Auteuse : Moua !

Titre : Petit Profiteur !

Base : Harry Potter

Genre : Yaoï, Slash (relation entre mecs, donc pas d'homophobes comme d'hab.) Romance – Humour. POV de DRACO

Rating : M (donc pas de mineurs ou de prudes) Fiction écrite dans un style très léger et surtout très cru ! Attention à la vulgarité.

Couple : Draco – Harry

Disclaimer : Les personnages ne sont pas à moi, mais à JKR.

Statu : OS (long, très long comme d'hab. quoi n.n...)

Résumé : Qui a dit qu'Harry Potter ne savait pas saisir une occasion quand elle se présentait ?

Note : Pas grand-chose à dire, sauf peut-être : Ne soyez pas choqués, je vous en prie lol... car pour une fois je ne pense pas que ce soit mon langage de charretier obsédé qui soit à mettre en cause, mais plutôt mon imagination un peu trop...

Draco : Tordue ?

HK : J'allais dire fertile, mais tordue c'est bien aussi lol.

En espérant que vous aimerez, je vous souhaite une bonne lecture !

Merci à ma béta-lectrice Ishtar, sans elle je ne serais rien !

Ishtar : Arrête, tu vas me faire rougir :b

PETIT PROFITEUR !

OH PUT'... aaaiiiinnn !

J'ai mal au cul... Bon sang !

Comment se fait-il que j'ai mal ? Pourquoi ais-je mal ?

Je n'ai pourtant pas fait de chute de balai ces derniers temps ou de chute tout court.

Ce n'est pas normal que des muscles normalement inutilisés, situés à certains endroits très peu sollicités et dont je ne prends conscience que lorsque je suis constipé, me lancent de cette manière quand je ne suis pas constipé !

Ben ouais, quoi. Le Prince des Serpentard aussi a le droit d'être constipé de temps en temps. Ce n'est pas parce qu'on est aristocratisé jusqu'au bout des ongles que nos muscles rectaux ne sont pas soumis à la dure loi de la nature quand on mange trop de chocolat.

Ouais, j'aime le chocolat qui se trouve être l'un des nombreux aliments existant sur terre, capable de vous faire prendre des kilos sans possibilité de les perdre en se déchargeant de la cargaison intestinale, ou avec beaucoup de douleur.

Mais bon, là n'est pas le sujet et vu que je n'ai pas mangé de chocolat depuis un bon moment, je ne sais toujours pas pourquoi j'ai un mal de chien au museau arrière !

Merlin tout puisssSANNNNT ! Argh ! Ourf ! Non, l'idée de me lever ou même de bouger n'est définitivement pas bonne. Bon, relativisons. Au moins, ça va me permettre de réfléchir un peu à la cause de ces fichues courbatures anales qui me pourrissent mon réveil...

« B'jour Draco. »

« ARGH ! »

« Et bien... C'est un peu brusque, mais c'est une manière originale de me saluer. Mais bon, tu as toujours été un peu marginal alors je te pardonne. »

Est-il vraiment nécessaire de préciser que mes yeux sont ronds comme des ballons à ce moment précis ?

« Weasley ! Mais qu'est-ce que tu fiches dans mon lit ? »

Elle me fixe un moment, puis hausse les épaules d'un air amusé.

« Si je ne te connaissais pas, je dirais que tu as complètement oublié ce que nous avons fait hier soir... »

En plein dans le mille.

« Hier soir ? »

La rouquine se met à rire et se relève sur un coude, dévoilant un sein menu mais parfaitement rond et blanc. Très joli, au passage. Hem...

« Draco... Ne me dis pas que tu fais partie de cette catégorie de personnes qui boivent comme des trous, draguent sans inhibitions la sœur cadette de leur ennemi, l'attirent dans leur chambre de préfet, pour ensuite être atteint d'amnésie après lui avoir fait des cochoncetés innommables ? demande-t-elle avec un sourire sarcastique. »

Rectification : Les courbatures ne sont pas les seules à me pourrir mon réveil...

« Bordel ! »

Je jure en écarquillant les yeux avant de me taper le front et de tirer les draps sur mon visage.

Oui. Ce cri veut bien dire ce qu'il veut dire. Je viens de me rappeler de ce que j'ai fait la veille -surtout avec qui- et maintenant, comble de malchance, je sais pourquoi j'ai mal au cul.

Ce n'est définitivement pas à cause du chocolat, quoi que... j'aurais bien aimé que ce soit le cas.

Belette fille ne mentait pas quand elle parlait de cochoncetés innommables... Merlin tout puissant. Comment vivre en sachant que ma virilité a été blasphémée par une fille ? Et pas n'importe laquelle ! La sœur de Belette cinquième du nom, j'ai nommé : Ronald Weasley.

Pardon ? Ce que j'entends par virilité ?

« J'ai été ravie de t'avoir ôté ta virginité Malfoy, me dit Ginny en riant doucement. Je parle, bien entendu, de celle qui pour un hétérosexuel pur et dur comme toi doit en tout logique rester intacte... »

Voilà. Je parlais de cette virilité-là. Je ne veux même pas savoir comment elle a fait. De toute façon, est-il réellement nécessaire de se le demander ? Il n'y a pas trente-six milles moyens non plus... du moins, je suppose.

Mais qu'ais-je fait au ciel pour mériter ça ? (Ndla : Sûrement quelque chose de bien n.n...)

« Ne boude pas comme ça, voyons, reprend-t-elle en tirant sur les draps. Tu vas finir par me vexer, tu sais ? Je vais croire que tes cris de jouissance hier soir étaient feints... »

J'arrondis encore un peu plus les yeux et je pousse un soupir désespéré.

« Parce que j'ai aimé en plus ? »

Elle glousse.

« Oh ! Putain ! Oui ! Encore ! C'est bon... Siiiii bon ! Plus fort sal... »

« Okay ! je la coupe brusquement en posant une main sur ses lèvres. Pas la peine de continuer je crois avoir saisit le message. »

Elle se redresse complètement, laissant à l'air libre sa poitrine nue et me fait un magnifique sourire. Une chose de bien... J'ai perdu cette virginité avec une très jolie fille. Manquerait plus que ça ait été un thon... Oui, oui, je me suis déjà fait des thons, en sandwich (à trois), en salade (partouze) et c'était très bon. Surprenant ? Je ne vois pas pourquoi. Même les filles les moins mignonnes ont droit à l'amour, d'autant que certaines sont très douées en la matière. Le plaisir passe avant le physique... mais il y a quand des limites. Bref !

Canon ou pas, Ginny Weasley reste la sœur de sang-de-mendiant de service et la sœur de cœur du casse-couilles ambulant.

« Rah ! Comment ais-je pu en arriver là !? Hein ? je demande en me redressant à mon tour, non sans un peu de mal. »

J'ai une sciatique anale, je vous le rappelle. Merci, bien.

« Ne te prends pas la tête pour ça Draco. Tu étais saoul, je l'étais et puis... Tu avais une victoire à fêter. Ce n'est pas tous les jours que ton équipe gagne la coupe de Quidditch contre nous. »

Oh ouais... Je m'en souviens. Nous avons battu, que dis-je, littéralement écrasé l'équipe de Wonder Boy. Après cette éclatante victoire, nous avons –toutes équipes confondues- pris un verre, ou dans des cas comme le mien, plusieurs d'affilée.

Un sourire apparaît sur mon visage.

