/!\ Attention, cette fanfiction basée sur l'univers de One Piece présente un OC, littéralement un Original Character ou personnage inventé pour les non english people. Il se peut qu'un peu d'inventivité et qu'un gros grain de folie déplaisent à certains, dans ce cas je n'oblige personne à lire ce qu'il va suivre. Il y a également une très forte présence d'un langage familier voire même vulgaire compte tenu de l'éducation désastreuse qu'a reçu cet OC. Si vous êtes toujours partants pour l'aventure, dites-vous que l'auteur de cette fanfiction n'a ingéré aucune substance illicite ni même licite lors de son écriture. Levez l'ancre, mettez la grande voile moussaillons et dégustez avec humour cette histoire sortant du commun de l'univers des fanfics habituelles. Bon appétit !
One Piece appartient à Oda-sensei, le personnage principal, sa famille et l'île sur laquelle il vit m'appartiennent en revanche.
1 - Entrée : Œufs de conneries sur une salade Marine
Quand je vois ce truc bleu qui ressemble vaguement à un fruit, je pense être sous LSD ! C'est vrai quoi, vous avez déjà vu un fruit bleu vous ? Bon d'accord y a bien des baies qui sont bleues mais on oublie ça vu que c'est carrément immangeable et dégueulasse. Oui je sais c'est du vécu, j'y ai malheureusement goûté étant petite et je l'ai amèrement regretté quand ma mère m'a dit toute affolée que c'était du poison…mais je croyais que le poison c'était ces billes rouges qu'on trouvait sur les buissons dans la forêt ! Ah oui c'est vrai qu'y en a aussi des bleus et des noirs, c'est de la même famille…enfin bref ! Revenons-en à ce gros truc bleu !
Y a pas à dire, ça a la gueule d'un fruit génétiquement modifié aux OGM. Je sais pas trop si c'est bon la bouffe OGM car j'y ai jamais goûté mais on m'a toujours dit que c'était pas bon, bourré de produits louches, mauvais pour l'environnement, bref, écologie zéro. Je décide de prendre ce fruit bizarre avec moi. Il me fait pitié en fait. Il était tout seul, enfermé dans son petit coffre perdu entre deux tonneaux de rhum sur la berge du port de mon île depuis tout à l'heure.
Ah ouais c'est vrai que je vous l'ai pas dit, mais j'habite sur une p'tite île toute seule, toute paumée au beau milieu de cette mer de tous les vices et de tous les dangers appelée aussi Grand Line. Bon là où l'île se trouve c'est plus vraiment le Grand Line « tranquille » mais plutôt ce que les loups de mer appellent le Nouveau Monde. C'est classe pas vrai ? Habiter dans le Nouveau Monde, pas très loin (à plusieurs milliers de kilomètres mais à vol d'oiseau c'est pas si loin je vous jure !)de l'île légendaire de Rough Tell, là où est caché le célèbre One Piece, le trésor de Gold D Roger, le seigneur des pirates. Bah c'est pas le paradis tous les jours, y a la Marine qui vient faire chier régulièrement (depuis qu'ils ont installé leur QG sur Reverse Mountain côté Shin Sekai), le roi du royaume qui prélève des impôts quand ça lui chante et quelques ramassis de pirates qui viennent piller de temps en temps mais sinon ça reste une île relativement sympa…enfin presque.
Vivre au cœur d'une monarchie absolue c'est pas extra, je l'avoue, surtout quand les gardes du château, situé au centre de l'île, font leurs rondes dans les quartiers populaires. Ils s'arrêtent souvent aux bars là où y a des gonzesses peu vêtues pour se bourrer la gueule et s'en taper quelques-unes et ça, ça me fout quelques fois en rogne. Je sais qu'il faut pas que je m'en mêle, que c'est pas mes oignons mais la plupart du temps (mais surtout par les « bienfaits » du hasard) ce genre de scènes absolument dégueulasses se passent quand je suis présente sur les lieux.
Putain de hasard.
Avant je fréquentais pas trop les bars car l'alcool et moi ça marchait pas très fort mais depuis qu'un crétin de soi-disant ami m'a fait boire suite à un pari pourri une bouteille entière de saké, je m'y suis très rapidement habituée et depuis j'ai pris la vilaine manie de venir me saouler la gueule aux bars. Saouler la gueule, c'est vite dit, je dirais plutôt me défoncer le foie à grandes goulées de saké pur.
