Disclaimer:les personnages ne m'appartiennent pas, je ne fais que les emprunter. Promis, après, je les rends. Ou pas!

Bêta: Manon (Love-Huddy). Thanks busy girl!

Résumé: J'ai encore regardé Dr House en repassant. Les vaperus, la chaleur, c'est pas toujours très bon pour ma pauvre petite cervelle.. lol

Donc, j'ai regardé les redifs de TF1. Particulièrement le pilote. Vous savez quand House nargue Cuddy avec un "You can't always get what you want...'. Et voilà ce que mon cerveau malade a encore été inventé

You can't always get what you want

Quel idiot ce Mick Jagger, sans parler de son employé. « Des fois, il y a vraiment des claques qui se perdent ! » Se dit-elle en pensant à son chef de département. Jamais personne n'avait réussi à autant l'énerver. Autant l'exciter... Elle ne savait pas si c'était son génie, ses yeux bleus ou son magnétisme, mais toujours était-il qu'il avait le don de la faire flancher. Mais pas aujourd'hui.

You can't always get what you want

On ne peut pas toujours avoir ce que l'on veut

Comment ça, on ne peut pas toujours avoir ce qu'on veut ? Ça, c'est ce qu'il allait voir. Énervée de s'être laissée mener en bateau, Lisa Cuddy, directrice du PPTH, femme de pouvoir, alla dans sa chambre, récupéra les affaires qu'il lui fallait et partit.

Affalé sur le canapé, un verre de whisky à la main, il regardait un match de catch féminin. « Cuddy serait parfaite pour ce sport. » Se plut-il à penser. Hargneuse et têtue, peut-être même violente... Ça, il ne demandait qu'à le découvrir. Cette femme était parfaite. Une tête bien pleine sur un corps bien sculpté. Des fesses rondes et fermes. Un sens inné de la répartie. Et sans oublier sa poitrine parfaitement développée…

Ce soir, il aurait bien voulu profiter des courbes généreuses de sa patronne. Découvrir si elle était aussi stricte au lit qu'au boulot. Lui mettrait-elle la fessée s'il n'était pas sage ? Cette idée n'eut d'autre effet que de l'exciter un peu plus. Il déboutonna son jean et commença à se caresser. Que n'aurait-il pas donné pour que cette bouche serve enfin à autre chose qu'à lui crier dessus. Savoir si elle était aussi douée pour la joute physique que pour la verbale.

Une fois encore, elle l'avait bien eu. 4 h de consultations par semaines, et ce jusqu'en 2057. Tout ça pour traiter un patient. De qui se moquait-elle ? Lui, le diagnosticien réputé, obligé d'accomplir une tâche pouvant être faite par un macaque avec un flacon d'ibuprofène. Elle l'avait eu. Il s'était soumis.

Enfin, juste un peu. Et il se demandait ce que ce serait pour une fois de la voir soumise. Une pensée traversa son esprit. Était-elle de ce genre au lit ? Il l'imagina aussitôt agenouillée devant lui, remplaçant sa main par ses lèvres pulpeuses...

Un bruit sourd contre sa porte. Quelqu'un frappait. Ce n'était vraiment pas le moment. À moins que... non, il ne se souvenait pas avoir appelé la call-girl. Il aurait certainement mieux fait, se dit-il alors qu'il cherchait vainement la délivrance.

Les coups redoublèrent d'intensité. Hors de question qu'il s'arrête en si bon chemin. Qui que ce soit, il n'aurait qu'à repasser. Il ne pouvait plus s'ôter sa patronne de la tête. Elle, accroupie devant lui, faisant des merveilles de sa bouche. Elle, allongée sur ses jambes, recevant une fessée. Elle, et ses jupes moulantes et ses profonds décolletés. Elle, elle, elle.

« House, je sais que vous êtes là ! » Elle ! Même dans ces moments-là, il fallait qu'elle vienne lui casser les pieds. Lui crier dessus. Son excitation atteint son paroxysme. Maudite bonne femme !

« Je suis occupé ! Ne repassez jamais ! » Lui hurla-t-il.

On cognait, bougeait sa porte. Un bruit métallique. Un loquet qui tourne. Elle était vraiment trop maligne. Trop pénible ! Elle avait trouvé la clef laissée sur l'embrasure. L'angoisse l'assaillit. Il tenta tant bien que mal de remonter son pantalon. Pas moyen de le fermer. Et la savoir là, juste à côté, prête à le découvrir n'aidait bizarrement en rien son état. Il attrapa le plaid laissé au fond du canapé et l'étala sur ses jambes. La porte s'ouvrit à cet instant. Ouf, l'honneur était sauf.