« On vous a fichu une sacrée raclée ! »

« Hum... et la vengeance n'en a été que plus douce, réplique la rouquine. »

« Tu n'es vraiment qu'une pute ! je lance avec un sourire en coin. »

Elle me le renvoie version insolence et débauche personnifiées. Je commence à me dire que cette nana-là en valait la peine finalement.

« Et fière de l'être trésor. De toute façon, il aurait bien fallu un jour que toi et moi nous couchions ensemble... non ? »

Là, elle marque un point. Je ne vous l'avais pas dit, mais Weasley fille fait partie de ma liste de fille à baiser, enfin au vue de la situation actuelle, je dirais, faisait partie de ma liste. Et vu comment elle lorgne sur moi, je pense bien être l'un des noms de sa liste, également.

Ça vous étonne ? Franchement, il n'y a pas de quoi, mais je peux vous comprendre. Un Malfoy qui baise une Weasley. Un Serpentard qui baise une Gryffondor et dans la suite logique de cliché-planète, on peut aussi ajouter : Un riche qui baise une pauvre.

C'est vrai que ça a de quoi choquer. Mais le sexe est au-dessus de tout ça, pour moi (Confère les thons). Enfin, ça l'a été à partir du jour où j'ai connu ma première relation sexuelle.

Le bon côté de la chose, c'est que dans un lit, sans vêtement aucun, seuls les corps qui se télescopent comptent. Le reste n'a pas d'importance. Je couche avec des filles qui me plaisent et Belette fille en fait partie. Malgré tout ce qu'elle traîne derrière elle, je parle bien évidemment des compères La Binocle et Tête à claques, et malgré tout ce que je traîne derrière moi. Ici, pas besoin de précision. Je crois que ma réputation et mes origines parlent d'elles-mêmes.

Mais même avec ça, j'ai changé. Je ne suis plus le même petit connard cynique d'antan. Le changement s'est opéré après la guerre. J'ai réfléchi, grandi et mûri. Du fruit vert plutôt dur sous la dent et très acide, je suis passé à un fruit juteux, sucré sur la langue et rouge comme il le faut. Bien entendu, n'est pas « pomme rouge » qui veut, et je garde encore quelques immuables traces de mon acidité d'antan.

« Tu as raison, mais j'ai une faveur à te demander. »

« Laquelle ? »

« Ne dis surtout pas à ton crétin de frère et à son crétin de meilleur ami, que nous avons couché ensemble. »

Ginny soulève un sourcil perplexe avant de ricaner.

« Tu ne veux pas que je dise qu'on a baisé ensemble ou que je t'ai baisé ? »

« Arrête de faire ta conne Weasley ! je réplique en rougissant. C'est déjà assez dur pour moi d'accepter d'avoir été défloré par une fille sans que les Ours bourrus qui te servent de garde du corps ne soient mis au courant ! Je crois que tu as compris où je voulais en venir... »

C'est vrai quoi ! Je m'en fous qu'ils sachent que j'ai couché avec elle, de toute façon Potty s'est tapé Blaise et Weasel se fait Pansy, mais je refuse catégoriquement –et j'insiste sur le catégoriquement- qu'ils soient mis au courant de... ça. Je crois que vous avez compris ce que je voulais dire par ça.

En gros mon trou était libre et il a fallu que lapine femelle y établisse son terrier. Fait chier ! (NdB : je trouve que c'est particulièrement approprié comme juron ! lol)

Si jamais ces deux espèces de pouilleux l'apprennent, je n'en aurais pas fini avec les vannes à deux mornilles. Et entre nous, très loin de moi l'idée d'achever ma scolarité avec des « Malfoy ! Petit canaillou, tu as aimé te faire défoncer par Ginny ! ». Par extension comprenez « Une fille ! ». D'autant plus qu'ils ne seraient pas les seuls à me pourrir la vie... Maintenant que la fameuse entente inter-maisons de mon bip est en place et surtout connaissant l'incroyable capacité de Potty et Weasel à cancaner, reste de l'éducation Parkinsonienne, la nouvelle se répanderait à la vitesse de la lumière à travers les couloirs.

Donc, si mes calculs sont juste : j'aurais TOUTES les maisons sur le dos jusqu'à ma mort, probablement. Parce que ça peut vous paraître stupide de s'en faire pour ça, mais le truc c'est qu'un MEC ne se laisse JAMAIS enculer par une FILLE ! Surtout pas un Malfoy... C'est un sacrilège pour la masculinité ! La mienne surtout.

Mine de rien j'y tenais moi à ma virilité. J'aimais bien mon côté mâle intouchable, qui n'a plus lieu d'être puisqu'il est « mouru » hier au soir aux alentours de Minuit trente. C'est déprimant. C'est... Putain !

Quand on est gay comme Potty, c'est différent. Mais quand on est hétéro, comme moi... C'est... con. Après tout une bite en chair, ça reste une bite en chair pour les homos, mais une bite en plastique... c'est pas pareil. Pour les homos, ça reviendrait à s'être fait sauter par le bonhomme Michelin, mais pour les hétéros, ça revient à s'être fait enculé par une fille !

Soupir...

« Allez Malfoy, ne fais pas cette tête, susurre Ginny à mon oreille. Ce n'est pas la mort quand même. »

« Ginny ! Tu viens de m'enlever la seule chose qui faisait de moi un mec ! Un vrai ! »

« Ah oui ? Il me semble que ton organe est toujours en place pourtant ? réplique-t-elle en soulevant le drap et en lorgnant sur ledit organe. »

Elle m'agace.

« Ce n'était pas à prendre au premier degré et tu sais parfaitement ce que j'ai voulu dire ! »

Elle glousse et me lance un regard signifiant clairement : « N'importe quoi ! », puis elle reprend.

« Et c'est un mec qui s'épile qui vient me dire ça ! »

« Hey ! Je ne te permets pas ! Beaucoup de garçons à la mode cultivent le culte de leur corps et je suis l'un d'entre eux. D'ailleurs, c'est sensuel une peau douce. »

« N'empêche que ce n'est pas très viril de s'épiler. »

« Mais tout n'est pas que dans le poil ma chérie. »

« Comme tout n'est pas que dans le cul, trésor. »

« ... »

« ... »

« Groumpf ! »

Ça ne veut rien dire mais au moins c'est éloquent.

Elle soupire en secouant la tête, puis la fourre au creux de mon cou.

« Je peux t'assurer que ta virilité restera intacte aux yeux des autres. Mais à une seule condition... »

Un frisson parcours mon échine alors qu'elle me fait un sourire cent pour cent prédateur.

« Je sens que je ne vais pas aimer... »

HPDMHPDMHPDM

J'ai aimé. Que dis-je, j'ai littéralement A-DO-RE !

Ô désespoir ! Ô malheur ! Ô déréliction !

Je suis irrécupérable, faible, con ET anormal.

Une tare de plus sur ma longue liste. Quoi, ça vous étonne que je fasse une liste de mes défauts ? Faut pas, vous savez. C'est comme faire une liste de ses qualités mais à l'envers et puis c'est le meilleur moyen pour camoufler vos imperfections. C'est comme avoir un bouton. Vous le notez et le masquez sous une bonne couche de fond de teint.

Sauf que là... L'astuce teinture faciale ne marchera pas, la crème anti-hémorroïde non plus d'ailleurs.

Comment ais-je pu, après le discours enfiévré que je vous ai fait sur l'humiliation de la masculinité, me faire encore enculer et adorer ça ? COMMENT ! Mon cerveau doit être atteint d'un sérieux disfonctionnement neuronal pour avoir accepté ça, une deuxième fois.

