Bon, j'ai ENORMEMENT hésité avant d'écrire un truc dans le genre. Oui je brulerais en enfer pour avoir faire un recueil d'OS spécialisé dans le lemon.
Mais à force, comme je n'en trouvais quasiment aucun sur Internet sur le thème d'Undertale en FR, je me suis lancée en pensant aux pauvres âmes innocentes (ou souillées ?) qui n'étaient pas anglophones et qui demandaient du lemon.
Bah voilà, c'est cadeau.
Il faisait nuit ; Seul le bruit des grillons résonnaient dans la sombre chambre de Sans, où Frisk était enroulée dans un bon millier de couverture sur le matelas crevé dans un coin de la pièce. Elle ouvrit les yeux en entendant la porte s'ouvrir, mais les referma aussitôt quand elle se rendit compte que c'était Sans qui entrait. Elle bloqua sa respiration, alors que son coeur battait la chamade dans sa poitrine. De peur, peut-être..
Comment en était-elle arrivée là..?
Cela faisait désormais dix ans que la barrière de l'Underground avait été brisée. Encore jeune enfant à l'époque et seule "famille" de Toriel, cette dernière l'avait recueillie dans sa maison.
L'intégration s'était très étrangement bien passée ; Les monstres avaient été acceptés dans la société. Il restait certes des discriminations, mais pas de grandes empleures.
Toriel, après être sortie de l'Underground, avait fini par pardonner Asgore tout le mal qu'il avait fait aux enfants humains. Par conséquent, ils s'étaient "remis ensemble" et vivaient depuis quelques temps ensemble, formant une famille de trois avec Frisk.
C'était dans la maison juste à côté que vivait Papyrus et Sans, toujours inséparables. Pas grand chose n'avait changé, pour eux ; Papyrus s'entraînait toujours avec Undyne à la cuisine -Même si la garde royale avait été désormais dissoute et qu'il n'y avait par conséquent plus d'entrainements-, et Sans… Rien n'avait changé. Toujours aussi flemmard mais sympathique et blagueur.
Frisk aimait bien traîner avec Sans, même si elle ne savait pas trop comment elle pourrait qualifier leur relation. Ils n'étaient pas amis, plus complices que cela. Comme un frère et une soeur ? Sans doute.
Ce soir là, Asgore et Toriel avaient décidés de faire une sortie au restaurant.
Bien que Frisk ait désormais vingt ans, ils restaient inquiets pour elle : Ils décidèrent d'emmener Frisk chez Papyrus et Sans pour qu'elle y passe la nuit.
Et voilà comment tout commença…
Elle entra dans la maison des deux frères squelettes en lançant un "salut !" qui résonna tout d'abord, avant que Papyrus ne jaillisse de la cuisine en entendant son invitée arriver.
Bizarrement, la maison était exactement la même que celle qu'ils avaient à Snowdin, autrefois -allez savoir par quelle magie ils avaient fait cela-.
Sans, de son côté, sortit de sa chambre en souriant à l'humaine qu'il observa de haut.
« Sup, gamine !
- HUMAINE ! »
Elle était légèrement gênée. Elle n'avait pas dormie chez eux depuis qu'elle était toute enfant, vers ses onze ans peut-être. Désormais elle était une femme, même si les squelettes ne la considérait pas comme telle.
Elle s'avança de quelques pas et sourit aux deux monstres, alors que l'aîné descendait les marches de l'escalier.
Papyrus, lui, se replongea dans la cuisine. Sans doute préparait-il des spaghettis.
« ça fait un moment que t'es pas venue, t'as grandit depuis !
- Tu trouves ? »
Sans aussi avait grandi -non sans surprise-, puisqu'il mesurait toujours une tête de plus que l'humaine. Peut-être s'était-il mit à l'exercice ?
Il acquiesça d'un signe de tête et fit un sourire avant d'ajouter une blague.
« À cette vitesse, tu vas te faire de vieux os ! »
Frisk pouffa dans sa main en entendant Papyrus hurler dans la salle d'à côté de désespoir, alors que Sans ricana, fier de sa blague. Ensuite, il se tourna vers la cuisine pour parler à Papyrus.
« D'ailleurs, tu pars quand chez Mettaton ?
- Papyrus va partir ? Demanda l'humaine, un peu déçue.
