Nyappy
C'est ma première fic sur Harry Potter et je ne m'y connais pas énormément sur le sujet donc soyez indulgents^^
J'espère que vous aimerez tout de même cette fic et n'oubliez pas les reviews^^
Bonne lecture
Disclaimer: Tout ce qui touche à Harry Potter est propriété de JK Rowling, Sheyen est à moi, Laurence est à elle-même et les paroles de chansons, les répliques de films appartiennent au mec qui les a écrit.
Les lumières s'allument, sur l'immense toile blanche, le générique de fin se déroule. Les gens s'étendent, se lèvent, récupèrent leurs affaires avant de s'en aller tout en discutant du film qu'ils viennent de visionner. Seules deux jeunes filles, une blonde et une brune, ne prennent pas le chemin de la sortie. La brune, debout devant son amie, tente de la sortir du profond sommeil dans lequel elle a sombré.
- Shen, réveille-toi.
La jeune fille endormie ne donne aucune réponse, ne s'éveillant pas. Son amie tente une nouvelle fois de la tirer des bras de Morphée.
- Sheeeen.
- Hummm, laisse-moi dormir, 'veux pas y aller.
- Shen, le film est fini, on doit partir.
- 'Ai pas envie.
- Bon, ça suffit Sheyen, cesse de faire l'enfant maintenant. Nous devons partir ! On ne va pas dormir ici ! Dit la voix qui tente de me réveiller, visiblement, au bord de la crise de nerf.
- Nan, veux pas aller à l'école, maman. Tout le monde il est méchant avec moi. M'aiment pas. Dit-je en tournant le dos, comme je peux, à mon réveil improvisé tout en mettant mon pouce dans ma bouche.
- Shen, ne m'oblige pas à te jeter mon coca rempli de glaçons bien glacés à la figure !
- Tu n'oserais pas faire ça, Laulau ! M'exclamais-je tout à coup mieux réveillée.
- Tu me connais, non ? Me répond-t-elle en prenant un genre légèrement pète-cul, un petit sourire aux lèvres et les bras croisés sur la poitrine.
- Bon ça va, j'arrive. Répondis-je en soupirant.
Après avoir enfilé nos vestes et vérifié que nous n'avons rien oublié, nous ressortons de la salle de cinéma désormais vide tout en continuant notre discussion.
- N'empêche, je me demande vraiment comment t'as pu t'endormir en plein cinéma !
- Je te l'ai déjà dit des centaines de fois, Laulau, je déteste Harry Potter ! C'est scientifique, dès que je le vois j'ai soit envie de me pendre, soit envie de dormir. Vu que j'avais pas de corde à proximité. Commençais-je en laissant ma phrase en suspens.
- Tu es bien la seule personne au monde à ne pas aimer Harry Potter.
-Tu sais, je connais plein de monde qui n'aiment pas Harry Potter. Des centaines de personnes de part le monde le dét...C'est quoi ce truc ? Dis-je en m'arrêtant de marcher et en tendant mon bras devant ma copine afin qu'elle s'arrête également.
- Quel truc ?
- Ben, le truc-là. Tu le vois pas ?
- Non, je ne vois pas de "truc", mais si tu me disais ce que c'est, peut-être le verrai-je mieux. Réplique Laurence d'une manière sarcastique.
- Mais ça ! L'espèce de fumée toute noire qui s'approche dangereusement de nous ! Dis-je en pointant ladite fumée du doigt.
- Je vois toujours pas de quoi tu veux parler.
- Ça se rapproche ! C'est tout près de nous ! Ça nous entoure ! Haaa ! Ça m'aspire ! Aide-moi Laulau ! Je veux pas être mangée par la fumée. Criais-je en pleurnichant.
- Sheyen, arrête de crier comme ça, tout le monde nous regarde ! En plus, y'a pas de fumée noire qui te "mange", et lâche mon bras tu me fais mal. Me répond ma pseudo-meilleure amie en secouant son bras dans tous les sens afin de me faire lâcher prise.
