Des débuts difficiles
Bonjour bonjour, je me présente : je m'appelle Mélody Nightray . Et oui, je suis une Nightray vous ne rêvez pas !J'ai 15 ans (je suis la plus petite de la famille) et je vais entrer au lycée Lutwidge cette année .
J'ai des cheveux châtains qui m'arrivent à la moitié du dos, une petite couette sur le côté droit et une frange. De grands yeux bleus, de petites canines pointues et un grain de beauté au coin de mon oeil gauche .
Au niveau du physique, sans vouloir me vanter, je pense être assez bien foutue. J'ai la peau pâle, une taille normal, de belles longues jambes et une poitrine...hum...assez développée...
Presque personne ne me connait, mon existence est comme transparente aux yeux des autres. Je suis habituée à rester dans l'ombre. Mais j'ai quand même le droit de dire ce qu'il c'est réellement passé à partir de ce jour là, et ce que je ressens depuis!
Quand j'étais toute petite, j'ai été séparée de ma famille à Reveil pour venir habiter dans le manoir des Nightray. Je devais avoir environ 3 ans quand j'ai été envoyée là-bas, et comme je m'y attendais, personne ne se montrait gentil avec moi .
On me faisait des farces que je ne pouvais pas comprendre car j'étais encore très jeune, on me disputait souvent pour des bêtises pour lesquelles je n'étais même pas coupable. Bref, tout le monde semblait me détester. Enfin, tous le monde, sauf lui ...
Un jour, quand j'avais demandé à Vanessa et Ernest si je pouvais jouer avec eux, ils m'avaient tout simplement rejetée et laissée pleurer dans mon coin. J'avais pour habitude d'aller me réfugier dans ma chambre et de rester à l'écart des autres membres de la famille quand ils ne voulaient pas de alors que je m'apprêtais à aller dans ma pièce habituelle, lui, il m'a attrapée par la main en me demandant :
-Pourquoi est-ce que tu vas encore dans ta chambre ?
A ce moment là, je n'avais pas très bien compris ce qu'il venait de me dire, et je le regardais d'un air intrigué.
-J'ai remarqué que chaque fois que tu demandes quelque chose à mes frères et ma soeur ils te rejètent. Ensuite, tu vas t'enfermer dans ta chambre, et tu pleures . A quoi ça peut te servir ?
Ce qu'il disait devenait de plus en plus flou dans ma tête. Et je ne comprenais pas pourquoi lui, prenait la peine de me parler. Mais il continuait à m'adresser la parole, en cherchant des réponses à ses questions.
-Tu crois que pleurer dans ta chambre va changer quelque chose ? C'est complètement stupide ! Et puis pourquoi tu ne dis rien ? Répond !
Je n'arrivais pas à le regarder en face ni à formuler une phrase correcte. Et ma crédibilité s'était envolée à cause de mon bégaiement .
-Je, je ... je ... j'ai, enfin ...
Il me regardait d'un air si méprisant que j'en étais moi même morte de honte tellement je semblais ridicule .
-C'est juste que ... je n'ai pas envie de causer des problèmes aux autres. C'est pour ça que je m'enferme dans ma chambre tous le temps. De toute façon, que je sois là ou pas, personne ne remarquera mon absence. Je suis si inutile .J'aimerais tellement ne plus déran...
-Tu vas arrêter de dire n'importe quoi !Me sermonna-t-il en me donnant une pichenette sur la tête .
-AIIEU ! SA FAIT MAL ! dis-je en me frottant le front, avec de légères larmes dans les yeux.
-Peut-être, mais j'imagine que ça ce n'est rien comparé à ce que tu endures tous les jours !Je me trompe ?
Je rougis légèrement en hochant la tête, puis, me mis à regarder le sol. Il continua.
-Et puis d'abord, tu comptes vivre comme sa toute ta vie ? C'est avec les critiques et les erreurs qu'on peut se relever et aller de l'avant, en voyant le monde d'une autre façon.
Il s'exprimait d'une manière peu habituelle mais pour le moins très belle à entendre. Ce ne fut qu'en me relevant que je pus voir le beau sourire qu'il m'offrait et la main qu'il me tendait.
J'hésitais un peu à prendre sa main, mais quand je vis ses beaux yeux couleur saphir dans lesquels on sentait une telle pureté d'esprit, je me dis que peut-être, lui, il serait différent. Alors je pris sa main .
Il avait les cheveux blonds cendrés qui partaient un peu dans tous les sens, mais ça le rendait vraiment chou. Des petites canines pointus adorable comme les miennes, et un grain de beauté au coin du regard identique au mien.
Son sourire s'agrandit lorsque j'eus accepté l'aide qu'il me proposait, puis il dit :
-Je m'appelle Elliot.
à suivre ...