Non, non, non ! Draco Malfoy n'est pas fou ! Draco Malfoy est tout à fait saint d'esprit ! Et c'est pour ça que je parle de moi à la troisième personne... Oh Merlin ! Je suis complètement dingue.

Mais ce n'est pas de ma faute ! Ma queue était dans la bouche de Ginny et mon esprit sur une autre planète. C'est pour ça que je n'ai pas tout de suite capté qu'elle m'avait enfoncé trois doigts dans le cul. En revanche, quand elle m'a enfilé avec son suppositoire géant, je peux vous dire que je l'ai senti passer le coup en traître. C'est bien connu... les femmes adorent vous prendre en traître.

Par derrière.

Alors que je le lui avais formellement interdit !

M'enfin... pas tout à fait, parce que mes mots se sont égarés quand elle a commencé à me sucer, mais sa coulait de source non ? Il était logique que je ne veuille plus qu'elle m'entube ! Cette garce !

De toute façon, là n'est pas le plus important dans cette fustigation mentale. Le plus important est le fait d'avoir adoré ça. Le fait d'avoir senti ce « support » de Satan (NdB : LOL !) entrer et sortir de moi alors que je poussais mon bassin à venir à sa rencontre, encore et toujours. Alors, que je hurlais mon plaisir et que je m'agrippais aux draps pour qu'elle ne s'arrête jamais. Je sais maintenant pourquoi on appelle ça un « Gode »... On devrait enlever le « e », ça lui rendrait justice.

Ne me demandez pas où elle a pu se le procurer, je n'en ai aucune idée, et ne veux pas le savoir.

Je peux vous assurer que je n'ai jamais eu autant conscience d'avoir un point « G » et que ce dernier se foutait royalement d'être sollicité par une nana. Sur ce point-là, je dirais que tous les mecs se ressemblent. Leur prostate est mise au même niveau que leur mère. Quand elle parle, il faut juste se la fermer et subir. Point barre. Une autre grande faiblesse masculine que les filles savent très bien exploiter. Et après, on dit que les discussions entre filles, ça n'a rien de dangereux...

En parlant de ça, Ginny n'avait pas le droit de faire ça ! Ça frise l'abus de pouvoir et enculer un mec déjà molesté analement et mentalement parlant, c'est ce que j'appelle du sadisme. Ginny, elle, a une autre conception de la chose. Elle appelle ça : l'amour du travail bien fait. Je cite « C'était juste pour que tu te souviennes de notre merveilleuse nuit et de la manière dont je t'ai fait connaître ta baise du siècle, mon chou ! J'ai horreur de laisser l'un de mes amants sans au moins un petit souvenir de moi... ».

Et quel souvenir mes aïeux !

Je lui ai demandé si j'étais le premier qu'elle déflorait de cette manière et elle m'a juste fait un sourire énigmatique qui en disait long sur son palmarès. De toute façon, vu la façon dont elle m'a défoncé l'arrière-train, je ne peux qu'affirmer qu'elle a de l'expérience la garce. Énormément même, parce que pour faire voir des étoiles à un mec, hétéro de surcroît, il faut en avoir troué des culs. Au point où j'en suis, je ne serais même pas étonné que certaines de ses victimes aient retournées leur veste ou du moins à demi.

Mais moi je ne tomberais pas dans ce foutu cercle vicieux ! Je n'ai qu'à considérer ça comme une expérience sexuelle de plus. Une expérience qui m'a coûté un sacré rhumatisme au cul pendant toute une putain de journée, mais très jouissive. Une expérience UNIQUE –vous savez, dans le genre qui n'arrivera plus jamais- qui a élargi mes horizons –et autre chose- et qui a enrichi ma culture générale. Au moins, je mourrais en sachant ce que ça fait de se faire enculer, dans tous les sens du terme.

Est-ce vraiment une bonne chose ?

Allez ! Mieux vaut ne plus y penser. Tout oublier et passer mon chemin. Me chercher une fille mignonne et qui de préférence n'a pas les mêmes penchants douteux que Weasley femelle pour les accessoires longs, durs et gros.

Bon, c'est bien beau les discutions mentales, mais où suis-je ? Ah ! Les serres... Lieu inéluctable des rencontres clandestines. Enfin... Soit disant clandestines, puisque après la tour d'Astronomie, les serres sont LE spot des amoureux par excellence. Mis à part la discrétion des lieux et bien évidemment le nombre de coins sombres qu'on peut y trouver, je n'ai jamais compris pourquoi les gens se donnaient rendez-vous ici ? À moins d'aimer les mandragores, les plantes carnivores et les effluves d'égouts bien entendu. Remarquez, ne dit-on pas que l'amour rend aveugle ? Et je serais même tenté d'ajouter : insensible aux odeurs. Eurk...

J'espère que le Professeur Chourave est là. Je n'ai pas envie de m'enfoncer plus avant dans les méandres pestilentiels de ces aquariums à fleurs, immenses. Finalement, ce n'est pas si fabuleux que cela d'être le chouchou du Professeur de Potions et encore moins son filleul. Pourquoi ? Tout simplement parce que le désavantage de la situation c'est que lorsqu'il a besoin de quelque chose ou de quelqu'un, il lui est plus aisé de vous faire chier, et ce à n'importe quelle heure de la journée.

« Monsieur Malfoy ? »

Je me retourne et vois le Professeur Chourave, le visage terreux, munie d'une immense cisaille dans une main et d'un flacon de potion dans l'autre.

« Bonjours Professeur, je suis venu récupérer les échantillons de Mousse à Bouse pour le Professeur Rogue. »

La gentille femme potelée arrondit les yeux, se tape le front puis me fait un grand sourire...

Je sens que je ne vais pas aimer ce qu'elle va me dire. Vous connaissez la règle des T.P.A (Trois Phrases Agaçantes) ? Non ? Vous allez bientôt en avoir un superbe exemple.

« J'avais complètement oublié ! »

Une...

« Ils sont dans la réserve, mais je n'ai vraiment pas le temps d'aller les prendre. »

Deux...

« Pourriez-vous le faire ? »

Trois...

Et voilà. Les trois phrases typiques qui un, vous foutent en rogne et deux, vous font vous demander si on n'est pas en train de vous faire tourner en bourrique. Mais je connais mon parrain par cœur et je sais que si je ne lui apporte pas ses foutus échantillons de merde, il va me prendre le chou pendant des siècles. C'est pas comme s'il pouvait se déplacer lui-même et aller les chercher, n'est-ce pas ?

Donc restons polis et ne faisons pas perdre de points à Serpentard pour meurtre avec préméditation sur un Professeur lunatique.

« Il n'y a aucun problème, je réponds avec un sourire lumineux. »

« Parfait ! Ils sont rangés sur la dernière étagère du fond, troisième rangée. »

oOo

À l'inverse des Serres, la réserve est beaucoup plus accueillante, bien qu'un peu trop sombre à mon goût. De toute façon, entre les hideuses plantes carnivores et celles, suintantes de morve, franchement le choix est rapide. Moins j'en vois, mieux je me porte.

Bon... Elle a dit quoi déjà ? Ah oui... Dernière étagère du fond, troisième rangée.

Beeeeuuurk ! C'est dégoûtant... Je n'ai qu'une chose à dire : Ce truc porte bien son nom... Allez, dépêchons-nous où je sens que tout ce qui est entré dans mon estomac ne vas pas tarder à en ressortir.

Je fourre le flacon dans ma poche et je m'apprête à sortir quand j'entends un « CLANG ! » retentissant, suivit d'un chuchotement.