Merde j'ai oublié à propos de fruit. Hum hum, pardonnez mon esprit un tantinet trop évasif. Donc comme je le disais, ce fruit zarbi je l'emporte avec moi et je me prépare à rentrer tranquille peinarde à la maison lorsque, par le plus grand fruit (Lol) du hasard (connard) je me fais arrêter par deux grosses brutes de Marines.
- « Hé dit-donc mademoiselle qu'est-ce que vous êtes en train de faire là ? » Me demande un des deux grands gaillards en me tapotant l'épaule afin que je me retourne vers eux.
- « Ben je rentre chez-moi, pourquoi ?
- Nous prends-tu pour des idiots ? On t'a très bien vu dérober ce fruit.
- Et alors ? Il est pas à vous que je sache ! » Je tonne, vraiment pressée de rentrer chez-moi.
C'est vrai ça, ils se permettent vraiment tout ces salopards du Gouvernement ! L'un regarde l'autre et fait un signe de tête qui ne m'inspire guère confiance. Son pote part sur le navire que les Marines ont fait accoster y a maintenant quelques jours. Je me demande franchement ce qu'il venait de se passer car je comprends pas vraiment ce petit hochement de tête.
- « On l'a pris à un équipage de pirates qu'on a arrêté, on doit le remettre aux Dragons Célestes alors rends-le moi gentiment d'accord ? »
Les Dragons Célestes vont venir ici ? Oh putain non pas ces coincés du cul dompteurs d'esclaves, par pitié ! Oui pour moi ce ne sont pas des humains mais des monstres bouffeurs d'esclaves. On dirait que leur consommation principale est : Esclave Homme-Poisson le matin, géant à midi, sirène au goûter et capitaine pirate le soir. Sans déconner ils me répugnent !
- « C'est pour les Tenryûbito ? » J'interroge, plus pour le faire chier que par prudence.
- « Comme je viens de te le dire.
- Pas envie.
- Pardon ?!
- Pas envie. » Je répète en reprenant ma route l'air de rien.
Malheureusement tout ne peut pas rouler comme sur des roulettes et ce colosse tout en muscles me chope fortement par l'avant-bras et me force à lui donner ma trouvaille.
- « Hé mais lâchez-moi, grosse brute épaisse ! » Je lui crache en me débattant comme une folle à lier, ce qui ne passe d'ailleurs pas inaperçu au sein de la communauté du port.
Tiens en plus comme si tout cela ne suffit pas, un haut-gradé de la Marine, un lieutenant je pense, ou un vice-amiral je sais plus, arrive suivi du type qui était parti y a quelques minutes. Le salaud il m'a balancé !
- « Un problème soldat ? » Questionne le haut-gradé, les mains derrière le dos tout en me dévisageant du coin de l'œil.
- « Une voleuse monsieur. Elle compte prendre le butin des pirates alors qu'il est censé revenir aux Tenryûbito qui en ont fait la demande ce matin par Den Den Mushi.
- Pourquoi tenez-vous à garder ce trésor mademoiselle ?
- Je vous en pose moi des questions à la con ? »
Là je crois que j'ai frappé un peu trop fort. J'aurais peut-être dû me la fermer cette fois car le gars a soudainement une sorte de tic nerveux qui fait tressauter son sourcil droit. Je sens que je vais prendre cher…
- « Immobilisez-la ! » Ordonne le type haut-placé à ses deux toutous qui me maitrisent avec une facilité déconcertante.
Le type me force à ouvrir la main qui renferme mon précieux fruit azuréen (que de poésie !) et tente de s'en emparer avant que je ne le morde férocement, laissant sur ses phalanges de magnifiques traces rougeoyantes. Ce fruit est à moi, je l'ai trouvé abandonné ! Trouvé c'est trouvé, reprendre c'est volé, na ! Tiens ça me donne une idée ça ! Je réussis à donner un coup de coude au soldat à ma gauche et, sans regrets, je prends la bouffe dans la bouche et la referme, me donnant l'air d'un écureuil pris en flagrant délit de récolte de noisettes.
