Salut tout le monde !
Je viens de faire le tri dans les fichiers de mes fics et qu'est-ce que je trouve ? Une fic de PoI non posté ! Non mais quel honte !
Du coup je poste de ce pas le premier chapitre de cette courte fic (qui date pourtant de plus d'un an déjà !)
Elle comporte 4 chapitres en tout : un part semaine ^^
PSs : - Comme toujours Mille Mercis à ma correctrice attitrée qui, ne l'oublions pas poste de fics plus géniales les unes que les autres ! Vraiment merci isatis2013, pour ton soutien sans faille :)
- Merci aussi à ceux/celles qui laissent des commentaires à chacun de leur passage, même si je ne réponds pas, cela me touche énormément. je suis contente de voir que mes histoires plaisent à certain(e)s Encore MERCI à vous ^^
°o°O°o°O°o°O°o°O°o°O°o°O°o°O°o°O°o°O°o°O°o°
Liens sacrés
Chapitre n°1 : Congé
Dimanche matin, dans la ville de New-York, le soleil brillait haut dans le ciel. Quelques nuages ci et là n'empêchaient en aucune façon les doux rayons d'été de venir caresser les habitants de la ville. Beaucoup paressaient sur les terrasses des restaurants, des bars ou encore dans les parcs de la ville. C'était, après tout, le dernier jour de la semaine pour profiter du beau temps, en famille ou non, avant le début de la nouvelle semaine et le retour au travail. Étudiants et patrons, subordonnés et enfants, cadres ou employés, tous s'affairaient à prendre du bon temps. John Reese était l'un deux. Déambulant dans les rues de la ville, Reese prenait lentement la direction de la bibliothèque. N'ayant pas encore eu de nouvelles de son patron, il se doutait à juste titre qu'ils n'avaient pas encore reçu de nouveau numéro... Pour le moment en tout cas, pensa l'ex-agent spécial. Il passa devant plusieurs restaurants ce qui lui donna envie de manger dehors ce midi. Ils mangeaient toujours soit enfermés dans la bibliothèque soit enfermés dans l'appartement qui leur servait de planque. Un peu de changement ne peut pas faire de mal, se dit Reese pour se donner du courage avant d'inviter son partenaire. Il ne savait pas encore si ce dernier avait déjà des plans, mais il espérait bien que ce ne serait pas le cas.
Alors qu'il longeait un fast-food, son attention fut attirée par un des clients. Il stoppa sa marche avant de faire face au restaurant. Il plissa des yeux avant de soupirer.
- Évidemment, il faut que ça tombe sur moi. Heureusement que je ne suis pas pressé...
Il jeta un nouveau coup d'œil dans le fast-food, observant minutieusement la scène qui se déroulait sous ses yeux : un homme armé et cagoulé tenait une arme à la main, la pointant vers les employés. Il vérifia les deux entrées avant de faire le tour de la bâtisse pour en trouver une autre. Il vérifia l'entrée de service et fut bien soulagé de voir que cette dernière n'était pas verrouillée. Il entra le plus discrètement possible se retrouvant non loin des cuisines. Il se baissa, tendant l'oreille tout en avançant le plus silencieusement possible. Il réussit tant bien que mal à se retrouver derrière le comptoir. Après avoir fait un rapide signe aux employés pour qu'ils fassent comme s'ils ne l'avaient pas vu, Reese commença à s'avancer vers l'entrée des cuisines.
- Chuuut, redemanda Reese alors qu'une des employés s'apprêtait à lui parler.
Elle détourna les yeux, regardant de nouveau vers la salle en face d'elle. Reese jeta un rapide coup d'œil vers la pièce où se tenait encore le braqueur ainsi que les clients. Alors que Reese passait la tête pour repérer le braqueur, celui-ci lui tournait désormais le dos. Un sac en main, sac qui semblait déjà contenir les caisses, il s'avança vers les clients les plus proches.
- Videz vos poches, et plus vite que ça ! S'écria l'homme cagoulé.