- OUI, LE GRAND PAPYRUS A UN RENDEZ-VOUS AVEC METTATON ! MAIS NE T'EN FAIS PAS, JE T'AI PRÉPARÉ DES SPAGHETTIS, ET SANS POURRA VEILLER SUR TOI ! »
Sans haussa les épaules en jetant un coup d'œil vers l'humaine, qui ne s'en soucia cependant pas plus que cela.
Une heure plus tard, Papyrus était partit de la maison après avoir regardé l'humaine manger ses spaghettis. Elle s'était retrouvée toute seule dans la maison avec Sans.
Alors qu'elle débarrassait la vaisselle, le squelette flemmardait devant la télévision, zappant les chaînes ; Rien ne lui plaisait.
« Je vais aller me mettre en pyjamas » déclara l'humaine depuis la cuisine, ce à quoi l'autre ne répondit pas.
Elle jeta un coup d'oeil dans le sac qu'elle avait ramené et posé à côté de la porte d'entrée. N'apercevant d'abord pas son pyjamas, elle le fouilla en entier sans rien trouver d'autre que son téléphone et des affaires comme une liste de course et son porte monnaie.
Tendue, elle se tourna vers Sans.
« Euh..
- Hm ?
- J'ai oublié mon pyjamas… »
La tenue dans laquelle se tenait actuellement Frisk était tout sauf confortable -Elle ne pouvait pas dormir ainsi-. Sans coupa la télévision et se leva pour s'approcher d'elle, avant de hausser les épaules.
« Tu peux prendre mes vêtements, ce sera plus confortable que ça, je pense. »
Sans ne remarqua pas tout de suite le visage de Frisk qui rougit. Elle acquiesça d'un mouvement de tête rapide et suivit le squelette jusque dans sa chambre.
À l'intérieur, Sans ouvrit le tiroir du fond, et en sortit de vieux habits qu'il n'utilisait désormais plus -les habits qu'il portait autrefois dans l'Underground, qu'il avait échangés contre un jean et un t-shirt noir-.
Il tendit donc un short de sport noir et un t-shirt blanc à la fille, qui les pris avant de demander à Sans de se retourner.
« Me retourner ? Pourquoi ?
- Tu veux pas que je me déshabille devant toi, si ?
- Ca va, je vais pas fantasmer sur une gamine comme toi… »
Il haussa les épaules, et Frisk fut contrainte de se déshabiller devant lui ; Il ne bougerait pas, têtu comme il était. Avait-il oublié qu'elle âge l'humaine avait, maintenant ?
Gênée, elle se tourna pour être dos à lui, et retira d'abord le haut qu'elle portait, priant pour qu'il ne regarde pas les formes qu'elle avait développé en dix ans. Elle retira ensuite son jean, un peu serré, se retrouvant bientôt uniquement dans des sous-vêtements noirs en dentelle ; Ce qui attisa la curiosité de Sans.
« Eh, t'es pas un peu jeune pour porter des trucs comme ça..? »
Presque exaspérée, Frisk se retourna brutalement en croisant les bras sous sa poitrine et le fixa d'un air sévère et énervée.
« Sans, j'ai 20 ans, je suis une adulte ! »
Le squelette se rendit subitement compte qu'elle avait raison, s'exposant au corps à moitié nu de l'humaine à la taille fine et à la poitrine généreuse ; Rapidement son visage se teint d'un bleu très prononcé et il tourna la tête sur le côté en fermant les yeux pour éviter de jeter à nouveau les yeux sur le corps de Frisk, cachant son visage bleu dans la manche de sa veste.
« Bah alors ? Tu es gêné face au corps d'une gamine ? »
Essayant de le pousser à bout, elle s'avança et lui attrapa les épaules entre ses mains pour se coller à lui, l'obligeant en même temps à la regarder dans les yeux ; Mais son regard vira vers le bas sur une vue plongeante de sa poitrine à peine cachée par son soutiens-gorge.
« F-Frisk, arrêtes, gamine..
- Pourquoi j'arrêterais ? Je suis une enfant après tout, non ? »
Subitement, son oeil gauche s'illumina et une flamme bleue s'en échappa alors qu'il repoussa l'humaine qui recula de quelques bons pas. Il s'avança et la plaqua contre le mur, la surplombant de toute sa taille en lui bloquant toute issue, une main collée au mur. La fixant dans les yeux, un sourire pervers se dessina sur son visage alors qu'il glissa l'un de ses doigts osseux sur le visage de Frisk, qui paraissait soudainement terrifiée.