Je ne saurais dire si les mâchoires des Marines ont pris une longueur exagérée, mais je peux vous assurer qu'elles sont à quelques centimètres du sol lorsqu'ils me voient faire. Je peux profiter de leur ébahissement abusif pour filer, direction la casa de mama !
Bien évidemment, il est plus que certain que je ne pourrais pas rentrer peinardos à la maison avec le délit que je viens de commettre. Je ne sais comment ils font pour trouver des renforts aussi vite, mais il y a tout un troupeau de Marines enragés qui me collent aux basques. Pourtant malgré tout ce qu'il m'arrive, je n'ai toujours pas croqué et encore moins avalé le fruit bleu qui, et c'est après de longues secondes que je m'en rends compte, a un goût vraiment affreux. Mon dieu c'est pas possible d'avoir un goût aussi infect, on dirait du saké souillé aux eaux usées de Water Seven (ne me demandez pas j'ai jamais essayé). La saveur de ce truc laisse vraiment à désirer ! Je me demande si ce serait pareil si je le croquais, ce que je ne manque pas de faire, le tout en courant comme une pauvre dératée au milieu des grandes avenues de la ville.
Pouah en fait j'aurais jamais dû le dérober en fin de compte, j'ai jamais connu de saveur aussi avariée depuis les baies bleues empoisonnées de ma plus tendre enfance. Mais ce n'est pas une raison pour gaspiller la nourriture ! C'est ainsi que j'avale sans aucune satisfaction ce mets horrible tout en faisant une grimace qui aurait fait rire mon voisin dépressif. Dans ma folle course, je me tourne brièvement vers les Marines et ouvre grand la bouche pour leur montrer que j'ai tout avalé et que ça ne sert plus à rien de me poursuivre. Cependant mon geste n'a pas l'effet escompté, au contraire, ils sont encore plus fous de rage. Eh merde comment je vais faire ? Je ne peux pas me pointer comme une fleur à la maison en compagnie de toute une flopée de gaillards en casquette ! Ma mère gueulerait à coup sûr, mes frères et sœurs se foutraient de ma gueule et mon père…je crois qu'il s'en battrait royalement les bijoux de famille.
N'ayant d'autre choix que de les semer, j'accélère ma course et m'engouffre dans des ruelles un peu étroites. Je reconnais facilement le coin où je suis. Si je tourne toujours à droite à la fin de chaque rue, je finis aux docks désinfectés abandonnés depuis quelques années depuis la construction du port où j'étais quelques minutes auparavant. Je choisis donc de me cacher vers les docks, là-bas au moins je sais où je pourrais me cacher. Y a une petite dizaine de cadavres de vieux bateaux, c'est l'endroit idéal pour jouer à cache-cache !
- « Ne la perdez surtout pas ! » Hurle le haut-gradé des brutes.
Ouh punaise il faut vraiment que je cours plus vite même si mes jambes sont à leur vitesse maximum. En plus je sens poindre un sale point de côté, je vais rapidement déchanter. En plus je ne saurais dire pourquoi mais depuis un petit moment déjà j'ai l'impression d'avoir la peau étrangement humide. Je transpire pas tant que ça quand même…si ? Oh mon dieu si c'est le cas adieu ma crédibilité de damoiselle ! (pléonasme)
Enfin Kami-sama, j'arrive aux vieux docks désertés et entre dans la coque éventrée d'un navire de guerre. Tout a été laissé tel quel dans ce bateau tant et si bien qu'on peut encore y trouver des caisses d'alcools encore consommables. Je me cache derrière l'une d'elle et j'attends patiemment. J'entends les pas d'éléphants que provoquent l'armée de Marines à mes trousses et ne suis nullement étonnée ni même abasourdie par leur stupidité quand leur chef leur demande s'ils m'ont trouvé.
- « Négatif, je crains qu'on l'ait perdu de vue ! » Lui annonce un soldat courageux (car pour moi c'est vachement courageux de la part d'un sous-fifre d'admettre la réalité à son patron)
- « Poursuivons les recherches ! Nous ne partirons pas d'ici tant que cette femme ne sera pas capturée. »
Ca..capturée ?! Carrément ?! Pour un petit fruit de merde ?! Ah oui c'est vrai que ce fruit devait être donné aux Dragons Célestes…et puis c'est bien fait pour ces chacals !
