Chapitre 1 : La Force E arrive.
La flotte des Abysses avaient été vaincu à Qu, mais le pacifique occidentale était vaste, beaucoup plus vaste que la plupart des Océans et mers où les autres marines s'affairaient à réduire la menace du parasite océanique. Cependant, ce dernier n'acceptait pas la défaite cuisante qu'il avait subie si bien que son activité redoubla rendant le travail de la flotte de Nagato de plus en plus pénible et difficile au vu du manque de grands navires de guerre. Voyant l'activité réduite à presque rien en Méditerranée et le travail des corsaires Allemands, de la Royal Navy et de la Marine Nationale porter ses fruits en Atlantique Nord et Sud, il fut décidé que la marine britannique avait suffisamment de moyens avec quelques bâtiments russes, français italiens et allemands en support pour tenir cette région du globe. Cela libérait de leurs obligations les fleurons européens qui prirent la direction de la base de Nagato après un passage par Suez et un arrêt à Djibouti. Une offensive menée par l'Amiral Scheer, le Deutschland et soutenue par le croiseur-cuirassé Dunkerque et quelques bâtiments de la Royal Navy le long des côtés Sud-Africaines détourna suffisamment longtemps l'attention des flottes des Abysses de l'Ocean Indien. La flotte hybride qu'avait rassemblait l'Europe en Mer Rouge sortit sans encombre du Golfe d'Aden et purent rejoindre Singapour où tous ses navires ravitaillèrent. Les quelques unités en présence eurent pour ordre de conserver l'anonymat des bâtiments qui étaient en route vers Truk, le but étant de ne surtout pas attirer l'attention des flottes des Abysses extrêmement actives et féroces envers les flottes isolées.
Nagato, en vue de réceptionner cette flotte européenne, appliqua les ordres de son Amiral en faisant déplacer une partie de la flotte, principalement des escorteurs à sa grande surprise, sur Truk. Les autres bâtiments restaient en arrière où allait rejoindre la flotte européenne, nommée Force E par les amiraux européens, une fois renforcée lors de son dernier transit entre Truk et la base dans l'archipel Nippon.
La flotte européenne quitta Singapour deux jours plus tard. La flotte de Singapour l'escorta jusqu'au nord de la Malaisie puis retourna dans ses eaux.
Nagato et Mutsu tentèrent à plusieurs reprises de connaître la composition exacte de la flotte qui n'était plus très loin maintenant de Truk et dont les premières communications entre Yamato et le navire de tête de cette flotte n'allait pas tarder.
La flotte de Singapour, tenue au secret, ne voulut dire que la composition générale sans donner de nom : 3 portes avion modernes, 4 cuirassés modernes, 1 cuirassé ancien, 6 contre-torpilleurs, 2 croiseurs de bataille, 3 croiseur et 2 sous-marins dont un aux formes assez étranges. Au total 19 bâtiments qui faisaient route à seulement 25 ktn en moyenne.
Les hypothèses sur la composition de cette flotte de soutient allèrent de bon train à Truk et certaines allaient jusqu'à dire que ce nombre était trop gros et que les amiraux de l'Atlantique et de Méditerranée n'allaient pas se priver d'autant de cuirassés et surtout d'un porte-avion. En tout cas, Kongo voyait d'un mauvais œil l'arrivé d'autant de grands bâtiments potentiellement dangereux dans sa quête du cœur de l'Amiral.
À une journée de Truk, la Force E coupa le silence radio et demanda à parler à Yamato qui retransmettait tout à Nagato, curieuse de savoir quels navires allaient être sous ses ordres. Ce fut une voix à laquelle personne ne s'attendait qui agressa les oreilles de Yamato.
"J'ai faim!
- Littorio! Ça va pas de rompre le silence radio pour dire ça!
- Mais j'ai faim Roma... J'arrive sur mes réserves-
- Euh excusez-moi? Dit Yamato calmement.
- On est toute morte de faim Littorio... Ce n'est donc pas une raison pour m'empêcher de prendre contact avec nos hôtes NORMALEMENT!
