Première partie
Élizabeth et Jane Bennet sont parmi les dernières survivantes de la communauté des dames du lac qui de siècles en siècles se transmettent – exclusivement de mères en filles - un savoir unique lié à la pratique de la magie.
Appartenant à la génération qui les précède, un sorcier maléfique sévit et s'en prend à leur communauté. Au début, nourri par une haine profonde envers l'une des leurs, il se contentait de les dénoncer afin qu'elles soient brûlées vives. Il n'utilisait la magie que pour éliminer celles qui réussissait à échapper à la justice des hommes.
C'est à la suite de l'un de ces maléfices que Jane Bennet se trouve dans l'incapacité totale et définitive d'utiliser ses pouvoirs. Mais la situation dans laquelle le sorcier met sa jeune sœur Élizabeth est encore plus précaire. Elle se retrouve emprisonnée dans un coquillage sans aucun espoir d'en sortir puisque les conditions liées à sa libération sont impossibles à réunir. Pour retrouver leurs anciens pouvoirs et contrer le maléfice, les deux jeunes femmes doivent non seulement trouver un chevalier qui acceptera de jouter pour Élizabeth, mais qui devra également être déclaré vainqueur à la fin du tournoi. De plus, le maléfice prévoit que la seule façon de trouver le bon chevalier est de s'assurer qu'il passe la nuit dans la même pièce que le coquillage à l'intérieur duquel la jeune femme est gardée prisonnière et qu'il entende sa voix assez clairement pour en perdre le sommeil.
Les membres de la famille Bennet influencés par Jane décident donc d'ouvrir une auberge le long d'une route très passante, située à mi-chemin entre Londres et un petit village de campagne où des tournois sont organisés trois fois par année. Après 18 mois de travail acharné et au moins autant de faux espoirs envolés, Jane est désespérée. Le dernier chevalier intéressant à qui elle avait fait passer le test se nommait George Wickham et les deux jeunes filles avaient logé tant d'espoirs en lui, tant il leur avait semblé digne de confiance. Lorsqu'au matin, il s'était présenté frais et dispos après une bonne nuit de sommeil, Jane était allée reprendre le coquillage et l'avait ramené dans sa chambre, terriblement déçue.
Deux semaines après cet incident, Jane prépare à nouveau les chambres sachant qu'un groupe va nécessairement s'arrêter pour la soirée en raison du tournoi qui se tiendra dans la semaine. Il n'était pas rare que certains d'entre eux passent jusqu'à trois jours à l'auberge afin de participer à l'entraînement qui précède la compétition officielle. Jane transporte l'eau du puis vers la maison lorsqu'elle remarque deux cavaliers qui arrivent en direction de l'auberge. Deux hommes seulement sont à cheval tandis qu'un attelage fermé les suit un peu derrière.
Jane observe attentivement celui qui met pied à terre le premier. Il est roux et laisse entrevoir un généreux sourire lorsqu'il la remarque à son tour. Il se tourne ensuite vers le second cavalier qui descend de cheval à son tour.
-Va donc voir s'il reste des chambres Charles ! Moi, je vais rester pour aider tes sœurs à descendre ! Lance le deuxième d'une voix ennuyée.
-Bien William. Attendez-moi ici !
-Pardon messieurs, nous avons de la place ne vous en faites pas. Les chambres sont toutes libres pour l'instant. Intervient Jane en passant près d'eux avec son chargement d'eau.
Charles lui sourit à nouveau incapable de lui cacher l'admiration spontanée que sa beauté lui inspire. Il s'avance et lui prend galamment le seau des mains. Jane le remercie et en profite pour lui demander s'ils ont l'intention de rester longtemps.
-En fait, nous ne sommes pas ici pour assister au tournoi. William vient uniquement pour acheter des chevaux et la meilleure place est encore malheureusement dans les petits villages de campagne.
-Donc, vous ne resterez pas pour le tournoi ?
