Titre: La maudite.

Rating: M

Disclamer: Le monde de Naruto ne m'appartient pas, j'me fais pas de sous avec, juré craché. Y'a que Sacha qui est à moi.

Personnages: OC - Akatsuki

Auteur: CourageSensei

Résumé: Sacha, une sale gamine, flemmarde et pied gauche, tombe entre les mains d'une secte de cosplayeurs plus authentiques qu'elle le pense. Quand son plus grand fantasme se transforme en cauchemar elle n'a plus qu'une solution...obéir en remuant la queue. Woaf !


Chapitre 1. Caméra Caché.

- Putain de merde !

- Qu'est-ce qui s'est passé...?

- Vous avez vu la taille de ce trou ?!

- Mais qu'est-ce que...

Je ne sentais plus ni mes jambes, ni mes bras. Je n'avais aucune idée de ce qui m'arrivais, tout ce que je savais c'est que je n'avais jamais autant souffert de ma courte vie. Un liquide métallique coulait en abondance de ma bouche, la quantité était si impressionnante que la substance m'empêcha de respirer convenablement, en se bloquant dans ma gorge. Je tournais difficilement la tête d'un côté et me rendit compte que mon bras droit était contorsionné dans un sens anormale. Une chose blanche, que j'identifiais être mon os, en sortait afin de me dire coucou. J'ai mal. Bon dieu de merde...Faites que ça cesse... Je vous en pris ! J'entendais des voix autour de moi, des pas, des gens se rapprocher. Mais bordel de non de non...appeler le samu, les pompiers...n'importe quoi avec un girofard. Mais ne restez pas là comme des cruches ! Je me sentais partir...loin...et eu assez de force pour tourner la tête une seconde fois et apercevoir des nuages rouges cernés de blancs.

...

Je me redressais d'un coup, aspirant le plus d'air possible dans mes poumons. Je prenais une grande inspiration et expirer, encore et encore, jusqu'à être totalement calme. Qu'est-ce qui m'étais arriver ? J'avais ressentit comme un poids au niveau de ma poitrine et il m'avait été impossible de respirer correctement. Faudra que j'en parle à mon médecin si ça recommence. J'étais toujours dans mes chaudes couvertures et m'étirais comme un chat, faisant craquer mes os, en poussant des grognements pas très gracieux. Quelle heure est-il...? Merde ! Quelle heure il est ? Je suis prête a parier que je suis encore en retard. Ce n'est pas me faute si j'adore dormir... Je me redressais lentement et vint m'asseoir au bord de mon lit, les yeux encore embrumé d'avoir si bien dormit. Un stupide sourire apparut au coin de mes lèvres. Comme j'aime les matins tranquilles, sans que ces satanés piaffes m'assomment de leur putain de cui-cui. ...D'ailleurs ce silence est perturbant, ma chambre n'est jamais silencieuse, mon ordi marche toute la nuit et ma souris est réveillé et tourne dans sa roue chaque matin. Je me frottais les yeux et les plissé afin de voir ce qui cloché, car j'avais une étrange sensation. ...Je n'étais pas dans ma chambre, c'est sur est certain. Sinon pourquoi mes couvertures Disney étaient-elles devenue gris pâles ? Et ou étaient passés mes ordinateurs ? Mes Romans, mes mangas...mes dessins et mes posters spéciales "personnages fictifs méga sexy torse nus" ? Là je me retrouvais dans une pièce simple, des murs sombres terreux, aucune fenêtre, juste un lit, une porte et une lampe à huile sur une étagère légèrement bancale. Je me mis à trembler, mes ongles s'enfoncèrent dans mes cuisses et ma vue s'embrouilla. Non je ne pleurer pas, je flipper juste comme pas possible. On se serait cru dans Saw...Peut-être fallait-il que je me brûle le visage pour pouvoir sortir d'ici. Mais qu'est-ce que je raconte moi ?! Je délire totalement ! Et puis pourquoi voudrait-on me faire passer un test ? J'aie jamais fait de mal à personne ! J'aspirais le plus d'air possible. Ça devait être ça qui m'empêcher de penser correctement: le manque d'air. On a pas idée d'enfermé quelqu'un dans une salle pas aéré. Il me fallait de l'air ! Alors, d'un bond, je me redressais du lit, mais, surprise, mes jambes ne supportèrent pas mon poids et je me suis affalée de tout mon long sur le sol froid. Aussitôt une rafales d'injures, toute plus sublimes les unes que les autres, sortirent de mes lèvres en se bousculant. Où est-ce que j'étais non de non ?! Je n'avais juste aucun souvenir d'un quelconque enlèvement. ...A bien y penser je n'avais aucun souvenir de ma journée précédente...A part que j'avais été en retard au lycée le matin. Continuant de plus belle d'insulter ce lieu maudit, je ne me rendis compte que la porte s'était ouverte que lorsque j'eue en face de moi, des sandales noirs...avec des pieds et un corps bien entendu. Lentement, je redressais la tête pour discerné la personne qui venait de me délivrer. Un grand gaillard à la peau basané. Un masque ridicule caché le bas de son visage et un grand manteau noir dissimulé son corps. Un manteau noir avec des nuages rouges... Il ne me fallut pas plus d'une micro-seconde pour reconnaître ses motifs. L'otaku no-life que j'étais en été sur à 100%. Oui, le manteau de l'akatsuki. Mes yeux s'écarquillèrent et ma mâchoire aurait pu tomber elle aussi au sol si elle n'avait pas été accrochée. J'étais incapable de prononcer le moindre mot et ne comprenait toujours pas l'étrange situation dans laquelle je me trouvais. L'homme me lança un regard glacial, qui me figea sur place. Il m'attrapa et me posa comme un sac à patate sur son dos, sans me ménager. Aussitôt, nous sortîmes de la chambre et avancions dans un long couloir. Prise de panique, je m'accrochais fermement à son dos. J'avais une peur bleue de tomber, moi qui détester la hauteur. Petite j'hurlais lorsqu'un de mes parents voulait me porter. Mais à peine quelques minutes plus tard, nous étions rentrés dans une grande salle et mon corps rencontra brutalement le sol. Il m'avait carrément jeté par terre. Bravo la galanterie !