- Mais Bismarck! *bouhou* Et si on n'avait pas les deux autres mollusques...
- Tu sais ce qu'elle va te dire le mollusque!
- Bretagne calme toi... On a déjà réglé ça...
- Joffre a raison Bretagne. On en a parlé à Suez et Littorio ne dit ça que parce qu'elle a faim.
- Oh mais Richelieu, arrête de les protéger uniquement parce qu'elles sont vi- AÏE!
- Arrête de dire des bêtises...
- Mais Roma... *bouhou*
- Excusez-moi? Redemanda Yamato. Si je vous dérange je peux couper la radio.
- Ah pardon Yamato. Littorio est insupportable depuis hier parce qu'elle a oublié de se ravitailler complètement donc elle arrive à ses limites. Enfin, DKM Bismarck au rapport, navire de ligne et navire amiral de la Force E.
- Bonjour Bismarck ! Yamato resta silencieuse un court moment puis reprit sur le même ton léger. Le navire secrétaire Nagato voudrait savoir qui sont les bâtiments qui constituent ta force.
- Je te donne la composition des trois flottes de batailles, de celle la plus en avant à celle la plus en retrait en direction de Truk.
- Très bien.
- Nagato entend tout ce que je dis ou je dois tout dire lentement?
- Elle t'entend, elle ne peut juste pas te parler.
- D'accord. Il y eut un court silence puis elle commença à donner les noms tant attendu. Flotte de Chasse, 10 miles nautique en avant de ma position, elle est menée par le Croiseur-cuirassé MN Strasbourg, constituée du croiseur de bataille DKM Prinz-Eugen et soutenue par le contre-torpilleur MN Mogador. Vitesse moyenne, 30ktn. Mais elle n'avance pas de manière rectiligne car elle balaye un large périmètre le long de notre route et le soir elles reviennent à notre niveau. Flotte Principale de la Force E, commandée par le Cuirassé Moderne DKM Bismarck en position de chasse escorté par les Destroyer Z1 et Z2, constituée en deuxième ligne du Dreadnought MN Bretagne qui escorte avec le croiseur MN Algérie et le croiseur RM Giovanni Delle Bande Nere (Italien) les Porte-Avion MN Joffre RM Alquilla et DKM Graf-Zeppelin en troisième ligne se trouve le contre-torpilleur Le Fantasque et le croiseur Georges Leygues. Vitesse moyenne, 20ktn route directe vers le point de rendez-vous. Flotte de fuite, commandée par le super-Dreadnought MN Richelieu, constitué des cuirassés modernes Littorio et Roma et des contre torpilleurs RM Leone et MN Vauquelin. Vitesse moyenne 30ktn avec grand périmètre de balayage en arrière de la flotte principale et obligation de venir en escorte rapprochée le soir.
- Escorte? Tu te fiches de moi Bizmarck? Comment veux tu que j'escorte quoi que ce soit en tant que flotte de fuite avec toute mon artillerie montée à l'avant? Objecta Richelieu
- Tu t'occupes de l'escorte éloignée je te l'ai déjà dit bon sang! Je voulais que tu ais Mogador avec toi justement pour te protéger pendant que le reste de ta flotte montait rapidement en escorte rapprochée. Mais comme tu l'as souligné à Singapour, quand Prinz et Strasbourg ont failli être séparées, Mogador leur sera plus utile.
- Mouai... Je coupe la radio désolé pour l'intervention.
- Pas de problème Richelieu. Ah attend!
- Oui?
- Rassure moi tu n'as pas oublié les cadeaux qu'on a ramené d'Europe à Singapour? Un long silence s'installa et la radio de Richelieu relayé les injonctions de cette dernière à l'encontre de Littorio et Roma qui semblaient, pour l'une se moquer et l'autre montrer une certaine impatience. Alors? Finit par dire une Bismarck dont le ton qui avait tendance à s'adoucir quand elle parlait à Richelieu était devenu extrêmement froid.
- Tu es sur de ne pas les avoir confiés à Joffre? D'habitude c'est elle qui s'occupe du transport.
