Fandom: Downton Abbey.

Pairing: Thommy (Thomas/Jimmy)

Genre: Hurt/Comfort, Romance, Friendship.

Résumé: Jimmy est alité suite à une mauvaise grippe. La fièvre le fait délirer , et certaines discussions pourraient lui font prendre conscience de ses véritables sentiments...

Disclaimer: Je ne touche pas d'argent pour mes écrits. Les personnages de cette série appartiennent à leur producteur et scénariste.

*You give me fever*

En se réveillant ce matin là, Jimmy fut pris de vertiges. Une terrible migraine l'empêchait de se lever. Il grimaça et tâtonna pour se sortir du lit. Il aurait préféré rester couché et faire croire à Mr. Carson qu'il était trop malade pour pouvoir effectuer son travail correctement. Mais ce dernier aurait eut tôt fait d'appeler le Docteur Clarkson, qui n'aurait pas apprécié de voyager depuis la ville pour une simple migraine. Aussi, Jimmy se résolut-il à sortir de son lit, non sans laisser échapper un grognement plaintif. Il se dirigea, titubant, vers la salle de bain. Le jeune homme se passa un peu d'eau sur le visage, mais il remarqua bien vite que ses mains tremblaient. Ce n'était pas normal, et jamais il ne s'était senti plus mal. Mais il se devait d'être présentable. Il prit soin de s'habiller correctement et plaqua l'une de ses mèches rebelles contre son crâne. Il essaya de faire fi de cette douleur atroce qui lui vrillait les tempes, mais cela s'avérait difficile, voir impossible. En poussant un soupir, il se décida à descendre.

Lorsqu'il arriva dans la salle de petit-déjeuner, les choses empirèrent en quelques secondes. Confronté à une lumière aveuglante, il dut se tenir au bord du buffet afin de ne pas vaciller. Son comportement soutira un soupir d'agacement à Mrs. Patmore.

-"Sacre bleu, Jimmy! Encore une gueule de bois? C'est la troisième cette semaine et nous ne sommes que mardi!" le réprimanda-t-elle, d'un ton agacé mais à la fois affectueux. Il ne lui rappelait que trop son fils, qu'elle avait perdu à la guerre. Aussi ne pouvait-elle pas rester longtemps en colère contre lui. Jimmy lui lança un regard, tandis qu'elle préparait une confiture de prunes. Il se sentait bien trop malade pour rétorquer quoi que ce soit.

Jimmy n'avait cependant pas ingurgité une seule goutte d'alcool la veille. Il en connaissait assez les effets pour savoir qu'il ne s'agissait pas d'une gueule de bois. Il ne savait simplement pas pourquoi cette migraine atroce le faisait tant souffrir. Ce n'était pas le genre de maux dont il était coutumier. Presque en titubant, il s'assit à la table où se trouvaient déjà Anna et Mr. Bates. Ivy lui servit une tasse de thé, mais rien que l'odeur le rendait nauséeux. Peut-être que s'il avalait quelque chose, sa douleur se dissiperait. Il se servit un morceau de pain et la jeune femme lui passa la marmelade.

-"Merci, Ivy" lui dit-il, mais le coeur n'y était pas. Il avait du mal à garder les yeux ouverts. Son corps était parcouru de frissons. Ses muscles étaient endoloris. Jamais il n'avait ressenti une douleur aussi vive.

-"Tout va bien, mon garçon?" demanda Mrs. Hughes, en posant une main sur son épaule. Elle était visiblement inquiète, comme tous ceux qui étaient attablés à ses côtés. Tous les regards étaient rivés sur lui. Il devait probablement avoir une mine affreuse. Il se souvint de son visage blême dans le miroir de sa chambre, alors qu'il faisait brièvement sa toilette. Il ne devait pas avoir repris des couleurs depuis.

-"Très bien, Mrs. Hughes" lui répondit-il, les dents serrées. Mais son mensonge éhonté n'eut pas raison de la perspicacité de cette dernière.

