Salut à tous! J'ai longtemps hésité à me remettre à la fiction, mais la tentation était trop forte, je n'ai pas résisté! Voilà donc le premier chapitre. Il est le résultat de tous ce que je sais sur le tome 7, de toutes les données disponibles. Je tente donc de m'approcher au plus près de l'histoire de notre Jk rowling!


Disclaimer: A par quelques personnages, tous les autres appartiennent à l'incroyable JK Rowling.

Bonne lecture...


Harry Potter and the Deathly Hallows

Chapitre 1 : Souvenirs et rencontres…

Il faisait nuit noire. La lune, pâle, éclairait une sombre demeure qui se dressait au-dessus d'une colline. Elle semblait être la seule habitation de ces lieux inhospitaliers. La maison était en ruine : un pan de mur, le seul encore debout, menaçait de s'écrouler d'une minute à l'autre. Il n'était plus soutenu que par le lierre qui le couvrait. Un panneau « danger » était accroché à ce qui restait de la porte. Celle-ci faisait régulièrement entendre en claquement qui résonnait dans la vallée. Tout était silencieux, on n'entendait pas le moindre bruit. Seul le vent faisait osciller les arbres de la forêt qui entourait la colline. Celle-ci, sombre et profonde, délimitait un territoire dont personne n'aimait parler. Ce lieu, d'ailleurs, était presque inconnu de tous, et les rares qui en connaissaient l'emplacement ne s'y aventuraient jamais. On murmurait dans le plus proche village, que depuis quelques temps, la forêt qui les terrorisait depuis 17 ans était devenue plus étrange, les chemins que quelques-uns utilisaient avaient disparu et ceux qui osaient s'en approcher étaient repoussés par une force incompréhensible…

Un bruit de fusil vint briser le silence nocturne et quelques secondes plus tard, une silhouette se découpait au clair de lune : debout sur la colline, l'homme semblait chercher quelque chose. Il jeta un regard circulaire vers la vallée et s'arrêta face au village. Enfin, il se décida et commença à descendre la pente d'un bon pas.

Le petit village qui se trouvait à deux kilomètres de la forêt était comme tous les villages de campagne : en apparence, il ne s'y passait jamais rien. Pourtant, si quelqu'un avait pris la peine de s'intéresser aux histoires qui y circulaient, il aurait certainement été surpris. Car chacun, dans ce petit village avait sa petite histoire, ce petit bout d'anecdote qui, mis en relation avec celles des autres, aurait formé une histoire étonnante, presque magique… Ce soir, cette histoire allait sortir de l'oubli pour être à nouveau racontée et écoutée dans son intégralité.

Le bar du village, Le Sorcier qui Chante, avait toujours été le lieu des retrouvailles du soir. Chacun y allait et venait à son gré et tout le monde se connaissait. Pourtant, ce soir là, un jeune inconnu était assis dans un coin sombre. Il avait commandé une bière et attendait, le capuchon de sa cape rabattu sur son visage, jetant des regard à tous ceux qui entraient. Lorsque le vieil Archi, le doyen du village, poussa la porte du bar pour prendre son verre de vin quotidien, le jeune homme se redressa et, après quelques secondes d'hésitation, se dirigea vers le vieil homme :

-Bonsoir monsieur, commença-t-il, est ce que je…

-Appel moi Archi, gamin, répondit l'ancêtre avec un sourire, comme tout le monde !

Le jeune homme sourit et ses épaules se détendirent.

-Hé bien, Archi, reprit-il, est ce que vous accepteriez de venir vous asseoir à ma table pour parler un peu ?

Archi se contenta de hocher la tête. Il prit son verre de vin et suivit l'étranger jusqu'à sa table. Lorsqu'il furent assis, le jeune hômme retira son capuchon et commença à parler :

-J'aimerais savoir ce que vous pourriez me dire sur Lily et James Potter : les gens qui habitaient une petite maison pas loin d'ici, il y a 17 ans.

Archi observait le jeune homme avec intensité, il le fixa pendant près d'une minute puis un fin sourire éclaira son visage ridé :

-Bonsoir Harry, dit-il doucement. Ca me fait plaisir de te voir après toutes ces années. Tu as les même yeux que ta mère et tu ressembles tant à ton père !

