Le murmure des larmes

Après la guerre, beaucoup sont revenus vide de toute émotions comme déjà vidé de toutes tristesse, ou indifférent, c'était le cas d'Orihime. Dans son appartement, Orihime fixait de sa fenêtre les étoiles, éclairant la nuit de leurs lumière, ses souvenirs laissaient alors couler des larmes derrière une illusion ainsi cacher de tous. Soudain, un bruit la rappela à la réalité, ce qui la fit sursauter, elle se retourna pour discernée l'intrus,mais seule une ombre se glissa au coin de la porte mais ce n'était que Rukia qui la regardait d'une mine chagriné:

-Bonsoir Orihime, comment vas-tu ? J'ai vu la porte ouverte et je suis rentrée, je ne te dérange pas ?

Discrètement, Orihime essuya une larme naissante au coin de ses yeux

-Non, non, tu peux rentrer, fais comme chez toi dit-elle en lui offrant un de ses sourires pour la rassurer. Tu veux quelque choses ?

-Euh... Non merci, je voulais voir comment tu allais. Et je vois bien que tu es fatiguée, tu es sûre que ça va ?.

-Je-Je sais, mais j'ai juste mal dormis cette nuit, lui expliqua t-elle en souriant.

Mais Rukia, semblais préoccupée de l'état de son amie rousse depuis les tragique épisode du Hueco Mundo, celle-ci passait souvent la voir, mais Orihime la rassurais toujours avec un sourire à demi forcé pour ne rien laisser paraître même si quelques fois, cela lui semblait dure.

Elles se regardaient, un long silence captura leurs intention, mais Orihime le brisa la première :

-Au fait, comment va-tu ? Tes blessure sont guérites ?

-Oui, sa va beaucoup mieux, on ne les voient presque plus...

-Et on m'as dit que tu sortais avec Kurosaki-kun, comment se passe votre relation ? Lui demanda t-elle en réprimant ses larmes.

-Oui, sa va même si nous disputons de temps en temps, on s'aiment et c'est …

Elle ne termina pas sa phrase, l'illusion venait de se briser, Orihime baissa la tête et des larmes glissèrent sur ses joues qu'elle essuyaient rageusement du revers de la main:

-Orihime, tout va bien ? demanda la brune, inquiète, Tu es...

-S'il te plaît, Rukia, laisse-moi seule.

-Mais … commença Rukia

-Je n'en peux plus, cria la rousse, je ne peux plus paraître heureuse alors que non, vous êtes heureux et moi, non, pourquoi me faites-vous souffrir ? Je suis seule maintenant, je ne l'ais plus, lui qui venait me voir au Hueco Mundo, lui que j'aimais tellement.

Sa voix se brisa :

-Je n'en peux plus... reprit-elle dans un murmure. Laisse-moi...

Rukia réprima ses larmes, et se tourna vers la porte pour s'en aller et d'une voix, dont la tristesse submergeais:

-Au revoir, Orihime... Si tu as besoin de moi, n'hésite pas...

Elle claqua la porte après ses mots, laissant Orihime, seule et brisée dans son appartement a peine éclairer par la lumière de la lune. Elle pleura quelques heures qui suivirent puis partit se coucher.

-Ulquiorra... murmura t-elle dans son sommeil où une larme naissait et s'écoula avec tristesse et remord sur son oreiller.