« Fait attention, bon sang ! On pourrait nous entendre ! »

Hum... je ne connais pas cette voix.

« Détend-toi, personne ne nous entendra. Nous sommes à l'abri, ici. »

En revanche, celle-ci me dit quelque chose... Il faut que j'en sois sûr...

Le plus silencieusement possible, je me dirige vers la source des chuchotis et je me planque derrière une étagère. Là, appuyés sur un rayon, je vois deux corps à moitiés nus se mouvoir l'un contre l'autre. Deux garçons. À moins que ces filles ne fument beaucoup en plus d'êtres atrocement plates et pourvues d'attributs pour le moins... masculins.

Plongé dans la pénombre, je ne distingue pas bien les visages, mais à ce que je peux apercevoir, ils sont tous les deux très athlétiques et je suis prêt à mettre ma main à couper que je connais l'un d'entre eux. Ma curiosité me pousse à rester, juste pour savoir qui baise qui, mais je n'ai jamais été un adepte du voyeurisme. Alors je décide de les laisser entre hommes et de m'en aller avant d'entendre quelque chose qui me donne envie de gémir d'horreur :

« Tu as bien pensé à bloquer la porte, n'est-ce pas ? »

« Mais oui, mais oui... ne t'inquiète pas. »

Pourquoi moi ? (NdB : Voilà ce que c'est que d'être tombé entre les mains d'une yaoiste sadique ! LOL) Bon... j'ai le choix. Soit je me montre et je sors d'ici, soit je reste dans mon coin à les mater, en attendant qu'ils finissent. Mais, je n'ai pas le temps de me décider qu'un gémissement rauque me fait tourner la tête vers le couple.

Le plus grand des deux vient de se baisser et de prendre la verge de son partenaire en bouche. Le plus petit rejette sa tête en arrière et pousse un long grognement sourd quand la bouche de son amant se met à le sucer. Je vois la tête du suceur faire d'amples mouvements de va-et-vient, tandis que celle du sucé se met à cogner contre le rayonnage, provoquant des Clang, Cling, Clang à foison.

S'il continue comme ça, il va finir par casser un flacon ou alors sa boîte crânienne. Je ne sais pas s'il a un cerveau, mais il devrait le ménager. Qui sait, il pourrait en avoir besoin un jour, non ?

« Ooh Merlin ! Continue comme ça, oui comme ça... Hum... Juste là... Oui... »

Bah... Pour le moment il ne l'utilise pas vraiment, alors pourquoi s'en soucier ? Le plus grand accélère la cadence et Merlin ! Je n'avais jamais vu quelqu'un d'aussi vorace. Il lui bouffe littéralement la queue... et c'est... c'est foutrement excitant.

Je ne comprends pas pourquoi je réagis... je ne sais pas pourquoi je bande en ce moment même, mais le fait est là. Ou alors, ce que je sens au niveau de mon entre jambe est une lampe torche que j'ai oublié de sortir de mon pantalon. Ben voyons...

Un cri plus puissant que les autres agresse mes tympans et c'est dans un concert de gémissements, de Cling et de Clang que je vois le plus petit se cambrer et jouir dans la bouche de son amant. L'autre se relève, et essuie ses lèvres d'un geste satisfait. Comment pourrait-il ne pas l'être ? Il a fait jouir son partenaire et m'a involontairement, fait bander. C'est fort quand même.

Le couple se caresse encore et je vois le plus grand se saisir des fesses du plus petit pour le soulever. Ce dernier encercle la taille de son amant tandis qu'il se fait plaquer plutôt bruyamment contre le mur derrière lui. Il grogne de plaisir et alors que son cou est assailli par la bouche du dominant et qu'il se fait lentement empaler.

Le geignement qu'il pousse à cet instant me trouble un peu plus et je sens ma main descendre le long de mon ventre. Quand elle se pose sur mon érection, je retiens un gémissement. Mon sang cogne à mes tempes et je crois que je ne me suis jamais senti aussi excité qu'en ce moment...

Les souvenirs de ma baise avec Ginny me reviennent en mémoire et je sens une vague de chaleur embraser mes reins ! Je ne peux pas ! Non je ne peux pas fantasmer sur ça... Je... je... Oh ! C'était tellement bon...

Le plus grand entame une série de coups de reins brutaux et sensuels, la braguette de mon pantalon s'ouvre, ma main passe sous mon boxer et... Merlin, mais que suis-je en train de faire ?

Paniqué par les réactions que mon corps, je me lève brusquement, me souciant fort peu d'interrompre le couple pour me précipiter vers la porte fermée.

« Alohomora ! »

Et je sors, sous les exclamations étranglées, surprises et choquées des deux garçons.

HPDMHPDMHPDM

Une semaine.

Une putain de semaine que je pense à ce que j'ai vu et failli faire dans la réserve.

Bon sang ! J'étais à deux tous petits doigts de me foutre la main au panier et de me branler comme un malade devant le spectacle de pure débauche de deux mecs !

J'y crois pas... Comment, MOI, Draco Malfoy ais-je pu bander pour DEUX MECS !?

« ... »

Hum... Clair que si je m'embarque sur ce terrain-là, je glisse. Il faut dire que juste avant je me suis quand même fait enculer par Poil de carotte femelle.

Putain ! Mais qu'est-ce qui ne va pas chez moi ? D'abord je me fais fourrer et ensuite j'ai envie de m'asticoter le poireau en lorgnant sur deux culs virils. Je suis DE-FI-NI-TI-VE-MENT pas net comme mec.

Remarquez, chaque pays a ses excentricités.

Les Japonais ont leurs gamines chasseuses de cartes, et leurs robots destructeurs pilotés par des jeunots androgynes survitaminés et shootés aux oestrogènes.

Les Américains ont leurs énormes guimbardes turbo-à-injection-à-trente-six-milles-soupapes-six-roues-et-trois-milliards-de-chevaux, et le Teddy Bear histoire de chialer sur une épaule qui ne dira pas « Tu mouilles mon t-shirt Ducon ! ».

Les Français ont leurs Manifestants jamais contents de rien et toujours en grève pour tout et leurs boîtes à gants sur roues.

Et les Anglais, les Hooligans, et moi.

Un Prince frappadingue amateur de cire chaude qui tend à se spécialiser dans la transformation elfique des techniciens de surface qui vouent un culte tout particulier à la flagellation physique par pur amour du masochisme, après s'être fait enlapiner deux fois par Poil de carotte femelle et avoir triqué à mort sur deux culs poilus.

Argh ! Mal de crâne à l'horizon.

« Dray, ça ne va pas ? »

Je relève la tête de mon bol de lait chaud et regarde Pansy.

« Hein ? »

Elle fronce les sourcils et appose d'autorité une main sur mon front.

« Plus besoin de réponse, tu vas mal, décrète-t-elle. »

Je soupire et la repousse fermement.

« Je vais bien Pans', je vais même très bien. »

« Tu mens. »

« Pourquoi mentirais-je ? »

Elle élude la question en m'en posant une autre.

« Pourquoi ne mentirais-tu pas ? »

Je hais qu'elle fasse ça. En même temps, je ne peux pas non plus tout lui raconter. Ce serait tendre le bâton pour me faire battre... Je vous rappelle, ou signale pour ceux qui ne sont pas au courant, que Pansy est la poule pondeuse de tous les ragots de Poudlard, et que je sois son blondinet préféré ne m'exclut en aucun cas du lot des célébrités à paparazzier. Bien au contraire.

