Au coup de sifflet de Verpey, Harry est Cédric s'engouffrèrent dans le labyrinthe. Les hautes haies qui constituaient ce dédale de couloirs de verdure, offrent une pénombre angoissante à ce lieu. Une fois un pied plongeait dans la nouvelle épreuve, les murs végétaux se refermèrent et coupèrent toutes sources de sons extérieurs. Harry s'empara de sa baguette et murmura un "lumos", entendant Cédric faire la même chose derrière lui.

Ils marchèrent prudemment dans ce dédale de couloirs, jusqu'à une petite bifurcation où ils se séparèrent après une dernière salutation. Harry parti sur la gauche et Cédric sur la droite.

Le chemin qu'avait pris le brun lui semblait complètement désert. Il tourna à droit encore une fois, pressant le pas et maintenant sa baguette face à lui, tentant de voir le plus loin possible. Toujours rien. Il crut au bout de quelques temps percevoir un cri au loin, cela fut cependant si bref qu'il crut l'avoir imaginé.

Se sentant à nouveau observé, comme depuis le début de cette année, Harry jetait régulièrement des regards derrière lui. Il continua cependant son chemin, suivant au mieux la direction Nord-Ouest, pour rejoindre le centre du labyrinthe. Il atteint bientôt une nouvelle bifurcation et s'engagea sur sa droite. Une fois de plus la voie était libre. Il n'aurait su dire pourquoi mais l'absence d'obstacle le mettais mal à l'aise. Il avait cette horrible impression que le labyrinthe tentait d'endormir ses craintes et de le mettre en confiance, juste avant de l'engloutir dans ses sombres feuillages.

C'est alors que quelque chose surgit dans son dos. Il se retourna plus vite qu'un vif d'or, un sors sur le bout des lèvres. Il fit finalement face à un Cédric échevelait et haletant.

- Les Scroutts à pétard d'Hagrid ! Je viens de leur échapper. Ils sont véritablement énormes !

Le brun hocha la tête et repris son pas rapide, pressée de s'éloigner de ce premier obstacle. Au détour d'un virage il vit un Détraqueur qui venait à sa rencontre. Le visage dissimulé sous une cagoule, le pas peu sur et la gueule ouverte en attente de son futur repas. Ses horrible mains squelettique, et à un stade avançait de décomposition, chercher à tâtons Harry. Un froid mordant se glissant autour de lui. Brûlant de froid, toute vie passant entre ses doigts.

Le brun savait ce qu'il devait faire. Il se força à penser à des souvenirs heureux. Il songea à son parrain ; ses retrouvaille, son évasion, son amour pour lui. A ses amis. A leur amitié indélébile. Il se concentra sur ces moments de bonheur, leva sa baguette et lança son sort.

- Spero Patronum

Un cerf argenté sortit de sa baguette et s'élança sur le Détraqueur qui recula, et s'emmêla les pieds dans l'ourlet de sa robe. Chutant et s'étalant de tout son long sur le sol. Harry en resta figé. C'était la première fois qu'il voyait un Détraqueur trébucher.

C'est alors que la lumière se fit dans son esprit. Un Épouventard. Ce n'était pas un Détraqueur qui se tenait devant lui, mais un simple Épouventard. Il s'en débarrassa d'un coup de baguette et repris son avancé.

Sa progression se faisait sans encombre, et encore une fois il en ressentit un profond malaise. Il sentait les problèmes arrivé à grand pas, et finalement la suite des évènements lui donnerait raison un peu plus tard.

Perdu dans ses pensées il ne perçut pas l'étrange brume d'or et de nacre azur qui recouvrait l'unique passage devant lui. Il fut surpris, puis pris d'une véritable panique, lorsqu'il posa un pied dans cet étrange nuage. Une fois pris en son sein il sentit la graviter s'inverser, ses cheveux ponter vers le ciel sans fond, ainsi que se vêtements glisser le long de son corps. Il savait que s'il faisait le moindre pas, il tomberait dans l'immensité du ciel et se perdrait.

Mais il ne pouvait pas non plus rester ici. Personne ne viendrait le chercher et il mourrait de faim. Quel genre de sauveur pourrait-il être si il se laisser mourir ici ? Qui pourrait-il sauvé s'il se laissait périr ici ?

Le brun serra les dents, ferma les yeux, craignant de finalement bel et bien s'envoler, et leva doucement son pied droit. Et c'est avec autant de précaution qu'il le reposa sur le sol.