- Tu es gentille Richelieu, mais ce sont des avions que je transporte afin d'assurer votre protection- répondit sèchement Joffre avant de couper sa radio.
- Mais JoffeeeAAAAAAHHHH! Le hurlement de surprise de Richelieu dressa Yamato et Nagato. La réaction de la première rendant perplexe toutes les filles présentent à Truk et qui se préparaient mentalement à recevoir les bâtiments précédemment cités.
- Richelieu! Qu'est ce qui se passe? Hurla inquiète Bismarck.
- Rien c'est U527 qui a fait surface juste à côté de moi sans prévenir-
- C'est Surcouf qui a les cadeaux... Dit le sous-marin calmement et avec une toute
petite voix posée.
- Tu pourrais au moins t'excuser de m'avoir foutu une frousse pareille!
- Elle ne voulait pas que le vin soit chaud alors elle l'a pris et m'a forcé à en prendre une partie aussi... Dit-elle avant de couper la communication et manifestement plonger.
- Satané sous-marin! Revient ici et excuse-toi!
- Richelieu... Commença Bismarck, avec sa précédente voix douce. Une fois que le silence fut retrouvé sur la ligne, Bismarck la remercia.
- Vous avez combien de sous-marin demande le navire secrétaire Nagato?
- Deux. L'U527 qui est un classe XVIII et le croiseur-sous-marin Surcouf de la classe du même nom. D'après le dernier relevé envoyé par elles deux, Surcouf est en avant de la flotte de chasse dans l'axe de la flotte principale tandis que U527 est en dessous de nous.
- D'accord. Nagato vous dit de mettre directement le cap sur Truk. Une flotte d'escorte sera à mi-chemin et vous guidera jusqu'à votre destination.
- Très bien. Yamato, selon toi doit-on s'attendre à ce qu'une flotte des Abysses viennent nous faire l'honneur de nous accueillir?"
La question de Bismarck n'était pas anodine et surtout faisait écho au fait que Richelieu et sa flotte de fuite avaient, comme Strasbourg et Prinz-Eugen, dus ouvrir le feu à plusieurs reprises afin de faire fuir des flottes de reconnaissance des abysses. Ces attaques n'avaient pas eu de conséquences majeur pour les croiseurs de batailles de la flotte de chasse qui selon eux avaient réussi à mettre hors d'état de nuire 5 bâtiments et plusieurs appareils volants. Mais une torpille perdue par une flotte de reconnaissance plus conséquente vint percuter Richelieu. Même si les dégâts étaient mineurs, plus elle restait en mer sans réparation et plus elle risquait d'avoir de mauvaises surprises quant aux faiblesses qu'avait provoqué l'impact.
Yamato, même si elle ne connaissait pas ces détails, savait qu'il fallait que Bismarck arrête de disposer sa flotte de cette façon et que toutes les filles devaient être proches les une des autres jusqu'à ce que sa flotte vienne les escorter. Les flottes des abysses devaient les avoir repérées depuis un moment et n'allaient pas laisser des renforts arriver aussi facilement. Cependant, elle ne pouvait pas donner son avis tant que Nagato était encore dans la conversation c'est pourquoi elle garda son ressentit et transmis la pensée de Nagato qui n'était autre que celle de l'Amiral : renforcer la flotte principale et conserver la formation jusqu'au nouveau point de rendez-vous. Là, la Force E sera le cœur de la flotte que mènera Yamato jusqu'à Truk. Bismarck remercia Nagato et Yamato puis coupa la communication, disant qu'elle reprendra contact dans 30 minutes. Yamato verrouilla rapidement le canal de Nagato et tenta d'interpeler le cuirassé allemand.
Mais ce ne fut pas l'allemande qui répondit. Non c'était une voix un peu brouillée française.
"Cuira... ssé cui... rassé cuirassé Yamato, ici croiseur cuirassé Str... As... Bourg. Qu'est ce qu... Passe? Le message était lourdement brouillé mais Yamato comprit et ne perdit pas de temps.
