Titre : L'Amour touche toujours où l'on ne l'attend pas.

Auteur : Fullmixmi

Disclaimer : Les personnages de Prince of tennis ne m'appartiennent pas ! (Dommage)

Résumé : Yuuta n'arrive plus à se consacrer, à cause d'une certaine personne. Mizuki/Yuuta et Akazawa/Kaneda.

Remarque : Je n'ai pas trouvé d'idée pour finir ma fic précedente « Après le tournoi du Kantô » et quelques idées me sont venu en faisant mes devoirs - -'. J'espère que ça vous plaira et un grand merci à Misro !!! Et à Shigu pour ces commentaires sur ma dernière fic !

P.S. : J'ai décidé, pratiquement un an après, à la récrire ou plutôt à la corriger vu les fautes d'orthographes qu'on y trouve (un vrai nid u_u). Donc merci à ceux qui la liront (si y'en a) et aussi à ceux qui prendront peut être la peine de la relire ^^.

A cet instant, je me trouvais au milieu d'un cours de maths, que je qualifierais d'ennuyant. Pourtant le professeur communiquait son savoir en bonne et du forme, s'exprimant avec clairvoyance, écrivant de temps en temps au tableau les calculs et autres outils mathématiques Un cours totalement banale, auquel chaque élèves respectueux prenaient des notes pour pouvoir réussir ses examens qui arrivaient à grands pas. La routine faisait que normalement je notais ses explications, cependant depuis déjà quelques semaines mon esprit était ailleurs.

Celui-ci était tourné vers quelqu'un qui avait pris d'assaut mon cœur sans y être autorisé. Dans ma tête des images de cette personne défilaient, je revoyais sans cesse son corps svelte, musclé avec finesse, la couleur opaline de sa peau qui contrastait avec la noirceur de ses cheveux mi-longs légèrement bouclés où des reflets bleus apparaissaient. Mais le plus surprenant était sans doute ses lèvres habilement dessiné, une bouche pulpeuse sans pour être autant exagérer qui apparaissait d'un rosé tirant sur le rouge.

La sonnerie annonçant la fin du cours retentit, pourtant mon corps ne fit aucun geste pour me lever ou tout simplement ranger mes affaires, mon esprit étant absorbé par mes pensées. Ce n'est lorsque quelqu'un se plaça devant moi que je réagis à refaire surface. Puis je réalisais enfin que cette silhouette appartenait à celle de mon meilleur ami.

-Bon tu te décides à te réveiller faut que l'on aille au club, sinon on va avoir le droit à des tours supplémentaire et perso j'en ai vraiment pas envie.

Il me regardait avec un grand sourire qui lui faisait à moitié plissait les yeux à cause de ses joues remonter, puis positionnant ses poings sur ses hanches pour essayer vainement de paraître sévère, ce qui ne fonctionnait pas du tout au final, le rendant plutôt drôle. Ca allait faire bientôt un an que j'étais arrivé au collège de St Rudolph, et en seulement quelques mois, cette personne était devenue un ami très cher. C'était un garçon assez timide qui avait la fâcheuse habitude de rougir pour un rien, il n'osait pas réellement se confier par peur d'ennuyer les autres, et pourtant un soir pendant les vacances alors qu'il dormait chez moi, il m'avait avoué qu'il était tombé amoureux du capitaine de notre club de tennis. Je me rappelle qu'après cet aveu, il n'avait pas pu me regarder dans les yeux pendant tout le reste de la soirée et évitait de parler comme si on lui avait coupé la langue.

En silence, nous nous rendions au club de tennis, pensant pour chacun de nous à l'objet de notre désir qui hantait peut être un peu trop notre esprit. Nous enfilâmes tranquillement nos uniformes de titulaire du club de tennis de l'école. Tout d'un coup, l'ange de mes rêves apparut, là resplendissant. Je ne pouvais pas détacher mon regard de lui, le regardant avec trop d'insistance que je devrais en avoir. Quand à lui, il tournait habilement une mèche soyeuse de cheveux autour de son doigt qui retombait en une petite boucle.