- Putain d'fils de...

Je plaquais aussitôt une main sur ma bouche, mieux valait ne pas finir ma phrase. Je n'avais aucune idée du lieu où j'étais ni d'avec qui j'étais. Même si l'idée d'une secte geek tueur de vierge fleurissait dans mon esprit. Sentant que je n'arriverais pas à me mettre debout, je décidais de m'asseoir en tailleur et observa les gens autour de moi, restant sur mes gardes. ...Ouais...l'histoire de la secte me semble être la bonne. C'est pas possible, c'est une blague. Je me retrouvais au beau milieu de la copie conforme de l'Akatsuki mesdames et messieurs ! Mais oui ! Ils étaient tous là : Pein, Konan, Kisame, Itachi, Deidara, Sasori, Hidan, Zetsu, Obito sous son masque de bouffon et Kakuzu, celui qui m'avait amené ici. Seul Dieu sait que si j'avais rencontrée ces cosplayeurs dans un autre contexte, j'aurai été comblée. Mais étant donné la situation je ne pouvais qu'être tendu, quoi qu'un peu éblouie par le réalisme des costumes. On aurait vraiment dit qu'on se retrouvait en plein dans le manga.

- Ton nom.

Je fus extirpée de mes pensées par le cosplayeur de Pein, qui me dévisageait avec ses stupides lentilles en Rinnegan. Même si j'avoue avoir une envie folle de posséder les mêmes... Mes sourcils se froncèrent et j'osais lui lancer un regard tout aussi méprisant que le sien. Ou plutôt j'essayais. Si j'étais filmer, autant avoir l'air courageuse.

- Le votre d'abord.

La classe tu l'as où tu l'as pas. C'était une blague. J'en étais sur et certaine. Vraiment bien faites d'ailleurs. Je riais intérieurement. Allez, dans quelques heure je serais de nouveau chez moi. J'espère seulement qu'on est pas sorti du 93... Je n'ai tellement pas le sens de l'orientation. Au lieu de me répondre, le gars fit un signe de tête au faux Kisame, qui s'avança jusqu'à moi. Dangereusement... Alors que sa main se rapprocher, je n'eus comme réflexe que de fermer fort les yeux et de me protéger le visage avec mes avant-bras. Mais rien ne ce passa, un temps qui me sembla être infiniment long passa et je rouvris les paupières, doucement. Je m'aperçus que tout le monde me regardaient, les yeux grands ouvert comme des boules de billards et l'air perdu. Mon regard se redirigea vers Kisame qui était toujours devant moi, sa main qui passée à travers ma gorge. ...Attendez...à travers...ma gorge...

