Une petite review fait toujours plaisir ! Merci à ceux qui y pensent
une autre danse
Cette fic débute quand Caroline apprend que Klaus était dans le corps de Tyler et qu'il l'a trompée durant plusieurs semaines. Elle est délibérément tournée sur la relation Klaus/Caroline, son évolution, les sentiments et le ressenti de chacun des personnages. Pour faire simple, une énorme louche de Klaroline, avec une pincée de Forwood (et encore !).
Chapitre 1 – Règlements de compte
PDV de Caroline
Tyler n'était pas lui-même ! Je venais d'apprendre la vérité. Klaus possédait son corps depuis un bon moment. J'étais abasourdie. Mon petit ami n'était autre que mon pire ennemi. Je le croyais mort et il en avait profité pour entrer dans ma vie sans se soucier des répercussions sur moi. Je comprenais mieux pourquoi Tyklaus m'avait demandé un peu temps. Il avait lâchement prétexté qu'avoir frôlé la mort dans cette grotte le jour où il m'en a chassé l'avait affecté et qu'il préférait que nous prenions un peu de temps avant de nous retrouver totalement. Je l'avais cru. Des foutaises ! il s'était bien moqué de moi et j'allais le lui dire de ce pas. Je pris ma voiture, me dirigeais vers la demeure des Mikaelson, prête à en découdre avec le propriétaire. En rage, je ne décolérais pas. Me prendre pour une idiote, à ce point, profiter de conversations, chercher à savoir qui j'étais. Tout à coup, je me souvins qu'il m'avait embrassé dans la grotte alors que je croyais Tyler mourant. J'hallucinais. Je le lui ferai payer et j'allais le lui dire. Arrivée sur place, je garais ma voiture et me dirigeais vers la porte. Je sonnais, me demandant lequel des originaux m'ouvrirait. C'est lui qui arriva en personne, deux pinceaux à la main. Quand il me vit, il m'adressa un de ses sourires charmeurs.
« Que me vaut le plaisir de ta visite Caroline, déjà prête à découvrir le monde ? Entre je t'en prie » Je me contenais pour ne pas hurler. Je n'avais qu'une envie, lui sauter à la gorge et en plus il faisait le malin avec ses remarques minables.
« J'ai à te parler, j'irai découvrir le monde avec l'homme que j'aime, Tyler » dis-je le plus sèchement que je pus. Il me dévisagea mais ne parut pas plus surpris que ça. La bonne blague !
« Viens par ici ! ».
Je le suivis dans son atelier, celui qu'il m'avait montré pour me faire découvrir ses talents d'artiste. Il s'arrêta devant un tableau, sans doute celui qu'il peignait avant que je ne l'interromps et commença à nettoyer tranquillement ses pinceaux. Il me dit :
« Je suis content de te voir Caroline, que puis-je pour toi ? »
« Une bonne explication sans doute ! Ca t'a bien amusé de gâcher ma vie en te faisant passer pour mon petit ami».
« J'ai bien songé à t'en parler avant mais comme tu n'avais pas l'air de t'en plaindre. Je me suis dit que c'était une occasion en or de faire plus ample connaissance ».
« Alors, c'est que tu as mal pensé, je te détestais, je te hais à présent ».
« C'est pas ce que tu disais hier encore Caroline, tu étais prête à me suivre à l'autre bout du monde. Tu trouvais que j'avais changé et que celui que tu découvrais te plaisait plus encore. Je me trompe ? »
« Je pensais que je m'adressais à Tyler, pas à toi ! » Hurlais-je !
« Pourtant c'était bien moi, durant ces quelques semaines Caroline, je peux te l'assurer »
« Tu t'amuses des autres, tu tentes de les briser, tu sais quoi, tu me donnes juste envie de vomir Klaus ».
« Tu m'as habitué à être plus percutante, Caroline, retente ta chance pour voir ».
« Alors toi, tu n'es vraiment qu'une raclure», Je me dirigeais vers lui, m'apprêtais à le gifler le plus violemment possible mais il attrapa ma main avant qu'elle n'atteigne sa joue. Du coup, je tentais ma chance avec l'autre, mais il l'arrêta aussi. Je le savais bien plus fort mais j'étais furieuse. Il me poussa contre le mur, me maintenant les mains en l'air, le visage à dix centimètres du mien.
« Je te conseille de te calmer très rapidement petite impertinente ! Qu'ai-je fait au juste pour mériter cette haine»
« Tu te prends pour qui ? Tu es entré dans mon quotidien sans y avoir été invité, tu t'es fait passé pour mon petit copain, tu m'as embrassé alors que je pensais le perdre, c'est minable, et en plus je suis sûre que ça t'a amusé tant tu es pervers et répugnant ! »
« C'est quand même fou, hier tu étais prête à me sauter dessus si je ne t'avais pas contenu et là tu te plains ! Tu ne sais pas ce que tu veux Caroline. »
« Et ça t'amuse, lâche-moi tout de suite ! »
« Je te lâcherai quand « JE » l'aurai décidé, petite peste et surtout quand tu seras calmée »
« Tu profites des gens, tu en abuses, tu ne respectes personne, tu n'aimes que toi et rien d'autre, tu me dégoûtes, dommage que tu ne sois pas mort ! ».