J'attends encore de longues minutes, des heures mêmes, jusqu'à ce que je n'entende plus d'agitation à l'extérieur du vieux bateau. J'espère vraiment qu'ils se sont cassés ces colleurs de Marines parce que je commence à avoir faim et je veux, pour une fois, rentrer à la maison à l'heure pour le déjeuner. Dans un élan de bravoure, je me redresse et jette un œil à l'extérieur du vieux rafiot.
- « Marine es-tu là ? »
Seuls les embruns s'engouffrant dans la grande brèche du navire me répondent en me décoiffant complètement. Génial, mes frères et sœurs vont encore s'esclaffer comme des mouettes en me voyant rentrer.
- « Si tu es là, tape trois fois. » Je continue en murmurant, sortant peu à peu du squelette du bateau.
Nan, rien à l'horizon cap'tain ! Ils sont apparemment partis chercher ailleurs, et c'est franchement tant mieux ! Bon j'avoue que je viens de faire une des plus grosses conneries de ma maigre vie après avoir déclenché une baston monstre sur la place du marché y a six ans. C'était marrant ce jour-là, j'étais certes revenue recouverte de bleus avec une dent en moins mais c'était trippant quand même ! Hum, enfin bref !
- « Marine es-tu ? M'entends-tu ? Que fais-tu ? » Je sifflote en me remémorant cette saloperie de jeu de gamins auquel tout le monde a déjà joué au moins une fois dans sa vie.
Sortant lentement des docks désaffectés, je me prépare à rentrer à la casa. Mon ventre commence sérieusement à me serrer et à bougonner comme quoi il a une envie pressante de manger. Et cette saleté de sensation d'humidité qui me colle à la peau, je crois vraiment qu'il faudra que je prenne une douche après le repas.
Tout en faisant gaffe à ne pas croiser de Marines, je parviens à regagner la maison incognito (Home sweet home !). A peine ai-je ôté mes sandales à l'entrée que je me fais brutalement renverser par trois mômes que je ne reconnais que trop bien, ayant pris l'habitude de ce genre d'accueil : Mes deux petits frères et ma petite sœur. Ils ont peut-être une dizaine d'années en moins par-rapport à moi, femme accomplie dans cette société (Ha ha ha…), mais ils n'en restent pas moins de redoutables prédateurs prêts à tout pour faire chier leur sœurette.
- « T'étais où Ca-chou ? » M'interroge ma p'tite sœur en m'écrasant la poitrine de tout son poids.
- « Ça te concerne pas espèce de démone, et ne m'appelle pas comme ça sinon je vais péter un câble ! » Je lui crie dessus, ayant horreur que mes crétins de frangins/frangine rajoutent « chou » à mon prénom.
Bien sûr, et pour vous rassurer, je ne m'appelle pas Ca-chou comme ce fruit à coque que j'adore dévorer en été, mais Cali. Ok c'est un putain de prénom de merde mais ma mère m'a avoué un jour avoir eu la flemme de chercher plus loin. Merci maman.
Heureusement pour la santé de mes deux petits pamplemousses me servant de seins, super papa arrive et ordonne sans grande autorité à mes frères et ma sœur de se pousser. Je m'époussète brièvement le pantalon et adresse un regard reconnaissant à mon papounet qui se contente de soupirer et de me demander.
- « Regarde-toi Cali, où es-tu partie traîner encore ?
- Dans les vieux docks. » Je lui réponds honnêtement, enfin à moitié.
Mon père semble esquisser un sourire de constipé et se dirige vers le salon, sûrement vers son gros fauteuil attitré.
- « Au moins tu n'es pas allée aux bars aujourd'hui… » Il marque un blanc et me désigne la cuisine (qui fait aussi salle à manger) du doigt. « Sinon le dîner est prêt.
- Tu ne manges pas avec nous aujourd'hui papou-chou ? » Interroge ma pitite sœur d'une voix adorable.
- Je préfère monter la garde, il semble y avoir pas mal d'agitation dehors. »
« Monter la garde »…je me retiens de rire face à mon paternel et me contente de rejoindre docilement big mama et mes frérots à la cuisine. Ça doit faire depuis ma naissance que papa n'est plus un soldat au service de la cour royale. Apparemment peu importe les années passées, il s'y croit toujours ce bon vieux papounet. Quelques fois je me demande si son boulot ne l'a pas rendu fou mais j'en doute fortement : Garder un air aussi buté tout en se prenant pour un doberman n'était pas le comportement d'un fou digne de ce nom.