- Hahahaha !

J'éclatais de rire, un rire quasi hystérique comme je savais si bien les faire. Je m'allongea au sol, me fichant royalement des dalles poussiéreuses et glaciales. J'étais complètement hilare, vraiment.

- Trop puissants les effets spéciaux ! Non sérieux les mecs vous êtes trop fort !

Mais alors que je me redressais en me tenant les côtes pour essayer de me calmer, je sentis des doigts entourer ma gorge et me lever dans les airs. Le faux Kisame me plaqua brutalement contre un mur et mon esprit s'embrouilla. Je ne comprenais absolument plus rien. Qu'est-ce qui ce passé ? L'air venait à manquer cruellement et je commençais à suffoquer. Mes jambes pendaient dans le vide et ne gigotaient même pas étant donné que je ne les sentais plus depuis ce matin. J'essayais quand bien que mal de me dégager, plaquant ma main droite sur la visage du faux Kisame afin de la repousser. Mais fallait pas rêver hein, vu ma force et ma corpulence, je n'avais strictement aucune chance. Mon agresseur se mit à me sourire et je pu percevoir toute une rangée de dents taillé comme des couteaux. J'hallucinais. J'étais entourée de véritables fous ! Ils devaient se déguiser en personnages fictifs et violentés des gens afin de jouir d'une grande satisfaction. Si ! C'est ça ! Ma vue s'embrouilla et dans un soupire, j'osais lançais un faible:

- ...P...Putain d'Akatsuki de mes couilles...

Après mes mots, mon corps retomba au sol comme une pauvre feuille. Je ne voyais plus rien, ma vue étant cachée par mes larmes. J'avais peur, terriblement peur. J'étais entourée de vraie malades mentaux ma parole ! Ma gorge me faisait un mal de chien et chaque fois je j'inspirais, un sifflement se faisait entendre dans les tréfonds de ma gorge. Mon corps se mit à tremblait et mes poils s'irisèrent sur ma peau.

- Tu vas te montrer plus coopérative maintenant. Hein petite ?

J'hochais vivement la tête, essuyant d'un revers de la main mon visage humide et baissa la tête pour fixer le parterre, n'osant même plus les regarder dans les yeux. Comment je m'étais fichu dans une situation pareille...? Le cosplayeur de Kisame m'empoigna par le bras avec la plus grande délicatesse du monde -façon de parler bien entendu- et m'obligea à me redresser. Mes jambes vacillaient mais je faisais de mon mieux afin de rester debout. Mais s'était peine perdue, j'avais quasiment perdu l'usage de mes jambes. S'en ayant rendu compte, il ne me lâcha pas le bras et la même question que tout à l'heure retenti dans mes oreilles.

- Quel est ton nom ?

- ...Sacha.

- De quel pays viens tu ?

Je tiqua méchamment à l'entente cette question et mes sourcils se froncèrent automatiquement. De quel pays ? Baaaaaah de la France bouffon ! Là où on parle le français, la langue que nous sommes en train d'utiliser afin de converser. Ils étaient vraiment dérangés... Mais pour ne pas les contrariés, je répondais tout de même. Je ne voulais pas qu'ils me fassent de nouveau du mal.

- France.

Il y eut un silence, où les soit disant "Akatsukiens" s'échangèrent des regards d'incompréhensions. Le Kisame me lâcha le bras et pendant un instant je crus qu'il m'avait poussé des ailes. La porte était ouverte, mon ticket pour la sortie. Mais allait dire ça à mes jambes... Dès qu'il me lâcha je m'écrasais encore une fois au sol -ça devient une habitude-. Mais je ne voulais plus bouger, j'en avais ras-le-bol. Fini. Stop. Je restais là, par terre, le visage entre les mains, les dents serrer. Je voulais qu'un cameraman sorte de l'ombre et me lance un "C'était juste pour rire !", je voulais que ces guignols d'acteurs de médeux s'excuse en riant puis s'en aillent. Mais au lieu de ça, une voix tonna:

- On ferait mieux de la tuer sur le champs... J'm'en charge !