-"Non, James. Tout ne va pas bien" répondit-elle, en plaçant son autre main sur son front, comme le ferait une mère inquiète pour son enfant malade. "Vous êtes brûlant de fièvre. J'appelle le Docteur Clarkson. Allez vous reposer."

Jimmy détestait ce ton qu'elle employait envers lui. Tout le monde savait qu'il aimait être le centre de l'attention, mais pas de cette façon. Il craignait qu'on ne le prenne pour un homme faible qui ne sache pas assurer son travail.

-"Je vous assure, Mrs. Hughes, je suis tout à fait capable de prendre mon service" lui répondit-il, espérant qu'elle le laisserait tranquille. Mais cette dernière ne voulut rien entendre et prit un ton sévère.

-"Pas de ça, James. Allez vous reposer en attendant le Docteur, c'est un ordre!"

Vaincu et terrassé par la douleur, Jimmy se leva en titubant. Il évita la chute uniquement grâce à la poigne d'acier de Bates. Même ce dernier, qui d'ordinaire ne lui affichait pas de sympathie, semblait véritablement inquiet à son sujet.

-"Je vais l'aider à regagner sa chambre" proposa Anna, en lançant un regard bienveillant à Mrs. Hughes qui acquiesça. Jimmy se laissa guider, sans trop prêter attention à ce qu'il se passait autour de lui. Son corps était comme engourdi, totalement emprisonné par la douleur. Il entendit Mrs. Hughes donner brièvement des directives aux autres domestiques, mais ses paroles se perdirent dans l'air. Il se sentit un peu mieux lorsqu'ils arrivèrent au couloir, frais et ombragé. Trop de lumière et de chaleur ne lui réussissaient pas.

Les femmes de chambre n'étaient pas censées se trouver dans les quartiers des hommes, mais Jimmy se résolut à s'appuyer contre Anna, se sentant trop faible pour continuer seul jusqu'à sa chambre. Il entendit une porte s'ouvrir et Anna discuter avec quelqu'un, mais il se sentait beaucoup trop mal pour écouter la conversation. Il capta seulement les mots "fièvre", "repos" et "merci". Puis il sentit que la jeune femme cédait sa place à une autre personne, ou alors Anna avait grandit de 30 centimètres en quelques secondes. Cette personne passa son bras autour de la taille de Jimmy et le soutint tandis qu'ils regagnaient sa chambre. Il entendit le grincement caractéristique de sa porte et se laissa guider, groggy par la douleur qui lui comprimait le crâne. Il atteignit enfin le lit où il se laissa tomber de tout son poids. Jimmy sentit que quelqu'un remontait la couverture molletonnée sur lui. Il fut bordé comme lorsqu'il était enfant et cala sa tête contre son oreiller. Il ne lutta pas plus longtemps contre le sommeil qui prit possession de lui. Mais avant de s'endormir, il sentit une main se poser sur son front brûlant. Quelqu'un lui murmura:

-"Ne vous inquietez pas, Jimmy. Je vais veiller sur vous"

Le jeune homme sombra ensuite dans un sommeil sans rêves.

*.*.*.*.*.*.*.*.*.*

Jimmy se réveilla en grimaçant. Il ne savait pas combien de temps il avait dormi. Cela pouvait être des heures ou des jours. Il lui semblait que la douleur avait diminué mais il avait très chaud. La sueur perlait sur son front. Il passa un bras et une jambe au dessus de la couverture, comme il le faisait lorsqu'il était enfant. Il cligna des yeux, vit une silhouette floue assise dans un coin de la pièce, puis détourna le regard en grimaçant. La lumière était beaucoup trop intense. La personne qui se trouvait à ses côtés sembla le comprendre et ferma les rideaux, plongeant la pièce dans la pénombre. Seul un fin rai de lumière subsistait encore. Jimmy ouvrit péniblement les paupières et laissa son regard s'habituer à l'obscurité.

