Salut à tous !
Me voici d'ores et déjà de retour pour une nouvelle fanfiction différente de celle de A World To Believe. Pour ceux et celles qui ne la connaissent pas et souhaiterait la découvrir voici le lien: s/10145082/1/A-World-To-Believe.
Je souhaitais attendre un petit moment avant de poster celle-ci mais j'ai tellement pris d'avance et, j'ai tellement pris plaisir pour AWTB que, je n'ai pas résister longtemps. Voici donc le résumé de cette nouvelle fanfiction, Dreaming Is Free espérant que, ceci vous plaira! J'attends vos avis avec impatience et je suis heureux de partager à nouveau, une aventure avec vous.
Romance, Drama, Humor Rated-M - [Klaine - Anderlopez relashionship]
Après plusieurs années en Europe, Blaine Anderson grand renom de la musique classique revient à sa ville natale, San Francisco pour souffler, retrouver sa mère et son meilleur ami. Mais surtout pour un but précis, décrocher l'étoile pour son grand projet. Pleins d'ambitions, Blaine se voit confronter à plus que cette recherche de talent, très vite rappeler par son passé. Ira t-il jusqu'au bout malgré les persécuteurs tentant de lui faire faire machine arrière
À dix-neuf ans, Blaine Anderson s'engage dans les matières artistiques, quittant ainsi San Francisco pour aller tout droit en Europe étudier l'art musical dans les plus grands lieux qui soient. Un an à Vienne, quatre ans à Venise et trois ans à Bordeaux une ville française. En ayant ainsi fréquenté les plus grandes écoles, Blaine se voit rapidement diplômé et trouva rapidement un poste de professeur de piano au Conservatoire Jacques Thibaud ce qu'il accepta sans aucune hésitation. Après plusieurs années en Europe, dont Bordeaux, là où il a son propre emploi à poste fixe. Il décide de retourné dans sa ville natale, San Francisco et y retrouver un peu son territoire natif pour des durées plus longues que seule une semaine par an lors de Thanksgivings et Noël.
Mais surtout, car il fut accepté en tant que professeur de piano pour le Conservatory of Music situé en plein centre sur l'avenue Oak St. Provisoirement pourvut à ce poste pour quelques mois. C'est la directrice du conservatoire de Bordeaux, Sue Sylvester qui l'a engagé à effectuer ce remplacement de quelques mois. C'est donc chez son ami d'enfance, Kurt vivant sur Fulton Street, non loin de la chapelle St Ignatus et du grand parc de la ville que Blaine prendra hospitalité le temps de ce remplacement avant son retour en Europe. C'est en début d'après-midi que Blaine Anderson, arriva sur le sol Californien de San Francisco, après quelques mois sans être venue ici, il posa enfin pied sur son territoire natal, de nouveau chez lui. Suivant ainsi les flèches le guidant jusqu'aux bagages et vers la sortie, il prit un taxi pour se rendre directement chez son ami. Au bout de trois longs quarts d'heure, il arriva enfin chez son ami.
- Hey ! ! S'écria Blaine de joie en voyant son vieil ami.
- Hey ! Bah pourtant tu m'as vu lors de ta venu à Noël dernier. Lui répondit alors son ami, l'aidant à prendre ses bagages et entrant ainsi dans sa petite maison.
Après une courte visite de la maison et le dépôt de valise dans la chambre d'amis, ils descendirent ensemble vers la cuisine prenant ainsi une bière avant de rejoindre le canapé. Le décalage horaire étant assez conséquent pour Blaine, il est assez difficile de rester bien en forme après tant de trajet et de fatigue, malgré tout, il tient bon grâce à sa bière.
- Bon alors, c'est comment Paris ! La ville de la mode, raconte moi tout !
- Tu sais Kurt, je ne suis pas à Paris, mais à Bordeaux, c'est une ville dans le sud assez loin de Paris, bon Paris c'est cool tout ça, mais je préfère ma charmante ville qu'est Bordeaux tu sais, je te l'ai déjà dis tant de fois en plus. Dit-il buvant quelques gorgées de sa bière.
- Oui pardon… Alors parle-moi un peu des boutiques là-bas !
- Et sinon, qu'est-ce-qu'il en est pour toi ? Demanda Blaine coupant ainsi court à la discussion concernant la France.
- Oh rien de bien fameux, comme je te disais je suis simple vendeur dans une boutique de prêt-à-porter, ok je suis dans la mode mais bon, je ne me sens pas à faire ça toute ma vie, franchement j'ai une tête à confectionner ou à encaisser des vêtements venant de Chine ? S'exaspéra son ami.
- Oui, c'est sûr mais bon, après il ne faut pas que tu désespère, continue tes concours et tes candidatures dans les entreprises de confection de mode et tu auras bien une réponse qui te sera favorable un de ces quatre. Dit-il tentant de rassurer son ami.
- Enfin bref, euh je ne sais plus ce que je… Ah si oui, donc alors le double de clé de la maison est dans le tiroir de la table de chevet de ta chambre, bon par contre excuse-moi mais je garde ma voiture, j'en ai besoin après vue tes horaires ou quoi que ce soit nous pourrons faire de l'auto-partage ou quoi que ce soit. Proposa simplement Kurt.
- C'est déjà sympas que tu m'héberge gratuitement, je ne vais pas non plus te prendre ta bagnole tu sais…
- J'insiste.
- Euh, d'accord bah écoute c'est vraiment adorable de ta part, je euh…
- Ton planning, donne-le moi quand tu l'auras.
- Oui voilà, je cherchais le mot, bah écoute je dois être là-bas dès le matin pour je ne sais plus quoi désolé je suis fatigué, mais oui tu auras mon planning rassure-toi.
- Tu sais si tu es trop fatigué tu peux allez faire une sieste hein.
- Kurt, ça va, bon je vais défaire mes bagages. S'exclama Blaine se levant du canapé avec sa bouteille de bière vide qu'il alla jeter dans la poubelle de la cuisine avant de regagner sa chambre.
Prenant de longues minutes à ouvrir ses deux valises simplement pleines de vêtements et de son ordinateur ayant laissé le reste à son appartement bordelais. Cette maison manque grandement d'univers musical, même pas une guitare, rien. Pourtant, Kurt aime également la musique plus le chant que les instruments mais tout de même… C'est assez loufoque et inimaginable d'aimer la musique et n'avoir aucun instrument chez soi. Bien loin de l'appartement bordelais où trône un piano, guitare acoustique, électrique, violon, car même si Blaine est diplômé des arts et est professeur de piano, cela n'empêche pas qu'il a une véritable maîtrise de ses autres instruments. Ce lourd talent qui lui a tant ouvert les portes pour enfin le mener à sa vie tant rêvée. Une fois ces affaires rangées dans la commode qui servait pour l'heure de meuble de télévision pleine, il descendit en bas rejoindre son ami qui visiblement traité quelques documents administratifs.
- C'est important ce que tu fais ? Demanda Blaine.
- Pourquoi ?
- Bah, je me suis dis ce serait cool qu'on sorte ensemble tu ne crois pas ?
- Ouais, après tout on est juste en face du parc, ça peut attendre tout ça, allons-y. Soupira Kurt se levant ainsi de sa chaise partant en direction de la porte d'entrée.
Partant ensemble, en direction du parc ambiancé par les crie d'enfants et de quelques groupes d'adolescents. Il y a quelques années, c'était eux qui étaient là, ensemble comme eux avec l'ancienne bande qu'ils avaient, cette bande dissoute depuis tant d'années maintenant, chacun avait totalement pris leur chemin ne prêtant guère cas à qui que ce soit. Kurt est le seul à ne pas avoir bougé finalement, la bande a perdu le contacte, faisant chacun sa vie de son côté contrairement à Kurt et Blaine, eux qui avaient toujours gardé contact malgré la distance et le décalage horaire assez conséquent. Après de longues minutes de marche, ils prirent place sur un banc fixant les jeunes en face d'eux.
- Ça ne te donne pas un coup de vieux ? Plaisanta Blaine.
- Nostalgique plutôt.
- Arrête tu as vingt cinq ans ce n'est pas vieux.
- Vingt sept ça l'est ? Rétorqua aussitôt Kurt.
- … Ouais bon ok on est encore jeune.
- Je viens souvent ici, fixer les jeunes et repenser au bon vieux temps… Avoua Kurt d'un léger soupire.
- Toi, la solitude ne te réussit pas, faut vraiment que tu te case mon gars ! Lui répondit Blaine tapotant son épaule.
- Tu peux parler… Ronchonna Kurt.
Kurt n'avait pas vraiment tort, Blaine ne se soucie guère de lui-même depuis qu'il est en Europe, plongé dans sa passion à en oublier la principale, l'amitié et surtout, l'amour. Il n'a jamais entendu parler de soirées, d'amis français, autrichien, italien, pas une seule personne, du moins, très peu. Comme si, Blaine ne vivait que d'une chose, son métier qu'est sa passion, négligeant ainsi ses sentiments et le bien-être social.
- Je t'en prie, moi je n'ai pas le temps et je ne suis pas bon dans ce domaine comparé à toi. Se justifia Blaine.
- Oui allez bien sûr, bref. Marmonna Kurt faisant dessiner ainsi donc, un sourire malicieux sur le visage de son ami.
Blaine fit allusion à une ancienne conquête de Kurt, une conquête… Du moins, son ex-petit ami plus précisément. Kurt l'avait rencontré en son lycée et leur histoire avait duré assez longtemps, plus de cinq ans, seulement, Kurt mit fin à cette relation après la demande en mariage de son ex, personne n'a jamais vraiment su pourquoi, pas même le concerné.
- Je t'offre un café en guise de mon remerciement d'être hébergé chez toi ? Demanda Blaine.
- Si ça peux te faire plaisir, va pour un café ! S'exclama Kurt quittant ainsi le banc.
Ils partirent du parc se dirigeant plus vers le centre-ville, le cœur de San Francisco se restaurant ainsi au StarBucks Coffee prenant place vers la baie-vitrée donnant sur le célèbre Golden Gate Bridge.
- Wow ça me fait vraiment drôle d'être là… S'étonna encore Blaine sirotant son café.
- Tu devrais informer ta mère de ton arrivée tu ne crois pas ?
- Bah, tu sais… Bref, je le ferais oui, mais pas maintenant je suis un peu fatigué tu comprends, Kurt avec le voyage tout ça… S'expliqua Blaine.
- C'est moi où… En gros personne ne sait à part moi ? S'étonna Kurt.
- Kurt, je n'ai pas eu de temps à moi, j'ai du vite plié bagage, c'est déjà une chance que tu es accepté si vite de m'hébergé car j'étais pris sous la gorge la directrice en France m'a vraiment poussé à accepté, alors que je ne voulais pas spécialement, enfin bref je, finissons notre mug et on rentre je suis vraiment fatigué… Soupira Blaine.