« S-Sans..? Qu'est-ce que tu fais..? L-Laisses moi partir…
- Oh non, gamine, sûrement pas. Tu m'as poussé à bout, c'était pour voir ça, non ? Tu te demandais si j'étais vraiment mauvais jusqu'à la moëlle ? Eh eh.. Tu vas pas être déçue. »
Il entrouvrit ses dents pour en faire sortir une longue langue mouillée qu'il fit aussitôt glisser sur le cou de Frisk, cette dernière fut prise de frissons à ce contact et se mordit les lèvres pour éviter de pousser un bruit obscène. Il retira sa main qui bloquait Frisk pour la poser sur sa poitrine et profiter pleinement d'un contact doux le poussant à continuer ; Frisk, elle, tentait de le repousser vainement.
Sans attrapa soudainement Frisk par ses fesses pour la faire décoller du sol et la porter jusqu'au matelas, à l'autre bout de la pièce, accélérant les choses. Le squelette l'allongea de tout son long pour se positionner au dessus d'elle, dominant. De là, il pouvait l'observer de la tête aux pieds, détaillant chaque parcelles de son corps de cet air si lubrique qu'il gardait sur le visage.
« Alors, gamine, tu es contente ? Tu veux qu'on aille encore plus loin ?
- S-Sans, arrête, je t'en pris… J-Je suis désolée...»
Le squelette remarqua alors l'air terrorisé de l'humaine et les larmes qu'il avait ignoré jusqu'à maintenant. S'arrêtant net, la flamme dans son oeil -qui n'avait cessée de s'attiser- disparu soudainement, ne laissant maintenant que le regard choqué de Sans par ce qu'il venait de faire.
Il se releva alors que ses joues gardaient leur couleur bleue, et il sortit à pas rapide sans un mot pour laisser Frisk seule, étalée sur le matelas d'où elle n'osait plus bouger.
Qu'est-ce qu'il venait de se passer..?
Sans, en bas, était recroquevillé sur lui même dans le canapé. Il regardait la télévision sans vraiment écouter. Il pensait à ce qu'il venait de se passer. Qu'est-ce qui l'avait pris ? Pourquoi avait-il ressenti cette envie si intense de le faire avec une gamine comme elle ?
Il ferma ses orbites en posant ses mains sur le sommet de son crâne, l'air embrouillé. Non, elle n'était plus une gamine, désormais. Elle était adulte depuis déjà longtemps, et il devait s'y faire. Il devait aller s'excuser maintenant.
Il avait peur. Éteignant la télévision, il se releva, mais ses jambes flanchaient. Il avait peur qu'elle ne veuille plus jamais lui parler, après ce qu'il venait de faire. Il avait peur qu'elle ne s'enfuit, même. Et si elle le répétait à Toriel ?
Sans, dans le fond, avait toujours un peu craqué pour Toriel. Mais ce qu'il venait de faire à l'instant, cela remettait en cause ses sentiments. Il commençait subitement à voir l'humaine comme une femme adulte, et son coeur se serrait lorsqu'il revoyait l'image de Frisk dans cette tenue si découverte, tremblante et totalement à sa merci. Il aurait continué sans hésiter si elle ne l'avait pas supplié de s'arrêter.
Il s'avança vers la porte de sa chambre, prenant une grande bouffée d'air, et appuya sur la poignée. Il faisait noir maintenant, et il s'avança dans la pièce en baissant les yeux, voyant l'humaine enroulée dans les couvertures qui trainaient. Seul le bruit des grillons, dehors, brisait le silence...
Il s'approcha d'elle et se pencha à côté, l'air penaud.
« Ecoutes, je… Je suis désolée… Je n'aurais jamais dû faire ça... »
Elle ne répondit pas. Peut-être dormait-elle, mais Sans continua à parler. Il voulait vider son sac.
« Je ne sais pas ce qu'il m'a pris, pour moi tu as toujours été une enfant, et d'un coup tu t'es transformée en adulte, je voulais… Je ne sais pas ce que je voulais… Sûrement vérifier que tu... »
Il distingua, dans le noir, les yeux de Frisk s'ouvrir. Elle le fixa quelques secondes, perplexe, avant de se redresser du lit, puis elle baissa les yeux. Son coeur battait encore plus fort.
« Il t'a fallu autant de temps pour te rendre compte que je ne suis plus une enfant…?
