Très chers lecteurs et lectrices anonymes ou non. Assdius ou non. Je vous présente en avant première le Bonus que je vous ai promis la semaine précédente.
Sachez que, techniquement, il y a de nombreux pays où nous sommes encore mercredi. Donc, je ne suis pas (vraiment) en retard.
Je remercie toutes les personnes qui vont lire et j'éspère rire de ce petit O-S (oui oui, pour l'instant c'est un One Shot, je ne sais pas encore si j'y donnerai suite.
Alors, laissez moi SVP vos impressions, cela ne prend pas tellement de temps et j'en serai vraiment ravie.
Ne prenez pas cette histoire trop au sèrieux. Elle est faite pour entrainer les muscles de la bouche !
One Shot Cadeau de Vacances d'Eté: Mon bon Lucifer
Lorsque j'ouvris les yeux ce jour là, je m'attendais à retrouver mon plafond ensorcelé me signalant qu'il était beaucoup trop tôt pour me lever. Mais, à mon grand étonnement, ce n'était pas du vert bouteille que je vis en premier à l'instant où j'émergeait. Mais plutôt … du rose bonbon ?
Je me rendis-compte, en tentant de garder tout mon sang froid de Serpentard, que j'étais en position verticale et apparemment depuis un bout de temps. Très étrange. J'avais beau me creuser la tête, je ne voyais pas à quel moment je m'étais lever en cette matinée de décembre. Alors que je cherchais dans mon cerveau parfaitement développé et entrainer (non, non, je n'ai pas dit modeste) je fus interrompu par cette même chose colorée qui m'avais violemment agressé précédemment.
Diantre, pourquoi cette mocheté digne de sire Weasley s'approchais-elle de mon torse? Et, pourquoi était-elle soutenue par mes mains ? Je dus me rendre à l'évidence : j'étais mort. Ce ne pouvait être que cela. Et la chose – également appelée tablier de cuisine par les moldus- était mon instrument de souffrance, mon bourreau. Celui qui allait, jusqu'à la fin des temps me… Aaaaaaaaah !
Avez-vous déjà ressentit l'impression que votre corps fait quelque chose de totalement involontaire ? Comme par exemple se mettre à marche à travers une pièce jaune fleurie, afin d'atteindre une table sur laquelle était posé différents instruments de … cuisine ? Non ? Eh bien foi de Severus Snape. Moi oui ! Et je peux vous assurez, que ce n'était que le début d'une très, trèèèèèès longue matinée.
Je me trouvais donc dans une pièce énorme, qui ressemblait fort à mon laboratoire de potions. En totalement différent.
Les murs étaient jaunes à fleurs, des fleurs qui, étrangement se courbaient délicatement lorsqu'un vent imaginaire venait les effleurées. Merlin, je parle comme l'une de ces prés pubertés de Gryffondor. J'allais crier au secours quand je me rappelais qui j'étais: Severus Snape, le plus grand maître des potions depuis des centaines d'années. Ex Mangemort (chose à retirer de mon CV), l'homme qui allait devoir tuer Dumbledore (seconde chose à faire disparaitre de mon CV) détenteur de très nombreux prix me permettant d'être persuadé que je suis le seul maître de son étincelant et brillant cerveau.
De plus pensais-je ,toujours aussi modeste, j'étais (d'après ce que j'avais entendu) l'un des meilleurs amants du monde sorcier. Je ricanai et me remit à la contemplation de ce qui allait être sa prison pour l'éternité. Je songeai alors à un détail important. Si j'étais mort, pourquoi ne me souvenais-je pas de cette-dite mort ? Peut-être avais-je été assommé avant d'être tué ? Non impossible. Je décidai finalement de laisser cette affaire dans le flou, j'irai consulter le chef d'ici peut et aurait ses réponses.
Donc, cette pièce mystérieuse. Mmh… pas plus grande qu'une autre finalement. Des vitres teintées, évidemment, ça aurait été trop facile sinon. Il n'y a décidément rien d'autre à tirer de cette pièce concluais-je.
Enfin, faillis-je conclure.
Jusqu'à ce que je tombe sur le miroir géant qui occupait l'un des bouts de mur exactement derrière moi. Merlin, qu'avais-je fais pour mériter cela ? Mes cheveux étaient attaché par d'horribles petites barrettes oranges au niveau de l'arrière de mon crâne, ma cape noire si rassurante et tellement confortable m'avait été retirée et remplacée par un T-shirt fuchsia moulant mon corps musclé par mes combats. Ce même T-shirt se trouvait en fait sous l'affreux, l'exubérant, le tout à fait inutile et insupportable tablier de cuisine. Ce petit enfoiré. Je doutais sérieusement de tout ce qui se passait autour de moi lorsque je sentis à nouveau mes pieds bouger sans mon consentement, cette fois-ci, ce fut pour faire demi-tour. J'arquai un sourcil et tourna mon cou au maximum afin de découvrir un … un… Seigneur, j'ai peur… caleçon bleu marine à petit ours bruns. Mais pas juste un caleçon bleu marine à petit ours brun ordinaire. Noooon, bien que je trouve déjà cela largement suspect de me retrouver, en caleçon ( à petit ours brun), dans une pièce jaune fluo(à petites fleurs), portant un tablier rose fuchsia et des… au mon dieu… dites moi que ce que je vois la ce ne sont pas des portes jarretelles ? Bien, relax Severus. Caaalme. Résumons.
Je viens de débarquer dans un endroit inconnu. Je suis vétu à la façon d'un sex-symbol digne des années 60 et je suis… en train, inexorablement, de me diriger vers la table que j'ai quitté quelques secondes auparavant. Arrivée devant le meuble de pin (orange) je me penchai pour voir ce qui était écrit sur le livre de … cuisine, installé devant mon nez. Recette de… Cupcakes ?