Kurt n'en dit guère quelque chose, trouvant tout de même un peu abusif de la part de son ami, ne pas prévenir sa mère c'est un peu exagéré surtout lorsque l'on vit à plus de neuf mille kilomètres d'elle depuis plus de huit ans, qu'on ne la voit qu'une fois par an. Qu'importe, Blaine est bien assez grand et mature pour jugé de qui il doit informer de son retour, après tout peut-être que ce sera fait prochainement, le temps de soufflé de ce lourd voyage. C'est donc dans un dialogue banal l'air de rien qu'ils regagnèrent la maison de Kurt. Une fois rentrer son locataire monta dans la chambre d'amis pour récupérer son ordinateur redescendant rapidement en bas.
- C'est quoi ton pare-feu et clé de la wifi s'il te plait que je me connecte ?
- Attend j'arrive… Oh, tu ordinateur est programmé en français ? S'étonna Kurt.
- Bah ouais, en même temps je le parle comme l'anglais tu sais, et vivant en France, je prends tout en français maintenant.
- Tu m'énerves tu le sais ? Râla Kurt activant la wifi sur le MacBook Pro de son ami.
- Je sais, tu adore la France, vient me rendre visite de temps à autre !
- Ce n'est pas avec mon salaire de vendeur que ça va se faire…
- Kurt, postule dans les QG des plus grandes entreprises de mode, tente ta chance après-tout tu n'es pas non plus un moins que rien, tu as ton blog, ta propre garde-robe en exposition pouvant te permettre de saisir tes chances, mise tout, au pire des cas ce sera un refus. En conclu Blaine pour rassuré et surtout, motivé ton ami Kurt à se lancer.
- Bref, on verra. Par contre tu m'excuseras mais pour manger je n'ai pas grand-chose, les vieux plats californien quoi…
- Kurt, on mange tout pareil en France, c'est quoi le cliché pourrie que tu fais là. Riait Blaine derrière son écran regardant son fil d'actualité Facebook, où il y tient un groupe privée de tout les membres du Conservatoire de Bordeaux, et surtout des élèves qu'il à là-bas.
Pendant que ce dernier consulta les informations venant de France sur son ordinateur, Kurt prépara ce qui lui vient pour se restaurer, Blaine lui lutta grandement devant son ordinateur pour ne pas s'endormir, vraiment ce décalage horaire l'a complètement anéanti, heureusement ce n'est qu'une question d'habitude, seulement sa journée sera très chargé dès demain matin. Le repas enfin prêt, les deux garçons prirent place autour de la table du salon devant un programme de télé-crochet américain.
- Tu n'as aucun instrument chez toi c'est flippant…
- Je n'ai plus vraiment goût à la musique tu sais, j'ai changé mes hobbies. Se justifia Kurt.
- Où tu n'as plus goût d'en faire de peur que ça te rappelle le vieux temps ?
- Peut-être, ouais je n'en sais rien, oh et puis pourquoi toute ces questions ?
- Bah car je n'ai pas spécialement envie d'épilogué sur moi maintenant…
- Je n'ai personne ça te va ? A part mes collègues de travail je n'ai plus personne ici, pas d'amis rien. Content ? Râla Kurt.
- Pas la peine de t'énervé… Répondit calmement Blaine fronçant ses sourcils triangulaires.
- Tu n'oublieras pas de prévenir ta mère.
- Je fais ça après mangé, Kurt.
- D'accord et sinon, en faisant que voyagé de droite à gauche en Europe, tu as réussis à te faire des contactes ?
- Oh euh, ouais bien sûr.
- Beaucoup ?
- Euh à part quelques collègues musiciens, mes élèves, j'ai pour moi, que trois amis en France.
- Oh, dit-moi qu'il y a un gay…
- Non, désolé, Alexis est en couple avec Marie et, après Heidi qui est la cousine d'Alexis est elle aussi en couple, enfin bref non pas de gay, peut-être dans mes élèves mais bon, après je ne leur demande pas de détails de leurs vie privées tu sais… Ria le bouclé.
- Tu ne m'as jamais parlé d'eux sur Skype.
- Tu sais, Kurt quand on se parle il y a énormément de chose que j'ai envie de te dire, mais on à simplement jamais assez de temps, tu m'excuses mais je vais me couché j'en peux vraiment plus…
- Bon euh d'accord, à demain…
Blaine partit se coucher alors qu'il n'était même pas 9 :00pm, téléphonant avant à sa mère comme prévus.
- Allo, Blaine ? Pourquoi tu m'appelle maintenant, il est tôt en France…
- Maman, je ne suis pas en France.
- Mais tu es où alors poussin ?
- Je suis à San Francisco.
- Oh… Tu, tu es de retour ?
- Pour quelques mois, j'effectue un remplacement après je retournerais à Bordeaux maman.
- Tu es à l'hôtel ? Tu veux que je prépare ta…
- Maman, ça va, je suis chez Kurt tu sais, mon ami d'enfance.
- Oui ton…
- Bref, euh j'ai une journée chargé demain, j'aurais mon planning, si tu veux je peux te téléphoné à nouveau demain pour qu'on puisse se voir ? Dit-il coupant la parole à sa mère.
- Oh euh bah oui bien sûr, je ne bouges pas tu sais avec…
- Oui, je sais.
- Ecoute poussin, si tu es à San Francisco, on discutera quand on se verra d'accord ?
- Oui, d'accord on parlera plus quand on se verra… Soupira Blaine.
- Va te reposer mon poussin tu dois être fatigué…
- Arrête de m'appeler comme ça maman, j'ai plus quatre ans… Mais oui je suis assez fatigué…
- Alors fais plaisir à ta maman, et va te reposer mon poussin.
- Maman… Râla Blaine.
- Oh pardon… Bon allez, on se voit très vite, tu te souviens encore de l'adresse ?
- Non mais Maman, je n'ai pas remit les pieds ici depuis mon départ mais quand même… A très vite, j'ai hâte !
- Bonsoir Blaine chéri.
- Bonsoir maman…
Le téléphone raccroché, il descendit prendre son ordinateur laissé au salon qu'il remonta dans sa chambre, allant regarder quelques derniers détails sur Facebook pour ensuite s'endormir jusqu'au lendemain matin. Kurt lui, se replongea dans ses papiers administratifs, ses factures et déclarations, dont quelques factures sont impayées, faute de moyens. Ce dont Blaine ne savait pas c'était bien ça, les difficultés financières de Kurt, envahi par les prix élevés de la ville, le taux de taxation d'impôts et les factures toujours de plus en plus hausse. Une des raisons de la non-présence d'instrument dans le petit pavillon, car tout simplement pas les moyens d'en avoir et de les entretenir, la nostalgie certes mais pas que. Ses problèmes d'argent l'ont renfermé sur lui-même, depuis que son père Burt est décédé, depuis que l'ancienne bande n'est plus ici, tout est bien maussade pour lui. Malgré l'amitié des deux jeunes hommes, Kurt n'en disait jamais rien de tout cela, ne voulant pas se plaindre, tout simplement pour garder de la dignité. À son habitude, il passa sa soirée sur l'ordinateur avec Photoshop et dessiner quelques croquis de mode avec des tenues extravagante, plus folle les unes des autres devant la télévision branchée sur la chaîne ABC.
Lorsque Blaine se réveilla, la maison était déserte, Kurt n'était déjà plus là, partit pour le travail. Blaine dévala les escaliers vers la salle de bain en simple caleçon de nuit, baillant comme un tigre qui rugit filant aussitôt sous la douche. Au bout d'une trentaine de minutes il sortit vêtu d'une serviette autour de la taille, branchant la télévision sur la chaîne d'information CNN buvant son café avant de repartir vêtir sa tenue pour enfin, partir au Conservatoire de San Francisco. Au bout d'un petit quart d'heure il arriva enfin dans l'enceinte du Conservatoire de San Francisco.
- Bonjour, je suis Blaine Anderson le professeur remplaçant.
- Puis-je avoir votre carte d'identité et votre courrier de convocation ? Demanda l'hôtesse d'accueil.
- Oh, euh j'ai juste ma carte d'identité mais j'ai attendez je regarde dans mon téléphone… Ah voilà, voici, le mail du directeur du Conservatoire, est-ce-que cela vous va ?
- Très bien, quatrième étage salle 103 l'ascenseur est à la gauche des escaliers, bienvenue parmi nous Monsieur Anderson.
- Merci, bonne journée.
Le voilà enfin dans le vestibule et prit l'ascenseur qui le conduit à l'étage marchant maintenant vers cette fameuse salle 103, découvrant beaucoup d'élèves dans le couloir, une véritable fourmilière, lorsqu'il entra enfin dans la salle, il la découvrit vide, du moins les instruments sont là, le piano trônant en plein milieu mais pas une personne, seulement lui. Ce n'est qu'au bout de quelques minutes qu'un homme en costume arriva.
- Bonjour, vous devez être Blaine c'est ça ?
- C'est moi et vous, vous êtes je présume le directeur.
- Bienvenue parmi nous. Répondit l'homme tendant sa main que Blaine prit d'une poigne.
- C'est un plaisir que d'effectuer pour quelques temps, ma passion dans votre prestigieuse école.
- Je ne pense pas que l'adaptation sera dure, puisque c'est ici que vous donnerez vos cours, votre planning est celui tout simplement affiché au dessus du bureau là-bas, les dossiers des élèves sont dans l'armoire, les commodités au fond, bref vous découvrirez par vous-mêmes votre salle. Le piano à eu une révision avant votre arrivée et vos premiers cours ne devrez plus tarder.
Blaine marcha vers le bureau pour regarder son planning et vit un planning des plus chargés qui soit. Dont beaucoup eurent lieu avec plusieurs élèves à la fois, alors qu'il n'y a qu'un piano, seulement en après-midi et début de soirée furent réservés au cours particulier. C'est une manière très différente des pays européens mais bon, c'est une occasion qu'il ne peut refuser.
- D'accord ça va c'est assez léger comme planning. Dit-il avec ironie.
- Avez-vous déjà effectué des cours à plusieurs ? Demanda le directeur.
- A vrai dire, pas vraiment…
- C'est du solfège quoi, à moins que vous vouliez faire joué les personnes qui vont passer des castings, auditions, généralement c'est ainsi que fait le titulaire de ce poste. Faîtes donc ainsi et tout ira bien.
- D'accord, merci beaucoup.
Le directeur partant, les élèves ne tardèrent guère à prendre place sur les gradins en bois en face du lourd piano à queue noir brillant dévisageant Blaine de la tête aux pieds. Au bout de quelques petites minutes, tous les élèves furent enfin là et il prit ainsi la parole.