- Désolé… »
Elle se contenta de sourire doucement et de se rapprocher de lui, glissant ses bras autour de son cou pour se serrer contre lui. Les joues de Sans se tintèrent à nouveau de bleu. Plus timide, il glissa également ses bras dans le dos de Frisk, malgré le fait qu'elle ne s'était toujours pas habillée.
« Sans, tu peux rester avec moi, cette nuit…? »
Il acquiesça, un peu gêné lorsqu'elle se décala sur le matelas pour lui laisser de la place où il s'installa. Posant sa tête dessus, il se retrouvait en face de Frisk et la regardait profondément dans les yeux. Il remarqua les joues de la fille qui étaient au comble du rougissement, et il sourit en glissant sa main sur la joue de l'humaine, ce qui surpris cette dernière.
« La dernière fois qu'on a dormi ensemble, tu étais vraiment toute petite… Je n'ai pas vu le temps passer…
- Moi non plus, cela me fait une sensation étrange, maintenant... »
Elle détourna les yeux, et se rapprocha un peu plus de Sans pour coller son corps à celui du squelette.
Ce dernier tenta de reculer, s'efforçant à ne pas avoir la même réaction que tout à l'heure au contact du corps de la fille, mais elle attrapa subitement la main du squelette pour la coller sur sa poitrine, là où se situait son coeur.
« C-Cela fait un moment qu'à chaque fois que je pense à toi, j'ai le coeur qui bat très fort… Je voulais l'ignorer, jusqu'à tout à l'heure… S-Sans… Je… Je voudrais continuer ce qu'on a commencé... »
Ces mots eurent du mal à franchir les lèvres tremblantes de Frisk, mais Sans n'eut aucun problème à l'entendre. Il "bleuit" encore plus, détaillant le visage sérieux de Frisk qui hésitait, malgré ce qu'elle avait affirmé.
Ils en avaient tous deux envie.
Le squelette ne put résister ; il posa ses dents sur les lèvres de Frisk en laissant sa langue sortir de sa mâchoire pour venir caresser les lèvres de l'humaine, qui n'eut d'autres choix que de laisser passer la langue qui vint aussitôt se frotter à la sienne dans une certaine danse, alors que Sans s'était redressé pour dominer Frisk et la faire de nouveau s'allonger de dos sur le lit, se positionnant au dessus.
Il la regarda dans les yeux, le souffle déjà haletant par le stress qui venait de s'accumuler en son petit cœur pour oser avouer ses sentiments. Il mourrait d'envie de commencer tout de suite, mais la faire languir était également très tentant.
Il lui mordit délicatement le cou avec envie, lui laissant une marque de dent sur sa peau fraîche, avant de faire glisser sa langue le long de ses clavicules, la faisant frissonner tout du long.
« Hum.. J'ai pas trop d'expérience, par contre »
Il sourit d'un air un peu gêné, tout autant que Frisk, dessous, qui n'osait détourner les yeux.
« Moi non plus, je ne l'ai jamais fait avec personne…
- V-Vraiment ? »
Le bleu sur ses joues s'intensifia encore ; Cela le perturbait qu'elle veuille le faire avec lui pour sa première fois, un vieux squelette pervers qui avait tenté de la violer il n'y a pas cinq minutes. Mais cela lui plaisait énormément, aussi.
Dû à cette forte montée de plaisir, Frisk sentit quelque chose se former dans le jean de Sans -sans doute de la magie?-, et elle ne put s'empêcher d'attraper le crâne du squelette entre ses mains pour le forcer à la regarder dans les yeux, et lui en demander plus, maintenant.
Il n'hésita pas une seconde ; Retirant les derniers habits qui restaient sur l'humaine ainsi que les siens, Sans se pencha au dessus d'elle, qui serrait fortement ses bras autour de son dos pour s'accrocher à lui, craignant d'avoir mal.
Le squelette ne put attendre plus longtemps ; D'un coup de bassin il la pénétra à l'aide de son membre bleuté formé par la magie, ce qui arracha à la fille un petit cri de douleur. Aussitôt, Sans s'arrêta pour la regarder, et caressa les cheveux de la fille du bout de ses doigts d'un air inquiet.
« Je t'ai fais mal ?
- ç-ça va, continues... »
Elle sourit, et il ne tarda pas à commencer à faire des mouvements en elle qui la firent gémir.