Donc, prenons notre Serpent à deux mains et mentons lui vaillamment. Ou autrement dit, fuyons avec courage. Je m'apprête à sortir un fastueux mensonge quand Potter m'interrompt. Il nous salue puis demande :

« Je peux te parler un moment, Malfoy ? »

Je souris, tout heureux d'échapper à l'interrogatoire de la commère de service, avant de me rendre compte de l'horreur de la situation. Soit c'est Pansy la pie soit c'est Potter le chieur...

Bon, je n'ai pas le choix. Je prends Potter. Tout plutôt que subir les questions de Pansy auxquelles à mon plus grand dam, je finirais par répondre. Soit sous la torture, soit pour avoir la paix, mais dans les deux cas je lui aurais dit toute la vérité et je préfèrerais mourir !

« Bien sûr, je réponds. »

Potter me renvoie un sourire, puis saisit mon bras avant de m'attirer hors de la Grande Salle, sous le regard non pas outré de ma chère Pansy mais plutôt... amusé. Je ne comprends rien et préfère ne pas comprendre, surtout la lueur étrange qui illumine ses prunelles bleu nuit et qui semble dire : « Tu finiras en casse-croûte Draco. »

Nous traversons quelques couloirs avant d'en emprunter un dont l'un des murs est ouvert sur la cour intérieure du château. Encore quelques mètres et nous nous arrêtons en haut du petit escalier qui donne directement sur l'extérieur.

Potter se tourne vers moi et me sourit. Pour ma part je reste prudent. Son sourire ne me dit rien qui vaille. Il me veut quoi au juste ? Je formule ma question à voix haute et son sourire s'élargit.

« Tsssssss... »

Je hausse un sourcil.

« Désolé mais je ne parle pas le fourchelangue Potter, alors si tu as quelque chose à me dire, sois plus clair. »

« Ce n'était pas du fourchelangue Malfoy. »

« Alors, qu'est-ce que tu me veux ? »

Il plisse les yeux et me fixe intensément. Ouh... Je n'aime pas du tout, mais alors pas du tout, la lueur étrange qui brille derrière ses lunettes. Un mélange d'amusement, de défi et... de gourmandise. De la gourmandise ?

« La véritable question est... »

Potter s'approche de moi sans quitter ni mon regard ni cette lueur prédatrice au fond de ses prunelles et me saisit brusquement par la taille.

« Alors, est-ce que tu me veux ? murmure-t-il à mon oreille. »

Puis, avant que je ne puisse réagir ou même respirer, je sens quelque chose d'humide et de doux sur mes lèvres. Quelques secondes me sont nécessaires avant que je ne réalise vraiment l'ampleur de la situation : Potter m'embrasse.

Potter fourre sa langue dans ma bouche.

Potter se détache de moi.

Potter me sourit.

Puis Potter s'en va avec un signe de la main non sans lancer un : « A plus tard mon petit voyeur ! ».

Et moi, tout ce que je suis capable de souffler c'est : « Il voulait pas me parler de quelque chose ? »

Je crois que j'arbore en ce moment même l'expression la plus... choquée de toute ma vie : j'ai les yeux complètement exorbités, les joues brûlantes d'un rouge cerise très peu discret et le cœur qui bat à cent à l'heure.

J'y crois pas ! Je viens d'embrasser un garçon sur la bouche ! Je viens d'embrasser POTTER sur la bouche !

oOo

« Qu'est-ce que je suis censé faire ? »

« Déjà te calmer et arrêter de massacrer ta coiffure ! »

« Mais Théo, on s'en fou de mes tifs ! »

« Comme tu veux, mais à ce rythme-là, tu finiras par porter un postiche mon vieux. »

« ... »

« Bien, maintenant assieds-toi au lieu de creuser des tranchées au beau milieu de ta chambre. Avoue quand même qu'il serait dommage d'abîmer un aussi joli tapis. »

« Bon, tu es content ! Maintenant et si on s'intéressait à mon problème plutôt qu'à la décoration de ma chambre ! »

« De quel problème parles-tu ? »

« J'ai un scoop pour toi, j'ai horreur qu'on se paye ma tronche. J'ai un autre scoop pour toi, je sais toujours quand on se paye ma tronche et j'ai encore un scoop pour toi, TU TE PAYES MA TRONCHE ! »

« Plaît-il ? »

« Ne m'oblige pas à utiliser ton deuxième prénom. »

« Si tu me prends par les sentiments... Écoutes Draco, franchement je ne vois pas où est le problème. Potter t'a embrassé et alors ? »

« Comment ça « et alors » ? Il n'y a pas de « et alors ? » qui tienne ! »

« Voyons Drake, ne soit pas si dramatique... »

« Je ne suis pas DRAMATIQUE ! Laisse-moi te résumer la situation puisque la gélatine qui te sert de cerveau semble ne pas fonctionner correctement Tarzan : Moi hétéro, lui gay. T'as compris où il te faut un dessin ! »

« Je savais bien que c'était une mauvaise idée que tu prennes Etudes des Moldus en option. »

« THEODORE CARTAPUCE NOTT ! (NdB : LOL)»

« Méchant ! T'avais promis. »

« Tu m'as énervé et je te signale que je te parle d'un sujet sérieux là ! »

« Gnagnagna ! Mais bon, je maintiens toujours ma question : Où est le problème ? Pas la peine de te torturer pour quelques secondes d'un baiser volé. D'autant que si tu n'es pas intéressé, il n'est décidément pas nécessaire d'en faire tout un plat ! »

« ... »

« Tu n'as qu'à aller le voir et lui dire que tu n'es pas de ce bord-là... Quoique, je peux le comprendre. »

« Qu'est-ce que tu racontes encore ? »

« Tu es un Top-Canon Draco et je suis certain que même Blaise, ton meilleur ami, ne cracherait pas sur le merveilleux morceau de viande que tu es. Suffit de le voir baver sur ton « putain de cul tout rond » dixit lui. »

« Ôte tout de suite ce sourire malsain de tes lèvres Théo. Dommage pour l'autre binoclard et lui, je suis hétéro ! Un pur hétéro ! Je ne fais pas de lèche à la sucette. »

« Quel vulgarité mon bon Draco, serait-ce un effet secondaire du baiser de Potter ? »

« Un conseil, évite de montrer ta bêtise au monde en l'exprimant tout haut. »

« Comme tu y vas, Draco. Tu vas aller parler à Potter ? »

« C'te question ! Bien sûr, que je vais aller le voir ! Je vais lui dire bien en face de ne plus jamais poser ses maudites lèvres de Balafré sur les miennes ! Je vais bien lui faire comprendre que je suis hétéro ! »

HPDMHPDMHPDM

« Ooh Merlin... »

« Harry, Draco, appelle-moi Harry... »

« Va te faire Ooh ! »

Avez-vous déjà été consumé par les flammes ? Avez-vous déjà senti un feu brûlant vous lécher le corps alors même qu'un brasier s'allumait au creux de vos reins ?

Une lente et sinueuse caresse le long de vos flancs, une bouche dévorante et humide qui laisse une véritable traînée de lave au creux de votre cou, un corps enflammé vous écrasant de son poids au creux d'un couloir désert, un bassin sensuel et passionné qui s'active au creux de votre aine...

Avec une fille, c'est merveilleux.

Avec un mec, c'est torride.

Avec une fille, c'est normal.

Avec un mec, c'est troublant.

Avec une fille ce serait mieux...

Alors avec Potter...

Cela va faire une bonne dizaine de minutes que Potter m'a attaqué en traître pendant que je remplissais mon rôle de Préfet à savoir : déambuler comme un zombi dans les couloirs déserts de Poudlard alors que je rêve de roupiller dans mon lit douillet.