- Salut à tous, alors moi c'est Blaine Anderson, je remplace donc votre professeur le temps de son absence, vous excuserez ma fatigue mais j'arrive de France pour ce remplacement…
- Vous venez de France ? S'étonna une élève.
- Oui, de France, je te rassure je ne viens pas de Paris, non. Dit-il avec un sourire.
- Bon fait ton cours je n'ai pas que ça à foutre. Râla un élève ce qui perturba un peu Blaine.
- Oui tu as raison… Je suis confus mais je n'ai pas eu le temps de voir ou vous en êtes, vous pouvez me dire si…
- Nous apprenions en faite la construction du piano, pourquoi le piano et plus le clavecin en faîte, on faisait un cours d'histoire quoi. S'exclama une élève.
- Oh, euh passionnant... Ça vous dit de changer un peu ça ?
- Montre-nous plutôt si t'es un vrai pianiste. Lâcha une jeune fille en renfoncement qui ne le quitta pas du regard.
- Oh, je vois, très bien, très bien…
Blaine prit place sur le petit siège du piano jouant avec les octaves afin de prendre en main le piano effectuant ainsi un faciale assez spéciale qui amusa ses élèves. Après quelques instants grimaces et amusements sur le clavier, il se lança dans la musique.
- Oh mon Dieu… S'étonna une élève.
- C'est moi ou…
- Requiem for a Dream de Mozart, celle que l'on entend dans Final Fantasy… Oh bordel ! S'exclama l'autre.
Blaine interprète cette violente musique, très anxieuse, très frustrante et mettant très souvent les gens l'entendant mal à l'aise, cette musique envoutante qui engloutit chaque être dans les ténèbres, ce son si puissant et si craintif qui engorgea la salle, choquant un a un les membres de son cours sous le choc de ce choix musical d'une part et de la précision de l'homme. Blaine continua encore à jouer cette mélodie faisant ses grimaces dont aucun élève ne prêta attention, bien plus concentré par l'envoutement musical. Ce n'est qu'après quelques minutes qu'il donna fin à la musique sous les regards ébahis de ses élèves qui l'applaudirent.
- Et encore, quand on la fait avec un orchestre c'est encore plus impressionnant croyez moi. Dit-il les saluant en guise de remerciement.
- Vous l'avez déjà joué avec un orchestre ?
- Oui à Vienne au palais de Schönbrunn, il y a deux ans c'était très impressionnant.
- Wow…
- Bien, on va pouvoir commencer le cours ? Demanda Blaine à ses élèves.
Il commença à faire ses longs discours et dialogues sur la musique, la façon de jouer et d'apprendre, et surtout quelques astuces pour bien lire les partitions et tout autre facilité prérogative nécessaire voire indispensable pour avancer bien plus rapidement. Ce n'est qu'au bout de quelques heures qu'il eut enfin sa première pause, d'une petite heure seulement, le lui laissant à peine le temps de souffler et feuilletant les dossiers des élèves de ce soir pour étudier leurs avancés et ce qui est à faire.
Et il enchaîna à nouveau un cours commun avant d'enfin pouvoir souffler quelques minutes le temps que le premier élève des cours particuliers arrivés. Pendant cette attente il téléphona à sa mère pour fixer une date, maintenant qu'il connaît son planning.
- Maman, c'est moi je ne te dérange pas ?
- Non, pas du tout mon poussin, comment vas-tu ? Tout va bien ?
- Oui ne t'en fais pas, euh dit, j'ai mon planning devant moi, c'est pour te dire que je ne pourrais pas passer dans la semaine donc si tu veux je peux venir dimanche comme ça on mange ensemble ? Proposa Blaine.
- Kurt sera avec toi ?
- Bah je ne sais pas s'il voudra venir, il m'héberge mais voilà, je ne sais pas ce qu'il fait de ses week-ends…
- Tient moi simplement au courant pour la quantité du repas.
- Oui bien sûr ne t'en fais pas, euh j'arriverais je pense vers 3PM ça ne te pose pas de…
- Aucun problème tu arrives à l'heure que tu veux mon poussin.
- Je te laisse j'ai mon élève qui vient d'arriver, à plus tard.
Il rangea son téléphone dans son blazer et partit vers le jeune homme dont il serra la main en guise de salutation.
- Salut, donc tu es… Brandon c'est ça ?
- Oui Monsieur et vous… ?
- Blaine Anderson, je viens de France mais je suis d'ici autrement. Dit-il avec un sourire.
- On peut commencer ? Je ne suis pas là pour entendre parler de votre foutue vie dont je me fous. S'exclama sèchement le jeune homme d'un air très hautain.
- Oh… Euh, oui, euh… Installe-toi, donc euh avant ton professeur habituel tu apprenais donc Les Noces de Figaro par Mozart, Mhm d'accord, tu me montres ?
L'élève qui avait tendance à bien trop scruté ses doigts et non pas la partition fit quelques erreurs que Blaine remarqua aussitôt. Brandon se reprit plusieurs fois jusqu'à mettre un coup sur le siège.
- Putain !
- Ne t'énerves pas, attends fais moi une place, tu vas suivre mon doigt d'accord ? On s'en fout du rythme pour le moment tu vas suivre mon doigt pour bien que tu imprègne la partition et tu ne fixe rien d'autre que mon doigt d'accord ? Vas-y commence, prend ton temps.
Brandon suivit le doigt de Blaine pas à pas sans faire d'erreur, juste un léger étouffement de note peu important lors de l'exercice. Une fois la fin de la partition faite, Blaine recommença ainsi en accentuant un rythme cette fois-ci, un rythme lent, puis un rythme se rapprochant de plus en plus au rythme officiel de la musique, afin de le préparer doucement mais sûrement pour la réussir et surtout, la maitriser.
- Bien, tu vois ce n'est pas la peine de s'énerver, il suffit de prendre son temps.
- Oui, c'est vrai. Marmonna l'élève.
- Allez tu me la joue sans mon aide cette fois-ci et, sert toi des pédales ça donnera un meilleure son ! Lâche-toi ! Lui dit Blaine.
Il se mit à lui jouer la musique et à sa plus grande surprise, Blaine venait d'attraper un violon pour l'accompagnait, se mettant face à lui pour l'encourager, mais surtout pour montrer son talent avant tout. Blaine est très prétentieux de ce côté-là et aime beaucoup montrer ses plus grandes forces. C'est donc d'un piano et d'un violon qu'ils rendirent hommage au génie d'Amadeus Mozart avec ce chef-d'œuvre. L'élève très hautain et pas vraiment agréable au premier abord affichait une meilleure mine et un visage bien moins en berne qu'à son arrivée au plus grand plaisir de son professeur. L'heure de cours passa très rapidement et vient le moment où Blaine fit le bilan avec l'élève.
- Bien donc je vois que tu maitrises bien la musique, par ailleurs j'aimerais bien que tu essaie de travailler plus avec la pédale tu as tendance à l'oublier, et si après tu arrives à joué convenablement avec, je pense que tu seras en mesure d'auditionné avec cette musique puisque j'ai vu dans ton dossier il me semble que tu veux auditionner avec cette musique, c'est bien ça ?
- Oui, j'ai envie de tenté ma chance dans une école artistique et pas spécialement un Conservatoire.
- Très bien, donc nous on se revoit la semaine prochaine donc tu vas me travailler encore cette musique avec le rythme tout ça, et avec les pédales, tu as un piano à pédale chez toi au moins ?
- Oui, j'ai un Broadman.
- D'accord donc tu as les pédales oui, voilà ce sera tout, merci !
- Bonne journée Mr Anderson.
- Bonne journée à toi.
Finalement, cet élève ayant l'air plutôt bien, il était simplement méfiant aux premiers abords mais ce premier cours était bon. Plus que deux élèves et sa journée serait enfin terminer. Le second élève arrive, il s'agit d'un autre garçon, un peu plus jeune visiblement c'est sa première année de piano si son dossier dit bien.
- Bonjour, oh je pense que vous êtes sa maman ?
- Oui, bonjour, je vous présente Lee il a huit ans, il est un peu timide excusé le. S'exclama la maman du petit garçon asiatique déjà sur le siège du grand piano.
- Oh, je vois que tu es pressé Lee ! Moi c'est Blaine Anderson, mais toi tu as le droit de m'appeler par mon prénom.
- Tu pourrais au moins lui dire bonjour Lee… Soupira sa mère.
- Tu sais… Je mange les enfants comme… Toi ! Je suis méchant ! Lui dit Blaine pour plaisanter fronçant ses sourcils souriant, lui donnant un visage vraiment moche et qui fit rire l'enfant.
- Tu mens ce n'est pas vrai !
- Oh, tu as une langue ? Souria Blaine.
- Bon, je vous laisse je le récupère dans une heure, à tout à l'heure trésor, soit sage !
La mère partit confiant ainsi le petit Lee à Blaine qui prit place à ses côtés au piano.
- Bon alors, qu'as-tu envie de joué ?
- Je ne sais pas…
- Tu fais du piano que depuis cette année c'est ça ?
- Oui…
Blaine réfléchit quelques instants à la musique qui pourrait convenir pour un débutant, une musique simple et pas vraiment compliquée dont il pourrait être fier, très fière de jouer. Il alla fouiller dans les innombrables partitions de la bibliothèque et trouvant dans le registre de Ludwig Van Beethoven, Lettre à Élise dont il en joua les premières notes pour la faire entendre au petit Lee et avoir son avis.
- Oh je veux, je veux !
- Tu veux quoi ? L'apprendre ?
- Oui, oui ! S'exclama d'impatience le petit garçon.
- Tu sais lire une partition ?
- Un petit peu… Je fais du solfège.
- D'accord c'est très bien, donc toi et moi on va en en faire un petit peu à ma manière et tu verras donc avec l'atelier solfège cette partition d'accord ?
- Oui, d'accord…
- Alors ce qu'on va faire c'est déjà petit test, regarde la partition et place tes mains où tu penses qu'elles devraient allez. Oh super ! Ce que nous allons faire aujourd'hui c'est travailler avec ta main droite, seulement celle-ci afin que tu maitrises une main d'accord ? Donc on va faire progressivement, tu peux me dire qu'elles sont les notes que tu as sous tes doigts ?
- Fa…
- Oui !
- Si, Do, Ré, Mi.
- Bien, donc tu es sur deux octaves, car tu vois, ta main grimpe sur l'octave C, l'octave central du piano si tu préfère, mais elle descend également sur la prochaine octave, mais elle est simple tu vas voir. Donc, Tu me fais sur la partition les positions des notes s'il te plait ?
- Du début ?
- Oui, un déchiffrement de partition.
- Là ici, c'est do, après ré, mi, fa, sol, la si, do, ré, mi, fa, sol la…
- Tu peux t'arrêter t'en fais pas c'est bon. Donc, Où est ton pouce sur la partition ?
