Coucou :)
Vous avez cliqué… alors sans doute avez-vous envi de découvrir l'histoire des jumeaux Potter ? Le début est un peu long, mais sert surtout à mettre l'histoire en place (qui se passe à partir de la sixième année à Poudlard).
Soyez indulgent, c'est ma première fic (écrite il y a bien longtemps maintenant…) !
Bonne lecture à tous !
Haley :)
1 – Séparation, rêves et magie
Tout était fini, enfin selon la plupart des sorciers Anglais, tout était enfin fini. Comment ? Nul ne savait réellement l'expliquer. Une chose était sure, en cette nuit d'halloween, le terrible mage noir, celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom avait été vaincu… par un enfant d'un an, Harry Potter. Le sort que lui avait lancé le mage noir avait rebondi sur l'enfant, et détruit le sorcier.
xXx
Albus Dumbledore, grand sorcier et directeur du collège de sorcellerie Poudlard, arriva dans une rue d'un quartier moldu, Privet Drive, ou semblait l'attendre un chat tigré.
- Je me doutais que vous seriez là, murmura le vieux sorcier ;
- Albus, c'est bien vrai ? répondit le chat, après s'être transformé en une sorcière à l'air sévère mais bienveillant. Une lueur dans ses yeux trahissait l'inquiétude qu'elle essayait de cacher.
- Oui, Minerva, c'est bien vrai. Lord Voldemort n'est plus… ;
- Mais, James et Lily ? Continua la sorcière avec beaucoup de mal à garder ses larmes ;
Albus prit un air que la sorcière n'avait encore jamais vu. Elle le connaissait pourtant bien : en effet, Minerva McGonagall était professeur de Métamorphose à Poudlard et connaissait le vieux sorcier depuis des années. Mais jamais elle ne l'avait vu si triste.
- Ils se sont sacrifiés pour les enfants Minerva, voilà pourquoi nous sommes ici.
- Par Merlin, c'est injuste ! Mais vous ne comptez pas laissez les enfants ici ? Ce sont les pires moldus que je n'ai jamais vu ! J'ai passé toute la journée à les observer, vous ne pouvez pas les abandonner ici, s'énerva la sorcière.
- Je n'ai pas le choix Minerva, si vous saviez …
- Quoi Albus ? Pourquoi ?
- Ecoutez, je n'ai pas le temps de me justifier … un gros bruit se fit entendre … ha, voilà Hagrid avec les enfants.
Hagrid arriva sur une énorme moto volante. C'était un homme impressionnant, immense et hirsute, qui aurait pu faire peur s'il n'était pas en larmes. Il tenait dans ses bras deux petits paquets.
- Bonjour, snif, professeurs, snif…, réussi à dire Hagrid entre deux sanglots … et il dévoila son précieux chargement.
Dans ses énormes bras, se tenaient deux bébés : un petit garçon avec une cicatrice en forme d'éclair sur le front, trace du sort de la mort auquel lui seul dans le monde magique avait survécu. Il dormait paisiblement, ces cheveux ébène ébouriffés par le voyage. A ses cotés, une petite fille, sa sœur jumelle, blonde comme les blés, avait les yeux grands ouverts et regardait les trois sorciers avec curiosité.
- Nous ne pouvons pas les laisser ensemble, reprit Albus, très peu de gens connaissent l'existence d'Angélina. Ils seront bien mieux protégés si on les sépare.
- Non ! Se révolta Hagrid, ils sont déjà orphelins, comment pouvez-vous les séparer professeur ?
- Je n'ai pas le choix Hagrid ! Calmez-vous, je vous en prie, nous allons nous faire repérer, ceci ne me plait pas du tout ! Mais il vaut mieux pour eux qu'ils grandissent loin de la magie, et ils seront plus en sécurité séparés !
Sur ces dernières paroles, Albus Dumbledore, dont les yeux s'étaient remplis de larmes, déposa Harry devant la porte de la maison de Pétunia et Vernon Dursley, la sœur et le beau frère de Lily Potter. Il savait qu'il le reverrait, mais c'était un horrible déchirement … pourquoi ? Il ne pouvait en parler à personne, pas maintenant en tout cas … Un jour viendrait le moment.
Hagrid reparti sur sa grosse moto, non sans avoir embrassé les deux enfants. Minerva fit de même, puis disparue dans un pop sonore, ne pouvant plus retenir ses larmes.
Albus, seul devant la maison, regarda la petite fille dans les yeux avant de dire ;
- Je suis désolé Angelina, peut-être me pardonneras-tu un jour.
Il leva sa baguette magique, la posa sur le front de l'enfant et murmura une incantation. Une lumière blanche entoura alors la fillette quelques secondes, puis elle sourit au vieux sorcier.