« Tu le penses vraiment ? ». Il était en colère, je le voyais mais je n'étais pas décidée à arrêter pour autant. Il joint mes deux mains, prit mes deux pouces avec une des siennes. J'avais beau tenté de m'extirper, rien n'y faisait, je n'y parvenais pas. D'une seule main, il maintenait les deux miennes. Si seulement j'avais pu lui foutre une bonne raclée !
« Et comment ! Et tu n'as pas intérêt à me toucher, sinon ! »
« Sinon quoi ? » Il me frôla un sein !
« Qu'est-ce que tu fais ? » Je m'étais décomposée, il n'allait quand même pas me violer.
« Je te montre ce qu'est une raclure puisque j'en suis une ! » Il me regarda comme s'il allait m'hypnotiser
« Loupé ! Je prends de la verveine » Là, il se mit franchement en colère.
« Tu penses que je veux t'hypnotiser ? Et tu minaudes parce que tu prends de la verveine ? Je vais te montrer ». il vociférait à présent.
PDV de Klaus
Non mais, pour qui se prenait-elle à la fin. Je m'étais toujours efforcé d'être agréable, je pourrais même dire charmant et elle venait me cracher son venin au visage. Elle allait voir qui j'étais de ce pas. Verveine ? Foutaise ! Je l'attrapais, la mettais sur mon épaule comme un vulgaire sac à patates et me dirigeais vers la dernière pièce que j'avais aménagé, tout spécialement pour ce genre d'occasion. Un coin exiguë, barreaux aux fenêtres, avec des chaînes au mur. Je l'attachais, une main dans chaque entrave, elle tentait bien de se débattre mais, elle n'y pouvait rien, même toute sa rage n'y suffisait pas, j'étais plus fort. Elle me cracha au visage. Je m'essuyais sur sa joue.
« C'est bien ce que je dis, tu n'es qu'un porc »
« On en fait quoi de ta verveine, on se revoit quand là précisément ? 12h,
24h tout au plus ! Dans combien de temps en seras-tu débarrassée et par conséquent prête à être hypnotisée pour devenir extrêmement gentille avec moi. »
« Tu montres ton vrai visage, ça ne m'étonne absolument pas de toi, goujat ! »
« Attends, j'ai une surprise, on peut aller plus vite si on veut. » J'allais chercher un couteau bien tranchant. »
« Je te maudirai jusqu'à la fin des temps. »
« Une préférence ? Veine, artère, en te saignant, c'est dans une heure que tu seras disposée. »
« Tu es contraint d'asservir les gens parce que tu es incapable de t'en faire aimer. Le sort le plus triste c'est bien le tien Mr Alone ». Elle piquait toujours juste, ce qui avait le don de me mettre hors de moi.
« A moins que nous passions outre la verveine et que je m'occupe de toi maintenant. » Je lui faisais un balayage, elle tombait à terre et je m'allongeais sur elle.
« Arrête ! ». Elle commença à pleurer.
« Pourquoi ! une raclure n'arrête pas, sache le ! Tu me prêtes des intentions que je n'ai jamais eu. Tu me parles comme à un chien. Assieds-toi et écoute-moi bien. Je ne te le répèterai pas deux fois. Si tu veux jouer à touche-pipi, prends un adversaire à ta mesure, j'ai pas de temps à perdre avec des embryons de vampires. » Je m'asseyais et elle fit de même sans rien dire. Je tentais de me calmer mais j'étais très en colère
« Je n'ai pas précisément choisi ce qui est arrivé. Pour le sort, il fallait un corps. Bonnie a prit celui de Tyler, sans doute parce que certaine de la lignée, elle le savait condamné si je mourrais. Je me suis retrouvé là quand tu m'as annoncé ma propre mort. Tu étais en panique, j'ai compris que tu pensais que j'étais lui, et pour cause, alors j'ai géré au mieux. Si tu penses que j'ai apprécié notre baiser, tu te trompes. D'ailleurs si tu es honnête je t'ai contrainte à partir Caroline. Je devais protéger ma couverture, je ne pouvais pas te le dire. Aurais-je pu avoir confiance en toi. Nous savons tous deux que non. »
« Tu m'as trompé par la suite aussi. Tu m'as fait croire que tu étais Tyler. Si tu avais eu un peu de respect pour moi, tu n'aurais jamais fait cela. »
« Je t'ai demandé d'apprendre à me connaître Caroline, et tu as refusé. Pour régénérer mon corps, je devais rester dans le sien quelques temps. J'ai donc mené sa vie… sans pour autant m'octroyer ses plaisirs. Je ne t'ai jamais touché Caroline ».
« Tu n'avais pas le droit de faire ça ! » Elle s'était calmée mais je sentais tellement d'animosité dans ses regards et sa voix. »
« Je ne voulais pas te blesser, je cherchais juste à te connaître et puisque tu ne voulais pas je t'ai en effet trompée. Pourtant je suis resté moi et je n'ai pas triché la-dessus. Je ne sais pas ce qui te met le plus en colère, ma tricherie où le fait que tu m'aies apprécié bien plus que tu ne l'aurais pensé. Quoiqu'il en soit c'était une erreur, tu as raison. » Je la libérais des chaînes. Elle me regarda interloquée mais continuait à pleurer et je repris.
« Tout est dit Caroline, tu es libre, tu m'excuseras de ne pas te raccompagner à la porte, je suis certain que tu trouveras bien ton chemin sans moi. Adieu. » Et je quittais la pièce, la laissant à ses pensées. De toute façon, quoique j'eus pu ajouter, rien n'y aurait fait.