La silhouette commença à se mouvoir, sortant de la pénombre. Une main se posa sur le front du jeune homme. Jimmy observa l'individu qui était en train de retirer un morceau de tissu et de l'humidifier, avant de lui tamponner doucement les tempes et le front. Ses sens étaient à présent pleinement en alerte. Il inspira à pleins poumons, notant un parfum ambré et boisé. Il connaissait cette odeur, mais il n'arrivait pas à savoir à qui elle appartenait. Jimmy toussa, la gorge sèche. Il put sentir les doigts de cette personne se placer derrière sa nuque et l'aider à relever légèrement la tête afin de boire un peu d'eau. Le jeune homme poussa un soupir de contentement, se laissa recoucher et border à nouveau. La personne qui l'accompagnait passa une main fraîche sur son front brûlant. Péniblement, il se rendormit en grimaçant. Cette fois, ses rêves furent remplacés par d'horribles cauchemars.

*.*.*.*.*.*.*.*.*.*

Lorsqu'il s'éveilla à nouveau, la douleur semblait presque l'avoir quitté. Les rideaux étaient ouverts et il habitua à nouveau son regard à la clarté du jour. Il n'avait plus aussi chaud et pour cause: il n'était vêtu que de son pantalon de pyjama et d'un débardeur blanc. Il parvint à se relever aisément dans son lit et posa son regard sur la silhouette qui semblait enfin se définir plus clairement.

-"Mr. Barrow?" demanda-t-il soudain, intrigué. Le valet de pied était là, assis sur la chaise en rotin, à côté du lit de Jimmy. Il lisait son journal et le posa sur la commode dès qu'il entendit la voix frêle du jeune homme. Ce dernier l'observa un instant et Jimmy se demanda ce qui lui passait par la tête. Le teint de Barrow était plus pâle qu'à l'ordinaire, ce qui voulait dire beaucoup. Jimmy pensa qu'il ne devait vraiment pas être en forme, pour que Barrow l'observe ainsi, visiblement inquiet. Le jeune homme remarqua que les cheveux noirs du valet n'étaient pas gominés. Celui-ci était vêtu d'un pantalon noir et d'une chemise ample. Une tenue de ville. Il n'avait donc pas été travailler. "Que faites-vous ici?" lui demanda Jimmy, intrigué. Le fait que Barrow ne soit pas préparé pour le service ne pouvait signifier qu'une chose: il était en jour de repos. Et Jimmy se rendit compte que le valet venait de sacrifier son unique jour de permission du mois afin de le passer avec lui. Il se sentit coupable, car Mr. Barrow avait certainement d'autres choses à faire que de jouer au garde malade...

Thomas se leva et s'avança pour arranger les nombreux coussins autour du jeune homme. Celui-ci eut un mouvement de recul involontaire, qu'il regretta immédiatement. Thomas essaya de ne pas laisser transparaître ses émotions, mais c'était peine perdue avec Jimmy. Il était le seul à pouvoir le lire comme un livre ouvert.

-"Je vous avais dit que je veillerait sur vous" murmura Thomas, comme une confession, tout en remontant la couverture sur Jimmy. C'était donc lui qui l'avait accompagné jusqu'à sa chambre et l'avait mis au lit. Le jeune homme rougit en se mordant la lèvre, espérant qu'il ne laissait rien paraître de son trouble.

-"Vous êtes resté ici tout ce temps?" demanda le jeune homme, intrigué. Thomas aurait pu mentir, dire à Jimmy de ne pas se montrer si suffisant, mais il voyait à quel point le jeune homme semblait affaibli et vulnérable. Il se contenta d'acquiescer en reprenant sa position sur la chaise en rotin. Il n'était pas décidé à donner plus de détails quant à la raison de sa présence, alors il fit ce qu'il connaissait le mieux: il esquiva la question en changeant de sujet.