Archi semblait ému, il regardait Harry avec attention, comme s'il cherchait quelque chose de perdu dans ce visage nouveau. Harry ne répondit rien. Il s'était attendu à ce que certaines personnes connaissent ses parents mais pas à ce qu'on le reconnaisse.

-J'ai très bien connu tes parents, continua Archi, j'habite une maison juste à côté de celle où ils vivaient. Je me souviens bien de leur arrivée… Tu sais, dit-il, les gens, dans les petits villages, mettent longtemps à accepter les nouveaux. Moi, j'ai vécu quelques années à la ville et je n'ai pas ce genre de réticences. Le jour de leur emménagement, je suis allé les aider. Ta mère était enceinte de quelques mois et ton père passait son temps à lui demander si elle allait bien. Bien sur, elle ne portait pas de meuble ni de choses trop lourdes mais elle commençait à aménager l'intérieur. Ils étaient avec quelques amis : je me souviens si bien…

Archi resta silencieux quelques instants, les yeux perdus dans le vague, un léger sourire étirant ses lèvres.

-Remus et Sirius je crois, reprit-il. Il y en avait un troisième mais je ne me souviens pas de lui… Bref, je me suis tout de suite rendu compte qu'ils étaient différents de nous. Je ne leur ai jamais posé de questions, mais à partir de ce jour là, j'ai passé pas mal de temps avec eux : ils nous invitaient régulièrement, et ma femme et moi on en faisait autant. De temps en temps, on allait faire une promenade tous ensemble dans la forêt. C'est au cour d'une de ces promenade que tu as décidé de pointer ton nez, gamin. Remarque, je te comprends, la forêt est magnifique en Juillet… Surtout cet endroit. Parce qu'il faut que je te dise que à toute nos promenades, on s'arrêtait sur un banc de pierre naturelle. De là, on avait une vue magnifique sur une petite clairière qui était très éclairée par le soleil de midi. Plusieurs fois, alors qu'on pique-niquait là-bas, un cerf est venu nous voir. Enfin, c'est là bas que Lily a commencé à vaciller. Elle a appelé James qui s'est précipité vers elle comme un fou.

-Ca y est ? il a demandé.

Lily s'est contenté de hocher la tête. Quelques secondes plus tard, ils avaient disparu dans un « pop » sonore. Ma femme a mis quelques minutes à s'en remettre d'ailleurs. C'est là que j'ai vu de la magie pour la première fois.

Archi s'arrêta et jeta un regard vers Harry qui semblait comme hypnotisé.

-Continuez, murmura-t-il d'une voix rauque.

Archi hocha la tête et reprit :

-Avec ma femme, on est rentré chez nous tranquillement et on a attendu que tes parents reviennent. Tu comprends, on t'attendait avec impatience, on connaissait même déjà ton nom ! Trois jours plus tard, tes parents étaient revenus avec un petit couffin : tu étais dedans, tes yeux verts grands ouverts, tu nous fixais avec un petit sourire. Tes parents nous ont invités à rentrer chez eux, ils disaient qu'il fallait qu'ils nous parlent. Là bas, ils nous ont tout expliqué : votre monde, la guerre qui y faisait rage, Lord Voldemort et Poudlard. Clem et moi, on était pas plus étonné que ça, on avait toujours pensé que tes parents étaient différents et ça nous gênait pas plus que ça. Par contre, on étaient très intéressés par ce monde… Je le suis toujours d'ailleurs. Enfin, à partir de ce jour là, on est souvent venu te voir. Tu étais très mignon : tu ne pleurais jamais, tu nous faisais de grand sourires quand on arrivait… Tes parents étaient fous de toi : ton père passait son temps à quatre pattes à jouer avec toi et à te faire des grimaces. Pour tes un mois, il t'a offert un vif d'or. Lily était écroulée de rire, elle s'est moquée de lui toute la journée:

-Comment est ce que tu veux qu'il joue avec, disait-elle, ça va beaucoup trop vite !