-Non ! Mais je me présente, Charles Bingley, fils aîné du Comte Simon Bingley et voici mon ami, le Duc William Darcy.
-Enchanté monsieur Bingley ! S'exclame Jane en exécutant un parfaite révérence. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, je vais aller faire préparer vos chambres. Vous en prenez combien ?
-Trois. Une pour le Duc, une pour moi et une pour mes deux sœurs. Elles partageront la même chambre.
-Très bien ! Vous pouvez déposer le seau dans l'entrée. Ma plus jeune sœur viendra le prendre un peu plus tard.
Une fois à l'intérieur, Jane ordonne à Lydia d'aller préparer les trois chambres du dernier étage. Elle avait vraiment espéré en voyant arriver les derniers cavaliers, que l'un d'eux pouvait être l'élu. Elle avait même décidé que le jeune rouquin serait l'homme parfait pour ça. Seulement, maintenant qu'elle savait qu'ils n'étaient pas venus ici pour participer au tournoi, elle était terriblement déçue. Surtout pour Élizabeth qui était enfermée dans ce coquillage depuis presque deux ans. Avant d'oublier, elle demande à Lydia d'aller retirer le coquillage qu'elle garde en permanence dans la chambre bleue du troisième étage. Charles Bingley entre finalement dans l'auberge accompagné de ses deux sœurs. Restant groupées dans l'entrée, les deux demoiselles ne cessent de critiquer tout ce qu'elles voient en parlant tout bas. Jane ne comprend pas que les gens puissent vraiment penser qu'elle ne peut pas les entendre. Leur frère en est pourtant très conscient puisqu'il la regarde d'un air malheureux. Jane pose sur lui un regard moqueur pour lui faire comprendre qu'elle ne leur en tient pas rigueur. Il lui sourit reconnaissant et prend les clés qu'elle lui tend en même temps que des linges propres. Jane fait signe à son jeune frère Marc de monter les affaires des nouveaux clients dans leurs chambres respectives.
Une fois les chevaux bien installés dans l'écurie de l'auberge, William se dirige vers le bâtiment principal à son tour. Une fois entré, il regarde autour de lui avec une moue méprisante. Il va vers le comptoir et cherche le numéro de sa propre chambre dans le calepin recouvert de cire durcie qui a été laissé sur le comptoir. Ses yeux s'arrêtent quelques instants sur le nom qui est inscrit un peu au-dessus des leurs : George Wickham. William savait qu'il lui faudrait le revoir un jour, mais il aurait bien évidemment préféré que ce ne soit pas si tôt. D'un pas leste, William monte l'escalier en traînant son sac sur son dos. Arrivé au troisième étage, il voit Jane qui entre dans une chambre. S'approchant de celle-ci, William constate qu'elle est entrée dans la chambre qui lui est réservée. Il entre à son tour et la voit ramasser un coquillage très coloré. Le genre de coquillage qui ne peut pas être un réel tant il est grotesque et déformé.
-Un ancien client l'a oublié là ! Lui dit-elle en guise d'excuse lorsqu'elle réalise qu'il est entré derrière elle. Je vais le ramener en bas. Désolé pour le dérangement. Ma sœur Lydia va vous apporter une serviette et une bassine pour votre toilette.
-Merci. Répond simplement William en lui cédant le passage.
-Le souper sera servi dans une heure si vous voulez manger ici. Autrement, il vous faudra marcher quinze minutes en passant par le sentier derrière l'auberge…
-Vous avez un cuisinier sur place ?
-Enfin, c'est ma mère qui cuisine et c'est moi qui assure le service. Ce soir, nous avons de la pintade au menu. Mon père a été chanceux à la chasse cette semaine.
-Très bien merci. Madame ?
-Mademoiselle et c'est Bennet. Jane Bennet !
Elle vient pour sortir, mais s'arrête pour lui demander : Oh, en passant, je dois vous poser une question comme à chaque client !
-Je vous écoute !