Et voila, mon plus gros probleme attaché à son bras si délicat, le garçon dont mon meilleur ami est tombé amoureux, pour une fois le hasard fait mal les choses. A cette scène devenu régulière, je ne pouvais m'empêcher mon visage de se t'ordre dans une expression dévoilant une certaine déception mélangé à une jalousie brute dont je pouvais faire preuve. Pour le plus grand malheur de Kaneda et de moi-même, Akazawa et Mizuki sortaient ensemble bien avant que nous arrivions au collège.

Les deux orbes d'une noirceur totalement pénétrante ainsi que troublante de Mizuki se posèrent sur moi comme des éclairs ayant trouvé sa cible. Il du remarquer mon blocage, puisqu'il me dit d'une voix clair mais dont on pouvait entendre une once de sévérité :

Mizuki : -Si tu continues à me regarder comme ça, je vais t'obliger à faire des pompes supplémentaires.

Sa voix m'avait manqué, comme le bruit de la mer qui revient après des années au creux de l'oreille du pêcheur exilé entre les monstres de bêton d'une grande ville. Le véritable son de sa voix ne pouvait être entendu lors des entrainements ou dans l'enceinte de l'établissement scolaire, mais j'ai eu la chance de l'entendre qu'une seule fois et c'était lors de l'anniversaire de Bucho où le jeune manager avait trop bu. Sous l'effet de l'alcool, il laissa son véritable ton faire surface, et ce moment avait suffit pour que je devienne indépendant de lui.

L'entrainement fut dur comme à l'accoutumé, enchainant les tours de terrains, les exercices tels que les pompes ou abdos souvent suivis de match entre titulaire. Malgrè mon investissement dans instructions que nous dictait Mizuki, je ne pouvais m'interdire de lui jeter quelques regards. On pouvait facilement voir toutes ses petites mimiques. Comme quand il note quelques informations sur son carnet, il affiche un visage sérieux pourtant, sa bouche se tord dans une moue tout à fait adorable et si par malheur on osait le déranger ne serais-ce que quelques secondes, l'élément perturbateur aura le droit de refaire une seconde fois l'entrainement.

Au moment où je le regardais encore une fois, il posa son cahier, ô combien si important pour lui-même, sur le banc où il était installé et passa doucement sa main dans ses cheveux, en disant un petit « nfu » tout à fait sensuel. Ce moment de contemplation fut écourté plus vite que prévu par une personne me secouant avec acharnement les épaules.

Yanagisawa : -Yuuta, tu vas te consacrer au jeu, dane !

Je regardai, et le contraste me choqua. Je venais de quitter un ange et je rencontrai un canard.

Yuuta : Tu as vraiment une tronche de canard.

Ces mots venaient de m'échapper sans que j'en demande leur avis, je venais d'être déplacé envers un de mes sempai et je priais pour que ni Bucho ni Mizuki ne m'aient entendu car ces deux là étaient pointilleux sur le respect que l'on devait accorder aux ainés. Mais ma prière, comme par hasard, ne fut pas réalisée car je vis s'approcher notre manager me lançant un regard remplis d'incompréhension totale et d'une sévérité mélangé à un petit degré de froideur.

Mizuki : - Qu'est-ce que tu as dit, Yuuta-kun ?

Celui-ci avait accentué sa prononciation sur le « kun » pour faire remarquer son autorité auprès de son joueur. Il avançait toujours menaçant de son regard, ses bras repliés contre son torse. Chaque avancé qu'il faisait vers moi me mettait mal à l'aise et mon cœur commença à tambouriner dans ma poitrine. Il se retrouva rapidement tout près de moi, et me regardait toujours avec hargne de sa petite taille. Quand à moi, je me retrouvais paralyser, je voulais reculer mais mes muscles ne me répondaient même plus. D'où j'étais je pouvais sentir le parfum de Mizuki tellement celui-ci était proche, et ce rapprochement brutal augmentait encore les battements de mon palpitant. Puis, mes yeux se voilèrent sans que j'y comprenne quelque chose et je sentis mon corps s'alléger pour chuter mais à ce moment là, je n'étais même plus conscient.

Une voix retentit comme un écho dans mon crâne, me réveillant d'un sommeil peut être trop profond. Une première paupière essaya de se soulever, mais la lumière claqua contre la pupille qui se dépêcha de se refermer doucement, une deuxième tentative fut mise à rude épreuve et celle-ci était la bonne.