Ils disparurent tous deux ensuite dans un pop sonore, et réapparurent devant un grand bâtiment en brique rouge, dans un autre quartier du Londres moldu. Il déposa la fillette devant la porte, avec une lettre également. N'en pouvant plus, il transplana chez lui, et laissa enfin couler ses larmes.
xXx
Dix ans avaient passés depuis cette terrible nuit où les jumeaux Potter avaient perdu leurs parents. Harry n'avait jamais été heureux depuis ce jour. Son oncle et sa tante ne l'aimaient pas, et il menait une vie horrible : il dormait sous le placard de l'escalier, et son cousin Dudley, qui avait le même âge que lui, passait son temps à le maltraiter. Dudley était gros et blond comme sa mère, alors que Harry était plutôt petit et chétif, sans doute que le manque de nourriture y était pour beaucoup. Il avait les cheveux ébène et en bataille, et de magnifique yeux verts émeraude, cachés derrière des lunettes rondes.
Il n'avait jamais été heureux, et une seule chose illuminait sa vie : ses rêves. Il ne pouvait pas l'expliquer, et ne pouvait même pas dire depuis quand cela durait … depuis toujours lui semblait-il, mais chaque nuit, dans ses rêves il retrouvait une jeune fille. Elle avait le même âge que lui. Elle non plus ne semblait pas heureuse. Elle était blonde comme les blés, ces longs cheveux ondulés lui descendaient jusque dans le milieu du dos, et elle avait exactement les mêmes yeux que lui. Elle avait une joie de vivre incroyable, malgré le fait qu'elle aussi était orpheline et mal aimée. C'est grâce à elle qu'Harry tenait le coup.
xXx
Il était déjà tard, et Harry avait du mal à s'endormir… demain, on serait le 31 juillet, et il aurait onze ans. Mais il savait déjà que sa "famille" ne lui souhaiterait pas son anniversaire. Il était si triste, si seul … Tout en réfléchissant à sa vie, il réussit quand même à sombrer dans le sommeil …
- Salut Harry ! Tu en as mis du temps à t'endormir !
- Salut Angie …
Harry regarda autour de lui : ils étaient toujours au même endroit : un jardin magnifique où tout le rendait serein. La fillette le regardait avec son air espiègle.
- Alors, demain nous avons onze ans ! C'est quand même bizarre d'être né le même jour !
- C'est peut être que l'on est tellement heureux dans nos vies, que l'on s'est inventé des amis imaginaires, répondit Harry toujours aussi triste.
- Non, moi je n'y crois pas ! Je sais que j'existe ! Et tu sais que tu existes ! Alors il y a une autre explication, j'en suis sure !
- C'est beau de rêver ! Enfin, laisse tomber… comment s'est passée ta journée ?
Angie changea un peu de couleur, et baissa les yeux avant de répondre :
- Ben, pas terrible … les filles du couvent m'ont enfermé dans une salle, elles disent que je suis bizarre …
- Et qu'est ce qui s'est passé ? dit Harry qui avait retrouvé le sourire,
- Je me suis mise à crier, elles ne voulaient pas me laisser sortir …
- Et ? …
- Je ne sais pas comment, mais toutes les fenêtres de la pièce ont explosées en même temps que la porte ! Je te raconte pas les problèmes que j'ai eus ! Je suis consignée dans ma chambre pendant une semaine !
Harry rigola, il est vrai qu'ils leur arrivaient souvent ce genre de choses ! Bizarre en effet, tout comme le fait qu'ils se ressemblent tant : le même genre de caractère, bien qu'Angie soit pire que lui, comme ils s'amusaient souvent à le dire. Il était en effet préférable de ne pas trop énerver la fillette. Si Harry préférait se faire tout petit, elle n'hésitait pas à envoyer son poing dans la figure de ses camarades !
- Et bien, reprit Harry une fois calmé, il faudrait vraiment que tu apprennes à garder ton calme !
- Ha ! Tu peux parler toi, comme si ce genre de truc ne t'arrivait jamais ! N'empêche c'est étrange tout ca. On est différent Harry, mais pourquoi ?
- Je ne sais pas, et j'aimerais bien le savoir aussi !
Ils continuèrent à discuter ainsi, de tout et de rien, comme chaque nuit, jusqu'à ce qu'Angie sente le réveil approcher.
- Ha, c'est l'heure, dit-elle. Bon anniversaire Harry, et à demain !
- Bon anniversaire à toi aussi Angie !
Et tout deux se réveillèrent. Aucun des deux ne pouvait imaginer que l'autre n'habitait en fait qu'à quelques kilomètres.
xXx
Harry se leva, et comme il s'en doutait, personne ne lui souhaita son anniversaire.
xXx
Angie se leva aussi, et elle non plus n'eu le droit à aucune attention particulière.
xXx
Vers 11 h ce matin là, on sonna à la porte du 4, Privet Drive. Tante Pétunia alla ouvrir, et qu'elle ne fut pas sa surprise quand elle se retrouva devant un vieil homme, aux long cheveux et à la longue barbe argenté, vêtu d'une sorte de robe couleur vert émeraude.
- Oui, que voulez vous ? demanda la Tante Pétunia, les lèvres pincées et l'air hautain devant ce curieux personnage.
