Disclaimer : Les personnages et les lieux appartiennent à J.K. Rowling

Auteur : Slythewyn

Avertissement : Cette histoire contient des slashs (Yaoi, yuri)

Résumé : HPDM Physiques divins et réputations scandaleuses, tout les rassemble ; pourtant, ils se détestent. A priori, l'histoire pourrait s'arrêter là … mais leurs amis en ont décidé autrement. UA

Note : 'Tears Don't Fall' est le titre d'une chanson de Bullet For My Valentine, que je conseille à tous :D

xX Tears Don't Fall Xx

Chapitre un – POV Harry

Ca y est, nous arrivons. A travers la vitre du train, j'aperçois les tourelles embrumées de l'internat, se profilant dans l'ombre du soir à la manière d'un gigantesque chandelier. Les rails longent le bord du lac, et la silhouette floue du château s'y reflète, trouble ruine menaçante. Je distingue le stade de foot qui borde la forêt, ses filets se découpent avec précision dans la lumière du crépuscule. Cette année, j'ai décidé d'abandonner ce sport absurde. Je ne suis pas fait pour la vie de groupe, les activités collectives m'ont toujours répugné. Mon besoin d'indépendance me pousse à jouer en solitaire, enchaînant les actions persos sans prendre compte de mes camarades. Forcément, mon attitude ne leur plait pas et ils évitent de me passer la balle. Bien sûr, cette tactique légendaire nous mène indéniablement à la défaite.

J'ignore ce que je vais choisir ; badminton ou bien tennis, je ne sais pas encore. Ca dépendra sûrement des autres élèves, je ne voudrais pas encore tomber sur une bande de crétins incapables ; c'est déjà suffisamment pénible d'être forcé à pratiquer un sport, si en plus je dois me gâcher l'entraînement à supporter un troupeau de minettes uniquement préoccupées par mon physique… Ce n'est tout de même pas de ma faute si j'ai un corps sublime ! Et je ne suis pas le seul … non, il y a ce Draco Malfoy, toujours prêt à se mesurer à moi. Je me fiche totalement de savoir qui de nous deux a brisé le plus de cœur, vraiment. Nos réputations de Don Juan n'égalent que celles, moins louables, de salauds en puissance. Enfin, il paraît qu'il s'est calmé depuis qu'il sort avec cette mijaurée d'Hermione Granger, une intello vaguement mignonne à qui j'ai parlé deux-trois fois.

Mais revenons à notre histoire. La vie de ces deux imbéciles ne m'intéresse absolument pas, et je ne leur accorderais pas un instant de plus dans mes précieuses pensées.

J'observe affectueusement mes deux meilleures amies, endormies dans les bras l'une de l'autre depuis plus de quatre heures, et hésite à les réveiller. Les longs cheveux de Lavande retombent sur les épaules de Parvati, déroulant sur la jolie peau brune un tapis blond-cendré. Dans son sommeil, elle a agrippé le poignet de son amie et ses doigts se referment sur la gourmette portant son nom. Parvati remue doucement et sa tête retombe sur la poitrine de Lavande, les faisant légèrement sursauter. Je souris tendrement. La secousse les a arraché aux bras protecteurs de Morphée et elles se réveillent en baillant, leurs cils papillonnent puis elles ouvrent les paupières et se redressent.

J'ai beau les aimer infiniment, il y a entre elles quelque chose dont je ne fais pas partie. Un sentiment plus puissant que l'amitié, autre que l'amour mais tout aussi beau ; elles se comprennent à demi-mots et leurs disputes, rares, comptent parmi les plus violentes que j'ai jamais connues. Je pense qu'elles sont, en quelque sorte, deux âmes sœurs. Où qu'elles aillent, je sais qu'elles sauront se retrouver, s'aimer même à des kilomètres d'écart. Ce qu'elles partagent est si émouvant que ça ne me dérange pas d'en être exclu ; je sais qu'elles m'aiment aussi, à leur manière.

Pour l'instant, elles sont occupées à s'étirer comme des chats, et me regardent paresseusement ôter nos valises du filet à bagages. Une fois rassemblées devant la porte, je me mets à arpenter le couloir de long en large, inspectant les environs qui s'offrent à mes yeux, rendus flous par la vitesse. C'est instinctif, dès que je m'approche d'Hogwarts, j'ai les sens en alerte et je suis incapable de rester en place. J'ai toujours pensé que le château avait quelque chose de mystique.