Un couple commença à sortir ce qu'il avait, plaçant le tout dans le sac, quand Reese commença à s'approcher du braqueur. Avant même que ce dernier ne remarque sa présence, il lui attrapait déjà le bras, le faisant se retourner face à lui. Le couple s'éloigna rapidement alors que les employés se baissaient, se cachant alors derrière le comptoir. Un coup de feu partit mais l'homme fut rapidement désarmé. Quelques secondes plus tard, il gisait au sol, inconscient.
- Tout le monde va bien ? Demanda alors Reese.
Les quatre caissières, le gérant et tous ceux se trouvant alors en cuisine sortirent de leurs cachettes. Un homme, la petite cinquantaine, s'approcha de Reese. Pas tout à fait sûr de ce qui venait de se passer il lui dit tout de même:
- Merci de votre aide. Je ne sais pas ce que nous aurions fait sans votre intervention.
George tendit alors une main encore légèrement tremblante vers Reese. Ce dernier la serra poliment avant de demander :
- Quelqu'un a t-il prévenu la police ?
- Pas encore, répondit une employée.
Les autres, firent non de la tête.
- Bien, je m'en charge.
Il sortit alors son portable de sa poche avant de composer un numéro qu'il connaissait par cœur et ce depuis un moment maintenant. Trois sonneries plus tard l'appel était accepté.
- Fusco, j'écoute, répondit alors Lionel.
- Un peu de travail ça te tente ? Demanda Reese.
- Parce que tu crois que je fais quoi en ce moment ? Rétorqua Lionel sur un ton moqueur.
- Je ne sais pas et honnêtement, ça ne m'intéresse, mais pas du tout, lui répondit John. Je t'attends dans un fast-food.
Reese lui donna l'adresse précise que Fusco nota vite fait sur un papier non loin. Il demanda alors :
- Tu paies à manger j'espère ? Que je ne me déplace pas pour rien...
- Ce n'est pas pour rien... c'est pour le boulot. Et ne compte pas sur moi pour t'aider à devenir encore plus rembourré.
- Pas sympa... Je peux au moins savoir pour quoi je me déplace ?
- Braquage. Enfin, début de braquage.
- Un de vos jobs ? Demanda Lionel prêt à partir.
- Non, je passais juste dans le coin, répondit Reese.
- T'attire vraiment les problèmes toi, se moqua Lionel.
- Ça j'avais remarqué. Je dirais même que je m'en suis rendu compte le jour où je t'ai rencontré Lionel.
- Haha, vraiment sympa, répondit Lionel. J'arrive.
Il quitta son bureau avant de rejoindre sa voiture. Reese rangea son portable.
- La police est prévenue. Elle ne devrait pas tarder à arriver.
- Merci, dit George.
Reese s'éloigna alors, s'avançant vers la sortie.
- Vous partez ? Demanda alors une des caissières, légèrement paniquée.
- Oui, je suis attendu ailleurs, répondit Reese.
- Et... lui alors ? Reprit la jeune femme en montrant le braqueur d'un signe de la tête.
- Il ne peut plus rien faire. Il n'y a plus aucun risque... sauf qu'il prenne la fuite.
- Mais...
Voyant que la jeune femme était au bord des larmes et que les autres personnes présentes commençaient peu à peu à s'agiter elles aussi, il soupira.
- Bien, je reste ici jusqu'à l'arrivée de la police.
- Merci et... désolée, s'excusa la caissière.
- Ce n'est rien, lui répondit Reese pour la rassurer.
Une dizaine de minutes après, le lieutenant Fusco faisait son entrée dans le fast-food.
- T'as pris ton temps, remarqua Reese alors que Lionel s'avançait vers lui.
- Qu'est-ce que tu veux... pas vraiment envie que tu me portes la poisse. C'est donc lui ? Dit-il en montrant le braqueur au sol.
- T'es vraiment doué, ironisa Reese.
Fusco ne prit même pas la peine de répondre.
- Tu peux y aller.
- Tant mieux, je suis attendu, ajouta Reese heureux de pouvoir filer.
- De toute façon tu es toujours attendu, lui fit remarquer Fusco.
- Pas faux... remarqua Reese en haussant les épaules.
Alors qu'il s'éloignait, le gérant l'interpella.
- Attendez, laissez-moi encore vous remercier pour ce que vous avez fait.
- Ce n'est pas la peine, lui dit Reese.