Mettant de côté mes pensées sur la santé mentale de mon père, je me laisse tomber sur la chaise de la salle à manger entre mes deux démons de frères et, après avoir adressé un salut de la main à maman en bout de table, je me mets à m'empiffrer du bon p'tit plat qui trône dans mon assiette. Mes frangins ne tardent pas à m'imiter et ensemble, on fait un bordel digne d'une meute de loups garous avides de chair fraiche. Pas très glamour comme référence je le conçois, mais c'est ce qui décrit le mieux la scène que ma mère et ma sœurette voient avec exaspération.
- « Il y en a pas un pour rattraper l'autre. » Soupire big mama.
- « Ne t'inquiète pas maman je ne deviendrais jamais une sauvage comme eux. » Rassure la démone avec un grand sourire lui fendant la poire.
Ayant très nettement entendue la remarque de ma sœur, alors que d'habitude je m'en bats la queue de cheval, je relève la tête de mon assiette et, la bouche pleine, je gueule :
- « Pas gue fachorikichme echpèche de chaux anche corrompu ! (Traduction : Pas de favoritisme espèce de faux ange corrompu !)
- « Cali, ne mange pas la bouche pleine. Les garçons n'imitez pas votre sœur ! »
J'avale la nourriture, ignorant les engueulades fusant de big mama et de la fille du diable (ma sœur en quelques sortes), puis je termine rapidement mon assiette, m'essuie vaguement la bouche et je me lève de table, emportant avec moi mes couverts que je dépose dans l'évier. Comme d'habitude, je m'apprête à les laver lorsque soudainement, j'ai un putain de réflexe que je ne me connais pas : Je pressens quelque chose, je m'écarte juste à temps pour éviter une boulette de viande qui éclate contre le mur en face de moi. Parmi le vacarme qui règne dans la cuisine/salle à manger, je parviens à distinguer la voix forte chiante d'un de mes frérots qui s'exclame :
- « Wouah, trop forte Ca-chou ! »
Je l'aurais volontiers remercié de m'avoir complimenté mais en me rappelant que cette boulette de viande aurait dû s'éclater sur mon crâne, je m'abstiens de dire quoi que ce soit. D'un point de vue extérieur on pourrait dire que je suis calmement en train de faire la vaisselle mais dans ma tête la situation est pareille à l'agitation régnant dans le monde entier suite à l'exécution de Gold Roger. Ce qui vient de se passer n'était pas normal. Comment ai-je pu prédire qu'une pareille tragédie pour mon cuir chevelu sublime de la mort qui tue allait se produire ? Mais surtout, comment ai-je pu l'éviter aussi facilement ? Je ne dis pas que cette boulette de viande avait la taille d'un mammouth, ce qui est totalement faux (mais mon cerveau l'a interprété comme tel), mais normalement quoi que je fasse je n'aurais pas eu le temps de l'esquiver ! Alors juste une question : Pourquoi ?
Pendant que ma cervelle surchauffe à force de trop réfléchir, mon père entre sans prévenir dans la cuisine, en sueur et apparemment mécontent. Son regard est braqué sur moi. Sur le coup, je me dis que je vais morfler et mon intuition est on ne peut plus juste.
- « Non mais ça ne va pas bien dans ta tête Cali ?! » Beugle-t-il en s'approchant à grands pas de moi.
- « Que se passe-t-il ? Qu'est-ce que notre fille a encore fait ? » Demande ma mère d'un air surpris.
- « Ca-chou a encore fait une couille. » Se moquent mes frères que je me dépêche de faire taire en leur envoyant une poêle à frire qui les touche tous les deux de plein fouet.
- « Eh bien il se révèle que notre fille est à présent recherchée sur toute l'île…
- Ah…
- Par le Gouvernement Mondial.
- Pardon ?! » S'étouffe big mama avec son plat de pâtes.
Super papa doit donner un puissant coup dans le dos de maman pour la faire recracher ce qu'elle mangeait. J'aurais pu rire de la scène car dieu sait que c'est comique, mais la situation tordue dans laquelle je me suis fourrée m'en empêche sérieusement.