- Ici ? Tenta l'élève.
- Non, perdu, juste au dessus, donc après il y a…
- La, Si, Do, Ré,Mi. Ici!
- Bien, tu vois tu y arrives, don con va s'attardé sur ça d'accord?
- Oui.
- Allez, on commence ?
L'enfant suivit le doigt de Blaine quand soudain il ne savait plus ou se situé.
- Haha et oui ! Tu vois, ça change là, tout simplement l'octave central donc tu descends et tu remonte, tu vois ce que je veux dire ?
- Comme ça ? Le lui montra Lee sur le clavier.
- Parfait ! Tu as compris, allez va on enchaîne !
C'est donc ainsi pendant le restant du cours qu'il lui apprit à joué avec la main droite seulement pour commencer, rectifiant et lui expliquant très précisément ses quelques erreurs qui seront rectifiées au fur et à mesure due temps. Pour l'heure, le cours qui passait à une vitesse folle du très rapidement s'arrêter par l'arrivée de la maman de Lee, Blaine prit le cahier de musique et y écrivit ses consignes pour la semaine.
- Tu joue avec la main droite seulement, en respectant, le rythme, puis apprendre la partition de la main droite, et commencer à approfondir avec l'atelier solfège la partie de la main gauche. Et… Recopie, la partition, en chantant les notes.
- Pourquoi chanter les notes ? Demanda Lee.
- Car tu apprendras en écrivant la partition où se situent chaque note et en plus si tu les chantes, tu les auras plus vite en mémoire, c'est une petite technique très peu cool, on est souvent moqué mais crois moi ça en vaux le coup ! Expliqua Blaine.
- Oh… D'accord ! Merci Blaine t'es trop cool !
- Pour que Lee vous disent ça c'est que ça s'est très bien passé. En conclue la mère.
- Il apprend très vite, il est doué pour son âge, surtout pour sa première année.
- Vous êtes là en remplacement pour longtemps ?
- Seulement deux mois, j'ai un poste fixe en France où j'ai de grosses responsabilités c'est énorme, puis San Francisco me rappelle bien trop le passé.
- Oh vous venez de France et vous êtes natif d'ici. S'étonna la mère de Lee.
- Oui, c'est exacte, je suis plus habitué à la tranquillité française que la forte chaleur et la vie a dix mille Km/L d'ici. Plaisanta Blaine.
- Je veux bien vous croire, en tout cas, merci beaucoup au revoir.
- Au revoir, à plus tard Lee !
Lee est un très bon élève, vraiment adorable, il prit plaisir à l'avoir en élève, le lui faisant rappeler un peu ses élèves de Bordeaux, là-bas ce n'est pas qu'un Conservatoire, mais bien plus, c'est un ensemble de trois Conservatoire des environs de la ville. Blaine attendit le troisième élève qui ne tarda pas à venir non plus, encore un homme bien plus âgé que les précédents qui ne le saluèrent même pas, prenant place au piano et répéta son morceau. Blaine assez surpris s'approcha de l'homme pour le saluer, en vain.
- Bonjour je suis Blaine Anderson votre professeur pour les deux pro…
- Vous ne voyez pas que je joue là ?
- Euh…
- Ce n'est pas possible ça, on ne peut plus donc travailler ?
- Je suis le professeur remplaçant je suis là pour…
- Ah, un jeune dans votre genre va m'apprendre à joué du piano ? Vous avez combien d'année d'expérience ?
- Bah je…
- Moi j'en ai vingt huit d'accord, c'est sûrement bien plus que votre pitoyable âge donc vous allez restez sagement dans cette foutue salle et me laisser joué tranquille, merci.
- Euh, vous êtes sérieux là ?
- Je suis nul autre que le fils du gouverneur de Californie donc je serais vous j'éviterais de la ramener.
Blaine prit place sur les gradins en face du piano et attendit assez surpris du comportement de ce gars, préférant même pas prendre la peine d'y prêter cas et ne fit que le regarder tout le long de l'heure, n'ayant même pas droit à une salutation de départ, rien. Une fois seul, Blaine rangea les partitions, et prit son planning qu'il enregistra dans son iPhone, fermant le capot du piano et quitta la salle retournant ainsi chez Kurt.
Apparemment, a 7PM plus personne ne fit cours si ce n'est que lui, il partit donc et prit le transport en commun le conduisant devant la chapelle Ignatus et marcha en direction après du domicile de Kurt, lorsqu'il rentra dans la maison il s'empressa de jeter sa besace sur le canapé y prenant place.
- Fatigué ?
- Crevé tu veux dire… Soupira Blaine.
- Une bière ?
- Envoi ouais.
- Tient, raconte moi comment c'était ? Lui demanda Kurt prenant place à ses côtés sur le canapé.
- Merci. Bah écoute… Aaah, ça fait du bien… Je déteste les cours commun, c'est inutile surtout quand tu n'as qu'un piano dans la salle c'est franchement bidon, long et lourd…
- Et les cours particulier tu en fais ?
- Oui, en fin de journée quoi et heureusement qu'il y à ça, mais putain j'ai terminé avec un connard… Le fils du gouverneur soi-disant. Dit-il buvant quelques gorgées de sa bière.
- Et comment ça s'est passé avec lui ?
- Bah mal, il m'a mal parlé, il à joué le gars prétentieux jusqu'au bout, du coup je suis resté là, assis de marbre sur les gradins toute l'heure à le regardé, putain même Rachel était plus agréable malgré son grand côté prétentieuse, je te jure.
- Pire que Rachel Berry et bah… J'ose imaginer… Répondit Kurt.
- Ouais, tient Mhm… D'ailleurs elle devient quoi elle ?
- A ce que je sais par Facebook et notre dernière discussion, tout roule pour elle à New-York, elle enchaîne les rôles à Broadway, elle mène sa vie quoi.
- Oh, je vois, tu n'es plus en bon terme avec elle ?
- Bah si mais bon on communique plus vraiment, l'amitié est moindre maintenant, tu sais elle ne fait que parler d'elle à son habitude c'est lourd, la dernière fois c'était pour me dire que sa doublure faisait tout pour la faire chuté et prendre sa place.
- Oh, sympas tout ça dit donc. Plaisanta Blaine finissant sa bière.
- Ouais enfin vu c'était qui sa doublure… Marmonna Kurt.
- Je la connais ?
- Non, tu ne l'a connais pas Rachel et moi en revanche si, c'est une fille très dictatrice c'est son alter-égaux en fin de compte en juste plus garce et stratège.
- Oh, dommage, j'adorerais connaître ce genre de femme. Ronchonna Blaine maintenant debout vers la cuisine pour jeter sa bière vide.
- Ouais bon, tu as téléphoné à ta mère au faite ?
- Oui rho, je la vois dimanche d'ailleurs elle veut savoir si tu veux venir avec moi.
- Pourquoi faire ?
- Baaah, comme au bon vieux temps quoi…
- Uh, Mhm... Euh, bah euh… Oui, oui bien sûr je viendrais avec toi pas de problème, on doit y être pour quel heure ? Demanda en bafouillant Kurt.
- Vers 3PM je lui ai dis, bon bah c'est cool, je vais pouvoir lui envoyé un message pour qu'elle puisse te compté pour le dîner. Dit-il d'un ton ravi.
Kurt cuisina quelque chose de rapide le temps que Blaine prit sa douche, n'ayant plus qu'à s'installer à la table pour manger.
- Putain t'es toujours avec soit ton ordinateur soit ton téléphone ce n'est pas croyable… Râla Kurt.
- Excuse-moi, pardon c'est mal polie…
- Non mais je te comprends, avec tout ce que tu as à faire…
- Non, ce n'est pas ça Kurt c'est juste Alexis qui m'envoi quelques informations.
- Oh, il bosse aussi au Conservatoire ?
- Non, il est élève, en faite c'est un de mes élèves, il travaille pour un service administratif de la région.
- D'accord, et, Marie ?
- Bah ils se sont rencontrés sur internet, se sont rencontrés en vraie et sont devenus de plus en plus proche et à finit par le suivre, par contre elle, elle est juste élève du Conservatoire c'est son cursus d'étude quoi, pas comme Alexis qui lui, fait musique pour le plaisir. C'est eux du coup qui s'occupe de veiller à mon appartement, y allez de temps en temps quoi, pour y faire rentré l'air frais, enfin frais… Façon de parlé.
- Tu me rends jaloux tu le sais ça ?
- Vient avec moi en France, si tu trouves un job ce sera largement simple pour les administrations et très rapide.
- Tout est si simple vu sous ton angle… Soupira Kurt.
Cela chagrina un peu Blaine de voir que Kurt qui galère depuis toujours. Huit années se sont écoulés depuis le départ de Blaine, et il n'a jamais atteint ses objectifs, surement du fait d'être tout seul depuis tout ce temps, la mort de son père l'a aussi beaucoup anéanti, peut-être que durant son séjour ici, il pourrait éventuellement remotiver Kurt dans son avenir, cela ne lui couterait rien, juste du temps.
- Tu travaille le samedi ? Demanda Blaine.
- Non, du lundi au vendredi ça suffit, même de poisson… Pourquoi ?
- Oh, pour rien, pour rien.
- Qu'est-ce-que tu prépares ?
- Rien je t'ai dis… Râla Blaine finissant son plat.
- Je n'aime pas les secrets, dit moi tout.
- Bon ok… On ira au Conservatoire samedi, on ira s'amusé avec les instruments tu veux bien ?
- Depuis le temps je ne dois plus savoir en joué…
- Mais si, c'est comme le vélo, ça ne se perd pas ça !
- Bon… Ok, si ça peux te faire plaisir… Marmonna Kurt.
- Tu ne dis jamais non de toute façon… Dit-il d'un regard tendre.
- Qu'est-ce-que tu veux dire par là ?
- Tu vois très bien où je veux en venir, Kurt.
- Bref, euh, je vais allez me couché, à force d'être resté debout toute une journée, je suis un peu foutue du dos, bonne soirée.
- Ok, bon bah bonne soirée à demain, Kurt.
Blaine, seul prit son téléphone et téléphona à Alexis, ce qui sera plus pratique pour lui évitant ainsi l'attente de transmission du message et du temps de réponse. Composant ainsi son numéro mettant son téléphone à l'oreille.
- Hey !
- Salut Blaine ça va ?
- Bah ouais et toi ? Il est tôt en France je ne te gêne pas ?
- Non ça va t'inquiète je suis juste encore au lit quoi, Marie dort d'où je ne parle pas fort… Tout ce passe bien pour toi là-bas ?
