Amis lecteurs salut à vous! Voilà le premier chapitre d'une petite fic' de mon invention.

Comme toujours, mon instinct sadique sévit, pour ceux qui n'aiment pas bousculer nos petits personnages euh... vous pouvez passez votre chemin!

Pas de slash.

Disclaimer: Rien ne m'appartient hormis l"histoire.

La fiction commence dans l'épisode 307, lorsqu'Arthur est accroché au plafond afin de s'évader avec Merlin pour aller sauver Elyan et Guenièvre.

Bien évidemment, spoilers!

Merci de votre passage et bonne lecture!

Enjoy :D


Arthur se laissa tomber du plafond sur l'un des gardes qui cria de surprise. L'autre gardien alerta ses compères à l'entrée et se rua dans la cellule pour maitriser les prisonniers. Il saisit Merlin et le blond fut rapidement submergé par les hommes qui arrivaient en masse pour ne pas perdre leur précieux captif.

- Va dire à Cenred que le prince ne compte visiblement pas rester parmi nous, fit le garde à un de ses compagnons.

L'autre partit en courant et revint rapidement en déclarant que Cenred voulait interroger le Prince. Celui-ci chercha à se débattre mais les soldats le trainèrent, assommant Merlin au passage.

Lorsque le blond arriva dans la salle du trône, son ravisseur était assis sur son élégant siège dans une posture désinvolte. Debout derrière lui, Morgause le fixait avec un regard d'une noirceur effroyable.

- Eh bien Arthur, la suite est simple. Vous allez nous donner les plans de défense de Camelot ainsi que les emplacements des sous-terrains et entrées secrètes.

- Jamais!

- Quel dommage. Nous allons devoir les obtenir par la force dans ce cas.

- Torturez-moi autant que vous le voulez, je ne dirai rien!

Cenred se tourna vers la sorcière et fit mine de se lever mais elle le fit se rasseoir en posant la main sur son épaule. Elle déclara plutôt:

- Vous savez, je possède des moyens plutôt…persuasifs. Je pourrais même parvenir à vous soutirer des informations contre votre gré…

Une petite porte en bois s'ouvrit sur la droite et Morgane entra dans la salle avec un pas décidé. Son visage était froid et dure, Arthur ne comprit pas tout de suite la situation, se demandant tout d'abord pourquoi la pupille d'Uther pouvait agir librement. Morgause lui jeta un regard surpris:

- Ma sœur?

- C'en est assez.

La voix de Morgane était emplit d'une rancœur qui fit sursauter le blond. Le pauvre homme comprenait de moins en moins et ne se doutait pas le moins du monde qu'elle était en train d'exhiber sa trahison. Stupéfait, il se contentait de la fixer en réalisant que l'enchanteresse l'avait désignée comme sa sœur. Le bruit des talons de la jeune femme résonna encore jusqu'à ce qu'elle se plante devant son frère.

- Je n'en peux plus de tous ces détours. Vous allez parler Arthur, croyez moi. Peut-être pas si l'on vous torture, non bien sûr, vous êtes bien trop loyal à Uther pour cela. Mais si l'on s'en prend à l'un de vos acolytes…

- Laissez-les en paix! Ils n'y sont pour rien!

- Très bonne idée ma sœur, approuva Morgause. Faites amener Guenièvre.

- Non! J'ai d'abord des comptes à régler! Amener donc le serviteur.

Le soldat regarda son roi, incertain qui acquiesça d'un signe de tête. Tandis que l'homme allait chercher Merlin, Cenred sourit à Arthur en se calant plus profondément dans son fauteuil.

- Les femmes de cette famille ont décidément beaucoup de caractère, n'est-ce pas?

Le jeune prince resta silencieux jusqu'à ce que deux gardes trainent un Merlin encore à demi-inconscient jusqu'au centre de la pièce. Morgane s'approcha du serviteur en continuant de sourire. Le jeune blond était perdu, il ne parvenait pas à reconnaitre ce visage, pourtant familier, où ne se reflétait que cruauté et haine. D'une incantation dans un langage inconnu, l'enchanteresse réveilla le servant en lui jetant de l'eau à la figure. Le brun repris conscience en toussotant et tournant la tête plusieurs fois, il pris connaissance de la situation. Qui n'était pas des plus réjouissante.

A genoux, il échangea un regard avec Arthur, qui paraissait proprement terrifié. Oh la, ça ce n'était pas bon signe. Il leva le visage vers Morgane qui ne lui laissa pas le temps de s'exprimer et lui administra plutôt une gifle magistrale.

- Ravi de voir que vous assumer enfin d'avoir changer de camp, grogna-t-il, la joue encore rouge.

Elle l'ignora et recula d'un pas, penchant légèrement la tête tel un prédateur qui se demande comment déguster sa proie. Elle tendit la main vers lui et le prince s'agita mais en vain, elle prononça quelques sombres paroles et le serviteur se tordit soudain de douleur. Un gémissement lui échappa mais il refusa de demander grâce et elle stoppa son traitement après plusieurs secondes.

Arthur scrutait son ami d'un œil inquiet. Il était tiraillé entre son devoir envers sa cité et son envie de sauver son serviteur. Il savait qu'après lui, ils tortureraient Guenièvre. Il doutait déjà de pouvoir supporter l'interrogatoire de Merlin, mais il savait qu'il n'aurait pas la force de les laisser maltraiter ainsi sa bien-aimée. Morgane attendit quelques instants puis voyant le blond garder le silence, elle lança un nouveau sort de souffrance au supplicié.

Celui-ci tenta de garder le silence mais un cri de douleur s'échappa de ses lèvres. Il contracta sa mâchoire pour garder contenance, il savait que chaque preuve de faiblesse enchantait la sorcière.