- « T'es complètement inconsciente ! » M'engueule fortement ma mère tandis que mon père écarte mes frères et sœurs de la discussion, les enfermant probablement dans leurs chambres avant de revenir dans la pièce. « Tu te rends compte de ce que tu as fait ?!
- Mais j'allais pas laisser ce pauvre petit fruit bleu tout seul. » Je me justifie en toute innocence.
- « Attends…un fruit ? Ne me dis pas que…
- Oh non. » Soupire mon paternel en faisant un « face palm » qui retentit dans la pièce.
Oh si, je l'ai fait même si je comprends toujours pas pourquoi ce fruit semble si important pour les Marines et pourquoi ils doivent le donner aux Dragons Célestes. C'est qu'un simple fruit à la peau bleue, ils peuvent largement en trouver un autre ! Je vais partager mon avis avec mes créateurs tout puissants... mais des bruits sourds se font entendre à la porte d'entrée, me stoppant dans ma lancée.
- "C'est la Marine, ouvrez cette porte tout de suite, nous savons que la voleuse du fruit du démon est là !"
Pause café
Si vous n'avez rien compris à ce chapitre, c'est que la folie de cette drôle de protagoniste vous a atteint, toutes mes félicitations !
Enfin, vous vous êtes sans doute rendu compte qu'il n'y a quasiment aucune description concernant ce personnage totalement loufoque et bourré de défauts (il faut de tout pour faire un monde). Alors pour palier à ce problème technique, je vais vous faire en avant-première sa carte d'identité made by ma personne.
Nom : Inconnu, et puis à vrai dire ça ne servirait à rien de le divulguer vu qu'il n'est d'aucune utilité à cette histoire.
Prénom : Cali. Ce nom m'est venu en repensant au rat de compagnie d'une amie qui s'appelait Cali, inspiration quand tu nous tiens !
Âge : 22ans, mais dans sa tête c'est resté au stade des 10ans.
Taille : 1m68.
Poids : 59kg.
Cheveux : Noirs et courts rassemblés en une queue de cheval derrière le crâne.
Yeux : Grands et de couleur noisette.
Physique : Teint légèrement bronzé, Silhouette élancée, épaules courtes, poitrine sans plus, ventre un peu rond, bassin large, jambes fines, en gros le corps d'une femme qui aime boire du saké aux bars le soir avec des tamanoirs (c'était juste pour la rime).
Mental : Insouciante, un peu gamine sur les bords, entêtée, égoïste, rêveuse les jours impairs, réaliste les jours pairs, garçon manqué, facilement influençable mais reconnaissante envers sa famille, protectrice avec ses biens, sens de l'humour aiguisé et relativement joviale.
Tenue : Simple T-Shirt rouge, ceinture noire, pantalon slim en jean bleu marine, sandales noires semblables à des tongs.
Aime : Manger (du moins elle adore tout ce qui touche à la nourriture), sa famille (même si elle ne l'avouera sans doute jamais), l'alcool avec une préférence pour le saké et le rhum de West Blue (le meilleur du monde d'après elle), embêter son entourage (parce qu'elle le vaut bien), regarder les nuages quand elle n'a rien à faire, la liberté.
Déteste : Le roi de son île natale, les Tenryûbito, le Gouvernement Mondial, la plupart des pirates (sauf ceux qui sont montés dans son estime comme Gold Roger, les Shirohige (pirates de Barbe Blanche) et les quatre empereurs du Nouveau Monde ), les Shichibukai, la pollution (après qui dira « J'aime la pollution » ? Personne je pense).
Rêve : Vivre dans un monde libre sans personne pour lui donner d'ordres.
Groupe sanguin (là je sèche un peu non?) : B
Signe astrologique : Capricorne
Bon je pense que ça suffira comme ça ! Voilà j'espère vous avoir suffisamment éclairés sur le personnage de Cali. J'ai pas précisé la date d'anniversaire car je trouve ça aussi inutile que la couleur des sous-vêtements de Nami. Hum hum, sur ce la pause café est finie, allez hop hop hop dégagez je dois préparer le plat principal. (C'est parce que je vous vire qu'il ne faut pas laisser de reviews, hein ? S'il vous plait. Bref, à Mardi prochain pour le deuxième chapitre)