- Ce n'est pas grand chose... même rien du tout, mais prenez ça, dit-il en lui tendant une petit poche en papier.
- Merci, mais ce n'était vraiment pas la peine, dit-il tout en s'emparant du paquet.
Il quitta enfin le fast-food, reprenant sa marche vers la bibliothèque. Un arrêt comme chaque jours pour prendre le thé de Finch et il était enfin prêt pour rejoindre son partenaire. Il finit rapidement le trajet arrivant finalement devant l'immense bâtisse dans laquelle il allait enfin pouvoir rejoindre son patron. Bien que le mot "patron" ne fût plus le mot adapté à leur relation, Reese aimait bien taquiner Finch en l'appelant encore comme ça, de temps à autre. Il entra dans la bibliothèque avant de s'avancer vers l'imposant escalier qu'il gravit d'un pas léger.
Quand il posa enfin le pied sur la dernière marche, il fut étonné et quelque peu déçu de ne pas y trouver son partenaire. Même le malinois n'était pas présent. Il siffla tout de même le chien quand il remarqua que la laisse de ce dernier était encore là. Une fois débarrassé de ce qu'il tenait en main, il vit arriver Bear. Ce dernier se précipita dans sa direction avant de se jeter sur lui. Il joua quelques instants avec le malinois avant de parcourir le chemin inverse du chien. Il put alors trouver l'informaticien dans une des nombreuses salles de la bibliothèque.
- Nettoyage de printemps ? Demanda Reese alors que Finch était en train de trier tout un tas de papier.
- En effet, répondit Finch sans même prendre la peine de se retourner vers le nouvel arrivant.
- Ça fait longtemps que vous faites ceci ? Demanda Reese.
- Mmm, je dirais plus de deux heures, finit par répondre l'informaticien après réflexion.
- C'est donc l'heure pour une petite pause amplement méritée. Je vous ai apporté votre thé et des beignets, lui dit alors Reese.
Finch leva enfin les yeux des papiers qui continuaient de s'entasser sur le bureau. Il posa son regard sur son partenaire avant de soupirer.
- Vous n'avez rien d'autre à me dire Mr Reese ? Demanda alors Finch quelque peu désabusé.
- Heu non. Enfin, peut-être "Bonjour Finch" ? Tenta-t-il.
Finch secoua la tête. Désespérant, pensa l'informaticien. Il quitta sa place, passant tout près de son partenaire.
- Suivez-moi, lui dit Finch. Allez m'attendre là-bas, ajouta-t-il en montrant la pièce où se trouvait son installation.
Finch disparut dans un des rayonnages de la bibliothèque avant de faire son retour à peine une minute après. Trousse de soins dans les mains, il vint la poser sur la table avant de faire face à son coéquipier.
- Et maintenant ? Demanda Finch.
Ce n'est qu'à ce moment là que Reese réalisa qu'il avait été légèrement blessé lors de son intervention pendant le braquage.
- Oh, fut tout ce que l'ex-agent trouva à dire.
- Oui, "Oh". Je peux savoir ce qui vous ai arrivé pour que vous soyez blessé par ce qui semble être une balle alors que nous n'avons même pas de numéro ? Lui demanda Finch quelque peu de mauvaise humeur.
- J'ai, dirons-nous, assisté bien malgré moi à un braquage.
- Et vous n'avez pas pensé à laisser la police s'en charger ?
- Non, c'était plus rapide et plus sûr ainsi. La preuve, personne n'a été blessé.
- Mis à part vous, vous voulez dire ?
- Oui, mis à part moi. Mais je trouve que tout s'est très bien passé, moi, répondit Reese ne comprenant pas vraiment la raison de la mauvaise humeur de son partenaire.
Finch lui fit enlever sa veste et sa chemise avant de nettoyer la plaie, peu profonde et de la désinfecter comme il se doit. Reese pouvait sentir la douceur des mains de son partenaire sur sa peau nue, ce qui le déstabilisait comme jamais. Il ne savait pas ce qui le retenait de le prendre dans ses bras avant de l'embrasser fougueusement. La raison sûrement, se dit Reese avant de soupirer, déprimé.
- Je vous aie fait mal ? Lui demanda Finch.
