Je me suis lancé dans l'ecriture, en français, d'une fanfic de Miss Fisher car je déplorais le nombre réduit de lecture dans cette langue ( une seule !), donc je m'interrogeais, y a-t-il, comme moi, d'autres adeptes francophones en manque de lecture ?
Je sais que mon écriture n'est pas parfaite (oui très loin même ^^), mais si quelqu'un a envie de se joindre à moi dans ce défi, on est toujours plus riches en groupe ;)
Sur ce, bonne courte lecture
Alors qu'elle s'apprêtait à rejoindre sa chambre, Prhyne fut surprise par un léger coup à la porte d'entrée qui l'arrêtât au début des escaliers, la faisant se retourner. Il fut suivi promptement par un second coup. Serait-ce Jack ? Pensa alors la jeune femme, tout en se dirigeant vers la porte.
Elle ouvrit doucement, pour découvrir sans trop de surprise, un certain commissaire.
Après un bref échange de regard (durant lequel les yeux de Jack constatèrent que Phryne ne portait visiblement pas grand chose sous son peignoir …), Jack se permit d'entrer.
« Je vous croyait avec Rosie ? » admit Phryne prudemment, ses yeux rivés sur lui, presque mélancolique.
« J'étais avec elle » avoua le commissaire avant de jeter un œil autour de lui.
Il était venu lui expliquer ce qu'il s' était passé avec son ex-femme, non pas qu'il soit réellement dans l'obligation de lui rendre des comptes … Et puis, il voulait aussi s'assurer que tout allait bien, mais le calme apparent de la demeure lui rappela l'heure tardive … Peut-être aurait-il du attendre, c'était risqué ...
« Est-il trop tard ? » Observa-t-il anxieusement.
« Jamais » lâchât Phryne avant d'avancer vers lui, au pied des marches.
Ils étaient maintenant face à face.
« Je ne l'avait jamais vu comme ça » reprit le commissaire jouant nerveusement avec son chapeau. Après l'arrestation du commissaire en chef, quand il avait pris Rosie dans ses bras, il avait bien remarquer que la réaction de Phryne montrait une certaine tristesse, comme si elle pensait qu'il renouait avec Rosie... Et le pire c'est qu'elle semblait lui donner sa bénédiction malgré tout, il fallait donc qu'il lui montre qu'il serait toujours là pour elle, Phryne Fisher, la femme qui faisait battre son cœur.
« elle était sous le choc, et elle avait besoin de quelqu'un … » ajouta-il comme pour dire qu'elle aurait sûrement pris 'n'importe qui ' dans ses bars.
« Elle avait besoin de vous » rectifia l'enquêtrice minutieuse, à quelque centimètre de son visage. « Jack Robinson... » poursuivit-telle langoureusement. « L'homme qui fait toujours ce qui est juste, ce qui est noble » finit-elle si proche de lui qu'il senti son souffle venir le caresser.
La tension était palpable, et Jack se fit de nouveau la réflexion que la divine créature face à lui était uniquement vêtue de ce très léger peignoir.
« Pas toujours Miss Fisher » La corrigea-t-il, amorçant un mouvement dans sa direction. Et alors qu'ils étaient sur le point de s'embrasser, tante Prudence vint rompre l'instant.
« Il est très tard commissaire », déclara-t-elle, avec un regard suspicieux.
Il avait faillit succomber, mais l'impitoyable prudence le rappelait maintenant à l'ordre, quelle ironie ...
« Oui c'est vrai oui » reconnu-t-il forcément gêné par la situation, « mais je suis bien content d'avoir réglé ce petit détail miss Fisher » reprit-il à l'attention de la plus jeune des femmes, avec un léger sourire.
« Moi aussi Jack, moi aussi … » Confirma-t-elle, arborant aussi un sourire qui se voulait discret et uniquement destiné à lui .
Le regard suspicieux de Prudence examina les deux protagoniste, puis avant qu'elle ne puisse poursuivre, quelques petits cris captèrent son attention. Il s'agissait des pleures du nourrisson de la jeune Marie.