J'ai d'abord senti une pression sur mon épaule et quand je me suis retourné, je n'ai eu le temps que d'apercevoir un reflet vert avant d'être sans ménagement poussé dans un couloir adjacent et comble de malchance, très, très sombre.

C'est la quatrième fois cette semaine que je me fais coincé de cette façon ! Il est très inventif le petit Gryffy : la première fois, c'était après un cours particulièrement ennuyeux (comme pour changer), de Soins aux créatures magiques. Je me suis fait choper par la taille et pousser contre un arbre, avant qu'une bouche humide ne me dévore la gorge. J'étais surpris, choqué et terrifié, jusqu'à ce que je m'aperçoive que mon agresseur n'était autre que Potter.

J'ai commencé à me débattre et à lui hurler dessus, mais il a écrasé ses lèvres contre les miennes et j'ai sombré. Il m'a roulé une méga-pelle et pendant dix minutes, je n'ais plus été que soupirs et gémissements. Ensuite, il m'a laissé en plan, et j'ai mis un bon quart d'heure avant de reprendre pied. J'étais... bouleversé.

La seconde fois, nous étions en train de nous battre, ou plutôt, je lui tapais dessus et il se laissait faire avec superbe, après que je sois aller le voir pour lui interdire une nouvelle fois de m'approcher. Comme la chance était avec moi ce jour-là, il a fallu que je perde l'équilibre et qu'il en profite habilement pour m'attirer contre lui et me rouler un autre patin. J'étais mortifié par le plaisir que j'éprouvais et le désir que j'avais de ne jamais arrêter de l'embrasser.

La troisième fois, alors que je m'employais ardemment à éviter Bisouilleur-man, il m'a de nouveau coincé, alors que j'étais perché sur l'une des branches de mon arbre fétiche. Il est arrivé sans que je ne le voie, puisque je lisais à l'ombre des feuillages, a tiré sur ma robe de sorcier, m'a fait perdre l'équilibre, m'a rattrapé avec un « Ouf » sonore et un « Aïe » douloureux quand mon livre lui est tombé sur la tête, avant de m'asphyxier à grand renfort de salive et de langue.

Et là, ce soir, comme les trois premières fois, je n'arrive pas à lui résister, je ne suis plus qu'un concentré de désir et de frissons entre ses bras et sous ses lèvres.

« Alors mon petit voyeur, on dirait bien que ta rengaine « ne m'approche plus Potter » n'a plus lieu d'être, n'est-ce pas ? »

« Ton cerveau n'est qu'un énorme condensé d'inepties mon pauvre Potter, il est normal que tu n'aies pas compris le sens de ma phrase. »

Il continue de saliver sur mon cou, et glousse.

« Je dirais plutôt que tu as parlé dans le vide, petit voyeur. »

Je fronce les sourcils, en même temps que je me cambre quand il passe ses mains sur mes fesses.

« Je ne suis pas un voyeur Potter et encore moins un pédé ! »

Il glousse encore et se presse un peu plus contre moi, serrant mon corps entre le sien et le mur froid.

« Tu me permets de vérifier ? répond-t-il en écartant mes jambes d'un coup de hanche. »

Je perd quelque peu l'équilibre et mes mains, jusque-là inactives et pendantes dans le vide, s'accrochent à ses épaules. Il me fait un sourire renversant et me ramène à hauteur de ses yeux, en me soulevant par les cuisses. La position est désagréable, alors j'enroule mes jambes autour de son bassin et lui, pour préserver ses forces, me plaque plus rudement contre les briques glacées du mur.

Je fronce les sourcils.

« Je ne te permets rien du tout Potter ! Maintenant tu vas me lâcher et me laisser partir ! Non, à la réflexion, oublie-moi complètement ! Je ne sais pas ce qui t'a permis de croire que j'étais du même bord que toi ? »

« Alors, si, tu vas le faire. Non, non et parfaitement impossible. Et enfin, tu le sais aussi bien que moi, petit voyeur. »

Sa langue cesse de courir sur mon oreille et il plonge ses yeux dans les miens. Je suis incapable de décrypter son regard, en revanche l'esquisse de ses lèvres montre un profond amusement. Sans rompre le lien visuel, il se met à onduler contre moi et un grognement sourd remonte des tréfonds de sa gorge. J'écarquille les yeux et mes mains se crispent sur ses épaules.

Je ne sais pas quoi faire et chacun sait que dans le doute il faut s'abstenir.

Potter plisse un peu les yeux sous l'effet de son plaisir, et alors que ses hanches se meuvent avec plus d'entrain contre mon aine, un récital de gémissements entrecoupés de halètement caresse mes oreilles. Il se mord la lèvre inférieure, et je commence lentement mais sûrement à me contracter contre lui.

Mon corps est totalement électrisé par les sons rauques et lourds de désir qui sortent de la bouche de Potter et je suis désormais obligé de me mordre l'intérieur de la joue pour ne pas reproduire à l'exacte intensité ses onomatopées chargées de plaisir. Un coup de reins plus intense que les précédents et je ferme les yeux sous la douleur : cette fois-ci, je me suis définitivement ouvert la joue et une plainte s'échappe de ma bouche.

Potter l'interprète mal et se met à onduler contre moi avec plus d'ardeur. J'ai envie de lui hurler d'arrêter, de ne pas se frotter contre moi, mais la chaleur entreprend de sournoisement s'insinuer en moi et mon sang s'échauffe sensiblement. J'ai terriblement honte de l'avouer, mais ce putain de Survivant à la con est en train de m'exciter.

Jusque là, j'ai toujours tenu bon. J'étais troublé par ses baisers, bouleversé par ses caresses, décontenancé par ses gémissements, intrigué par son plaisir, mais jamais, Ô grand jamais, je n'avais été excité par lui. Son membre commence à durcir contre mon ventre et je sais qu'en réponse le mien va se tendre vers lui.

Je suis complètement paumé là, je ne sais plus comment réagir, comment penser, comment reprendre le contrôle de mon corps. Je suis dégoûté par toutes les sensations qui m'assaillent, par cette chaleur âpre mais si grisante qui se glisse dans mes veines, par mon sexe qui se dresse vers celui de Potter... mais en même temps, je n'ais pas envie que tout cela s'arrête.

Mon corps est pris d'assaut par la curiosité et par le désir d'en connaître plus. Les courbes masculines qui se pressent contre moi, le tracé fin et nerveux d'un torse que je devine dur sous les remparts de tissus, les mains larges et légèrement rugueuses qui pétrissent mon fessier... Tout cela attise mon intérêt et ma convoitise : c'est tellement étrange. À l'opposé même des formes gracieuses, généreuses et rebondies d'un corps féminin.

Le plaisir est semblable et différent, et c'est cette touche de sensualité atypique qui achève de me consumer. Je n'en ai pas envie, je ne veux pas lui montrer que j'aime ce qu'il me fait, mais je ne peux m'en empêcher : il caresse mon sexe avec le sien et m'arrache un gémissement de pure extase.

« J'aime t'entendre gémir Malfoy, murmure-t-il tout contre mes lèvres. »

Sa voix est si grave, si lourde, si érotique qu'un autre gémissement remonte du fond de ma gorge pour épouser son souffle. Il sourit et je fronce les sourcils. Il ne faudrait pas qu'il croie que parce que je me laisse faire, il a le droit d'être arrogant. Je suis hétéro !

« Je... je ne... suis pas... un pédé, Potter, je halète tant bien que mal. »

La chaleur de Potter est étouffante et j'ai du mal à reprendre mon souffle.