-Comment avez-vous entendu parler de notre établissement monsieur le duc ?
-Je n'en ai jamais entendu parler. Il s'est trouvé sur notre chemin, c'est tout !
Jane dépose le coquillage sur le bureau le temps de noter la réponse de William dans son petit calepin de cire. Une fois qu'elle a refermé son livret, elle rougit sous le regard impatient du duc qui ne la quitte pas.
-Bien, merci. Je vous reverrai donc peut être plus tard.
-Faites donc préparer tout de suite une table pour quatre. Nous y serons dans une heure comme prévu.
-Merci. Bon séjour chez nous.
Jane quitte la chambre et croise Charles Bingley qui sort de la chambre de ses sœurs.
-Le Duc est dans cette chambre là ?
-Oui, il vient d'arriver. Elle réalise alors qu'elle est ressortie de la chambre bleue sans le coquillage. Elle s'adresse alors à Charles : Oh, monsieur Bingley?
-Oui !
-Pouvez-vous me rendre un autre petit service ?
-Lequel !
-J'ai laissé un coquillage sur le bureau de la chambre de votre ami le Duc, j'étais justement allée pour le reprendre. Pouvez-vous me le rapporter lorsque vous viendrez dîner ?
-Oui, bien entendu.
-Au dîner alors !
Charles pénètre dans la chambre de William après y avoir été invité.
Charles remarque immédiatement le coquillage repoussant qui traîne sur le bureau. William lui confirme que Jane vient de l'oublier là.
-N'essaie pas, on n'y entend pas la mer ! J'ai moi-même essayé ! Tes sœurs sont bien installées ?
-Elles ont juste assez d'éléments à critiquer si tu vois ce que je veux dire !
-Chut ! Charles? Tu entends ?
- Quoi ?
Une voix de femme ? On dirait une plainte ?
-Ça doit venir de la cour !
Charles s'approche de la fenêtre, ouvre le volet et regarde dehors.
-Non, il n'y a personne!
William quant à lui, s'est arrêté devant le coquillage, il le soulève et le porte à son oreille avant de le tendre à Charles : J'entends une voix qui parle là dedans ! Tiens, écoute!
Charles pose son oreille sur le trou du coquillage et porte attention aux bruits qui s'en échappent. Il le rend à William et lui disant : Personnellement, je n'entends rien !
Exaspéré, William le remet contre son oreille et s'exclame d'un ton impatient : Je te dis que j'entends une voix. Une voix de femme.
William essaie de voir à l'intérieur, mais n'y arrivant pas, il repose le coquillage sur le bureau.
-Mieux vaut le redescendre lorsque nous irons dîner. Je ne veux pas le garder dans ma chambre. C'est assez pour que je n'arrive pas à dormir.
Lorsque leur petit groupe redescend pour aller manger, Jane est occupée à mettre la table. Lorsque Charles s'approche d'elle pour lui présentant le coquillage elle rougit comme une écolière. Lorsque Charles dépose celui-ci dans sa main tendue et qu'il la touche, il sursaute tant le contact de sa main le surprend.
-Tenez votre coquillage, mon ami ne l'a pas apprécié. Il trouve cet objet affreux.
-Je n'en doute pas. Lui répond-elle aussitôt avant d'ajouter sur un ton mystérieux : Peu de gens peuvent en reconnaître la valeur !
-Il a d'étranges couleurs !
Jane va déposer le coquillage sur le comptoir de l'entrée avant de revenir vers eux pour leur servir la soupe préparée par sa mère.
-William, comment est votre chambre ? La nôtre est plutôt défraîchie.
- Le décor est beau Caroline, mais le bâtiment est très mal insonorisé !
-La mienne m'a semblée correcte pourtant !
-J'entendais distinctement une voix de femme tout à l'heure !
Jane sursaute et échappe la soupe chaude directement sur la chemise blanche du Duc.
-Pardon ! Je suis désolée.