- Non, ne vous en faites pas. Et puis j'ai un seuil de tolérance à la douleur assez élevé.
- Ça, je l'avais remarqué. Ne même pas se rendre compte que l'on est blessé... Quoique, venant de vous, cela ne m'étonne guère.
Reese eut un léger sourire alors que Finch finissait de nettoyer sa plaie. De douces caresses sur sa peau, de doux frissons dans son corps, une chaleur indescriptible se répandant dans tout son être... Reese aurait presque pu être comblé si Finch ne venait pas de finir de mettre le bandage sur son bras. Plus déprimé que jamais, il observa son partenaire refermer la boîte avant de partir la remettre à sa place. Il se permit de soupirer de frustration. Finch avait été si près de lui et pourtant il n'avait rien pu faire. Lui, qui ne vivait que pour son associé, ne pouvait au final rien dire. Lui, qui avait enfin eu la chance de croiser de nouveau le chemin de l'amour devait garder ça pour lui et ne pouvait même pas en profiter.
Finch finit par faire son retour. Il passa tout près de Reese, qui dû encore prendre sur lui pour ne pas enlacer son partenaire, avant de s'installer à sa place habituelle. Il prit finalement son thé.
- De nouveaux beignets ? Remarqua l'informaticien.
- Oui, un cadeau du gérant du fast-food. Je ne pouvais pas refuser, lui expliqua Reese avant de s'installer à son tour.
Il observa le profil de son partenaire prenant une bouchée de beignet. Il arrêta son regard sur les lèvres de son partenaire. Ces lèvres qu'il rêvait d'embrasser, dont il espérait tant prendre un jour possession, les malmenant alors des siennes. Si un jour il pouvait goûter à ces lèvres si tentantes, il serait le plus heureux des hommes. Il soupira discrètement. Jamais une telle opportunité ne viendrait. Pourquoi diable embrasserait-il son partenaire ? Il n'y avait aucun cas où cette possibilité pourrait voir le jour.
Finch se tourna alors vers lui. Il fut quelque peu surpris par le regard triste et sombre de son associé. Que pouvait-il bien se passer dans sa tête pour le rendre si soucieux ?
- Vous ne mangez pas ? Demanda Finch d'une voix douce. Quelque chose ne va pas ? Demanda-t-il ensuite.
- Ah si, dit-il en s'emparant d'un beignet.
Il devait faire attention. Finch était très observateur et il ne voulait pas prendre le risque de l'inquiéter et encore moins qu'il ne perce à jour son plus gros secret.
- En parlant de manger, ça vous tente que l'on déjeune dehors ce midi ? Proposa l'ex-agent.
Finch sembla réfléchir à cette proposition, mais quand il vit la lueur d'espoir qui brillait dans les yeux de son coéquipier, il n'eut pas la force de dire qu'il voulait finir son rangement.
- Avec plaisir, répondit finalement l'informaticien pour le plus grand bonheur de Reese.
Ce dernier se permit de sourire faiblement, heureux de cette sortie improvisée.
OOOoooOOOoooOOOoooOOOoooOOOoooOOO
Peu avant midi, les deux hommes quittèrent donc la bibliothèque pour un petit restaurant italien dont Reese avait entendu parler lors d'une de leurs précédentes missions. Le repas se passa sans qu'aucun incident ne survienne. Ils purent déjeuner sans être dérangé par la machine ou par un des lieutenants. Reese put enfin se détendre sans risquer de se faire tirer dessus, ce qui permit ainsi à l'informaticien de se détendre aussi.
Finch était toujours sous pression quand il savait son partenaire en danger et les mots réconfortants de l'ex-agent ne l'aidaient pas vraiment à se détendre. "Je suis habitué à ce genre de situation", "Je ne suis plus à une cicatrice près" ou encore "Dans le pire des cas je sais que mon infirmier personnel me soignera." Finch ne savait pas depuis quand il ressentait ça, mais il culpabilisait de plus en plus de l'envoyer ainsi en plein dans les ennuis, risquer sa vie sans même lui garantir qu'il s'en sortirait à chaque fois... C'est donc avec plaisir qu'il profita de ce moment de détente, bien heureux que son partenaire l'ait invité. De plus, il devait admettre qu'il s'était régalé.