- Morgane…commença Arthur.

- Non Sir! Ne dites rien!

- Oh, quel courageux petit homme! Ne t'inquiètes pas Merlin, ça ne fait que commencer.

Sur ce elle lui fit endurer des peines de plus en plus insupportables. Le brun avait désormais beaucoup plus de mal à dissimuler son effroi et sa souffrance. Des râles lui échappait et il finit par ne plus pouvoir tenir sur ses genoux. La sorcière augmenta le rythme du supplice en crescendo et il se mit bientôt à se tordre sur le dos en hurlant. Incapable d'en supporter davantage, Arthur demanda grâce. Il eut alors l'attention pleine et entière de leurs geôliers.

Merlin réfléchissait le plus vite possible mais il ne savait pas comment s'en sortir. Cette fois, il ne pourrait pas s'esquiver par une pirouette. S'il n'agissait pas vite, il mourrait ou son prince avouerait les détails de la protection de Camelot. Il devait les sauver et l'évidence apparut devant ses yeux: il n'avait plus qu'un choix envisageable. Utiliser sa magie.

La peur enserra son cœur, il avait si longtemps protéger son secret que le révéler l'épouvantait mais il n'y avait pas d'autres alternatives hormis la mort.

- La porte des sous-terrains se trouve…

- PLUS UN MOT ALTESSE!

- Tais-toi idiot! Je suis en train de te sauver la vie!

- A quel prix!

- Tu en veux encore Merlin? Demanda Morgane d'une voix suave.

Elle lui lança une nouvelle vague de torture mais celle-ci ricocha et lui revint en force, la projetant en arrière. Ébahis, tous fixaient le jeune homme dont les yeux s'étaient éclairés d'une lueur dorée. Celui-ci ignora le regard abasourdi du prince et projeta tous leurs opposants en arrière puis détacha ses liens et ceux de son ami.

Lequel resta figé de stupeur. Le brun tenta de le secouer mais rien ne sortait l'autre de son mutisme.

- Ecoutez, nous nous expliquerons plus tard, lorsque nous seront certains de nous en sortir vivants.

Toujours aucune réaction.

- ARTHUR ! Il faut sauver les autres!

Battement de cils.

- AR…

Morgause s'était assise et envoya le jeune sorcier valser contre un mur. L'attaque eut au moins le mérite de faire brutalement sursauter le blond. Merlin se redressa et assomma de nouveau la sorcière. Voyant que son ami était enfin prêt à passer à l'action, il lui fit signe de le suivre et, après s'être relever en grognant, ils s'élancèrent à la rescousse des autres.

L'enchanteur fit sortir la grande porte de ses gonds avec fracas et neutralisa d'un geste les deux gardes. Ils poursuivirent leur route ainsi à travers les couloirs jusqu'au cachots où le jeune homme ne fit, une fois de plus, qu'une bouchée des soldats. Le prince peinait à y croire et était persuadé que toute cette mascarade n'était enfait qu'un cauchemar.

Ils libérèrent facilement leurs amis et récupérèrent leurs montures. Une fois à bonne distance du château, Arthur stoppa brusquement son cheval, forçant les autres à l'imiter. Merlin frémit en sentant l'orage venir.

- Tu m'as menti.

Que répondre à la plus véritable des accusations? Comment justifier le plus pendable des crimes? Il avait trahi son amitié, et allait devoir en payer le prix.

- Va-t-en. Je ne veux plus jamais te revoir à Camelot.

Le brun leva les yeux au ciel et serra les dents pour retenir ses larmes. Il méritait ce châtiment. Il avait néanmoins espéré que d'avoir sauvé le prince et les deux autres aurait atténué le courroux du noble. Doux songe car rien ne pourrait altérer la colère qu'il lisait dans les yeux de son ami.

- Puis-je au moins garder le cheval, fit-il amèrement en désignant le magnifique étalon blanc.

- Si cela peut te permettre de t'éloigner de moi au plus vite, avec plaisir.

Merlin accusa le choc. La haine, une fois de plus, venait de lui prendre un ami. Guenièvre lui lança un regard malheureux et humide mais c'était trop tard. Arthur avait fait son choix.

- Dites au moins à Gaius que je me rends à Ealdor.

Puis il tourna les talons et s'enfuit au galop afin de cacher les larmes qu'il n'avait plus le courage de retenir. Au moins, le prince était vivant.

- Arthur…entama doucement Guenièvre.

- Rentrons.

Le ton froid et autoritaire ne prêtait pas à la discussion. Le prince montrait une façade dure et insensible mais au fond, il souffrait plus que jamais. Morgane était une sorcière. Merlin était un sorcier. Morgane l'avait trahi et Merlin…l'avait sauvé. Et pourtant, il ne pouvait pas cautionner de tels mensonges. Il ne pouvait pas pardonner à son ami. La cadence rythmé de sa monture avait d'habitude le don de le calmer, d'apaiser son cœur mais cette fois, rien n'effaçait l'amertume, et le regret. Lui qui avait toujours pensé que son ami était un idiot, se révélait être un sorcier. Un sorcier puissant.

Il lui fallait des réponses, vite. Mais pour l'instant il devait rentrer à Camelot et informer son père que… Mais aurait-il seulement la force de tout lui avouer? Uther allait s'effondrer. Il devait le protéger. Mentir peut-il être pardonnable si c'est pour épargner un être cher?

Et si cette question, Merlin se l'était déjà posé?


Voilà, c'est tout pour le premier chapitre.

Merci d'avoir pris le temps de me lire!

Surtout n'hésitez pas à laisser une p'tite review, avoir l'avis de ses lecteurs ça fait toujours super plaisir et c'est motivant!

A bientôt

:D