« Dr Cuddy, quel mauvais vent vous amène ? » Demanda-t-il, voulant paraître détendu. Il la regarda s'approcher lentement de lui. Elle avait dans le regard quelque chose de provocateur, une lueur de malice. Arrivée devant lui, elle se pencha, lui offrant au passage une vue plongeante sur sa poitrine et colla ses lèvres à son oreille.

You can't always get what you want?

Il sentit des milliers de frissons parcourir son corps à ses mots. Il croisa son regard interrogateur. Elle lui sourit. Ce petit sourire coquin qui lui plaisait tant. Il se perdit dans ses yeux bleus un instant, tentant de deviner ce qu'elle lui réservait. Trop tard !

Attaché, ficelé ! Il était ligoté, bras dans le dos, par un foulard. Il ne l'avait ni vue ni entendue faire. Il devait bien avouer qu'elle était douée. Très douée. Et lui, très excité.

« Vous me prenez pour un rôti ? » S'amusa-t-il, voulant paraître tout à fait à l'aise.

« Vous allez payer ! » Le menaça-t-elle tout en le défiant du regard.

Il déglutit difficilement. Qu'entendait-elle par là ? Payer en nature, de sa personne, il était tout à fait partant. Mais il n'était plus vraiment sûr que ce soit ce qu'elle envisageait. Il essaya alors de se débattre, de se défaire de son carcan. Elle avait bien serré. Pire, elle avait fait un nœud coulissant, plus il s'agitait, plus il se resserrait. Il était fait comme un rat !

Deux lèvres chaudes. Son cou. Tachycardie ! Peut-être que ses intentions n'étaient pas si mauvaises... Elle descendit le long de sa carotide, palpant des lèvres son pouls, son angoisse. Elle s'arrêta au niveau de l'encolure de son t-shirt et tira sans ménagement dessus, s'offrant de nouveaux bouts de chair fraiche.

« Aïe ! » Elle l'avait croqué ! « Mmhh » Elle l'avait apaisé d'un baiser. Elle modela doucement son lobe de ses dents pendant que ses mains caressaient respectivement sa joue et son torse. Il ferma les yeux et se laissa faire. Dire que quelques instants encore, il n'en était qu'à l'imaginer... et là, il l'avait en son et en image. « Hé ! » Elle venait de déchirer son t-shirt, révélant son torse musclé.

Elle donna un petit coup de langue sur son téton, lui arrachant gémissement et frisson. Puis l'embrassa circulairement, l'attisant, l'excitant. Elle ne s'arrêta qu'une fois qu'il fut parfaitement durci. Pour s'attaquer à son jumeau.

Cette femme était le diable. Qui aurait cru que cette zone de son anatomie pouvait être aussi érogène ? Pas lui, en tout cas. Aucune de ses précédentes conquêtes n'avait semblé y attacher de l'importance. Pourtant... Il la regarda faire. À cheval sur ses cuisses, les mains posées sur son torse, ses longs cheveux caressant son ventre. Ses seins tendant outrageusement son chemisier lorsqu'elle se penchait. Que n'aurait-il pas donné pour être à son tour le « tortureur ». Pour pouvoir prendre possession de sa poitrine généreuse. La toucher, la caresser, l'embrasser. Il imaginait ses seins légèrement lourds et comblant parfaitement le creux de sa main. Si seulement il pouvait le vérifier...

« Retirez votre haut ! » Quémanda-t-il. Il n'eut pour seule réponse un petit air fredonné.

You can't always get what you want

Elle leva les yeux vers lui, le narguant. Elle passa une main sur sa propre poitrine, et lui fit un clin d'œil. Il crut que son cœur allait s'arrêter. Comment pouvait-elle jouer comme ça avec ses nerfs ? Et comment pouvait-elle paraître si sereine ? Il aurait voulu lui infliger tous les tourments de la Terre. La caresser, la faire gémir de plaisir, l'obliger à le supplier pour obtenir la délivrance. Et ne pas la lui accorder. Il croisa son regard. Peut-être bien que c'était ce qu'elle avait en tête pour lui... Il en frémit d'avance.