Pourtant, quelques jours plus tard, tu avais réussi à l'attraper. Pendant un moment tout semblait aller très bien. On avait repris nos promenades en forêt et tu adorais ça. C'est trois mois avant tes un an que tout a changé. Tes parents semblaient très inquiets. Oh, ils étaient toujours très gentils avec nous mais ils avaient l'air tendus. Pendant près de six mois, ils ne sortirent presque plus et le soir d'Halloween, leur maison a explosé. J'ai été réveillé par un bruit de moteur et j'ai vu les ruines de leur maison par la fenêtre de ma chambre. Je me suis précipité là bas mais il était trop tard. Je ne sais pas comment mais tes parents étaient morts et tu avais disparu. Je t'ai cherché partout, j'ai retourné toute la maison, cherché des indices de ce que tu avais pu devenir. Je n'ai rien trouvé. Tes parents ont été enterrés quelques jours plus tard au cimetière de Goddric Hollow et plus personne n'en a jamais plus parlé. Parce que tu vois, tes parents ne portaient aucune trace de violence physique et les gens ne comprenaient pas comment ils étaient morts. On est superstitieux par ici. Moi et Clem on avait compris bien sur, mais Lily et James nous avaient fait promettre de ne jamais parler de la magie. On n'a jamais rien dit. Mais je me suis toujours demandé où tu étais passé…

Il jeta un regard joyeux vers Harry :

-Je suis vraiment heureux de te revoir gamin ! Est ce que tu sais où dormir ?

Harry hocha négativement la tête.

-Tu vas venir chez moi alors, s'exclama Archi. J'ai de la place et de toute façon, j'ai quelque chose à te donner. Tes parents nous l'avaient donné, en nous demandant de te le transmettre si jamais ils venaient à disparaître. Je l'ai toujours gardé dans l'espoir que tu sois encore vivant et que tu reviennes le chercher. Allez, gamin, suis moi. Ca a du te secouer d'entendre tout ça. Mais c'est mieux de savoir. Il faut savoir pour comprendre et accepter.

Harry resta silencieux pendant un instant. Puis il sembla se reprendre et se redressa :

-Merci beaucoup, Archi, dit-il. Mais j'ai deux amis avec moi. Je ne veux pas vous envahir.

-Ne t'inquiète pas pour ça, gamin, répondit Archi, tes amis sont les bienvenus et j'ai toute la place qu'il faut !

Il se levèrent et quittèrent le bar ensemble. Arrivé dehors, Harry murmura :

-Ron, Hermione, vous pouvez annuler le sortilège. On va chez Archi.

Aussitôt, Ron et Hermione apparurent sous les yeux ébahis du vieil homme.

-Bonsoir ! s'exclama Hermione.

Archi hocha la tête et ils repartirent tous les quatre dans la rue. L'air était plutôt frais pour ce début de Juillet, une légère brume semblait étouffer tous les bruits du village. Le quatuor marcha pendant quelques instants en silence quand Harry s'arrêta brusquement, les yeux braqués sur une silhouette sombre qui attendait un peu plus loin.

-C'est Rogue, murmura-t-il.

Ron et Hermione sursautèrent.

-Rogue ? s'exclama Ron.

Hermione lui envoya un coup de coude dans les côtes.

-Rogue ? reprit Ron plus doucement en se massant les côtes. Tu es sûr Harry ?

Mais Harry s'était déjà précipité vers l'homme, aussitôt suivi de Ron et d'Hermione puis d'Archi qui ne semblait pas trop perturbé. Harry, la baguette en avant, tira Rogue vers l'arrière :

-Vous ! cria-t-il. Qu'est ce que vous faites ici ?

-Je suis venu vous voir ! répondit Rogue avec ironie. Je vois que vous n'avez toujours pas appris à réfléchir, Potter.

-Taisez vous ! hurla Harry. Comment osez vous vous présenter comme ça après ce que vous avez fait !

Hermione secoua discrètement sa baguette et de fines lianes vinrent ligoter Rogue. Il vacilla un instant devant eux puis tomba. Ron récupéra sa baguette et la rangea dans son jean.

-Je ne me suis pas défendu, murmura Rogue. Il… il faut que je vous parle. Je n'ai aucun moyen de vous faire du mal, il faut que vous m'écoutiez ! Vous êtes en danger !

Harry ouvrit le bouche pour crier quelque chose mais Hermione l'arrêta :

-Non, Harry ! murmura-t-elle. Pas ici. Archi, continua-t-elle en se tournant vers le vieil homme, est ce que vous voulez bien qu'on l'emmène chez vous ?

Archi acquiesça. Ron saisit Rogue par les épaules et l'aida à se redresser.

C'est cette étrange procession qui arriva chez le vieil homme quelques minutes plus tard : Archi à l'avant, Rogue, encadré par Ron et Hermione, baguette prête, puis Harry, toujours fulminant.