- Bah écoute… Dans l'ensemble ouais, j'ai effectué mon premier jour, c'était sympas malgré mon planning assez lourd ça va quoi. Je vois ma mère dimanche…
- Oh, ça doit te faire drôle d'être de retour là-bas et, d'aller chez elle ensuite alors qu'on n'est pas encore à Noël…
- Ouais tu l'as dis, bon en même temps c'est ma mère quoi, je ne peux pas me permettre de ne pas allez la voire, c'est juste que…
- T'es anxieux ?
- Pas vraiment enfin, je… Je ne sais pas c'est un mixte d'impatience et d'étrangéité.
Alexis sentit la voix émotive de son ami, depuis qu'ils se connaissent Blaine n'avait cessé de parlé de ses parents toujours avec émotion et grande admiration, eux qui se sont ruinés pour faire du rêve de ce jeune homme, réalité. Cette longue distance qui était un point faible chez lui, ce soir, où, ce matin au vue du pays, Blaine est émotif certes, mais pas de chagrin comme ce fut le cas habituellement à l'évocation de ses parents, mais de joie. Joie de pouvoir enfin prendre dans ses bras sa vieille mère qu'il n'avait pas vue depuis de longs mois.
- Dit toi simplement que tu vas pouvoir profiter de ta maman, après le décès de ton père elle doit être bien seule… Elle sera contente de te voir, j'en suis certain.
- Même à 5h du matin tu as l'esprit bien intelligent !
- Connard dit que je suis un légume en temps normale !
- Non mais presque… Plaisanta Blaine fermant les doubles rideaux et éteignant les lumières du rez-de-chaussée. Bref et vous, tout baigne ?
- Bah écoute… Oui. Et toi, avec, Kurt ? Comment c'est ?
- … C'est bien, on se parle cordialement, on est respectueux l'un de l'autre, on est ami quoi. La distance n'a pas tué notre complicité, comme ce que je redoute à chaque fois que je lui rends visite, c'est ça qui est bien, aucun changement, cependant il me semble beaucoup pensif, et très seul, ça me fait un peu chier de savoir que dans deux mois il sera de nouveau seul tu vois quoi…
- Essai de le faire venir en France où qu'il réalise ses rêves quoi le pauvre il fait de la peine… C'est quoi ce bruit ?
- C'est l'escalier ce n'est rien, je monte me couché là en faîte.
- Ah, bah je vais te laissé du coup, putain tu te couche tôt sérieux…
- Je te rappelle que j'ai du mal à m'habitué avec le jetlag !
- Ouais vas-y joue ton franmericain connard va ! Riait Alexis à l'autre bout.
- Tu passeras le bonjour à Marie !
- Compte sur moi, à plus !
- À plus.
Raccrochant ainsi le téléphone pour prendre place dans le lit allumant la télévision qu'il mit sur la chaine ABC pour regarder une série actuellement diffusée afin de trouver rapidement le sommeil, ce qui, grâce au décalage horaire ne mit guère de temps à arriver, ne prenant guère la peine d'éteindre la télévision, pas assez de temps que Morphée le prix dans ses bras pour la nuit. Les journées qui suivirent se passèrent toute pareil, faisant connaissance avec ses élèves, prenant ses marques dans la ville aidant Kurt pour l'entretien de la maison et des courses. Blaine prenait peu à peu ses repères et s'habituer progressivement à l'horaire californien.
En ce samedi après-midi, ils se rendirent après un rapide passage à Starbucks, au Conservatoire là où, Blaine conduisit Kurt dans son salle de cours devant tous ses instruments.
- Wow… C'est immense, tout ça pour toi ?
- Ouais, enfin avec mes élèves on se sert principalement que du piano, parfois en cours commun des élèves prennent les autres instruments pour accompagné l'un des leurs mais c'est assez rare, ils sont coincés ici… Déplora Blaine.
- Ouais visiblement à part le petit garçon pas grand-chose sont tes chouchous.
- Bah ce n'est pas ça, c'est juste qu'ici ils sont vraiment tous hautain, ils ne voient qu'une chose c'est le succès, touché des milliers de dollars et basta, je n'aime pas ces moralistes, ce ne sont pas de bons gars ils n'iront pas loin franchement… Soupira Blaine.
- A part le petit peut-être.
- Ouais, Lee est extraordinaire, j'ai hâte de le revoir lundi sérieusement, il est adorable ce gosse.
- Ah tu en es fière de ce petit. Ria Kurt.
- Bon allez, on se fait un petit concert comme au bon vieux temps ?
- Quelle chanson ? Demanda Kurt.
- Je sais exactement laquelle. Dit-il prenant une guitare dans la salle qu'il grattant faisant reconnaître aussitôt la musique à Kurt qui commença le chant.
Do you ever feel like breaking down?
Do you ever feel out of place?
Like somehow you just don't belong
And no one understands you
Do you ever wanna run away?
Do you lock yourself in your room?
With the radio on turned up so loud
That no one hears you screaming
Blaine prit la suite.
No you don't know what it's like
When nothing feels all right
You don't know what it's like
To be like me
Pour faire le refrain ensemble comme au bon vieux temps.
To be hurt
To feel lost
To be left out in the dark
To be kicked when you're down
To feel like you've been pushed around
To be on the edge of breaking down
And no one's there to save you
No you don't know what it's like
Welcome to my life
Laissant Blaine continuer, alors qu'il se trémoussa avec la guitare dans la grande salle.
Do you wanna be somebody else?
Are you sick of feeling so left out?
Are you desperate to find something more?
Before your life is over
Are you stuck inside a world you hate?
Are you sick of everyone around?
With their big fake smiles and stupid lies
While deep inside you're bleeding
Kurt, prit la suite avant d'enchaîner avec le refrain avec son ami.
No you don't know what it's like
When nothing feels all right
You don't know what it's like
To be like me
To be hurt
To feel lost
To be left out in the dark
To be kicked when you're down
To feel like you've been pushed around
To be on the edge of breaking down
And no one's there to save you
No you don't know what it's like
Welcome to my life
Un temps d'hésitation ce fit sentir entre les deux garçons à savoir qui prend la suite, puis, Blaine se lança dans la poursuite de la musique en plus de gratté sa guitare.
No one ever lied straight to your face
And no one ever stabbed you in the back
You might think I'm happy but I'm not gonna be okay
Everybody always gave you what you wanted
You never had to work it was always there
You don't know what it's like, what it's like
To be hurt
To feel lost
To be left out in the dark
To be kicked when you're down
To feel like you've been pushed around
To be on the edge of breaking down
And no one's there to save you
No you don't know what it's like
Welcome to my life
Kurt, qui l'avait laissé jusque là se débrouiller seul, prit la suite du moins, pour ce qu'il en resta.
Welcome to my life…
Blaine lui sourit grandement faisant une petite intro instrumentale et finit avec Kurt la dernière phrase.
Welcome to my… life…
Grattant de plus belle la guitare sous les applaudissements de son ami. Blaine à fait ce choix musicale pour une bonne raison, Simple Plan est un bon groupe, et d'une autre part, Kurt souffre et ça se voit à vue d'œil, envahit d'une profonde solitude grandissante de jour en jour.
- Tu vois, tu n'as pas perdu ta voix. Railla Blaine.
- Oh, c'est bon… Râla Kurt. En plus bonjour la chanson…
- Elle te correspond. Lança Blaine.
- Pardon ?
- Je vois très bien que tu es sans cesse nostalgique, je vois que ton père te manque, Rachel te manque, que les cours te manquent, et que te savoir toi, ici a San Francisco bossant pour une petite boutique de vente de vêtement ne te convient pas, je le vois, Kurt je ne suis pas aveugle.
Kurt, embarrassé par cette opinion de son ami, bien qu'elle soit totalement véridique ne voulait pas y croire, même si au fond de lui-même il savait que c'était bel et bien la triste vérité. Vivre ici requiert d'un courage inouï, mais ce courage, Kurt l'a, seulement il n'a que ça, le courage, le courage de résister pendant que le passé et la nostalgie peuvent le maintenir « vivant ».
- Kurt, je te parle…
- Oh euh excuse-moi, tu disais ?
- Tu ne m'as pas écouté, tu te fiche de moi ?
- Oui, enfin non, oui je t'ai écouté, non je ne me moque pas de toi, c'est juste que… Puis merde on n'est pas ici pour me faire toucher les instruments ? Dit-il en s'énervant.
- Si… Si, piano, guitare ? Je ne te propose pas le reste tu n'as jamais su en faire. Soupira Blaine.
- Passe-moi la guitare pour voir s'il te plait.
- Tient.
- Merci.
Kurt gratta quelques notes sur les cordes de la guitare, quelque chose qui ne ressemble à aucune musique, rien de bien spéciale, juste un moment à gratté les cordes. Quand enfin, il sut se remémorer la musique et les notes, dont le grattement ressembla à quelque chose.
This is the end
Hold your breath and count to ten
Feel the earth move and then
Hear my heart burst again
For this is the end
I've drowned and dreamt this moment
So overdue, I owe them
Swept away, I'm stolen
Blaine ce mit au piano afin d'accompagner son ami.
Let the skyfall, when it crumbles
We will stand tall
Face it all together
Kurt, prit la seconde partie du refrain et enchaîna avec les couplets suivant, seul.
Let the skyfall, when it crumbles
We will stand tall
Face it all together
At skyfall
Skyfall is where we start
A thousand miles and poles apart
When worlds collide, and days are dark
You may have my number, you can take my name
But you'll never have my heart
Where you go I go,
What you see I see
I know I'll never be me, without the security
Of your loving arms
Keeping me from harm
Put your hand in my hand
And we'll stand
Blaine accentua avec les pédales l'intensité sonore dans la sale, accompagnant maintenant pour une dernière fois son ami chanté de tout âme et d'une puissance les quelques lignes.
Let the skyfall, when it crumbles
We will stand tall
Face it all together
Let the skyfall, when it crumbles
We will stand tall
Face it all together
At skyfall
All All All…
Let the skyfall
We will stand tall
At skyfall…
Where you go I go… Chanta Blaine pour cloué cette douce mélodie.
- Tu sais encore jouer c'est bien ce que je dis. Insista Blaine.
- On devrait ne pas trop traîner ici, si on se fait prendre… Marmonna Kurt reposant la guitare, s'appuyant sur le piano.
- Kurt, tu sais que tu peux me dire quand ça ne va pas…
- Je vais très bien.
- Tu mens, Kurt, je le sais, je le sens, c'est ton père ?
- Non. Mon père me manque terriblement et ce à chaque instant mais non rien avoir avec lui.
- Ta solitude te pèse ?
- On s'y fait… Dit-il en haussant ses épaules.
- Alors qu'est-ce-qui ne va pas, Kurt… Je m'inquiète tu sais.
- Tu n'as pas à t'en faire pour moi, tu repars dans deux mois qu'est-ce-que ça peux te foutre que je sois endé… Dit-il se stoppant avant de trop en dire.