-Yuuta ? Sa va mieux ?

Je me retournais en direction de la voix qui me paraissait familière, mes yeux prirent quelques secondes pour s'habituer à cette nouvelle lumière et je pus enfin reconnaître mon frère assis à côté de moi. Je me remarquais par la suite que j'étais allongé à l'infirmerie me demandant qu'elle était la raison de ma venue ici.

Yuuta : -Aniki ? Qu'est-ce que tu fais là ?

Fuji : -Kaneda m'a prévenu, il m'a dit que tu étais tombé raide mort et qu'il t'emmenait d'urgence à l'infirmerie. Alors j'ai demandé à Tezuka de partir sur le champ en lui expliquant rapidement pourquoi et me voila.

Yuuta : -Je ne me souviens de rien. Ah si…

Je revoyais Mizuki près de moi et son odeur remonta dans mes narines, je ne pus que rougir pour cacher ma gêne en repensant une fois de plus à celui qui détonnait mon cœur. Mais je me demande toujours comment j'étais atterrit ici et surtout pour quelle raison. L'infirmière était aussi présente dans la pièce, portant comme à son habitude sa blouse blanche ainsi que ses lunettes qui surmontaient son nez.

L'infirmière : -Yuuta, est-ce que tu sais pourquoi tu es tombé dans les vappes ?

Yuuta : -Non, je ne crois pas.

L'infirmière : -Tu n'as pas mangé depuis combien de temps ?

Yuuta : -Euh…ce matin j'étais en retard donc je n'ai pas pu prendre mon déjeuner et ce midi je n'avais pas faim puis il y a eu l'entraînement. Donc depuis hier, un truc dans le genre.

L'infirmière : -Donc tu n'as pas mangé depuis hier, puis tu as eu l'entraînement et connaissant Mizuki tu as du en bavé. N'oublie pas que tu es en pleine croissance, et que ton corps à besoin de nourriture pour suivre la cadence. La prochaine fois nourris-toi même si tu n'as pas faim et lève toi plus tôt pour pouvoir prendre un petit déjeuner convenable, suis-je clair ?

Yuuta : -Hai, sensei.

La jeune femme partit, elle devait avoir l'habitude que certains élèves ne se nourrissent aussi peu surtout les filles en général puisqu'elle voulait tellement perdre du poids qu'elle mettait leur santé en jeu. Mais pour une fois, là il s'agissait d'un garçon qui lui ne voulait pas perdre de poids mais était juste un peu tête en l'air. Je soupirais face en tant d'étourderie de ma part.

Un autre soupir retentit et j'eu l'instinct de regarder par qui il venait d'être lâché. De l'autre côté de la pièce se trouvait Kaneda mais aussi…Mizuki. A cette remarque, mon cœur recommença à battre plus rapidement, mais le manager se leva rapidement de son siège d'un geste las. Il lissa son pantalon, et s'adressa à moi :

Mizuki : - Tu es dispensé de l'entraînement pour aujourd'hui mais demain je veux te voir en pleine forme. Kaneda tu m'accompagnes, nous devons retournez sur le cours.

Voix sèche, j'étais donc une perte de temps pour lui, voilà ce que j'étais à ce moment là. Ces deux là quittèrent rapidement la pièce non sans un sourire espiègle entre mon frère et Mizuki, qui me fit soupirer une seconde fois, quand t'est-ce que c'est deux là vont se lâcher ?

Fuji : -Bon pour ce soir tu vas dormir à la maison par sécurité, en plus je suis sur que One-san en sachant ce qui s'est passé va te préparé ton plat préféré.

Yuuta : - Ooh super, je vais aller chercher mes affaires au club et nous pourrions y aller.

Fuji : - Vas-y je t'attends devant la grille de l'école.

Je me levais doucement du lit de l'infirmerie pour m'assurer que tout était redevenu dans l'ordre, ce qui fut le cas. Je me pressais d'aller chercher mon sac dans mon casier du club, en pensant au gâteau que One-san allait me faire ce soir, j'en avais déjà l'eau à la bouche rien que d'y penser.