Alors que leurs corps s'entremêlaient ainsi, la pièce se réchauffait de plus en plus, pour cause le plaisir de ces deux êtres qui ne s'arrêtait pas. Cela dura… Longtemps. Le temps ne comptait plus ; Les secondes, les minutes, les heures, tout passait si vite entre eux qu'ils ne surent jamais combien de temps ni combien de fois ils l'avaient fait, en l'espace d'une nuit.
Le matin se leva et le soleil chatouilla le visage des deux amants.
Sans était le premier à s'être réveillé, mais ne bougea pas. Il observait le visage serein et endormi de Frisk, « si belle. », comme il se le fit remarquer.
À un moment donné, il fut obligé de se lever en voyant l'heure défiler. Papyrus ne tardera pas à rentrer, et il espérait tout sauf qu'il ne les découvre comme cela.
Il remit son jean et son t-shirt, et sortit de la chambre en souriant, plutôt apaisé malgré cette nuit mouvementée.
Papyrus ne tarda pas. En passant le pas de la porte, il sourit à son frère qui était plongé dans le canapé, regardant une rediffusion de l'émission de Mettatton.
« SANS ! L'HUMAINE DORT ENCORE ?
- Je crois », lâcha-t-il en souriant à l'évocation de l'humaine.
Au même moment, Frisk franchit la porte de la chambre de Sans, encore à moitié endormie et uniquement habillée des anciens vêtements de Sans qui trainaient sur le sol de la chambre -qui lui allaient un peu petit-. La marque de la morsure de la veille était extrèmement visible sur le cou de Frisk qui n'avait pas pris la peine de le cacher. Elle se pencha sur la barrière qui séparait le couloir d'en haut du reste de la maison, en appelant le prénom de Sans d'une manière languissante, essayant de l'appâter sans remarquer la présence de son frère.
« Saans ~ »
Elle avait les joues encore rouge, et mit un moment avant de se rendre compte que Papyrus était rentré et l'avait remarquée dans cet état. Sans n'osait bouger, et se contenta de s'enfoncer dans le canapé alors que ses joues se tintèrent aussi de bleu.
Mais Papyrus, en bon innocent qu'il était, ne compris pas tout de suite ce qu'il se passait.
« SANS, NE ME DIS PAS QUE TU AS FAIT BOIRE DU KETCHUP À CETTE PAUVRE PETITE !
- Je n'ai absolument rien fait…
- MAIS ELLE EST SAOULE ! »
Frisk fit aussitôt demi tour et rentra dans sa chambre, laissant Sans dans cette situation embarrassante.
Mais le squelette se contenta de se relever et haussa les épaules.
« Elle m'a appelée, je vais voir ce qu'elle a. »
Papyrus le laissa faire, et Sans poussa un profond soupir de soulagement en montant les escaliers pour retourner dans sa chambre.
À l'intérieur, Frisk semblait terriblement gênée, collée dos contre le mur sur le matelas du lit. Elle était recroquevillée sur elle même, et jeta un coup d'oeil vers le squelette lorsqu'il entra et referma la porte derrière lui.
« On l'a vraiment fait, cette nuit..? »
Sans acquiesça en se rapprochant d'elle, et il posa sa main sur l'épaule de l'humaine qui rougit alors qu'il s'asseyait à côté.
« C'était sincère ? Je veux dire, ce que tu m'avais d-..
- Je ne veux pas interférer entre toi et tes sentiments pour Toriel. Tu sais, elle s'est remise avec Asgore, mais il lui arrive de penser à toi, e-et…
- Quoi ? »
Sans, surpris, pencha sa tête sur le côté pour regarder l'humaine d'un air un peu gêné.
« Ne me mens pas, je sais très bien comment tu lorgnes sur Toriel dès que tu en a l'occasion, et tu es amoureux d'elle…
- Je l'étais peut-être. »
Il ferma les yeux et lâcha un soupir, glissant sa main sur la joue de l'humaine dans un geste tendre pour la forcer à le regarder dans les yeux au moins quelques secondes ; Depuis tout à l'heure, son regard ne cessait de fuir, sans doute par gêne.
« Mais tu as grandi. »
Il sourit à l'humaine qui rougit de plus belle, et tenta de déposer un baiser sur ses lèvres sucrées ; Ce à quoi elle répondit timidement en glissant ses mains dans le dos de Sans pour se serrer contre lui.
Etais-ce vraiment une déclaration ? Elle ne savait pas vraiment ; Mais elle s'en contenterait.
