Y'a des fautes. Je ne sais pas pourquoi j'ai écrit ça.

Pardonnez moi.

Bref, lisez et comprendra qui pourra.


Parfois Erwin regarde par la fenêtre.
Il regarde par la fenêtre comme s'il y voit un autre monde, un autre endroit où il pourait fuir mais qu'il ne peut pas réellement atteindre, il perd son regard dans l'horizon difforme mais symétrique des murs trop gris pour être beau.
Et levi ne comprend pas

Parfois Erwin regarde le mur à coté de son bureau.
Il le regarde comme si chaque pierre le composant est la tête d'un des cadavres qu'il a lui-même envoyé à la mort, il encre son regard entre chaque ligne qui les composes et voit les regrets amerement réels qu'il n'arrive pas connaitre.
Et Levi ne comprend pas.

Parfois Erwin regarde la porte.
Il la regarde comme s'il espère la voir s'ouvrir sur un visage anciennement connu qui a réussi à s'effacé de sa mémoire avec le temps, avec les cendres que le visage est devenu, avec les questions qui meurent sur ses lèvres quand il essaie de se souvenir de pourquoi il fait ça.
Et Levi ne comprend pas.

Parfois Erwin regarde son assiette.
Il la regarde comme si la nourriture qui y est tranquillement installée risque de lui sauter au visage et de ronger sa peau comme de l'acide à coups de reproches sur ses promesses mensongères et ses mensonges pourtant vrais, pour le punir d'avoir fait ce qui est juste.
Et Levi ne comprend pas.

Parfois Erwin regarde le monde.
Il le regarde comme s'il n'existe pas, qu'il est le seul présent et qu'il le sera toujours, il le regarde comme s'il se demande ce qu'il fait là sans jamais avoir de réponse satisfaisante, de réponse qui reflète la réalité, en fait une réponse qui lui convient à lui et lui seul, même si la réponse est bonne, qu'il sait qu'elle l'est, mais qu'il ne veut pas la croire.
Et Levi ne comprend pas.

Parfois Erwin regarde le ciel.
Il le regarde comme s'il demande aux nuages s'ils existent vraiment ou s'ils sont le fruit de son imagination et surtout si c'est vrai qu'ils sont là pour cacher les âmes des morts, si lui aussi, son âme sera cachée par les nuages quand il sera mort.
Et Levi ne comprend pas.

Parfois Erwin regarde la pluie.
Il la regarde comme si elle est une menace pour ses souvenirs, comme si elle a la capacité d'effacer de sa mémoire toutes les choses auxquelles il croit comme ses lames d'eau effacent le sang sur les champs de batailles et les dernières traces du passage d'un titan.
Et Levi ne comprend pas.

Parfois Erwin regarde sa main.
Il la regarde comme si une volonté propre la dirige et menace de l'étranglé dans son sommeil, il la voit lui parler avec les cicatrices qu'elle porte honteusement pour lui faire comprendre que rien ne change, sauf que maintenant, il est monstrueux.
Et Levi ne comprend pas.

Parfois Erwin regarde Levi.
Il le regarde comme s'il est le seul de ce monde à avoir le droit de juger de sa vie, comme s'il peut lire dans ses yeux le moindre reproche quant à ce qu'il est, comme si d'une simple demande de sa part il pourrait mourir. Il le fixe et le sonde pour toujours savoir s'il pense la même chose, pour être sûr de ne pas faire d'erreur, pour savoir qu'il n'est pas seul. Il le voit comme son dernier espoir, le seul a pouvoir lui accorder la rédemption, le seul à le comprendre.
Et même si Levi ne le comprend pas, il comprend ça. Parce que lui aussi il l'aime. Et que lui aussi a peur de comprendre qu'il se trompe.


Voilà ce qui arrive quand les vacances durent trop longtemps !

Bref ! Bonne nuit, ou bonjour ou bonsoir ou autre.

J'ai faim :3