- Tu es quoi… ?
- Rien, laisse.
- Non, non Kurt sois tu en dis pas, sois tu en dis trop, là tu en as trop dit donc termine, je te préviens on ne partira pas d'ici sans que je sache.
- J'ai quelques soucis d'argent, rien de bien méchant mais…
- Tu veux combien ?
- Quoi ?
- Combien tu veux, ça sera en guise de loyer d'hébergement après tout, ce serait logique en soit…
- Non, non tu je refuse. Dit-il d'une voix tremblante.
- Kurt… C'est si grave ? Murmura Blaine s'approchant de Kurt qui trembler assez fortement.
- Je, on peut allez ailleurs s'il te plait ? Demandait-il d'une voix larmoyante.
- Oui, bien sûr suis moi on va allez marcher le long de l'océan.
Blaine passa derrière Kurt afin de fermer à clé la salle et descendre le grand vestibule l'air de rien, partant par le biais des transports en commun proche du Golden Gate pour s'y poser et contempler le paysage. Blaine fit silence, attendant peu à peu les paroles de délivrance de Kurt. Restant ainsi là un long moment avant que Kurt ne prit enfin la parole.
- Tu sais… Je ne touche que 780 dollars par mois…
- Tu es au smic quoi.
- Et, je… J'ai du vendre le garage de papa pour comblé les dettes qu'il avait mais, j'en ai pas tiré grand-chose, et… Du coup, en plus de mes factures que j'ai du mal à payé, je suis chaque mois à découvert j'ai…
- Kurt, calme-toi, ça va allez, prend ton temps à parlé. Lui dit Blaine d'une voix rassurante.
- Et… L'état de Californie veut me saisir la maison. Dit-il explosant de rire.
- Et tu en rigoles ? S'étonna Blaine.
- C'est tellement ridicule… Si jeune et déjà croulé de dette, faut le faire…
- Tu as demandé un échelonnement ?
- Bah oui ils refusent à chaque fois, alors je ne paie pas et… Du coup ça s'accumule…
- Bon écoute, ne panique pas tu sais ce que nous allons faire ? Nous prendrons rendez-vous avec l'administration publique et je vais me porté garant des dettes.
- Non, je ne…
- Attends, laisse-moi finir, de ce fait, tu auras un laps de temps, durant ce laps de temps tu vas postuler et vraiment postulé pour les boutiques de mode, et s'il le faut tu feras autre qu'au États-Unis, et une fois que tu auras décroché un poste, tu les laisses hypothéqué la maison, et tu pars, et ton métier te permettra de rembourser le peu de dette qu'il restera, c'est joué avec le feu mais c'est franchement possible, Kurt réfléchis-y.
La proposition de Blaine est très attrayante, il est vrai qu'elle est risquée, mais vaudrait le coup d'être entrepris, mais Kurt, ne peut pas au fond de lui, accepté, c'est quelque chose d'insensé. Réfléchissant de longues minutes, bercer par le bruit des vagues s'écrasant contre la roche, revenant vers Blaine lui donnant sa décision.
- Alors… ?
- Je ne peux pas accepter, désolé on est ami, on… Je ne peux pas, on à toujours gardé contacte oui, mais je ne peux pas accepter une telle aide c'est impensable, oui je vais postuler sérieusement, mais pour ce qui est de te porté garant de ma dette, non.
- D'accord, dans ce cas je paie un loyer. Disons… deux cent cinquante dollars ?
- Oui voilà, si tu veux oui… Dit-il se résignant à accepté l'aide.
- Très bien, j'effectue la transaction bancaire en rentrant et donne cette argent a l'administration, ils vont ainsi voir que tu te remets à payé, tu gagneras du temps, tu signifie que tu as de quoi payé par échelonnement et que c'est ça ou rien. T'en fais pas pour du fric, ils ne vont pas rechigner, crois moi.
- Si tu le dis… Soupira Kurt.
- Hey, après ton père je suis l'homme qui te connait le plus t'es pas d'accord ?
- Ouais, tu n'as pas tord… Dit-il glissant un petit sourire sur son visage.
- Si seulement… Soupira Kurt.
- Cesse de te faire du mal avec le passé Kurt, avance, et tu sais quoi ? Demain on va chez ma mère, on va bien rire et lundi soir quand je rentrerais on fera le tri des entreprises de modes auquel tu peux postuler et on enverra tout ça le lendemain.
- J'aime ta façon de pensé !
- Je sais Kurt, allez vient on va allez manger et on file en soirée après.
- En soirée ? S'étonna Kurt.
- Bah ouais, on à pas fêter mon retour à San Francisco !
Partant en direction du Mac Donald de la ville, au bout d'une trentaine de minute, enfin dans le centre-ville ils marchèrent ensemble vers le restaurant rapide et commandèrent leur menu.
- Un menu maxi best of big mac, frite, eau, salade césar s'il vous plait. Demanda Kurt.
- Et pour moi un menu maxi nuggets par neuf avec petite portion de frite, bière en boisson et, une césar aussi s'il vous plait.
- Très bien ça fera 33.50$ je vous prie.
- N'y compte même pas, va prendre une table je paie. S'exclama Blaine montrant sa carte bancaire poussant ainsi donc Kurt.
Une fois la transaction bancaire effectué, Blaine prit le plateau et rejoignit Kurt au fond du Mac Donald, ayant choisi contre la baie vitrée donnant une belle vue sur la ville qui est maintenant assombrie par l'obscurité. Il posa le plateau au centre de la table faisant le tri du menu et prit enfin place.
- Voilà, bon bah bon appétit Kurt !
- Toi aussi.
Mangeant en silence les doigts remplis d'huile, Kurt remarqua qu'une fille les fixait, du moins fixait surtout Blaine, ne faisant mine de rien et baissant la tête lorsque celle de Blaine se leva. Kurt n'en dit cependant rien.
- C'est fou mais les McDo français et américain sont totalement différent.
- Ah ouais ?
- Ouais… Pardon si je t'ai craché dessus…
- Pas grave !
- La bouffe est meilleure ici putain, pourtant c'est les mêmes fournisseurs mais putain je préfère une bonne césar d'ici que du McDo de la Sainte Cath.
- Sainte Cath ?
- C'est la rue de la mode, la rue des commerces la plus populaire et la plus grande de Bordeaux.
- Oh d'accord…
- C'est un endroit vraiment sympathique on y fait de bonnes affaires. Tu m'écoutes ? Pourquoi tu n'arrêtes pas de regardé à côté ? S'exaspéra Blaine.
- Je t'écoute, je fixe juste cette fille qui ne te quitte pas du regard…
- Oh, bah laisse-là me regardé, on s'en fout.
Ils continuèrent à prendre leur repas rapide en discutant de divers sujets les plus plats qui soit, toujours fixé par cette fille dont ils ne prêtèrent plus vraiment attention. Une fois leurs salades engloutît, ils jetèrent le plateau dans la poubelle et se stoppèrent devant la porte.
- Du coup, quel bar ? Demanda Kurt.
- L'Amnesia ? Il est encore ouvert ?
- Bah oui, bon bah va pour ce bar alors Lui dit Kurt partant en dernier du Mac Donald.
Partant ainsi en direction de l'Amnesia, c'est assez vite qu'ils entrèrent dans ce bar musical puisqu'à pied, ils ne sont loin de rien. Entrant après avoir payé l'entrée, Blaine prit des Long Island Ice Tea pour lui et pour Kurt, prenant place à une table donnant sur la scène où différent groupe se relayée pour assurer l'ambiance.
- Tu as bonne mémoire.
- Bah j'ai peut-être plus foutu un pied ici depuis huit ans mais quand même… Je n'oublie pas ce lieu attend ! Lui répondit Blaine vidant son verre faisant signe a un serveur de lui remplir.
- Je te rappelle que nous allons chez ta mère demain, soit sobre…
- Tu, fais bien de me le dire j'avais zappé ce petit tout petit léger détail ! Plaisanta Blaine vidant son verre à nouveau. Bon, moi je vais allez bouger mon cul peut-être que quelqu'un voudra de moi ! Tu viens ?
- Je, je vais arriver t'inquiètes.
- A tout à l'heure donc !
- Moi je voudrais bien de toi… Comme avant… Murmura Kurt d'une voix si basse qu'elle fut étouffée par la musique bruyante.
Lorsqu'ils étaient au lycée, lui et Blaine formait un couple sympas, aimant, Blaine n'était pas vraiment sûr de son orientation sexuelle contrairement à Kurt, l'idylle à durée plusieurs longs moises, vingt trois moins en tout, cependant, malgré les échanges de baisers et de caresse, Blaine avait toujours repoussé leur première fois, et un soir, Blaine était résigné à se donner à Kurt, seulement rien ne s'était passé comme pouvait l'espérer Kurt, Blaine n'a pas plus, se rendant compte que oui, il aimait profondément Kurt, mais pas d'une manière à coucher avec lui, pas d'une manière est entrée en lui, ou que Kurt entre en lui. Après ce problème un fameux soir, Blaine avait eu besoin de temps, ce dont Kurt avait accepté, et en avait déduit qu'il n'était pas gay, mais sûrement bisexuelle, mais n'éprouve pas de désir sexuel envers les hommes et donc, envers Kurt, mettant ainsi fin à l'idylle après vingt trois d'amours, de baisers, d'ambitions communes.
Après de longues minutes tous seul, Kurt rejoint Blaine sur la piste de danse dansant au rythme de la musique avec leurs verres en mains qu'ils firent remplir régulièrement malgré les propres propos employés quelque temps plus tôt. Les deux amis s'amusèrent ensemble faisant des chorégraphies des plus loufoques et s'amusant avec les autres jeunes présents ce soir-là.
- Oh ma tête… Marmonna Blaine se tenant à Kurt.
- Et bah j'en connais un qui à un peu abusé du Long Island. Ria Kurt.
- Je crois que je vais gerber…
- Tu veux qu'on rentre ?
- Oh euh… Ouais… Ouais rentrons, Kurrt…
Les garçons repartirent au domicile à pied, sans les transports, après trois heures du matin plus aucun véhicule public circule, c'est donc à pied qu'ils rentèrent. Après une longue marche de trente minutes ils furent enfin arrivés, Kurt aida Blaine à monter à l'étage le laissant sur le palier pour qu'il regagne la chambre d'amis dans laquelle il séjourna durant son temps ici. Blaine ne prit la peine de se déshabiller se jetant sur le lit à plat ventre, orientant sa tête vers la fenêtre, sortant son iPhone de la poche pour le posé sur la table de nuit et s'endormit rapidement. Ivre, fatigué mais heureux de sa soirée, Kurt lui n'espérait qu'une chose, la sobriété de Blaine demain pour le repas chez sa mère sinon, il n'ose imaginer les proportions et les retrouvailles gâchées par cette soirée.