Mon dieu, je suis tombé plus bas que je ne le pensais. Puis, j'eu peut-être la meilleure idée de ma vie :
-Est-ce que, par le plus grand des hasards, commençait-je, quelqu'un ne serait pas en train de se foutre royalement de moi ? Simple suggestion hypothétique !
Merlin, je causais à un mur. J'étais réellement, à cet instant précis, en train de faire la causette à un morceau de plâtre peint qui … qui… me répondit ? Je frôlai la crise cardiaque et retint un cri peut digne d'un homme viril de mon prestige en apercevant une écriture sur la table :
« En effet, très cher Severus. »
Donc, je ne suis pas totalement taré, concluais-je après avoir vérifié mon rythme cardiaque. Si déjà mon séquestrateur était en ligne, autant en profiter.
-Puis-je savoir, demandais-je reprenant mon masque d'indifférence et de froideur habituelle, ce que je fais ici, ce qu'est cet endroit et pourquoi je me retrouve vêtu de la sorte ?
Quelques secondes passèrent durant lesquelles je m'interrogeais à nouveau sur mon équilibre mental.
« Non. »
-Non ? Je suis enfermé ici, pour une durée que je ne connais pas et je n'ai même pas le droit de savoir ce que je fais ici ?
Nouveau blanc. Soit je devenais cinglé, soit la personne qui dirigeait tout cela se foutait allégrement du plus célèbre Directeur de la maison Serpentard (après son créateur bien entendu Salazou Serpentard).
« La vraie raison, tu la découvriras plus tard. Je crois que, pour cette nuit tu as assez souffert. Repose-toi ! »
Nuit ? Plus tard ? Se reposer ?
Très bien, deuxième proposition. L'auteur de ce charabia me prend pour un idiot confirmé dans le genre de Londubat. J'allais protester, ayant réfléchis à une remarque cinglante qui pourrais atteindre le cœur de quelqu'un ne pouvant, normalement, pas exister. Lorsqu'une table de massage pris la place de l'ancienne cuisine…
D'accord. Je devais bien l'admettre, c'était pas mal. Pour quelqu'un enfermant un redoutable professeur de potion dans un sanctuaire digne d'une jeune fille jouant encore aux barbies, il y avait de la suite dans ses idées.
Je m'allongeais délicatement sur la serviette chaude offerte à moi et me laissait emporter à une somnolence certaine quand on frappa à la porte. La porte ? Quelle porte ? J'ouvris un œil et scruta les environs pour trouver l'origine de ce bruit. Je venais de découvrir qu'en plus de frapper à une porte, on pouvait aussi frapper à … un pot de fleur. J'eu un nouveau soupir, finalement je ne devrais plus être étonné à la longue.
Je me relevai donc en grognant (forcément), me releva douloureusement (forcément) et me traina jusqu'au tournesol en trainant les guibolles (forcément). Je pris une inspiration, tourna la poignée et me retrouva nez-à-nez avec Sire Potter de Minusland. Le sauveur du pays des Nains de Jardins. Le digne fils d'Imbecillus Jamisus 1er : Gogolle 1er. J'allais lui sortir une remarque totalement acerbe et particulièrement cynique, ne m'inquiétant pas du tout du fait de croiser cette loque vivante dans mon cachot au royaume de Lucifer lorsqu'il ouvrit sa misérable bouche de morveux :
-Près pour votre massage Chinois Séverichou ?
Note : Le passage qui va suivre doit être gardé confidentiel. Personne ne soit savoir que le grand Severus Snape est capable de ce qui va suivre.
Je ne l'avouerais jamais à personne mais à cet instant précis je fis ce qui me semblait le plus naturel. J'hurlai. Un cri horrible, affreux, fâcheusement sonore, un hurlement digne d'une petite fille de sept ans portant des petites tresses et une jupe plissée. Je fermai les yeux, et les rouvrit devant un rideau de velours couleur bouteille.
Reprendre son calme, fermer la bouche, respirer.
Je me rendis compte alors de ce qui venait de m'arriver. J'avais rêvé, je venais de passer de longues minutes enfermé, me demandant ce qui avait bien pu m'arriver et comment j'avais été tué. Et l'idée d'un rêve ne m'avait pas effleuré. Si j'avais été une personne normalement constituée, je serais sans doute morte de honte. Après tout, mon cri avait très bien pu réveiller les élèves de Serpentard dont les quartiers juxtaposaient les miens. Je finis par quitter ma position quelque peut instable (debout sur un lit à eau) et retrouva la terre ferme.
Je décidai de ne pas m'interroger sur ce qui venait de se passer.
J'examinai donc la question suivante durant le reste de la nuit : Combien de temps pourrais-je survivre sans dormir ?
Ce fut donc avec une mine de mort-vivant que Severus Snape donna son premier cours le lendemain. Des valises avaient remplacées le petites cernes du professeur et se dernier avait bien du mal à rester éveillé. Il fut donc exagérément ravi lorsque son cours avec les 6èmes années de Gryffondor et Serpentard pris fin. Il ne remarqua la personne qui s'était attardée dans la salle que lorsque celle-ci passa devant son bureau et lui demanda :
-Professeur, on dirait vraiment que vous avez passé une mauvaise nuit ! Saviez-vous que le jaune à des vertus excitantes ?
L'ex vaillant professeur ravala la bave qui lui montait à la bouche et fut suffisamment rapide pour voir le bout des cheveux frisés de la Miss-je-Sais-Tout qui venait de lui gâcher sa…
Une minute.
Jaune ?
-Granger ? Murmura-t-il d'abord avant de se lever et de courir vers la porte de la salle, plein d'une nouvelle énergie :
-GRANGEEEEEER !