Je vois le quai de gare qui s'allonge dans mon champ de vision, presque aussi lointain que les paniers de basket sur la rive Est, puis il se rapproche dangereusement et je reconnais la silhouette massive du garde-chasse venu nous accueillir. Le moteur ralentit, le cahotement significatif des roues s'atténue, le paysage redevient net ; le train parcourt quelques mètres et enfin s'arrête le long de la plate-forme. Les portières s'ouvrent en dégageant un panache de fumée et les élèves débarquent sur le quai, traînant derrière eux des sacs de voyage du double de leur poids.

J'aide les filles à décharger leurs valises, m'interrogeant sur leur capacité à faire rentrer autant de choses dans ces bouts de tissus, et pestant pour la forme. Elles rigolent et me qualifie de grand sportif pour m'amadouer ; ça fonctionne. J'amène les bagages jusqu'au camion qui les transportera à l'internat, puis les rejoins sur le chemin du réfectoire, vite rattrapé par une pluie froide et collante qui nous suivait depuis l'Ecosse. Tout le monde se pousse en gesticulant, se mettant à courir, dérapant et criant sur le sentier boueux, pressé de se réfugier à l'intérieur. Leurs réactions me font presque pitié, mais, indulgent, je m'écarte sur le bas-côté. J'attends patiemment de m'être fait doubler par une horde d'adolescentes inquiètes pour leur brushing avant de continuer ma route. Lavande et Parvati ont fui dans la masse. Je ne leurs en tiens pas rigueur, il y a longtemps que je vois au-delà de leur côté superficiel.

L'orage ne tarde pas à éclater et bientôt les éclairs fendent le ciel, déchirant l'immensité obscure de la nuit ; les traînées enflammées se rejoignent au-dessus de ma tête, s'entrelaçant en de longs sillons éphémères avant de disparaître brutalement. Cette image, d'une beauté stupéfiante, me poursuit encore lorsque j'entre dans le réfectoire, bien un quart d'heure après les autres.

Quelques têtes se tournent sur mon passage, détaillant les mèches trempées de mes cheveux qui retombent sur mon visage aux allures ténébreuses, s'attardant sur mon regard d'un vert irrésistible, notant ma démarche tranquille et les mouvements inconscients de mon corps qui se balance en marchant. J'ai beau avoir conscience de ma splendeur, leurs œillades répétées m'étonnent à chaque fois. Je me dépêche de traverser les rangées de table et me glisse entre les filles, en baissant la tête pour couper court aux gémissements passionnés des demoiselles qui me fixent avec intensité, de l'autre côté de la salle.

Une fraction de seconde trop tard, cependant ; j'ai eu le temps de croiser le sourire sardonique de Malfoy, jaloux sans doute des réactions que j'ai provoqué sans le vouloir. Il doit être en train de me maudire intérieurement, regrettant de ne pas s'être attardé plus longtemps au-dehors. Ses yeux brillent méchamment quand il me dévisage, je n'aime pas son expression narquoise. Ce type me déteste, c'est réciproque mais je ne sais pas au juste pourquoi. Et puis sa petite amie le tire par la manche et il se tourne vers elle avec une douceur que je ne lui connais pas, il a vraiment l'air amoureux et je suis stupéfait, un instant, avant de me rappeler que ses sentiments m'indiffèrent.

Je reporte mon attention sur mon assiette, sans me préoccuper de ce qui m'entoure, dévorant mes côtelettes tandis que le principal prononce son discours de bienvenue ; je l'aime bien mais il semble presque sénile. Je suis à peine arrivé, et j'ai déjà hâte que les cours se terminent. Je déteste la rentrée.

XXX

Des coups sourds frappés à la porte interrompent Hermione Granger dans sa toilette matinale. Agacée, elle finit de se brosser les dents, s'applique une couche de gloss et sort de la salle de bain, en jean et soutien-gorge, ses cheveux dégoulinant le long de sa colonne vertébrale. Ron Weasley se tient à l'entée de la chambre, trépignant d'impatience.

'Quand tu veux' lance-t-il, 'nous n'avons qu'un quart d'heure de retard.'

Sa meilleure amie se retourne pour lui sourire, ouvre l'armoire et hésite devant la multitude de vêtements qui s'y entassent. Longuement, elle inspecte sa garde-robe avant d'en sortir un chemisier mauve et une tunique vert pomme qu'elle étale sur son lit. La tête inclinée de côté, fixant l'un, puis l'autre, elle fait courir ses doigts au-dessus des habits et opte finalement pour la tunique, qu'elle enfile rapidement sous l'œil exaspéré de Ron.