-Ça va ! Ça va ! Réplique ce dernier faussement compréhensif.
-Donnez-moi votre chemisier. Je vais vous le faire laver.
-Je vais aller me changer et je reviens !
-Je vais vous verser un nouveau bol de soupe. Lui dit Jane avant de s'excuser à nouveau.
William prend la direction de l'escalier. Une fois que Jane s'est éloignée avec le bol du Duc, Caroline et Louisa se moquent ouvertement du service de l'établissement. Charles essaie de calmer les esprits par des blagues, mais n'arrive qu'à rendre Jane encore plus nerveuse. Après tout ce temps passé à chercher l'homme qui pouvait les aider, voilà que l'élu arrivait et ne correspondait en rien à la description qui leur avait été révélée au moment où on lui avait retiré ses pouvoirs. L'homme choisit devait effectivement être de la noblesse comme tous les chevaliers, mais devait être un champion ou du moins avoir le potentiel de le devenir. Alors que le Duc n'avait aucune intention de s'inscrire comme concurrent au tournoi. Jane avait hâte d'en parler à Élizabeth le soir venu. Elle savait maintenant que sa sœur allait reprendre sa forme humaine peu après minuit en autant qu'elle pouvait aller rapporter le coquillage dans la chambre bleue. En attendant d'avoir l'occasion de le faire, elle pouvait toujours essayer d'en savoir un plus sur le Duc quitte à questionner le rouquin. Elle regagne la table avec un nouveau bol de soupe pour celui qui ne tarderait certainement pas à redescendre.
-Alors, elle est bonne la soupe ? Demande Jane à Charles pour engager la conversation.
-Lorsqu'elle est dans le bol, oui ! Réplique Caroline dans le but de faire rire sa sœur.
-Très bonne. Merci. Répond Charles à la jeune femme non sans avoir jeté un œil mauvais en direction de sa sœur.
William redescend et tend sa chemise sale à Jane qui s'excuse à nouveau. Sans un mot de plus pour elle, William s'assied à sa place et ne cache pas son irritation lorsqu'il réalise que la soupe est tiède.
-Je vais aller la remettre sur le feu !
-Non, ça ira ! Merci.
Jane se retire doucement sentant le regard compatissant du rouquin glisser sur son visage qui a bien de la peine à cacher sa gêne.
-William, tu devrais être plus gentil. C'était un accident ! Ces gens sont bien intentionnés. Et cette auberge est leur gagne pain.
-On ne devient pas aubergiste, si on n'est incapable de le faire correctement.
-Ce que tu peux être snob quelques fois.
-William sait ce qu'il veut et il a bien raison. Cet établissement est tout sauf bien tenu. Ils ont de la chance d'être installé près d'un village où il se passe des choses, ailleurs qu'ici, ils auraient été obligés de fermer boutique depuis longtemps!
Jane redescend de la chambre de William où elle s'est rendue pour cacher le coquillage dans la grande armoire. Elle revient vers la table pour retirer les bols de soupe et commence à servir la pintade en commençant par l'homme sur lequel elle cherche des informations.
-Monsieur le Duc, vous êtes certain de n'avoir jamais participé à un tournoi, vous me semblez en avoir les capacités physiques ?
-Non. Je ne vois pas quelle gloire on peut retirer de telle victoire lorsqu'il y a tant de tricheurs.
-Mais il y a aussi de grands seigneurs pour lesquels l'honneur a encore sa place ! Et de gentes dames à secourir.
-Les demoiselles en détresse sont plutôt celles qui ne se trouvent pas de maris de nos jours. Et elles ne peuvent certainement plus les trouver dans les tournois. Ajoute Caroline d'un ton dédaigneux.
-Les batailles sont sanglantes. Les concurrents sont devenus des bêtes. Ajoute sa sœur Louisa.
-Certains des chevaliers qui ont séjournés ici avaient au moins autant de distinctions que les deux hommes qui vous accompagnent mesdames ! Ils ne sont pas tous comme vous les décrivez. Leur lance Jane incapable de se contenir plus longtemps.
