Bon, aller, je me lance avec une nouvelle histoire. C'est une histoire du genre "Fangirl tombé en terre du milieu", parce que, hein, moi aussi j'y ai droit.
Je reconnais qu'avec celle-là, je ne sais pas trop où je vais. j'ai déjà plusieurs chapitres d'écrits (jusqu'au trolls), mais je n'ai pas vraiment d'idée sur la suite des événements et je n'ai absolument aucune idée de comment elle va se terminer.
Elle suit parfois les films, parfois le livre, selon mon inspiration du moment, donc il y a un risque de Spolier.
Comme toujours, à part mon OC, rien ne m'appartient, tout appartient à JRR Tolkien et/ou à Peter Jackson.
N'hésitez pas à laisser des commentaires et à me dire comment vous voudriez que ça évolue.
Enjoy.
Prologue
Vous connaissez le syndrome du « chat noir » ? Et bien c'est ce dont Ofélia souffrait à ce moment là de sa vie.
C'était un samedi matin.
En arrivant à l'épicerie de village où elle travaillait en tant qu'« employée de libre service », en intérim, elle cassa la clef dans la serrure. Une fois le serrurier venu la dépanner, elle réalisa que l'électricité était partie pendant la nuit et que tout le contenu des frigos et congélateurs était foutu.
Elle appela l'électricien qui lui annonça que le compteur différentiel avait grillé et qu'il fallait en commander un nouveau qu'il n'aurait que le lundi. Sans électricité, de nos jours, dans un commerce de ce genre, on peut plus rien faire : plus de caisse, plus de scanner pour les prix, plus rien… la galère absolue.
Elle appela la responsable, avec son portable, parce que sans électricité, plus de téléphone non plus. Elle lui dit de jeter les congelés décongelés et les produits frais qui ne l'était plus vraiment, puis de rentrer chez elle et de ne pas ouvrir le dimanche.
Ce qu'elle fit, après avoir mis une affichette sur la porte pour signaler la fermeture exceptionnelle, en se disant que vue comment la journée avait commencée, elle n'allait pas prendre de risques et retourner sous la couette… Sauf que la couette, elle était déjà occupée.
En rentrant une heure plus tôt que d'habitude, elle trouva son copain en pleine séance de « yoga » avec sa meilleure amie. Si, si, c'est vraiment l'excuse qu'il a trouvée :
-« Je t'assure, mon amour, c'est pas ce que tu crois, elle me donne un cours de Yoga. »
Ben voyons ! A poil, dans leur lit.
Quittant la maison en claquant la porte, elle se trouvas nez à nez avec le mari de la « meilleure amie » en question, armé d'un fusil de chasse, hurlant qu'il allait les buter tout les deux. Elle tenta de le raisonner, de le retenir pour qu'il n'entre pas. Se coltinant à lui, elle essaya d'attraper le fusil et le coup parti, sans blesser personne, mais affolant les voisins qui appelèrent flics. Ils embarquèrent tout le monde, elle y compris, pour essayer tirer l'histoire au clair.
Après avoir passé toute la fin de la matinée et une bonne partie de l'après midi au poste à essayer de leur faire comprendre que non, ce n'était pas elle qui avais prévenu le mari. Que non, elle n'avait pas demandé à cet homme de descendre son compagnon pour se venger de son infidélité. Que non elle n'était même pas au courant, et avoir découvert qu'elle était bien la seule à ne pas le savoir (ah bon ? c'est curieux qu'il ne se soit pas trouver une bonne âme pour la prévenir), elle se dit qu'une belle ballade à cheval lui changerait les idées.
Franchement, y'a vraiment des jours où on ferait mieux de rester couché !