-"Le Docteur Clarkson a diagnostiqué une poussée de fièvre due à une mauvaise grippe. Je crains que vous ne soyez alité pour un petit moment"

Jimmy grimaça et soupira lourdement en se passant une main sur le visage. Son estomac gargouilla bruyamment, ce qui arracha un petit sourire en coin à Thomas.

-"Je peux demander à Mrs. Patmore de vous préparer un plateau" proposa le valet de pied, mais Jimmy déclina l'offre d'un geste de la main. Il n'avait vraiment pas la force ni l'envie d'avaler quoi que ce soit. "Le Docteur Clarkson a insisté pour que vous mangiez un peu" répliqua Thomas, visiblement inquiet et bien décidé à faire entendre raison au jeune homme. D'ordinaire, il arrivait à cacher ses émotions à tous, mais Jimmy semblait être la seule personne à savoir le percer à jour et ce, d'un seul regard. Voyant le visage contrit de Mr. Barrow, ce dernier était prêt à faire quelques concessions.

-"Je veux bien boire un peu d'eau" lui dit-il. Thomas s'exécuta, lui servant un verre d'eau fraîche. Il l'aida ensuite à boire en soutenant sa nuque. Jimmy n'eut pas la même réaction de recul que la première fois où Barrow lui avait tenu la tête. Mais il restait tendu, et il ne savait pas si c'était la douleur ou l'appréhension qui raidissait ses muscles.

*Il essaye d'être gentil, il t'aide juste à boire! Il n'y a rien de mal à ça!* pensa Jimmy. Mais il ne pouvait pas s'en empêcher. L'attitude de Barrow n'était pas habituelle et le jeune homme devint suspect.

Il se sentit mal à l'aise. Il n'était pas dans les habitudes de Mr. Barrow d'être gentil. Cela lui arrivait de temps en temps, mais il y avait toujours une bonne raison derrière cela. Il n'était pas machiavélique comme le disaient la plupart des gens. Disons qu'il était plutôt manipulateur et prêt à tout pour arriver à ses fins. Suspicieux, Jimmy voulut connaître les vraies raisons de la présence du valet.

-"C'est vous qui m'avez deshabillé?" demanda-t-il, regrettant ses paroles à la seconde ou elles franchirent ses lèvres. Il n'était pas vraiment doué pour poser les questions avec tact. Il aurait pu dire n'importe quoi d'autre. Il ne savait pas pourquoi c'était cela qui lui avait traversé l'esprit. Il s'attendait à ce que Mr. Barrow soit en colère, mais celui-ci avait plutôt l'air surpris et même amusé par sa question.

-"Oh ne vous inquiétez pas, Jimmy. Je n'ai pas profité de la situation pour vous voler votre virginité" répondit-il, un sourire au coin des lèvres. Comme à son habitude, il avait répondu sur un ton ironique et empli de sarcasme. Mais Jimmy savait que c'était une ruse pour masquer ses émotions, déjà mises à nu par le passé. La question du jeune homme l'avait blessé. Piqué au vif, ce dernier renchérit:

-"Ce n'est pas ce que je voulais dire! Et je ne suis pas vierge, bon sang!" s'insurgea Jimmy. Il ne savait pas pourquoi il avait voulu préciser ce point, car cela ne regardait en rien le valet. Mais toute cette situation le gênait. Thomas eut un petit sourire.

-"Oh, vraiment? Vous m'aviez caché cela, Jimmy". ironisa-t-il, tout en guettant la réaction du jeune homme. Les joues de ce dernier virèrent au rouge écrevisse, donnant ainsi la confirmation à la question que Thomas n'avait pas posée. Un silence gêné s'installa entre eux. Le visage du valet de pied se referma à nouveau et il perdit son sourire.