A l'intérieur, Archi les guida vers une petite pièce donnant sur le jardin de derrière. Hermione annula le sortilège de saucisson et les lianes disparurent.

-Asseyez-vous ! s'exclama Ron.

Rogue se dirigea lentement vers une chaise au milieu de la pièce.

-Qu'est ce que vous avez à nous dire ? demanda Hermione nerveusement.

-Ce n'est pas facile à expliquer, commença Rogue, mais vous devez me croire. D'abord, vous devez savoir que je n'ai pas trahi l'Ordre du Phénix. Vous pouvez leur demander, j'ai continué de leur fournir des rapports régulier et précis sur les lieux des futures attaques. Je sais que Minerva ne me fait pas confiance, comme tout le monde, mais…

-Comment voulez-vous qu'on vous fasse confiance, hurla Harry, vous avez tué Dumbledore.

-Vous êtes toujours aussi stupide, Potter, dit Rogue en reprenant sa voix doucereuse. Mon seul moyen de ne pas me trahir aux yeux du Seigneur des ténèbres, c'était de tuer Dumbledore, et il aurait été d'accord avec moi ! s'exclama-t-il plus fort, avant que Harry n'ai eu le temps de le couper à nouveau.

-Harry, murmura Hermione, laisse le parler, on discutera ensemble plus tard.

Harry jeta un regard noir vers Rogue et retourna faire les cent pas dans le fond de la pièce.

-Donc, reprit Rogue, comme je le disais avant que Potter ne m'interrompe, même si Minerva ne me faisait pas confiance, elle a toujours envoyé des hommes sur les lieux et a pu empêcher beaucoup de morts. Mais le Seigneur des ténèbres prévoit une action de grande envergure pour la fin du mois de Juillet. Il s'agit de vous, Potter. Il sait qu'à la fin du mois, la protection de votre mère aura disparu. Il compte venir en personne pour vous récupérer. Il ne faut pas que vous soyez présent à ce moment là.

-Pourquoi est ce que je vous croirais, cracha Harry. Vous avez participé à la mort de mes parents, vous avez poussé Sirius à quitter le Square Grimmaurd, vous avez tué Dumbledore !

-Que faut-il que je dise ou fasse pour que vous me fassiez confiance ? demanda Rogue avec hargne.

Harry ouvrit le bouche pour dire quelque chose puis il se ravisa. Il resta silencieux quelques secondes puis reprit la parole :

-Dites moi pourquoi Dumbledore vous faisait confiance malgré toutes les preuves qu'il avait contre vous.

Rogue sursauta et ferma les yeux quelques instants.

-Vous ne me laissez pas le choix, murmura-t-il, je suis obligé d'accepter. Mais vous risquez de la regretter Potter ! Je ne vais pas vous le dire oralement, vous ne me croiriez pas. Prenez un flacon, derrière vous Granger.

Hermione prit un flacon et le passa à Rogue.

-Je vais vous passer un souvenir, j'ai besoin de ma baguette, Weasley !

Ron tendit sa baguette à Rogue tandis que Harry et Hermione pointait la leur sur leur ancien professeur.

Rogue ne leur adressa pas la moindre attention et, pointant sa baguette vers sa tête, il en retira un long filament argenté qu'il introduisit doucement dans le flacon.

-Voilà, dit-il. La raison de la confiance de Dumbledore se trouve dans ce flacon. Faites-en ce que vous voulez, ajouta-t-il en tendant la flacon à Hermione.

Hermione ouvrit la bouche mais Archi, qui était resté assis dans le fond de la pièce la devança :

-Je ne doute pas que ce flacon et vos histoires soient très importants, mais je suis sûr qu'ils attendront demain. Vous ! dit-il en se tournant vers Rogue, vous allez passer la nuit ici. Je suis certain que ces trois gamin connaissent un certain nombre de chose qui vous empêcheront de vous enfuir. Quand à vous trois, il est plus de une heure du matin, il est temps d'aller dormir.

Hermione hocha la tête silencieusement et lança plusieurs sortilèges sur la pièce. Quelques minutes plus tard, ils quittaient le salon, laissant Rogue sur sa chaise, seulement éclairé par un rayon de lune, le visage défait.


Et voilà le premier chapitre! J'espère que vous avez aimé et j'attend tous les commenctaires et critiques... Le deuxième chapitre ne devraient pas tarder.

Ciao!!!