« tout va bien mon bonhomme, j'arrive » assura-elle sur un ton maternel. Jetant un dernier regard d'avertissement à sa nièce, elle parti en direction de pleures..
Le regard amusé de Jack fit donc face au sourire tout à fait franc de Phryne qui cherchait à trouver la meilleure façon de s'exprimer. Mais sachant que sa tante n'était pas loin, elle décidait de rester dans leurs habitudes (et même si Jack voulait l'embrasser un instant plus tôt, et qu'elle s'apprêtait à y répondre avec ardeur, elle savait que ce n'était pas forcément la meilleure chose à faire... Enfin, dans les circonstance actuelles.)
« alors nous nous reverrons lors d'une prochaine enquête criminelle »
« Ce sera avec joie », répondit le commissaire toujours souriant. Puis, bafouillant, « pour l'enquête, pas pour le crime »
« Bien sur », confirma Phryne, espiègle.
Ce presque baiser était trop frustrant, pensa Phryne, si elle le laissait partir comme ça, elle allait le regretter...
Juste un baiser, songea-t-elle.
Alors que Jack passait le seuil de la porte, il entendit un timide « que comptiez vous faire, ou dire, si ma tante n'avait pas fait irruption il y a un instant ? » Alors il fit volte face, se retrouvant à quelque millimètre du visage de Phryne
« Votre tante pourrait revenir .. »
« Et si elle n'était pas là ? »
« Votre maison compte bien d'autre personne »
« Certes, mais ignorons les tous un instant » Elle savait qu'elle devrait faire le premier pas, car il lui semblait que Jack en avait déjà fait un. En effet, en passant la voir juste pour lui expliquer qu'il n'était pas retomber dans les bras de son ex-femme, c'était reconnaître, une fois de plus, son attachement à elle …
Elle mis alors une main sur sa joue et reprit « L'homme qui fait toujours ce qui est juste » Elle espérait juste retrouver ce 'moment' que sa tante était venue ruiner.
Quand il senti la main féminine entrer en contact sa joue, c'était le geste de trop, et même si il savait qu'ils pourraient être surpris, il fit une chose qu'il voulait faire depuis un certain temps. Délicatement, ses lèvres vinrent se joindre à celle de Phryne, et sa rationalité, sa raison, et toute ses facultés d'analyse s'effacèrent en même temps...
Le baiser au début doux, s'intensifia et Jack fini par plaquer sa 'collaboratrice' contre l'un des mur de l'entrée.
Heureusement pour eux, Mme Stanley était encore avec le bébé, et quand elle discerna le bruit sourd, celle-ci pensa que c'était le commissaire qui partait. Et c'est seulement après quelque minute qu'elle se fit la réflexion qu'aucun bruit d'automobile ne s'était fait entendre depuis...
A la plus grande surprise de Phryne, Jack semblait prêt à poursuivre la chose plus sérieusement, et peut-être même contre ce mur si elle ne calmait pas le jeu …
Les mains de Jack voulaient enlever le peignoirs de Phryne qui était actuellement en train de languir sous ses baisers...
« Jack » souffla-t-elle. Mais déjà elle sentait une main masculine commencer l'exploration de ses cuisses « Jack, aussi agréable que cela puisse être, quelqu'un, sûrement ma tante, va finir par surgir » Réussit-elle à articuler avant que ses lèvres ne soient de nouveau capturer par son partenaire
« Alors allons nous cacher miss Fisher» murmura Jack, qui avait déjà commencer à faire tomber l'unique tissus qui la recouvrait.
Une fois l'épaule de Phryne dénudé, il vint y poser un baiser délicat qu'il poursuivit jusque dans son cou « Ma chambre ? » réussit-elle à proposer tandis que qu'elle commençait à défaire sa cravate...
Jack eu un bref moment d'hésitation, « A moins que vous n'ayez une meilleure idée ? » ajouta Phryne. « Hum, je n'ai pas mieux ... »Admit Jack, se laissant entraîner à l'étage avec enthousiasme...
Et mon imagination vous laisse à la votre ;)
Enfin, je pourrais aussi faire un deuxième chapitre :p