- Strasbourg! Dit à Bismarck que les flottes des abysses sont extrêmement actives dans cette région! Il faut que vous vous rassembliez le plus vite possible, surtout depuis que vous avez brisé le signal radio!
Yamato attendit un instant puis un signal clair finit par se faire entendre en anglais, le croiseur-cuirassé ne parlant que très peu japonais.
- Bien reçu. Le signal radio était devenu clair. Je vais essayer de transmettre à Bismarck et à Richelieu pour connaître leur avis. Prinz Eugen ne semble pas opposée... Et elle confirme vue qu'elle est juste à côté de moi et Mogador... MOGADOR CESSE DE FAIRE LA COURSE AVEC LES DAUPHINS! Hum pardon... Et Mogador devrait ne pas faire de résistance. Par contre, mettez-vous en route.
- J'y compte bien. Nagato ne devrait pas tarder à nous donner le feu vert. Vous aurez besoin de toute évidence de ravitaillement.
- Pour tout le monde ça semble aller. Mais Littorio est presque à sec donc ce serait mieux qu'on n'ait pas à la prendre en remorque jusqu'à votre base.
- Je vais voir ce qu'on pourra transporter. A tout à l'heure.
- A tout à l'heure Yamato."
Les deux bâtiments coupèrent la communication et Strasbourg coupa totalement sa radio avant de sa rapprocher du croiseur allemand qui avançait tranquillement derrière elle. Sous leur ancienne forme, elles ne s'aimait pas du tout. Il faut dire que Strasbourg, deuxième de la classe Dunkerque, avait vu le jour à la suite de la mise à l'eau des premiers croiseurs de bataille Allemands, dont Prinz Eugen faisaient parti. Mais sous cette forme, les deux bâtiments se complétaient. En effet, Prinz-Eugen était la plus petite des deux, la plus manœuvrable, la plus rapide et celle ayant le meilleur niveau de détection. Cependant, son blindage est faible comparé au bâtiment qui devait la chasser et son artillerie parfois insuffisante pour combattre de grosses unités. Strasbourg, bien que plus rapide que sa jumelle, était plus lourde et plus lente que Prinz-Eugen en plus du fait qu'elle ait un rayon de vu variant en fonction de la position de son hydravion d'observation. Le poids de Strasbourg était du à son blindage important pour un bâtiment de sa classe et une artillerie puissante de cuirassé, d'où son appellation de Croiseur-cuirassé. Elles se compensaient donc en comblant les "défauts" de l'autre : la rapidité de Prinz-Eugen lui donnait le moyen d'agrandir davantage leur zone de patrouille et l'hydravion de Strasbourg leur permettait de rester en communication. Les radars de Prinz-Eugen compensait la mauvaise vu de Strasbourg qui pouvait grâce aux infos de l'allemande donner de l'artillerie au maximal de la porté de celle-ci sans problème. Là où Prinz-Eugen préférait fuir car l'unité était trop grosse, Strasbourg faisait le ménage. Elles formaient plutôt une bonne équipe et elles l'avaient rapidement compris. Depuis leur départ de Suez, elles multipliaient les attaques victorieuses contre des petites flottes des abysses et repoussaient habilement les flottes de reconnaissance. Mogador dans cette histoire était un peu celle qui veillait à ce que les deux ne s'emballent pas trop et se fassent prendre à revers par manque d'attention. Mais elle restait un contre-torpilleur, et elle avait tendance à faire elle même les reconnaissance de la flotte de chasse, histoire de prouver encore et encore au monde qu'elle était le navire de sa classe le plus rapide du monde.
La flotte de chasse, sur ordre de Strasbourg cessa sa mission en avant de la flotte principale et prit la direction de celle-ci lentement, afin d'économiser du carburant qui, quoi qu'on puisse affirmer, commencent à réduire dangereusement au vu de leurs frasques en tant que corsaire. Les trois bâtiments, Mogador en tête, Strasbourg et Prinz-Eugen l'une à côté de l'autre, avançaient de façon régulière, sur une mer plate et calme, avec une vue parfaite à des miles et des miles à la ronde. De telles conditions permettaient de voir très loin, mais Strasbourg par mesure de précaution avait envoyé son hydravion faire des recherches encore plus loin. C'est d'ailleurs grâce à lui qu'elle a pu entendre Yamato. Alors que le croiseur-cuirassé informait l'une de ses protégées qu'elle pouvait revenir, cette dernière ne répondit pas. Aucun signal ne parvenait au navire de tête de la flotte de chasse qui mît en panne.