'Merlin, tu es presque aussi lente que Draco' s'exclame-t-il en l'observant préparer son sac de cours.

Celui-ci se faufile à l'instant dans la pièce, cheveux impeccablement plaqués en arrière, vêtu avec l'élégance d'une star de cinéma, ses pouces aux ongles manucurés glissés dans sa ceinture et un sourire espiègle collé aux lèvres. Affectueusement, il ébouriffe la tignasse rousse de Ron avant de se diriger vers sa copine.

'Que veux-tu, il faut un minimum de préparation pour réussir une entrée fracassante' déclare-t-il en enlaçant Hermione, qui hausse un sourcil dubitatif puis éclate de rire.

Le blond passe une main sur ses reins et l'attire contre lui avec un sourire enjôleur, sans prendre garde aux toussotements significatifs de Ron adossé au chambranle, les yeux résolument rivés sur sa montre. La jeune fille sourit avec indulgence et l'embrasse doucement, puis se dégage de son étreinte pour attraper ses affaires. Draco soupire, glisse la bandoulière de son sac par-dessus son épaule et patiente ; leur ami tape du pied nerveusement, les mains dans les poches, le front plissé par la contrariété.

'No stress Ronychou' dit-elle en passant devant lui pour sortir 'on y va'.

Les deux garçons l'escortent dans le couloir, suivant des yeux la chevelure soyeuse qui ondule contre ses hanches au rythme de ses pas. Un soleil flamboyant se déverse par les fenêtres, frappant les murs de ses rayons brûlants.

Lorsqu'ils entrent dans la salle de chimie, se faufilant entre les rangs avec le maximum de discrétion, Snape se retourne et les dévisage en silence, se contentant de plisser les lèvres avec mécontentement. Draco le salue poliment, conscient de son statut de privilégié. Le prof le plus redoutable du lycée les laisse s'installer en vitesse avant de poursuivre son cours, indifférent aux murmures qu'il provoque en fermant ainsi les yeux sur le retard de trois de ses élèves. Qu'importe, qu'ils crient au favoritisme, Malfoy père est bien trop haut placé pour qu'il se permette de traiter son fils à l'égal des autres lycéens. Il se promet cependant de sévir envers le petit roux ; un crétin dégénéré, comme le reste de sa famille, et en plus, doté d'un physique difficile. Non, décidément, sa tête ne lui revient pas : il devra en subir les conséquences.

Un peu plus loin, son souffre-douleur favori gribouille distraitement sur sa feuille de cours, inconscient du danger qui le menace. Snape se précipite vers lui à la manière d'un oiseau de proie, lui arrache le papier qu'il parcourt fébrilement des yeux avant de le froisser avec un cri de rage. Le pauvre Neville se terre sur sa chaise ; les bajoues frémissantes du prof témoignent de son plaisir sadique. Drapé dans sa cape noire, un sourire carnassier déformant son visage, il se prépare à terroriser son élève.

XXX

POV Harry

Snape a fondu sur lui comme un rapace, prenant Neville par surprise alors qu'il dessinait sagement dans son coin. Il a sursauté bêtement et poussé un petit cri apeuré, laissant échapper son brouillon tout en reculant contre le mur. J'ai vu le sourire pervers du prof qui étirait ses lèvres doucereuses, puis il a chiffonné la feuille et s'est campé devant lui, menaçant.

De l'autre côté de la pièce, je voyais cet enculé de Malfoy qui se préparait à assister au spectacle, une main posée sur la cuisse de sa petite amie, l'autre nonchalamment appuyée contre la table. Son copain Weasley fronçait les sourcils, pas mécontent de cette animation soudaine mais l'air préoccupé par l'expression terrorisée de Neville. Granger avait saisi la main du blond qu'elle serrait de toutes ses forces dans la sienne, et ses yeux écarquillés sautaient du prof à l'élève, du bourreau à la victime, anxieusement. Je me demande à quoi elle s'attendait.

En tout cas pas à ça. Je ne sais pas ce qui m'a pris, l'envie brutale d'échapper aux convenances, de tout foutre en l'air pour provoquer l'attention, peut-être. Tout à coup, je me suis levé, envoyant valser mon siège à terre, et j'ai marché jusqu'à Snape avec détermination. Il m'a regardé faire, trop choqué pour réagir, son regard furieux cherchant à me happer dans son esprit. Ce type donne toujours l'impression de lire dans vos pensées, c'est plutôt angoissant. Mais, pour le moment, je m'en fichais.