-Personnellement, ce sont les chevaux qui auront notre attention, non les chevaliers en quête d'admiration, ni les dames qui les admirent dans les estrades. S'empresse de conclure le Duc d'un ton vindicatif.
-Avez-vous besoin d'aide ? Demande alors Jane en se tournant vers Charles.
-Pourquoi ?
-J'ai un jeune frère qui cherche un emploi. Il accepterait même de ne pas être payé. Il est prêt à faire n'importe quoi pour apprendre un métier. Il pourrait prendre soin de vos chevaux. C'est un excellent guide aussi, il connaît les environs !
-William, qu'est-ce que tu en penses?
-C'est bien gentil, mais c'est non. Je me charge moi même de toutes ces besognes.
-Comme vous voulez. Si vous changez d'idée, faites-moi signe. Il serait capable de vous suivre dès demain.
Jane retourne dans la cuisine et s'adosse contre la porte dès que celle-ci se referme derrière elle. Quels risques insensés venait-elle de prendre? Elle n'avait pensé qu'à une chose : trouver un moyen pour que sa jeune sœur puisse les accompagner. Voilà pourquoi elle avait pensé à la décrire comme un garçon. Jamais les deux hommes n'auraient accepté qu'une autre femme fasse partie du voyage. Mais un jeune homme, cela aurait été possible. Élizabeth, les cheveux courts pouvait facilement avoir l'air d'un garçon en autant qu'elle écrase sa poitrine et qu'elle abaisse sa voix de quelques notes. Cette idée était sans doute leur seule chance qui leur restait pour qu'Élizabeth puisse les suivre sans éveiller leurs soupçons. Elle retourne dans la salle à manger et termine de servir ses invités. Charles reste un moment pour bavarder avec elle et l'aide même à ramasser la table. Elle profite de cet instant propice pour lui poser quelques questions sur son ami.
-Vous vous connaissez depuis longtemps le duc et vous ?
-Depuis au moins 10 ans. Nous avons fait nos études ensembles.
-Vous êtes pourtant si différents !
-Le Duc n'accorde pas son amitié à la légère. Il gagne à être connu par contre. C'est l'homme le plus généreux que je connaisse, mais il est méfiant. Ses parents sont morts lorsqu'il était très jeune et il s'est retrouvé à la tête d'une importante fortune et responsable de sa jeune sœur qui n'était encore qu'un bébé. Il a appris à la dure à juger les gens. Il n'accorde pas sa confiance facilement, mais une fois qu'on l'a, c'est pour la vie.
-Il est fiancé à votre sœur ?
-Si vous lui demandez à elle, elle vous répondra que oui, mais la réalité est tout autre. William ne l'aime pas. Il la tolère, c'est tout. Je n'ai jamais connu de femme qui ait plu à mon ami. Il trouve toujours quelque chose de négatif chez elles.
-Pour moi c'est facile. Il dira que je suis maladroite.
-Il dit aussi que vous êtes très belle.
-Merci.
- Et il est bien loin de la réalité.
-Vous êtes vraiment gentil Charles. Mais vous allez devoir m'excuser. Je dois maintenant aller m'assurer que tout sera prêt pour la nuit.
-Au revoir et merci pour le souper.
-À demain matin monsieur Bingley. Termine Jane dans une révérence.
Charles porte la main de Jane à ses lèvres. Celle-ci rougit jusqu'aux oreilles et se détourne dès que sa main se retrouve libre.
Jane se rend alors dans sa propre chambre derrière la cuisine et commence à sortir les vêtements de sa sœur. Elle espère que ce que le Duc a entendu est bien la voix de sa sœur autrement, il leur faudra tout recommencer. Jane se prépare ensuite pour la nuit et cherche le sommeil plus tôt que d'habitude afin d'être prête à aider sa sœur Élizabeth.
À suivre…
Miriamme.