"Prinz, tu vois quelque chose? le croiseur de bataille allemand, qui parlait i peine deux secondes qu'elle avait envie de voire le Japon fut surpris de la demande de la française mais ne chercha pas longtemps.
- Non rien du tout. En tout cas en surface pourquoi?
- J'ai perdu un hydravion...
- Comment?!
- Je n'ai plus de signal avec lui... J'ai l'impression qu'il y a quelque chose de pas net.
- Je m'en occupe Strasbourg! Personne n'échappe à ma vitesse! Brrrooouuuu! Hurla Mogador en fonçant dans la direction de la dernière position de l'hydravion.
- Mogador! On doit retourner auprès de la flotte principale! Et ce n'est pas normal que la flotte ait abattue l'hydravion. Cria Prinz-Eugen au contre-torpilleur qui stoppa net et regarda l'allemande d'un air d'incompréhension notoire.
- Prinz-Eugen a raison... Habituellement, les flottes de reconnaissance ne cherche pas a détruire nos avions. Au contraire elles cherchent a nous faire venir pour nous identifier et rapporter tout ça a leur base.
- Dans le sens de Mogador par contre, Schwester ne sera pas contente si on fuit devant une flotte sans savoir de quoi elle est composée... Ajouta Prinz-Eugen en se tournant vers le lieu où Strasbourg avait perdu le contact avec son hydravion.
- Bouhou, je veux je ne veux pas me faire gronder encore par Bismarck-
- "Encore" tout de suite. Elle t'a juste dit d'être un peu moins volage et surtout de protéger TOUS les membres de cette flotte. Enfin... Elle regarda dans la direction des deux autres puis souffla. Bon, on y va lentement et dès qu'on a le contacte, je me donne 2 minutes pour choisir si on les affronte ou pas. Il est probable que l'on ait affaire avec une grosse flotte. Auquel cas ..,
- On prend la fuite sans se poser de question. Compléta Prinz-Eugen qui se mît en toute."
La flotte de chasse fit demi-tour et à peine eut elle finit sa manœuvre que Mogador senti une présence. Des avions cria t'elle en accélérant dans leur direction. Strasbourg ne réfléchit pas et ordonna que tout le monde devait impérativement foncer vers la flotte principale pour avoir le soutient des avions des deux portes avions. Cependant, si elles brisaient le silence radio, il y avait un risque que la flotte sache que deux portes avion se trouvent dans la flotte et par conséquent change de cible. Elle leur fallait néanmoins un support aérien approprié car la DCA du croiseur cuirassé et du croiseur de bataille ne pourraient pas tenir en échec plusieurs escadrilles. Prinz-Eugen prit la décision de lancer un de ses précieux hydravions, plus rapide que ceux de Strasbourg, avec pour mission de transmettre un message à Bismarck : "escadrille ennemis sur le radar de Mogador, confirmation par mes radars et les télémètres de Strasbourg. Retour à porter de l'aviation aéronavale en urgence. Besoin de soutient aéronavale immédiat". La petite protégée de croiseur de bataille salua puis prit son envole en direction de la flotte principale. Les trois navires étaient à la vitesse maximale de Strasbourg qui avait pris la tête car elle était inutile si la flotte se trouvait derrière. Au centre Prinz-Eugen était concentrée, alignant son artillerie contrôlent dans l'axe des escadrilles qui se rapprochaient dangereusement. Mogador quant à elle zigzaguait à l'arrière et sans prévenir mît ses machines à leur maximum en direction de quelque chose qui avait attiré les deux autres unités de surface.
"Torpilles en approchent!"