Je me suis dressé devant lui et je lui ai repris la boule déchiquetée sans lui laisser le temps de m'en empêcher. J'ai secoué la feuille, puis je l'ai lissé du plat de la main tout en fixant Snape, narquois.

'Neville aimerait récupérer son cours' j'ai dit de mon ton le plus insolent, et je lui ai rendu son papier.

Les doigts tremblants, craignant de s'attirer les foudres de la chauve-souris, il l'a attrapé et rangé maladroitement dans sa pochette, à l'instant où la cloche sonnait, rompant le silence pesant de la pièce. J'ai baissé les yeux et je suis retournée à ma place. Autour de moi, les élèves ne bougeaient pas, attendant la sentence, abasourdis par mon audace. J'ai balancé ma trousse et mon cahier dans mon sac et j'ai presque couru dans le couloir, le souffle court, le sang battant violemment à mes tempes.

En sortant, j'ai bousculé un groupe de troisième année. Ils m'ont lancé quelques insultes et des regards outrés, ce à quoi j'ai répliqué par un geste très puéril de la main. Je fonçai tête baissée dans les escaliers, gravissant les marches quatre à quatre, me maudissant silencieusement. J'ai filé dans mon dortoir et me suis enfermé sous la douche, dans l'espoir insensé que l'eau glaciale mettrait fin à mon cauchemar.

XXX

POV Draco

Le coup d'éclat de Potter s'est répandu dans Hogwarts comme une traînée de poudre. Nous n'avions pas encore dîné que, déjà, il paradait dans les couloirs avec une vingtaine de pétasses pendues à ses basques. A leur tête, Patil et Brown encerclaient leur idole, débordant de suffisance. J'ai attrapé Hermione et je me suis débrouillée pour dévorer ses lèvres tandis qu'ils passaient devant nous. La vue de ce type m'est tellement insupportable que je craignais de déclencher un scandale si je le voyais promener son ignoble tête décoiffée juste sous mon nez.

J'ignore ce que lui réserve Snape, mais j'espère que c'est quelque chose de particulièrement horrible. Je me préparai toute à l'heure au délicieux spectacle d'une humiliation, et l'intervention de Potter m'en a cruellement privé : imaginez ma frustration !

Je suis sur qu'il cherchait encore à jouer les héros. Désormais, il peut compter Longbottom au nombre de ses admirateurs. Il comprendra bien assez vite ce que lui vaut son surnom de La glue.

En attendant, je cesse de ruminer de sombres pensées, car j'ai une petite amie à satisfaire et si je tarde trop, je risque de tomber dans une embuscade. Passé 23 heures, le château grouille de profs patrouillant vicieusement, ravis de dénicher les rebelles qui découchent.

Heureusement, j'ai mis au point une manœuvre imparable afin de m'éviter ce genre de désagrément. Il suffit de compter sur la loyauté des Weasley et ma propre hardiesse, mais puisque les deux sont infaillibles, je n'ai pas à m'inquiéter.

Laissez-moi vous expliquer.

Il est 22h30 lorsque j'allume mon portable et enclenche l'appel téléphonique vers celui d'Hermione. Je laisse passer deux sonneries avant de raccrocher, quittant ensuite ma chambre sur la pointe des pieds, veillant à ne pas réveiller Ron qui sommeille depuis une bonne demi-heure.

J'attrape au passage ma serviette de bain, mon gel douche et un sac plastique rempli de vêtements propres. Dans le couloir, je croise le concierge, Filch, accompagné de sa fidèle chatte. Tous deux me scrutent d'un regard perçant, mais je prends l'air innocent et les dépasse dédaigneusement. Le couvre-feu n'a pas encore sonné, par conséquent, le vieux ne trouve rien à me reprocher. Je sens, dans mon dos, la double paire d'yeux qui me suit jusqu'à ce que je pousse la porte des sanitaires. A l'abris de la salle d'eau, je bloque la serrure d'un tour de clé et guette le bruit de leurs pas qui s'éloignent.

C'est bon. Ma tension se relâche, et je fixe mon reflet dans le miroir au-dessus des lavabos, jugeant mes joues un peu roses. Quelques gouttes d'eau glacée me rafraîchissent le teint, puis j'entre dans la dernière douche à droite et m'y enferme.

Rapidement, je roule mes affaires en boule et les rassemble dans un coin. Je déplace le tabouret devant la fenêtre, grimpe dessus et me mets sur la pointe des pieds pour accéder à la poignée, que j'abaisse aussitôt. Je peux maintenant atteindre le rebord, auquel je m'agrippe fermement pour me propulser sur la plate-forme de pierre, en équilibre précaire.