Au lendemain matin de la soirée, Kurt qui lui était déjà réveillé prépara calmement le café attendant où Blaine se lève ce qui, ne tarda pas. Filant aussitôt sous la douche pour décuver de la soirée, Blaine en sortit une vingtaine de minutes plus tard vêtues d'une simple serviette autour de la taille, dévalant les escaliers vers la cafetière se pensant seul.
- Oh pardon je… Je vais…
- Ce n'est pas comme si je ne t'avais jamais vue à poil, t'es juste torse nu ça va hein. Marmonna Kurt qui n'en perdit pas une miette.
- Ça va toi ?
- Moi oui, et toi ? Prêt pour allez chez ta mère après ?
- Oh, mal de tête très… Mal de tête…
- Tu as trop bu en même temps.
- Je sais, je sais…
- Tient un café te fera du bien. Lui dit Kurt posant une tasse sur la table.
- Merci, Kurt. Je, je n'ai pas été désagréable hier soir ? Demanda Blaine s'installant sur le siège.
- Pas du tout ne t'inquiète pas, c'était une bonne soirée qui n'a pas mal finit. J'ai juste cru reconnaître quelqu'un mais bon…
- Quelqu'un ?
- Santana Lopez, la doublure de Rachel, en tout cas la personne le lui ressemble.
- C'est elle qui me regardé au McDo ?
- Je ne sais pas, elle était bien loin et puis… Laisse tombé. Soupira Kurt buvant son café.
Les minutes passèrent les laissant retrouver leurs esprits et faire couler cette gueule de bois doucement, mais sûrement. Blaine, partit vêtir des vêtements de sports revenant peu après dans la pièce de vie regardant Kurt.
- Je vais courir tu veux me suivre ? Proposa Blaine.
- Oh euh… Ce sera toujours mieux que de regardé le Huffington Post… Laisse-moi deux minutes que je me change.
- Pas de problème, je t'attends dehors.
Quelques minutes plus tard, Kurt sortit fermant la porte à clé et s'engagèrent vers le parc pour courir toute la fin de matinée. Kurt avait peu l'habitude de courir, freinant ainsi le rythme de son ami qui l'attendit très souvent. Passant du footing aux abdominaux sur les bancs du parc. Blaine lui, habitué à cette méthode en fit un bon nombre contrairement à Kurt qui lui, s'arrêta à a peine cinquante ce qui fit sourire Blaine qui continue malgré tout. Après plus de deux heures de sport, ils rentrèrent totalement épuiser au domicile se vautrant sur le canapé.
- Mon Dieu je vais devoir reprendre une douche… Râla Kurt.
- Tu es tout rouge, on dirait que tu vas crever. Plaisanta Blaine.
- Très drôle. Bon je vais prendre une seconde douche par ta faute, prépare à manger en attendant. Ordonna Kurt montant l'escalier.
- Qu… Ok… D'accord…
Une fois sa douche prise, Kurt rejoignit son ami en bas pour prendre le repas et se mettre aussitôt en route pour arriver chez la mère de Blaine qui vivait dans un quartier huppé mais assez loin du centre-ville contrairement à eux.
C'est après une trentaine de minutes en voiture qu'ils arrivèrent devant la maison Anderson, provocant une anxiété folle chez Blaine, qui, n'avait pas remis les pieds ici depuis Noël dernier. Prenant un grand souffle, il descendit de la voiture se précipitant vers la porte d'entrée qui s'ouvrit aussitôt, se jetant dans les bras de sa mère après cette longue absence.
Malgré leur contacte par Skype, elle était toujours impressionnée de la bonne mine physique par la carrure musclée sans trop l'être de son fils. Faisant une accolade de plusieurs minutes dont quelques gémissements de rire et de murmure ambiancèrent ce petit perron, rompant peu après l'accolade pour embrasser Kurt, les invitants ainsi à entré.
- Wow tu as… Tout changé… Constata Blaine.
- Oui, j'ai ressenti le besoin de changer les peintures et le mobilier pour repartir de zéro, malgré que l'étage ne serve plus à rien maintenant.
- Il est vide ? S'étonna Blaine.
- J'ai vendu tout le mobilier de l'étage oui, tu sais Blaine, je me fais vieille, monté des marches n'est plus pour moi. Avec l'argent de la vente des meubles et ce qu'il me restait j'ai fais aménager le cellier en ma chambre.
- Tu ne m'en à jamais parlé de tout ça… Déplora Blaine.
- Mon poussin, si je devais tout te dire… Nous n'en finirions pas. Dit-elle avec un petit rire. Que tu es beau mon ange ! Tu ne trouves pas Kurt ?
- Oh euh… Si, si bien sûr Blaine est tout aussi beau que son père…
- C'est vrai que vue ta carrure on dirait ton père à ton âge… Dit-elle d'un air nostalgique.
- D'ailleurs en parlant de papa, je ne vois aucune photo de lui… Tu as tout jeté ? Demanda Blaine.
- Non, tout est rangé dans des cartons au garage, je, tu sais il ne me reconnaissait plus on en à temps parlé sur Skype, à la fin j'avais l'impression de ne pas connaître l'homme en face de moi, alors à sa mort j'ai changé beaucoup de chose… Je n'ai pas besoin de photo pour penser à lui.
- Et le temps à fait son travail aussi. Ajouta Kurt.
- Également, oui, mais assez parlé de moi. Comment est cette semaine poussin ? Tu as une chérie en France ?
- Maman…
- Je veux savoir, dit-moi tout ! Tu es si brève en conversation…
- Tout d'abord, non je n'ai personne dans ma vie, j'ai eu quelques idylle mais rien de sérieux… Après pour ce qui est…
- Tu ne m'as jamais dis ça mon fils…
- Euh bah en même temps…
- Pervers. Ajouta Kurt.
- Ok euh, passons avant que je me fasse trucider par vos mains…
- Oui, fais donc. Riait Kurt.
- Pour ce qui est du Conservatoire je suis assez déçus, les gens ici sont trop hautain et pense qu'au fric, a gagner des millions de dollars, et en oublie l'importance et l'intérêt pour la musique classique, c'est triste… Pour être franc je prends plaisir qu'avec un élève.
- Ah oui ?
- Il s'appelle Lee, il à huit ans et c'est un Eurasien, vraiment adorable ce gosse. Lui au moins ne se prend pas la tête, peut-être par rapport à son âge, mais il montre une envie et un amour pour la musique classique, c'est vraiment touchant, on dirait moi à son âge…
- Il ne me parle que de lui c'est ahurissant. Ajouta Kurt en murmure à la mère de Blaine.
- Hey, qu'est-ce-que tu murmure toi ? S'exaspéra Blaine.
- Oh, juste que tu ne fais parlé que de cette enfant. Répondit avec un grand sourire sa mère.
- Franchement, si je n'aurais pas eu toi, Maman, et Kurt ici j'aurais replié bagage et j'aurais mis fin à ce contrat d'exclusivité, je n'aime pas cette bourgeoisie…
- Pourtant Bordeaux est bourgeois trésor…
- Oui, je suis d'accord Maman mais vois-tu les gens là-bas ne le montre pas vraiment du moins, ça n'en joue pas sur le caractère quand on à envie d'apprendre ou qu'on joue de quelque chose, c'est par amour, pas en visant le succès, pour ça la France est très inculture, mais dans un sens c'est positif, car ça évite de pensé à en faire un métier et s'imaginer de suite gagner des milliers.
C'est quelque chose qui agaçait beaucoup Blaine, les ambitions financières des jeunes pianistes. Ne pensant qu'à en faire un vulgaire gagne-pain et toucher des milliers, seulement ils sont bien loin de la réalité, c'est beaucoup d'études, une reconnaissance à avoir et surtout, un grand privilège d'être accepté en tant que professeur, les places sont chères dans le monde artistique, nombreux conservatoires lui ont fermé la porte au nez à la fin de ses études. Et, il ne gagne pas comme beaucoup peuvent l'imaginer, vivant certes, aisément, mais pas de là à se payer une villa californienne tout de même.
- Vous avez mangé ?
- Oui, Blaine avait préparé. Répondit Kurt.
- D'accord, en tout cas c'est très gentil à toi, Kurt d'accueillir Blaine chez toi, j'aurais plus l'accueillir mais il n'a pas voulu. Enfin… Il ne m'a surtout rien dit.
- Je voulais te faire une surprise Maman ! Se justifia Blaine.
- C'est réussi chéri, c'est réussi… Dit-elle prenant la main de son fils qu'elle serra dans la sienne.
Kurt fit mine de sortir à l'extérieur passant un soi-disant coup de fil pour les laisser en tête à tête un peu, une si longue absence… Tant de choses à se dire mutuellement, que Kurt savait que Blaine y passerait beaucoup de son temps ici, afin de renouer le lien avec sa mère. Sa mère le fixa tendrement de longues minutes sans rien dire, faisant lui aussi de même.
- Comme le temps passe… Dit-elle rompant ainsi le long silence.
- Je suis là pour deux mois, profitons-en !
- Mon petit enfant à tant grandi…
- Euh bof…. Dit-il avec un léger sourire.
- Je parle du mentale, tu as toujours été d'une maturité précoce mais je dois dire que, là te voir assis devant moi…
- On s'est vue il y a quelques moi. Mais, j'en ai beaucoup souffert moi aussi… Dit-il pour la rassurée, faisant allusion a son absence.
- Moi pas. Car me passé de mon fils lui à permit de faire la vie dont il a toujours souhaité. Je suis fier de toi mon grand.
- Je t'aime ma vieille maman. Répondit Blaine l'enlaçant dans ses bras musclé. Tu m'as tant manqué… Soupira le bouclé.
- Toi aussi Blaine, toi aussi… Dit-elle frottant son dos.
Discutant toute la journée ensemble au côté de Kurt, se racontant mutuellement leurs anecdotes, et les aléas qu'ils eurent vécu, passant du rire à l'anxiété. Blaine ne cessa d'avouer à sa mère que cette longue distance lui permet d'être quelqu'un de plus fort et de plus mature, que cette absence, ce manque le forge et le prépare à l'avenir. Les heures défilant, elle se mit à faire le repas aidé par son fils pendant que Kurt lui regardait la télévision, n'étant visiblement là que pour éviter de passé son dimanche seul. Une fois le repas prêt ils se mirent à table.
- Tu n'es pas très bavard Kurt. Déplora la mère de Blaine.
- Je préfère vous laisser discuter entre vous c'est normal.
- Non mais tu sais, il n'y à pas une semaine où on n'a pas communiqué, alors oui ça fait un petit moment que l'on ne sait pas vue, à part en webcam, mais ce n'est pas pour autant que tu dois te taire hein. S'exclama Blaine la bouche pleine.