Elle glissa sa main, ses lèvres de plus en plus bas sur son abdomen. Puis se laissa glisser sur ses genoux. Elle croqua doucement son nombril, puis plus fort, lui arrachant un petit cri de désarroi. Un baiser, une caresse. Tout était oublié. Elle commença à suçoter l'os apparent de sa hanche. Nouveau gémissement. Si seulement elle pouvait s'attaquer de la sorte à...

« Oh! » D'un geste vif, elle lui avait arraché son plaid. Lui prouvant à quel point il avait envie qu'elle continue. Nouveau mouvement fébrile. Le voilà à nu. Son excitation diminua considérablement quand il vit sa cicatrice. Et qu'il se rendit compte que la tête de la jeune femme n'était qu'à quelques millimètres de la balafre. Médium. Elle recouvrit le bout de peau disgracieux à l'aide de son boxer. Il lui était infiniment reconnaissant. Et put se concentrer sur ses caresses.

Elle effleura du bout des lèvres l'intérieur de sa cuisse. Soupir. Un petit coup de langue sur le symbole de sa masculinité. Cri. Massage buccal. Gémissements.

Il crut perdre la tête. Elle était douée, très douée. Trop, peut-être. Elle alternait un rythme rapide et appuyé avec de tous petits frôlements. Il essaya de soulever ses hanches, la forçant ainsi à adopter une allure plus apaisante. Moins risquée. C'était sans la connaître. Elle posa ses mains fermes sur ses cuisses et l'empêcha de bouger.

Ses bras. Il fallait qu'il les délits. Il devait passer ses doigts dans ses cheveux, la sentir, la toucher. La caresser. Il en avait besoin. Sentir sa peau sous ses mains, l'embrasser. Il eu une furieuse envie de prendre possession de sa bouche alors qu'elle prenait de plus en plus possession de son corps. Il avait besoin d'être près d'elle, collé à elle. Dessus ou dessous. Mais tout contre. Peau à peau. Corps à corps. Son corps criait, réclamait des caresses alors qu'elle s'activait avec ferveur à le combler. Il bougea ses jambes et les passa autour du dos de la jeune femme, réduisant le fossé entre leurs deux corps.

« Arrêtez, pitié. Arrêtez. » Gémit-il. Il était sur le point d'atteindre la zone de non-retour. Le bonheur à portée de mains, de lèvres. Il essaya de calmer sa respiration, de penser à Wilson. À sa mère. À son père. Rien à faire. Sa bouche était trop difficile à ignorer !

« Cuddy, pitié, pitié. Arrêtez. » Supplia-t-il une nouvelle fois alors que la vague de bonheur se rapprochait de plus en plus de son bas ventre. Elle ne fit rien de la sorte. « Pitié, ne vous arrêtez plus. Oh, non, continuez. » Gémit-il d'une voix rauque alors que son corps commençait à convulser.

You can't always get what you want...

And I went down to the demonstration

To get my share fair of abuse

Singing, « we're gonna vent our frustration

If we don't we're gonna blow a 50amp fuse »

Sing it to me now...

Ses paroles, ses murmures contre sa peau avaient réussi à calmer son ardeur juste à temps. La tension, sa tension était à son comble. Il risquait d'exploser au moindre mouvement. Il pouvait sentir son membre pulser dans sa bouche alors qu'elle y prodiguait une dernière caresse.

Sing it to me now!

Lui ordonna-t-elle en griffant ses hanches. Elle avait levé les yeux vers lui alors qu'elle continuait un lent et tortueux va-et-vient.

Sing it to me now!

Répéta-t-elle plus fort. Il frémit au contact de ses ongles affutés sur son flanc et de ses dents froides sur son organe le plus cher. Il soutint son regard et commença d'une voix faible.

You can't always get what you want..

Léger mordillement. « Aïe ! » « I! » Corrigea-t-elle. Il n'en menait pas large. Trituré entre l'envie d'obtenir la délivrance tant attendue et celle de perdre usage de ses fonctions viriles, il s'éclaircit la voix, et reprit.

I can't always get what you want

I can't always get what you want

Elle lui tapota affectueusement la joue et lui murmura « Vous voyez, vous allez vous y faire. ». Elle se releva, attrapa son sac et se retourna. « Demain, 9h, aux consultations. Et soyez à l'heure. » Lui dit-elle dans un sourire.