- Ta gueule Hidan !

- Silence ! On la garde. ...Sasori, occupe t-en.

- ...

Après ce cours échange de leur part, ils s'en allèrent et me laissèrent seule. Enfin c'est ce que j'aurai voulu car le soit disant Sasori se rapprocha de moi en soupirant. Mais je ne m'en préoccupais pas plus que ça. Mon esprit était bien trop occupé à chercher des théories logiques à ce qui m'arrivais. Ce n'était pas possible. C'était totalement irréaliste que je sois vraiment en présence des membres de l'akatsuki. Non, je n'arrivais pas à y croire. Je me roulais en boule, en position foetus, je n'avais qu'une envie, me rendormir et me réveiller dans mon lit, mon vrai lit. Mais une main se posa sur mon épaule et me fit tressauter.

- Lève toi.

Malgré le geste qui semblait réconfortant, la voix sonner froide et ne laisser place à aucun refus de ma part. Alors, lentement, je me redressais. D'abord sur mes genoux, puis sur mes pieds, mais ils ne me supportaient toujours pas et Sasori dut me retenir tenir par la taille. Je ne comprenais d'ailleurs pas ce qui m'arrivais, pourquoi n'arrivais-je plus à marcher toute seule ? Je poussais un léger soupire et me laissais diriger par Sasori. Dans l'animer ainsi que le manga, Sasori m'avais semblé vraiment petit en taille mais je m'aperçut avec désespoir qu'il était tout de même plus grand que moi de quelques centimètres. Faut dire qu'avec mes un mètre cinquante-neuf, c'est facile d'être plus grand que moi. Je poussais de nouveau un autre soupire en me rendant compte que finalement je finissais par accepter la vérité. Oui j'étais dans le repère de l'akatsuki...avec les VRAIES. Je fus tirer de mes pensées par Sasori qui ouvrit une porte menant à une chambre, la sienne, qu'il m'expliqua. Donc il allait s'occuper de moi. Un sourire apparut sur mes lèvres, mon côté fangirl que j'enfouissais au fin fond de mes entrailles ressortit un instant mais je secoua la tête et me passa une main dans mes cheveux emmêlé pour virer ces stupides visions pas très seines. Et puis...c'est un pantin... Je fus une fois de plus sorti de mes rêveries par le marionnettiste qui toussota afin d'attirer mon attention. Il faut dire que je pars facilement dans les nuages. Je le regardais enfin dans les yeux. Y'a pas à dire il semblait vraiment jeune.

- Comme tu peux le voir, il n'y a qu'un lit

Stooooop. Attendez qu'as-t-il dit ? Un seul lit ? Oh le cliché ! Combien de fois ai-je lu ce genre de situation dans des fanfictions. Mon sourire béat réapparut ainsi qu'une teinte légèrement rouge sur mes joues. Je retire ce que j'ai dit plus tôt, ça ne me gêne pas tant que ça qu'il soit un pantin. Huhu.

- Donc tu dormira par terre.

...Hein...? Je vois...en même temps à quoi je m'attendais je suis loin de la Mary Sue bien gaulée et qui fait tomber sous son charme 97% des personnages masculins... J'hochais de la tête pour lui dire que j'étais ok même s'il n'attendait surement pas mon avis. Il me déposa par terre avec déjà plus de douceur que les deux autres brutes de Kakuzu et Kisame. Il s'assit au bord de son lit, juste en face de moi et me fixa d'un regard sans expression.

- Tu vas devoir tout me raconter depuis le début.

- Tout vous dire...? Quoi au juste ?

- Cesse de plaisanter !

Il haussa le ton et je me tendis un peu. Je levais les mains en signe de paix.

- Ok ! Je vais tout avouer...mais...heum...avant je voudrais savoir juste une chose Sasori...san.

Que c'est étrange d'utiliser des suffixes ainsi...

- Je t'écoute.

- Pourquoi m'avoir emmener dans votre repère ?

Il me regarda un instant sans rien dire. Ses prunelles me toisèrent et semblaient chercher quelque chose. Puis finalement il répondit.

- Tu es venue de toi même.

...Quoi ?


Voilà ma première fanfiction que je poste sur le net. Depuis le temps ~

Reviews ? Remarques gentilles ou pas, vous gênez pas, j'vous ouvre les bras.