En effet, les Dursley n'aimaient pas tout ce qui sortait de l'ordinaire, oh non, vraiment pas.
- Je viens voir Harry, répondit le vieil homme ;
- Pourquoi ? Qui êtes vous, et qu'a-t-il encore fait ?
- Je suis Albus Dumbledore, directeur de Poudlard …
C'est à ce moment précis que le teint de la tante Pétunia passa du rouge au vert. Non, ce n'était pas possible, elle refusait ca !
- Je dois m'entretenir avec Harry, continua-t-il. Je suppose qu'il sait déjà son histoire, et ce qu'est Poudlard, n'est ce pas ?
Mais Albus était persuadé que ce n'était pas le cas.
Harry, qui n'avait pas manqué une miette de la conversation décida qu'il était temps de sortir de son placard miteux. Il crut voir une larme couler sur la joue du vieil homme au moment où celui-ci l'aperçu.
- Ha, bonjour Harry ! Je suis très content de te voir enfin ! Tu ressembles tellement à ton père … Mis à part les yeux, tu as les yeux de ta mère …
- Vraiment ? Vous avez connu mes parents ? répondit Harry en oubliant quelque peu la politesse.
Alors Albus comprit qu'Harry ignorait tout …
- Oui, Harry, je les ai connus … les yeux du directeur s'assombrirent. Sais-tu qui tu es Harry ?
- Ben, je suis Harry ! Je ne comprends pas votre question, Monsieur.
A ce moment, l'oncle Vernon entra dans la pièce suivi de Dudley.
Albus regarda les deux adultes avec mépris avant de reprendre :
- Nous pourrions peut-être nous installer au salon, nous y seront mieux pour discuter.
- Que voulez vous, demanda Vernon, blanc comme un linge, les gens comme vous ne sont pas les bienvenus dans ma maison !
Harry ne comprenait pas trop ce qui se passait sous ses yeux. Le professeur Dumbledore lui adressait un regard bienveillant, mais fusillait Vernon. Il reprit :
- Vous ne lui avait rien dit ! Honte à vous, je vous avez pourtant laissé une lettre … elle était votre sœur, dit-il à l'attention de Pétunia… Ecoute Harry, il est temps que tu connaisses la vérité … tu es …
- Non ! Le coupa Vernon, il n'est rien du tout ! Je refuse ce genre de chose dans ma maison !
- Je me fiche de votre avis, cria Albus en sortant sa baguette. Harry, viens près de moi… Tu es un sorcier Harry, tu as de grand pouvoir et tu es destiné à de grandes choses …
- Un sorcier, non ce n'est pas possible, je suis juste Harry !
- Ho si, il t'est sans doute déjà arrivé des choses étranges quand tu étais en colère, n'est ce pas ?
Harry hocha la tête … voilà l'explication, il était un sorcier !
Alors Albus lui expliqua la mort de ses parents, le fait qu'il était à l'origine de la chute de Voldemort, qui lui avait laissé cette étrange cicatrice.
- Tu es célèbre dans le monde sorcier à cause de cela, Harry. C'est pour ça que j'ai préféré te confier à des moldus, pour que tu grandisses à l'abri de tout ca … Mais si j'avais su. J'ai encore une chose à t'avouer, et j'espère que vous pourrez me pardonner …
Harry était abasourdi ! Ca expliquait beaucoup de choses. Mais pourquoi le professeur le vouvoyait d'un coup ? Mais l'oncle Vernon le sortit de ses pensées :
- Il est hors de question que ce gamin aille dans cette école de sorcellerie ! Je ne dépenserais pas un cents pour ça !
- Ho, je m'en doute bien, reprit Albus, mais tout est déjà prévu : Harry est inscrit dans cette école depuis sa naissance, et ses parents avaient tout prévu ! Maintenant, je vais emmener Harry quelques heures. Vous devrez le déposer à la gare King's Cross le 1er septembre pour 11h. N'oubliez pas ce que vous avez promis il y a dix ans.
xXx
Le vieux sorcier sorti de la maison avec Harry. Après avoir demandé au jeune garçon de s'accrocher à son bras, ils disparurent tous les deux, pour réapparaitre devant un imposant bâtiment en brique rouge.
Une fois entrés, une religieuse à l'air hautain les accosta :
- Que puis-je faire vous vous ?
- Bonjour, répondit le vieil homme, je vous ai contacté il y a quelques jours, je suis Albus Dumbledore…
- Ha oui, suivez moi …
Harry ne comprenait rien, mais suivi les 2 adultes. Le plus étrange c'est qu'il semblait connaitre cet endroit. Pas comme s'il était déjà venu, non, comme s'il en avait entendu parler des centaines de fois.
- C'est ici, dit-elle, je vous laisse. Passez par mon bureau avant de sortir.
- merci, puis en se tournant vers Harry il dit : après toi Harry.
Alors Harry ouvrit la porte pour se retrouver face à …
- Angie !
- Harry ! Mais …
Une petite review ??? :)