- Tu as toujours été bavard quand tu étais avec Blaine, ne change pas ça, j'aime bien ta petite voix. Répondit la maman de Blaine.
- Maman… S'il te plait, je crois que ni lui, ni moi ne souhaite revenir sur ce sujet.
- C'est exacte, c'est le passé, marre de regardé toujours en arrière. Répliqua aussitôt Kurt.
- Bon, euh très bien, excusée-moi les garçons…
- Ce n'est rien, Blaine et moi nous en avons déjà reparlé beaucoup de fois. S'expliqua Kurt.
Le repas continue dans une ambiance un peu plus paisible et plus détendue continuant l'échange d'anecdotes sur la France, et les autres pays où Blaine prit séjour quelques temps pour ses études et performances. Critiquant beaucoup sur les habitudes et les caractères des gens de l'Europe dont Blaine eut grand mal à s'y habituer. Ce dont, Blaine n'arrivait jamais à se faire c'était qu'après tous les aléas sa mère et Kurt, continuèrent à se voir régulièrement.
- J'en reviens toujours pas qu'après tout ce temps vous ayez gardé contacte…
- On à jamais perdu contacte Kurt et moi tu sais…
- Je sais mais, je ne savais pas que vous vous voyez si souvent. S'étonna Blaine.
- Fallait bien quelqu'un pour prendre soin d'elle pendant ton absence. Répondit Kurt.
- Kurt m'a beaucoup aidé en effet, et d'ailleurs il à peint le salon.
- Sérieusement ? Mais vous me cachez encore beaucoup de choses vous deux ? Râla avec sympathie, Blaine.
- Oh si tu savais… Lui dit Kurt d'un ton malicieux.
- Vous ne voulez pas venir en France avec moi ? Je n'ai pas envie de vous abandonnez encore… Soupira Blaine.
- Là-bas c'est ton avenir Blaine pas le mien… Même si tu me manques quand tu es là-bas, je sais que tu y es bien, et moi, je me sens bien ici je, je ne partirais pas. J'ai mon association voyons. Dit-elle avec un sourire.
- Je sais que tu partiras jamais d'ici Maman, San Francisco c'est toute ta vie tu n'es pas aussi folle que moi pour partir.
- Et toi, Kurt ? Demanda la mère.
- Je ne sais pas, pour le moment j'ai mon petit emploi ici, ma maison, ça me convient. Dit-il
Ils continuèrent le repas passant maintenant au dessert, pour l'occasion, elle avait préparé un gâteau pâtissier fait de ses mains qu'elle apporta sur la table, laissant le plaisir à son fils de coupé le gâteau en part égal. Servant sa mère, Kurt et lui.
- Framboise citron ? Demanda Kurt.
- C'est exact. Répondit-elle.
- Han j'adore…
- C'est mon gâteau préféré… Marmonna fièrement Blaine qui ingurgita le gâteau.
- J'avais deviné vu ce qu'il reste dans le plat… Ronchonna Kurt.
- Bah quoi ? Pfff…
- Et allez c'est partie les gamins sont de retour. Riait la mère de Blaine.
Kurt et Blaine se partagèrent le plat qu'ils dévorent telles des enfants en manque de nourriture depuis des mois entiers. Blaine entendant le rire de sa mère accentua son comportement enfantin pour continuer à la faire sourire, la faire rire. Ce rire qui lui avait tant manqué, et ce parfum de vanille lui est si cher. Le plat finit, ils débarrassèrent tous les trois la table avant de s'installer sur le canapé autour d'un café.
- Ça me fait plaisir d'être ici.
- Bah encore heureux que tu es content d'être ici pour me voir. Dit-elle à son fils.
- Je peux poser une question ? Demanda Kurt.
- Je t'écoute.
- Pourquoi tu n'es jamais revenu pour les anniversaires, les étés ?
- Pour les anniversaires car ils tombèrent toujours à des dates importantes musicalement, et l'été, car généralement j'avais les représentations à organiser, à gérer et la plupart profiter du fait que ma famille ne soit pas dans le même pays que moi, pour prendre eux, congés et me laisser seul quoi. Ce n'est pas un choix personnelle, heureusement que là où je suis, à Bordeaux on m'autorise mes vacances…
- Et, je n'ai pas les moyens de financer un avion pour partir en France, à l'époque, son père étant encore parmi-nous… C'était assez compliqué Kurt. Ajouta Mrs Anderson.
- On pourrait croire que c'est fun mais je n'ai plus de temps à moi, je vois mes amis français, Marie et Alexis, régulièrement certes mais on fait peu de choses ensemble car je suis toujours demandé, j'ai tant de choses à géré que tu ne peux imaginer. En France je commence ma journée vers neuf heure du matin et parfois je termine après dix heures du soir, j'ai un rythme effréné mais on en à déjà parlé de ça.
- C'est comme ça, à force le temps à fait que nous nous y sommes habitués. S'exprima à son tour la mère. Au début ce n'est jamais simple et puis, quand on sait que le sacrifice en vaux le prix.
- Tu étais obligé de partir si loin franchement Blaine ? Il y a tant d'écoles ici qui sont fabuleuse, je ne comprends pas pourquoi l'Europe…
- Tu sais, Kurt je n'ai jamais aimé rester dans un coin, j'ai toujours voulu chercher l'impossible, en partant en Europe j'ai du tout trouvé, j'ai du rendre l'impossible, réelle car je n'avais pas d'autres choix. Et puis j'ai toujours aimé la France, un peu comme toi quoi.
- Et dire qu'à l'époque vous vouliez y vivre dans un appartement parisien et après pour vos vieux jours achetés une maison de campagne…. Ajouta sa mère ricanant.
- Oh putain on à vraiment dit ça ? S'étonna Kurt riant à son tour.
- Je confirme… Répondit Blaine mordant ses lèvres qu'il rentra dans sa bouche.
Partant dans des histoires loufoques concernant cette maison de campagne, personne ne fit attention à l'heure qui défilait de plus belle, approchant des douze coups de minuits. Ce n'est que lorsque la mère de Blaine leva les yeux sur la longue cheminée avec l'horloge dessus qu'elle alerta les jeunes hommes.
- Oh mais minuit approche, vous devriez peut-être rentrer si vous travaillez demain.
- Quoi ? Bientôt minuit ? S'étonna Blaine.
- Oh merde… En plus je fais l'ouverture de la boutique… Soupira Kurt.
- Quelle heure ? Demanda Mrs Anderson.
- 8AM.
- Oh mince, je suis confuse…
- Non maman c'est bon, je crois que la fatigue que nous aurons demain est infime comparer au plaisir d'avoir été ici ce soir. S'exclama Blaine se levant du canapé pour prendre sa mère dans les bras en guise d'au-revoir.
- Blaine à raison, ça nous à fait un bien fou de venir ici.
- Approche toi aussi Kurt. Ordonna la mère du bouclé pour le serrer dans son étreinte, formant une accolade à trois.
Ils partirent de la maison Anderson pour retourner chez Kurt. La mère de Blaine à toujours aimé Kurt, ce petit être sans défense si adorable qu'elle ait prit sous son aile au décès de son père. Il est vrai qu'après le décès de son époux, Kurt fut très présent pour elle, comme elle, le fut pour Burt. Ce qui les a encore plus rapproché, au courant de ses soucis financiers, Blaine ne savait pas qu'elle aidait également financièrement Kurt et lui a très souvent sauvé la mise, son plus grand regret est bien la rupture entre Kurt et son fils, mais elle comprend pour le coup, son fils qui à l'époque était très perdue suite à Alzheimer de son père, perdant ses repères masculins de jour en jour et donc pensait à une orientation sexuelle différente et finalement ce n'était qu'une illusion, une illusion qui n'en était pourtant pas une pour Kurt qui lui, été et, est même encore fougueusement amoureux de Blaine.
Sur le trajet du retour les garçons fatigués certes mais néanmoins échanger sur cette bonne soirée.
- Tu aurais plus me dire que tu voyais encore ma mère… régulièrement…
- Blaine tu devais bien te douté que j'avais gardé contacte et puis tu sais… Elle à été présente quand Burt est décédé, comme moi je l'ai été pour…
- Attends attends… Tu as quoi ? Coupa Blaine fixant Kurt.
- J'ai discuté avec ta mère, je l'ai soutenu à la mort de ton père.
- C'est donc toi, ce fameux psychologue qu'elle voyait ? Elle… Elle m'a dit qu'elle voyait un psychologue régulièrement…
- C'est un mensonge qu'elle et moi nous nous sommes données envers toi…
- Mais pourquoi m'avoir caché ça, peur que je vous en veuille ?
- Tu connais ta mère ? Elle n'aime pas mettre ses malheurs en avant, elle n'aime pas…
- Je sais, c'est ma mère tu ne m'apprends rien. Mais merde vous auriez plus me dire la vérité au contraire ça me fait plaisir de savoir que vous êtes là l'un pour l'autre car vous n'avez personne, au contraire ça m'aurait peut-être rassuré de savoir que ce soi-disant psy c'était toi, ça m'aurait évité de m'inquiété pour elle, de…
- De… ?
- Laisse tomber, mais franchement pourquoi m'avoir cachés votre complicité c'est totalement con, je ne vous en aurais pas voulu, encore moins jaloux.
Si seulement Blaine savait tout, pourquoi sa mère ne monte plus les escaliers et a dû réaménager la maison entière, certes en partie par le décès de son époux mais si seulement il n'y avait que ça. Pas une semaine sans que Kurt ne se rendit chez elle, elle qui est atteinte d'une sclérose en plaques dont Blaine ignora totalement l'existence. S'il savait que c'est aussi la cause que Kurt se laisse dans la misère pour rester auprès d'elle car personne n'est présent pour elle et l'aide pour ses courses et toutes affaires importantes, peut-être que Blaine ferait la plus grande erreur de sa vie, celle d'abandonner son emploi en France, ses amis, sa vie qui est maintenant là-bas pour rester aux côtés de sa maman.
Rentrant enfin au pavillon, les garçons partirent aussitôt dans leurs chambres respectives pour passer une courte nuit, et une folle semaine encore.
Chansons dans ordre de parution :
Welcome to my life - Simple Plan.
Skyfall - Adele.
Voilà, j'espère que ce premier chapitre vous donnera l'envie de faire partie de l'aventure Dreaming Is Free, j'attends vos review avec impatience et on se dit à très vite pour une prochaine publication. Si tout vas bien, ce sera un chapitre par semaine soit les mercredis, soit les samedis, mais je penses que ce sera les mercredis dorénavant. Bref, n'hésiter pas à vous abonnez pour recevoir la notification mail des publications futures !