- Haaaaaa ! NOoON ! Lâchez-moi ! Je veux pas tomber dans les ténèbres ! Je veux pas finir en sans-cœur. Ajoutais-je tout en continuant de pleurnicher.
L'étrange fumée noire m'entoure lentement, m'isolant du reste du monde. Affolée, je respire à toute vitesse par la bouche, remplissant mes poumons de cet improbable brouillard. Bientôt, je suis assaillie d'une sensation des plus étrange, je sens la fumée glisser dans ma gorge, provoquant un haut-le-cœur. Ensuite, je ne vois plus rien. L'obscurité complète. En même temps, c'est un peu normal vu que je suis tombée dans les vappes.
- Qui est-ce ? Quelqu'un la connait-il ?
- Je ne l'ai jamais vue auparavant. Comment est-elle arrivée ici ?
- Elle revient à elle.
Je reste quelques secondes étendue sur le sol, attendant que ma tête cesse de se croire sur le manège de Pollux le chien. Lorsque le monde s'arrête enfin de tourner, je me redresse très lentement et regarde partout autour de moi afin de découvrir le lieu ou je me trouve.
- Comment vous sentez-vous, jeune demoiselle ?
Je sursaute violemment au son de cette voix que je reconnais sans pour autant pouvoir l'identifier, et me tourne vers le vieil homme qui m'a parlé. Je l'examine de la tête aux pieds à plusieurs reprises sans apporter de réponse à sa question.
- Quel est votre nom, jeune demoiselle ?
- Donnez-moi votre nom, dresseur de chevaux, je vous donnerais le mien, et autre chose avec. Répondis-je d'un ton très Gimlien.
- Je ne suis pas dresseur de chevaux, je suis directeur. Répond le vieil homme n'ayant, visiblement, pas compris le sens de ma phrase.
Je lève les yeux au ciel avant de formuler une phrase plus facile à comprendre pour lui.
- Je suis où là ? Et vous êtes qui, vous ?
- Je me nomme Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore et ceci est mon école. Et vous, comment vous prénommez-vous, jeune fille ?
- Albus Dumbledore aurais suffit, vous savez ? Attendez, vous êtes Albus Dumbledore ?Demandais-je, choquée
- C'est exact.
- Donc, là, si je comprends bien, je suis à Poudlard, la soi-disant meilleure école de magie de toute l'Angleterre et même plus ? Demandais-je, étonnée.
- C'est exact.
- Mais oui. Et mon père, c'est Tom Jedusor. Ajoutais-je, sarcastique.
- C'est exact ?
- Ben non, c'est pas vrai. Répondis-je en levant les yeux au ciel. Nan, mais franchement, c'est quoi cet endroit bizarre qui pue la mort ?
- Poudlard, vous venez de le dire. Dit-il amusé. L'infirmerie de Poudlard, pour plus de précisions.
- Arrêtez de vous moquer de moi, c'est impossible.
- Et pourquoi est-ce si impossible, jeune demoiselle ?
- Parce que Poudlard et vous-même êtes sorti de l'imagination d'une bonne femme qui, s'ennuyant ferme chez elle, a décidé d'écrire un bouquin débile racontant l'histoire d'un pauvre petit orphelin bigleux qui découvre son rôle de sorcier qui a survécut à l'attaque d'un plouc à face de serpent et qui est sensé sauvez le monde, et sorcier, et moldu, de ce même plouc à face de serpent.
- Si je suis vraiment un personnage de fiction, comment expliquez-vous le fait que je vous parle en ce moment même ?
- Je ne l'explique pas. Peut-être est-ce l'excès de Nutella qui me fait dérailler ?
- Nutella ? Demande-t-il perplexe.
- Oui, du Nutella. Vous savez, la pâte à tartiner aux noisettes. Dis-je en mimant d'étaler du Nutella sur une tartine.
