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Hey,
Le couple Zally (Zart x Gally) va finir par devenir mon nouveau otp... J'espère qu'il vous plaira :)
Je précise que c'est un AU. Bonne lecture !
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Disclaimer : The Maze Runner appartient à James Dashner.
Malentendu
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C'était la pause. Zart allait à son casier pour y abandonner certains livres et prendre son cahier de maths. Alors qu'il s'approchait, il remarqua qu'il y avait quelques gars campés autour du casier juste à côté du sien. Ça sentait vraiment fort et l'odeur lui picotait même horriblement le nez, comme si ça provenait de produits chimiques. Il regarda attentivement pour découvrir ce qu'ils étaient en train de faire, et quand il vit, il les poussa violemment et se posta devant eux. Le garçon qui tenait la bombe de peinture en main se releva. Zart ne s'attendait pas à ce qu'il soit aussi grand.
« Un problème ? »
Zart n'était pas un lâche, il était juste et bon. Alors, pour l'amour de Dieu, il n'allait pas devoir se confronter à un groupe de mecs pour avoir été juste et bon ? Pourtant, ce gars semblait de toute évidence pouvoir lui casser la figure. Mais voyant ce qu'il faisait, il ne pouvait résolument pas garder le silence et les regarder faire. Heureusement, l'un des garçons fit un mouvement brusque et le plus grand d'entre eux se détourna pour regarder derrière lui. Puis, il donna hâtivement le spray dans les mains de Zart et s'enfuit avec les autres. Il comprit alors pourquoi les garçons avaient subitement détalé dans le couloir.
Des pas s'approchaient derrière lui, et ce n'est que lorsqu'il réalisa que ceux-ci s'étaient arrêtés qu'il se retourna. Le garçon qui lui faisait à présent face regardait le casier, de haut en bas. C'était Gally. Il était le propriétaire du casier. Zart avait toujours éprouvé de la pitié pour lui, mais il en était aussi un peu effrayé. Gally était un solitaire un peu brutal, mais ce n'était pas sa faute. Les gens étaient cruels et Gally était cruel avec les gens. En cet instant, Zart n'avait pas peur de Gally, pourtant il savait qu'il le devrait. Quand il avait vu ces gars écrire « Mère tuée. Père alcoolique. Fils de pute », il n'avait pas pu se retenir, peut-être aurait il dû…
Gally se tourna enfin vers lui. Un rire de fille étouffé retentit dans le couloir, manifestement en raison du graffiti. Puis, Zart se souvint qu'il tenait toujours le spray dans sa main. Avant qu'il ne put dire quoi que ce soit, Gally l'attrapa au col et le plaqua brutalement contre les casiers.
« Amusant, hein ? »
« C'était pas moi. C'était les gars. »
« Bien sûr, les gars, » dit Gally, en le repoussant à nouveau, lui arrachant un gémissement de douleur alors que son dos heurtait le mur.
« Sérieusement, ils étaient en train d'écrire ça et je les ai fait s'arrêter. Enfin, en fait ils étaient sur le point de me frapper, mais tu es apparu et… bien, j'imagine que je vais quand même m'en prendre une de toute façon… » Bégaya-t-il, s'attendant effectivement à ce que le garçon ne le croit pas et le frappe.
Gally détailla attentivement son visage et relâcha son emprise. Il le libéra et lui arracha vivement le spray des mains, tout en s'exclamant :
« Mêle-toi de tes affaires ! »
Winston n'était pas venu en cours. Frypan non plus. C'était l'heure du déjeuner et il ne pouvait pas se résoudre à aller manger tout seul dans la cafétéria. Les gens le regarderaient bizarrement. Non pas que Zart était un raté ou l'objet de moquerie des garçons les plus populaires, il était juste un petit peu paranoïaque. Il franchit les portes de l'établissement et se dirigea vers le terrain de rugby. A midi, il n'y avait jamais personne ici. Quelques fois, quand il était seul, il aimait s'asseoir derrière les gradins et profiter du silence. A peine arrivé, qu'il découvrit quelqu'un d'inattendu.
« Oh, oh ! » s'exclama-t-il, surpris, en apercevant le garçon assis là. « Désolé, je pensais que j'étais… enfin, juste que… il n'y aurait personne ici. »
« Je le pensais aussi, » dit Gally sur un ton désintéressé, « et te voilà. »
Zart se tenait là, silencieux, se demandant quoi faire. Deux jours étaient passés depuis l'accident du casier. Gally ne s'en souvenait probablement pas.
« C'est pas toi l'idiot qui a essayé de sauver mon casier ? »
Zart déglutit.
« Ouais… » Répondit-il faiblement.
Gally regarda des deux côtés avant de soupirer et, semblant las, bougea son sac à dos de côté. Zart resta là quelques secondes, la bouche sèche. Puis, peut-être trop rapidement, il s'assit à côté de lui avant que Gally ne change d'avis. Zart fouilla dans son propre sac et en tira le sandwich que sa mère lui avait préparé le matin même. Puis il se stoppa soudainement. Il y avait un silence gênant.
« T'en veux ? »
Gally le fixa quelques secondes.
« Non. » Ça avait le mérite d'être clair.
« Ok. » Il commença alors à défaire le papier d'emballage et réalisa que le déployer faisait vraiment beaucoup trop de bruit, brisant le paisible silence. Il essaya de procéder doucement. Et, à chaque fois que Zart se risquait à ouvrir un peu plus l'emballage, un exaspérant bruit survenait. La septième fois, Gally prit une profonde, sonore et irritée inspiration. Zart était sur le point de le remettre dans son sac, songeant qu'il pourrait manger son sandwich plus tard.
« Tu vas le manger ou non ? »
« Bien sûr, » répondit Zart à l'agressive question.
Zart commença à manger, et il se sentait un peu nerveux. Alors il commença à parler de plantes. Zart adorait les plantes. Il causa, les yeux scintillant tant ça le passionnait, jusqu'à ce qu'il eut la gorge sèche à trop parler. Quand il eut finit, il jeta un coup d'œil à Gally, qui était resté silencieux durant tout ce temps. Il était en train de le regarder, avec les sourcils froncés et arborant un visage peu amical. Il y eut quelques secondes d'embarrassant silence.
« Tu es bizarre comme mec. » Zart ricana nerveusement.
« Ouais, sûrement… Je ferai mieux d'y aller, je suis désolé de t'avoir déranger, » dit-il en se levant.
« Bon sang, repose ton foutu cul ici. Je ne vais pas te frapper pour m'avoir paru étrange. »
Zart se rassit calmement et regarda Gally. Son visage avait toujours cette même expression fatiguée et contrariée, mais il ne semblait pas si méchant.
« Je m'appelle Zart. »
Gally haussa un sourcil et leva les yeux vers lui. Puis, il rebaissa rapidement son regard et dit d'un ton moqueur :
« Je ne vais pas te serrer la main… Mais je m'appelle Gally. »
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À SUIVRE...
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Qu'en avez-vous pensé ? Vous en voulez davantage sur eux deux ?
Une petite review ?
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