« Je vois ça, réplique-t-il malicieusement. Mais je sais que tu aimes ce que je te fais, je sais que tu as envie de plus... »

Cette fois ses mouvements se font plus durs, plus intenses et je rejette ma tête en arrière, tentant en vain de réprimer la soudaine vague de moiteur qui agresse mes reins, mais je ne peux que m'accrocher à lui, et soupirer de plaisir.

« Potter, arrête ça... »

Mais il ne m'écoute pas. Il ne l'a jamais fait de toute façon...

« Oh Malfoy, tu me rends fou... Complètement fou. Si tu savais comme j'ai attendu ce moment, comme j'ai espéré avoir une chance avec toi. Quand je t'ai vu sortir précipitamment de la réserve des serres, mon cœur à fait un bond dans ma poitrine. Je ne m'attendais pas à te voir là... »

J'arrondis les yeux de stupeurs alors que mon cœur rate plusieurs battements.

« Au début, j'ai pensé que tu étais dégoûté par ce que tu venais de voir, mais quand la porte s'est ouverte et que la lumière a pénétré dans la pièce, j'ai vu la braguette de ton pantalon ouverte, et la bosse qui déformait ton boxer. Jamais je n'avais été aussi excité qu'en cet instant. J'ai pris et repris mon amant en pensant à toi. En m'imaginant que cette merveilleuse bouche vermeille était la tienne, que ce corps tendu contre le mien était le tien et j'ai joui comme un dingue. »

Merlin tout puissant.

Merlin tout puissant.

Merlin tout puissant !

C'était Potter qui était dans la réserve ? C'est lui que j'ai vu sucer ce mec avec fougue ? C'est encore lui que j'ai vu gémir alors qu'il empalait sa conquête ? C'est en le regardant faire que j'ai failli m'astiquer la pine ?

C'est lui que je trouvais bandant ?

Merlin tout puissant.

Comment ais-je fait pour ne pas le reconnaître ?

Je suis profondément écoeuré, mais paradoxalement, je n'ai jamais été aussi allumé qu'en ce moment ! L'entendre m'avouer qu'il a baisé ce gars en m'imaginant moi, à sa place, est plus qu'excitant. Des images se mettent à danser devant mes yeux et je vois Potter, gémissant mon nom, alors qu'il s'enfonce ardemment dans le corps moite et chaud d'un inconnu. Je me revois encore dans la serre, les observant son amant et lui entrain de baiser, mais cette fois, je ne m'enfuis pas comme un dératé, non. Je prend le temps d'apprécier le spectacle, de me délecter de leurs mouvements bestiaux, de leurs cris sauvages, de la sueur qui roule sur leur peau.

Puis une sombre pensée me traverse l'esprit et je me raidis complètement. Entendez par-là, que je me fige, les doigts douloureusement crispés sur ses épaules, les yeux écarquillés.

Perdu dans son trip frotti-frotta, Potter met quelques secondes à réaliser que je ne réagis plus. Il lève sur moi un regard interrogateur et puisque je m'enferme dans un silence gênant, il finit par prendre la parole :

« Ça ne vas pas Malfoy ? »

Non, Potty. Non ça ne va pas du tout ! Ça ne va plus du tout !

Prenant appui contre le mur, je le repousse d'un coup de hanche et il me lâche, déstabilisé.

« Malfoy ? »

Il a l'air paumé et me regarde avec inquiétude. Je peux apercevoir au fond de ses prunelles vertes qu'il est blessé par mon attitude, mais je ne m'en soucie pas. Je ne veux pas m'en soucier !

« Désolé Potter, mais cette fois tu vas m'écouter. Je ne suis pas un pédé, compris ! Je ne suis pas HOMO ! J'aime les femmes et uniquement les femmes ! Ce n'est pas parce que tu m'as surpris à avoir la trique en te regardant baiser que j'aie envie de m'envoyer en l'air avec toi ! Je ne veux pas que tu m'approches c'est clair ! Je ne veux plus que tu m'approches ! »

Il a l'air heurté et recule d'un pas, comme s'il venait de se recevoir un coup de poing en plein visage.

Je sais qu'il est meurtri. Je sais qu'il souffre d'être rejeté comme ça, parce que je sais ce que ça fait de se prendre une veste, mais... mais je ne peux pas coucher avec lui ! Ce n'est pas parce qu'il est Potter, ce n'est pas parce que nous étions ennemis que je refuse de le laisser me prendre, ça nous le savons tous les deux. C'est une simple question de sexe.

Il est un mec.

Je suis un mec.

Deux queues ne sont pas faîtes pour s'emboîter.

Un trou de sortie c'est un trou de sortie, et pas un trou d'entrée.

Du moins pour moi, c'est le cas !

Attention, je n'ai aucun préjugé quant à l'homosexualité. Que je ne veuille pas baiser un mec, ne signifie pas pour autant que je sois homophobe. Sinon, ça fait bien longtemps que j'aurais viré Blaise de ma vie.

Potter m'observe avec une lueur indéfinissable dans le regard et je me surprend à frissonner. Ce n'est pas bon du tout ça...

« Tu me fais rire Malfoy, lance-t-il en souriant. Non franchement, tu me fais vraiment rire ! »

Je fronce les sourcils et il comprend que je ne saisis pas le sens de sa phrase. Il reprend, en croisant ses bras sur son torse et en prenant une pose désinvolte, mais accusatrice.

« Tu es d'une mauvaise foi à couper le souffle, tu le sais ça ? Que tu ne sois pas entièrement gay, je le comprends et ça je m'en doute, mais après ce que nous venons de faire, après les gémissements que tu poussais quand je te caressais, tu ne vas pas me dire que tu n'as pas aimé ? Si tu n'es pas homo tu es au moins bi ! Ton corps a parlé pour toi blondinet et ne nie pas ! Je sais que tu as éprouvé du plaisir ! »

Je suis froissé par la justesse de ses propos.

« C'est vrai, j'ai eu du plaisir, mais ça ne veut pas dire que je sois disposé à coucher avec toi ! »

Un sourire victorieux se dessine sur ses lèvres et je sens la colère monter en moi. Pourquoi ne veut-il pas comprendre ? Non, c'est non, merde ! Pourquoi me poursuit-il ainsi ? Pourquoi tient-il absolument à coucher avec moi ? Pourquoi ?

Tout ça commence à me faire mal à la tête et je serre les poings, crachant mon venin. Il faut qu'il parte, qu'il me foute la paix ! Il me fout la trouille ce mec.

« J'suis pas une tapette ! »

Je m'attends à ce qu'il se fâche ou qu'il me réplique quelque chose de cinglant, mais à ma grande surprise, il se met à rire. Il rit à gorge déployée et moi, je ne peux que suffoquer de rage.

« Potter ! »

Il reprend son souffle et essuie une larme imaginaire au coin de son œil.

« Une tapette ? T'es pas une tapette ? Tu te fous de moi ou quoi ? Tu peux me dire qui s'est fait enculer par Ginny ? »

Je le vois arrondir les yeux puis jurer avant de précipitamment poser une main sur sa bouche. Mais c'est parfaitement inutile.

Il le sait.

Potter sait que Ginny m'a baisé !

Choqué.

Abasourdi.

Mon cœur vient de rater un bon millier de battements et je sens le sang s'échapper de mon visage. Par l'enfer comment... Non, je retire ma question. Ginny et moi étions les seuls au courant et vu que ce n'est très certainement pas moi qui ait lâché le morceau ça ne peut pas être Saint Merlin.