- Pâte à tartiner aux noisettes ?
- Vous voyez pas ce que c'est ? Demandais-je un peu effrayée à l'idée de passer cinq minutes sans mon précieux Nutella.
- Non, nous n'avons pas cela ici. Mais je suis sûr que nous pouvons en faire apparaître. S'empresse-t-il d'ajouter en me voyant pâlir.
- Ouf, j'ai eu peur. Pendant un instant j'ai cru que j'allais devoir vivre sans ma drogue. Mais, vous comptez le faire apparaître de quelle façon ? Par magie ?
- C'est exact.
- Je vous l'ai déjà dit et je vous le répète une fois de plus, tout ceci est faux. Vous n'êtes pas réellement un sorcier, mais un acteur, cette soi-disant école est en faite une vieille église toute pourrave, et, surtout, la magie n'existe que dans les films et les contes pour enfants. Dit-je exaspérée.
- La magie existe bel et bien, miss.
- Dans ce cas, prouvez-le. Lui dis-je, défiante.
- De quelle façon ?
- En dansant la macarena à poil sur la table, pardi. Dis-je sur le ton de l'évidence.
Le vieil homme me regarde assez bizarrement, se demandant, vraisemblablement, si je suis saine d'esprit ou s'il doit appeler les gentils monsieur qui travaillent à Sainte-Mangouste.
- Êtes-vous sérieuse ?
- Oh mon Dieu. Dis-je en séparant bien chaque mot. C'est pas possible d'être aussi con. Mais où suis-je tombé. Murmurais-je en posant une main sur mon front et en secouant légèrement la tête. Évidement que je ne suis pas sérieuse ! Non, mais, à votre avis, comment pouvez-vous prouver que la magie existe ?
Le vieil homme semble réfléchir, un doigt sur le menton et la bouche entre-ouverte.
- En jetant un sort ? S'hasarda un homme que je reconnus comme étant Severus Rogue.
- Enfin quelqu'un d'intelligent dans cet endroit de barje ! Alors, vas-y mon gars, ébloui-nous !
- Quel sort voulez-vous que je lance, miss. Me demande le méchant professeur de potion détesté de tous et détestant tout le monde.
- Ma meilleure amie m'a dit que quand vous étiez ado, vous inventiez toutes sortes de sort assez gore, genre le Sectumsempra. Faîte-nous une petite démonstration sur un pauvre Gryffondor n'ayant rien demandé, ils sont là pour ça !
L'homme ne se le fait pas dire deux fois et, heureux de pouvoir martyriser un Gryffondor, il sort sa baguette de sa poche intérieure et se prépare à lancer le sort.
- Severus, je vous prie.
Ledit Severus abaisse sa baguette à contrecœur et commence à la cajoler en boudant.
- Ne t'inquiètes pas ma baguy chérie adorée que j'aime tant, bientôt tu serviras contre l'un de ces prétentieux de Gryffondors.
- Mauvaise ! Dis-je en me tournant vers McGonagall qui a toujours un de ses poings posé sur les hanches et un doigt en l'air. Regardez ! A cause de vous le pauvre petit Sevy chéri est tout malheureux. Rabat-joie va.
Soudain, Albus semble, enfin, sortir de son intense réflexion.
- Je sais comment vous prouvez que la magie existe. Je vais jeter un sort.
Fier de sa trouvaille, le sorcier à la longue barbe de Merlin l'Enchanteur sort sa baguette, bredouille un Avis et, dans un "pouf", fais apparaître un petit oiseau tout moche, tout déplumé et pas tout à fait fini, à l'autre bout de la pièce. Je me tourne vers le vieil homme et lui dis :
- Dumby ?
- Oui ? Demande-t-il tout content de m'avoir prouvé que la magie existe.
- Tu sors. Lui dis-je en pointant la porte du doigt.
Alors, que pensez-vous de ce premier chapitre ?
