de la porte je mis ma tête sur mes genoux le corps secoué de sanglots. Pas une seule fois je n'avait pleuré, mais maintenant, je me décidait enfin a laisser sortir ma peine, je réussi a me calmer au bout d'un long moment, contrairement a ce que je pensait, je ne me sentait pas mieux. Poussant un soupir je me relevait, je suis irrécupérable, je sais.
Bah voila! Une autre de mes fics foireuse est en ligne! J'attend de savoir si vous aimez ou pas avant de mettre le 2ème chapitre !
