Dear and beloved Lecteur,

Samwell Tarly tient une place bien trop importante dans mon coeur pour que je lui dénigre mon attention. J'offre donc ce maigre OS à lui et toi, lecteur, en espérant qu'il sera te satisfaire.

Disclaimer : Game of Thrones et Samwell Tarly appartiennent à G.R.R Martin (gloire et tragédie), les mots sont à la langue française, les pixels à votre écran. Le reste est à moi.

En te souhaitant une bonne leture.


Ceci est un OS écrit lors de la 76e nuit du FoF, sur le thème "Écho"


Game of Thrones

Le silence du vent


Tarly aimait le silence.

C'était une habitude qui s'était développée au cours de ces longues méditations bibliothécaires propres à son tempérament. Si bien qu'à présent, il lui était difficile de déterminer qui lui était venu en premier de son amour pour les lieux tranquilles suspendus hors de la réalité, ou son aversion pour le bruit qui l'avait condamné à un mode de vie décrié par son père.

Châteaunoir était un lieu bruyant.

Entre le fracas des épées maniées avec une brutalité inexpérimentée, le bruit des chopes à moitié vidées qui s'entrechoquent, ou le ricanement des moqueries qu'on marmonnait dans son dos, Samwell ne se sentait pas à sa place dans ce château où même ses pas résonnaient. Lorsqu'il traversait la cour pour rejoindre l'ascenseur gravissant le gigantesque Mur glacé, il enfouissait sa tête dans le col en fourrure de son manteau noir pour taire le brouhaha assourdissant du lieu de son exil.

Ce n'était que lorsque la mécanique de la cage d'acier se mettait à cliqueter et qu'il s'élevait au-dessus du paysage blanc, que le vent, sifflotant à son oreiller, emportait les bruits au loin. Dans cette ascension salvatrice, Sam retrouvait un semblant de calme et de plénitude qu'autrefois seule lui offrait la complicité des livres.

Mais ce n'était qu'une fois arrivé au sommet, sur le toit du monde, Châteunoir et son bourdonnement incessant, semblable à celui d'une ruche, loin sous lui, le vent soufflant une mélodie froide, mais au sifflement presque agréable, Sam prenait place au bord du Mur, l'infinité des contrées sauvages blanche et vierges. Là, le vide s'étirant devant lui, le souffle du vent lui apportant les échos d'un monde lointain et inconnu, là le jeune se sentait bien. Il se sentait chez lui, à sa place, loin de tout et oublié de tous, en compagnie de l'écho du vent.


J'espère que ce OS vous a plu.

Je m'excuse pour les possibles/probables/certaines fautes de grammaire, d'orthographe, de conjugaison qui ont pu perturber votre lecture.

Je ne tire aucune rémunération de tout ceci et j'en suis bien heureuse. Mais je ne suis jamais contre une petite review :)

Merci de votre lecture,
Dae.