- On y va ? Dit Reese avant de payer.
- Laissez-moi au moins payer la moitié, dit Finch prêt à sortir son portefeuille.
- Non, je vous invite, répondit Reese tout sourire. Ça me fait plaisir.
- Bon, mais la prochaine fois c'est moi qui invite alors.
- Mais c'est quand vous voulez ! Rétorqua Reese ayant hâte que Finch l'invite déjà.
Ils quittèrent le restaurant avant de commencer à déambuler dans les rues de la ville. Ils tombèrent alors par hasard sur un vernissage dans une petite galerie d'art. Finch ne put s'empêcher de s'arrêter devant. Reese remarquant alors que son partenaire ne le suivait plus s'arrêta aussi avant de revenir sur ses pas. Il pouvait presque voir des étoiles dans les yeux de l'informaticien et n'hésita donc pas une seule seconde.
- Vous voulez qu'on aille jeter un œil ? Proposa l'ex-agent.
- Je ne voudrais pas vous déranger. Je sais que vous n'êtes pas un grand féru d'art.
- Mais si c'est pour vous, je pourrais traverser l'Enfer pieds nus, ne put se retenir de dire Reese.
Il vit une légère gêne chez son partenaire, se rendant alors compte de ce qu'il venait de dire. J'ai été trop loin sur ce coup là... Je dois être plus prudent à l'avenir.
- Merci, finit par dire Finch toujours aussi embarrassé par cet aveu.
- Allons-y, dit-il en ouvrant la porte de la galerie.
Les deux hommes passèrent plus de deux heures à l'intérieur, Finch s'arrêtant tous les deux pas ou presque. Il tenta d'expliquer à Reese la différence entre telle et telle toile, mais il se rendit vite compte que cela n'intéressait que moyennement son partenaire.
Reese était en effet plus intéressé par le professeur que par les leçons d'art et de peinture qui lui étaient pourtant si gentiment données. Ils n'en ressortirent que vers seize heures. Alors que Finch pensait qu'ils allaient reprendre le chemin de la bibliothèque, Reese l'emmena ailleurs. Il fut agréablement surpris de se retrouver devant un petit salon de thé.
- Vous me gâtez vraiment aujourd'hui, remarqua alors Finch en se tournant vers Reese.
- Je pensais juste que ça pourrait nous faire du bien une telle après-midi. Et puis j'aime bien... commença Reese avant de s'interrompre.
Qu'allez-t-il dire au juste ? J'aime bien vous faire plaisir ? J'aime bien vous gâter ? J'aime bien vous voir de bonne humeur ? Finch l'observa alors, curieux de la suite de sa phrase.
- J'aime bien voir que vous sortez un peu. Vous êtes toujours enfermé dans la bibliothèque, conclut alors l'ex-agent.
- En effet. Il est vrai que ça fait du bien, de temps en temps, de sortir un peu. Je vous remercie pour cette délicate attention, répondit Finch.
Ce n'est que plus d'une heure après qu'ils rejoignirent enfin la bibliothèque où Bear les attendait de pieds fermes.
- Désolé, tu n'auras pas eu de promenade aujourd'hui. Je me rattraperais demain, dit alors Reese. Enfin, ajouta-t-il, si nous n'avons pas de nouveau numéro, bien sûr.
Finch se remit à son rangement pendant que Reese, lui, s'occupait de son arsenal. Chacun dans une pièce, ils passèrent le reste de l'après-midi et le début de la soirée dans leur nettoyage. Ce n'est qu'à plus de vingt heures qu'ils décidèrent de rentrer chez eux, fatigués par cette journée à l'extérieur.
Une fois en bas de la bibliothèque, les deux hommes se dirent au revoir.
- Bonne nuit Finch, ne put s'empêcher d'ajouter Reese avant que l'informaticien ne monte dans sa voiture.
- Bonne nuit Mr Reese, répondit poliment Finch avant de refermer la portière.
Reese le regarda s'éloigner avant de partir aussi en direction de son appartement où, une nouvelle fois, il se retrouverait seul. Seul, avec pour seule compagnie les doux souvenirs de cette journée passée à flâner avec celui qu'il aimait plus que quiconque.