Putain la chienne ! Elle m'avait promis de ne rien dévoiler à personne ! Mais j'aurais dû m'y attendre, j'aurais dû m'en douter ! Même quand elles prennent une décision, les femmes se réservent toujours le droit de changer d'avis. C'est la fameuse prérogative féminine. Franchement elles se fichent de nous ! Et après, elles se plaignent que les hommes ne leur accordent pas toute leur confiance.

Potter esquisse un geste vers moi, mais je recule, comme s'il avait la peste. Il me regarde un air penaud placardé sur tout le visage, se mordillant la lèvre comme un enfant pris en faute.

« J'ai bien l'impression que tu viens de dire une connerie, Potter. »

Il tressaille et détourne le regard.

« J'ai vu juste on dirait. »

« Malfoy, n'en veut pas à Ginny. »

« Elle est bonne celle-là, je ricane. Ne pas lui en vouloir ? Pourquoi ? Parce qu'elle t'a raconté qu'elle m'a enculé ? Vous avez dû bien vous marrer n'est-ce pas ? »

Il prend un air outré et plonge ses yeux dans les miens, indigné par ce que je viens de dire.

« Oh arrête Potty. Ne fais pas cette tête ! Ça ne marche pas avec moi. Dis-moi, y'en a combien des comme toi ? Hein ? Combien en veulent à mon cul depuis qu'ils savent que je me suis fait enculer ? »

Cette fois, je crois que j'ai vraiment gagné le gros lot. Potter me regarde comme un pestiféré. On dirait bien que la grande vertu Gryffondorienne, bien que tout soit relatif, a été ébranlée. Haha ! Ça me fait rire.

« Vous prétendez être de pieux petits Gryffondors, des Saints parmi les Saints, mais en fait vous êtes pires que nous ! »

Il ouvre la bouche pour me dire quelque chose, mais je n'ai pas envie de l'entendre et je le lui signifie explicitement en prenant congé. Je l'entends me héler, mais je n'y prête pas attention. Tout ce que je veux c'est retourner dans ma chambre, me plonger dans un bain et laver l'affront que m'a fait Potter cette nuit.

Demain, la sale petite rouquine entendra parler de moi. Oh oui... Elle va me le payer !

HPDMHPDMHPDM

« Draco attends ! Mais arrête de marcher ! »

« Attendre quoi Weasley ? Tu m'as trahi et quoi ? Tu t'attendais à ce que je te souris gentiment en te remerciant de m'avoir collé Potter au cul, c'est ça ? »

« Mais tu ne comprends rien ! Si tu me laissais le temps de t'expliquer au moins ! »

« M'expliquer quoi ? Il n'y a rien à expliquer Weasley ! Je t'avais fait confiance, mais on ne m'y reprendra plus. On dit que la maison Gryffondor est un vivier à héros, moi je dis que c'est un vivier à fouteurs de merde ! »

« Je ne te permets pas ! J'ajoute d'ailleurs que quand tu sauras la vérité, tu regretteras de m'avoir traité de cette manière. »

« Traité comment au juste ? Comme la pute que tu es ? »

« Ce genre d'insultes ne me touche pas Draco et tu le sais parfaitement. Tu peux m'injurier autant que tu veux, me traiter de pute, de salope même, mais rien n'y fera. »

« ... »

« ... »

« Je sais et c'est pour cette raison que tu es agaçante. »

« Enfin un sourire. Je commençais à croire que c'était peine perdue. »

« Ne te méprends pas pétasse ! Tu m'as trahi ! »

« Bordel de putain de pompe à merde, mais t'es vraiment le roi des chieurs espèce de petit enfoiré de connard ! »

« Si ta mère t'entendait. »

« Ma mère se fait baiser par mon père, alors tu lui fous la paix okay. Maintenant ouvre bien grand tes oreilles l'enculé de service et oh ne me regarde pas avec ces yeux-là, tu as entièrement mérité que je t'insulte de la sorte, bref, écoute-moi bien. Je n'ai absolument rien dit à Harry ! »

« Ben voyons, prend-moi donc pour un con, tant que tu y es. »

« Nan c'est bon, t'es déjà un enculé, mais ce que je te dis est vrai. Il se trouve que je tiens un journal intime dans lequel je note tout, et quand je dis tout c'est tout, bref. Il y a deux jours un petit enfoiré s'est glissé en douce dans mon dortoir pour se venger d'une farce que je lui avais faite, mais il est tombé sur mon journal. »

« Oh putain... »

« Tu l'as dit Bouffi. Dire qu'il sait ce que j'ai fait avec mon OP et avec mon CP... » (Ndla : Hum... Après mûre réflexion, je me suis dit que si je donnais le nom des objets en question, vous ne les verriez plus de la même manière n.n... Mais, pour les curieux, je consens à le dire dans les RAR. Faut pas pousser l'impudeur trop loin non plus hein ?)

« Non mais tu comprends pas. Ça veut dire que Potty n'est pas le seul à être au courant maintenant, mais c'est un vrai merdier là ! »

« Mais t'écoute jamais toi hein ? Le petit enfoiré en question c'est Harry. »

« Justement ! Qui me dit qu'il n'a pas déjà tout raconté à ses potes ? Depuis que Pansy sort avec ton frère, Potter et lui sont de véritables commères. »

« T'inquiète pas pour ça, va. Mis à part avec toi, Harry n'a gaffé avec personne. Il a trop la trouille que je dévoile son grand secret. »

« Ah oui ? »

« Oh, mais efface-moi tout de suite ce regard intéressé Malfoy ! Il est hors de question que je te révèle quoi que ce soit sur Harry. »

« Mais... »

« Il n'y a pas de « mais » Draco. Je ne suis pas de celles qui brisent leurs promesses. »

« Je suis désolé. »

« De quoi ? »

« Oh tu le sais très bien ! »

« Mais je veux te l'entendre dire. »

« Peste. »

« Parle. »

« Okay. Je suis désolé de t'avoir insulté tout à l'heure et d'avoir pensé que tu aurais pu me trahir. »

« Tu me donnes quoi en échange de mon pardon ? »

« Dégage de là ! Tes mains sur cette partie de mon anatomie m'ont suffisamment apporté de problèmes comme ça. »

« Rabat-joie. »

« Et fier de l'être. Mais au fait... »

« Quoi ? Pourquoi me regardes-tu comme ça ? »

« Qu'est-ce que tu as fait au juste avec cet OP et ce CP ? »

°Blush° « Ça ne te regarde pas ! » (Ndla : Et vous non plus chers lecteurs n.n...)

À SUIVREUH n.n...

Après mûre réflexion et avis de ma béta, j'ai finalement coupé cet OS... Et ouais, je fais en faire soit un Two-Shot soit un Three-Shot... On verra bien.

Bon autrement, je vous avait prévenu pour la vulgarité de la chose, donc... pas de critique là-dessus hein ! Pour une fois j'avais envie d'écrire quelque chose de très léger avec Draco. J'espère avoir réussi mon pari !

Et sinon... Je continue ou pas ? Un petit commentaire à faire ? La suite arrive la semaine prochaine !

Merci !

Kissouxxxx HK ;)

PS POUR VIF D'OR : Salut ma puce ! Tu te souviens, je t'avais promis d'écrire quelque chose pour toi. Mais je ne me souviens plus du couple que j'avais choisi, est-ce que tu aurais l'extrême amabilité de me le rappeler ? Je sais, je sais... J'ai une mémoire de passoire mais bon héhé... c'est tout moi ça... Merci !