Prenant soin de maintenir la vitre collée à l'intérieur de la douche afin de faciliter le passage à Ginny, j'enjambe le rebord et me retrouve debout contre le mur de la façade Nord d'Hogwarts, avec rien d'autre à perte de vue, que le néant.

Okay, vu comme ça, ma situation paraît tout à fait trépidante et dramatique, mais, rassurez-vous, il n'y a entre la pelouse verte et mes chevilles que quelques 5 mètres de hauteur. De quoi briser mes jolies jambes, chose à laquelle, est-il utile de le préciser, je ne tiens pas du tout.

C'est pourquoi j'évite de regarder en bas, car j'ai beau être un Malfoy, je n'en reste pas moins Draco, sujet aux crises de vertige impromptues, et c'est bien là la partie délicate de l'opération.

Les yeux résolument rivés sur les briques grisâtres empilées près de moi, je me prépare à franchir le vide. Une bonne inspiration, deux coups de talons et je m'envole, traversant l'espace libre avant d'atterrir un mètre plus loin, solidement agrippé à la rambarde d'un balcon. Je m'accorde une minute de récupération, puis monte sur ladite rambarde, pour ensuite m'élancer vers le toit, m'écrasant sur les tuiles avec la grâce de Potter enculant Diggory. Rassurez-vous, je ne l'ai jamais vu à l'action, et je n'ai même pas la certitude que ces deux-là soient gays, mais c'est le bruit qui court et la brutalité de mon atterrissage correspond tout à fait à l'idée que je me fais de leur copulation.

Une fois rétabli, je me redresse avec prestance et commence à longer la gouttière, tournant et escaladant plusieurs tourelles sans prêter attention aux hululements courroucés des hiboux volant à tire d'aile au-dessus de ma tête. La Forêt du domaine en est pleine, et je me suis habitué à ces compagnons disgracieux, égayant mes escapades nocturnes. Enfin, après dix minutes de parcours, je me laisse glisser à travers une fenêtre entrouverte.

Ginny m'attend dans la cabine de douche, l'air un peu inquiet. Je la rassure d'un sourire et l'interroge brièvement. La voie est libre, m'apprend-elle avec un sourire. Je l'aide à passer au-dehors avant de déverrouiller la porte. Quand je sors de la salle de bains des filles, un lourd silence m'assaille et je me faufile furtivement jusqu'à la chambre 713.

Un coup d'œil à ma montre me rassure, il est 23h10, la petite doit déjà s'allonger dans mon lit, prête à s'endormir, je peux rejoindre Hermione la conscience tranquille. Filch, balayant rapidement la pièce avec sa stupide lampe de poche, apercevra deux corps sagement assoupis sur les lits jumeaux, et le tour est joué.

Tandis que je parcoure la pénombre de la chambre, je songe à un moyen de remercier Ginny, risquant sa vie pour combler mes besoins sexuels, et Ron, que ces changements de colocataire arrachent souvent à son sommeil. Mais je n'ai pas le temps d'approfondir ces pensées généreuses qu'un corps nu me plaque dos à l'armoire pour onduler sensuellement contre le mien.

A SUIVRE !

Bon, c'est le tout début et je suis sur qu'il y en a qui sont déçus de ne pas apercevoir l'ombre d'un drarry, mais ne vous inquiétez pas, c'est l'optique finale de cette fic … Je tiens juste à vous y amener progressivement :D

Je ne sais pas trop à quoi m'attendre, cette histoire est différente de ce que j'écris d'habitude, et j'espère sincèrement qu'elle vous plaira.

En attendant, n'hésitez surtout pas à me faire part de vos remarques à propos de ce premier chapitre, et à me donner toutes vos impressions ! Du moment que vous ne reviewez pas dans le but de me descendre cruellement, elles sont plus que bienvenues :D

Pour finir, je compte updater environ toutes les trois semaines, parce que j'ai d'autres fics en cours, et avec ma rentrée en première, mes parents se font très excessifs sur mon usage de l'ordinateur, donc ça me laisse pas énormément de temps.

Voilà, sur ce, à la prochaine, et gros bisoux !

Ps : Une seule critique sur mon plan foireux 'visite des toitures par Malfoy et Weasley' et je suspends l'écriture de cette fic pendant 2 mois XDDDD

Je vous adore :)

Affectueusement, Slythewyn.