-"Je suis navré que vous ayez une si piètre opinion de moi." se désola-t-il, l'air peiné. "Pour votre gouverne, le Docteur Clarkson m'a aidé, pensant que cela ferait tomber votre fièvre". continua Thomas, dont le ton avait changé pour laisser place à la colère. "J'espère que vous n'êtes pas dégoûté que deux hommes vous aient touché de façon aussi intime!" lança-t-il, se protégeant à nouveau derrière son ton sarcastique.

Jimmy savait que sa remarque avait profondément blessé son aîné. Il y avait entre eux un certain vécu et même si de l'eau avait coulé sous les ponts depuis la fête foraine et "l'incident", leur amitié ne tenait toujours qu'à un fil extrêmement fragile. Pourtant, malgré la peur qui s'emparait de lui à chaque fois que Mr. Barrow franchissait un peu trop les limites que Jimmy s'était imposées, il ne pouvait se résoudre à perdre ce lien indéfectible qui les unissait et qu'il n'arrivait pas à qualifier. Ils étaient plus qu'amis, pas vraiment confidents et aucun lien de parenté ne les unissait mais il y avait entre eux quelque chose de spécial.

-"Je suis désolé… parfois, je dis les choses sans y réfléchir" s'excusa-t-il sincèrement, espérant que Barrow ne lui en tiendrait pas rigueur.

D'ordinaire, Thomas lui aurait lancé un petit sourire amical et répondu sur un ton ironique, ce qui aurait détendu l'atmosphère. Mais le visage du valet était fermé, ses traits fatigués, comme s'il n'avait pas dormi depuis que le jeune homme était alité.

-"Je sais, Jimmy. Mais les mots peuvent blesser bien plus que les armes, sachez-le." dit-il, son regard se perdant sur sa main gantée. Le jeune homme ne savait pas quoi lui répondre. Il avait mal agi avec Thomas par le passé. Depuis que ce dernier lui avait volé un baiser dans son sommeil, il restait malgré lui sur ses gardes lorsqu'il était en sa compagnie. La colère et la peur l'avaient tout d'abord poussé à le rejeter. Il l'avait dégradé, repoussé et moqué. Il l'avait traité de la pire des façons. Depuis, il essayait de se racheter une conduite et ce, par tous les moyens. De toutes les personnes qu'il avait rencontrées depuis son arrivée à Downton, Mr. Barrow était le seul avec qui il avait réellement pu créer une connexion, aussi surprenant que cela avait pu être. Et même si leur relation s'était plus ou moins rétablie dans de bons termes, elle était encore fragile. Jimmy était connu pour sa maladresse et il n'était pas doué pour établir des contacts. Son expérience des relations humaines était assez déplorable. Le silence s'installa à nouveau entre eux et Thomas se leva sans dire un mot. Jimmy le suivit du regard, craignant qu'il ait pu dire ou faire quelque chose de mal.

-"Où allez-vous?" demanda le jeune homme, précipitamment. Il se rendit compte qu'il n'avait pas envie que Thomas le laisse seul.

-"Je vais vous chercher un bol de soupe" décréta le valet en entrouvrant la porte.

-"Je vous ai dit que je n'avais pas faim" le coupa sèchement Jimmy, fatigué et irrité que la conversation s'arrête ainsi, aussi abruptement. Il en avait assez que Mr. Barrow ne le fuie. Mais la voix de Thomas s'éleva dans la pièce tel le rugissement du lion.

-"Cessez de faire l'enfant, James! Le Docteur Clarkson a dit que vous deviez manger et vous allez manger. Même si je dois vous forcer à avaler cette soupe par les narines!"

D'ordinaire, tout le monde cédait à ses caprices mais c'était sans compter sur la détermination de Mr. Barrow. Jimmy savait qu'il avait dépassé les limites car le valet ne l'appelait jamais par son prénom complet. Ce n'était pas bon signe. Et en effet, Thomas lui lança un regard tellement noir que Jimmy se rapetissa dans son lit. Il savait que ce n'était même pas la peine d'essayer de le contredire. Il n'arriverait pas à le faire changer d'avis.

TBC.