C'est avec un véritable soulagement qu'il sentit à nouveau la gravité revenir à son point de départ. Et c'est avec encore plus de soulagement qu'il vit la brume s'éloigner, lui ouvrant un passage caché entre les hautes haies de verdure. Il ne tergiversa pas plus longtemps et s'engouffra en courant sur ce chemin.

Cela faisait déjà quelques minutes qu'il suivait le même chemin sans fin, quand des voix lui parvinrent. Il se stoppa et tendit l'oreille. De l'autre côté de la hais il put identifier la voix de Cédric, suivis par celle de Krum.

- Qu'est-ce que tu fais ? Est tu devenu fou Viktor ?

- Crrrucio !

Les hurlements que poussa Cédric retentirent alors dans tout le labyrinthe. C'est sans la moindre hésitation qu'Harry créa un passage au travers du mur végétal et rejoint le jeune hufflepuff. Cédric se tordait de douleurs sur le sol, cherchant à se raccrocher à n'importe quoi pour fuir la souffrance qui ravageait son corps. Debout, face à lui, Krum le fixait le regard vague et la baguette brandit.

Harry se releva et s'élança vers les deux participants, baguette tendu, prêt à attaquer. Le jeune russe fit volte-face et se mis à courir.

- Stupéfix !

Le sortilège atteignit Krum dans le dos, figeant Viktor qui s'étala de tout son long sur le sol. Harry rejoins Cédric qui avait arrêté de se tordre de douleur, conservant cependant un souffle haché et des mouvements encore tremblant.

- Ça va ? Demanda Harry en aidant Cédric à se redresser.

- Oui. Oui... Je n'arrive pas à croire qu'il... Par derrière... Je l'ai entendu mais je n'ai eu le temps de ne rien faire que...

Leurs regards se dirigèrent d'un même mouvement sur le corps pétrifié au sol

- Je croyais qu'il était loyale... Dit Harry avec une pointe d'amertume et de déception dans la voix...

- Moi aussi, murmura Cédric. Qu'est-ce qu'on fait ? On le laisse ici ?

Harry regarda Cédric surpris qu'il puisse faire une telle proposition. Pour lui ils étaient certes dans une compétition mais de là à laisser le jeune russe, au risque qu'il se fasse dévorer par on ne sait quel créature, sans le moindre état d'âme...

- Non, je crois qu'on devrait envoyer des étincelles rouges. A peine dit, il lança le sort dans le ciel et regarda ce dernier exploser dans de petites poussières de lumière.

Leurs regards retombèrent l'un sur l'autre. Ils s'étaient unis pour affronter Krum, mais à présent il redevenait adversaire dans cette compétition. Ils se saluèrent rapidement et partir chacun de leur côté, dans un lourd silence. Harry partit sur sa gauche, et Cédric à droite.

Le brun inspira un grand coup pour se donner du courage, illumina à nouveau le passage de sa baguette et avança à nouveau lentement dans les ténèbres du labyrinthe.

Il progressa toujours en direction Nord-Ouest, et l'obscurité grandissante à chacun de ses pas, semblait lui indiquer qu'il était sur la bonne voie pour rejoindre le centre du labyrinthe. Percevant un mouvement droit devant, Harry illumina le chemin. Il aperçut alors une créature que jamais il n'aurait crue réel, même au sein du monde magique.

L'être qui se tenait devant lui, était un savant mélange d'un gigantesque lion aux pattes massives avec une queue jaunâtre et un doux visage féminin aux yeux brillant de malice. La créature qui le fixait dans cet étroit passage, n'était rien de moins qu'un sphinx.

Harry s'approcha, ne sachant pas vraiment ce qu'il devait faire.

- Tu es tout près de ton but. Et le moyen le plus rapide pour l'atteindre, est de passer devant moi.

- Dans ce cas, voulez-vous bien me laisser passer ? S'il vous plaît ?

- Non. Sauf si tu résous mon énigme. Si la réponse est bonne, je t'ouvrirai le chemin. Si en revanche la réponse est fausse, je me délecterai de ta chaire et de tes cris d'agonie. Et si tu choisi de ne rien répondre, je te laisserai rebrousser chemin.

Le brun réfléchis un instant. Il n'était pas très douer pour résoudre les problèmes, c'était plutôt du genre d'Hermione, mais si l'énigme n'était pas trop dur, il gagnerait du temps. Dans le cas contraire, il n'aurait qu'à rester silencieux, et repartir en sens inverse.

- Bien. Posez-moi l'énigme.

Le sphinx s'assit sur ses pattes arrière et récita les vers.

D'abord, pense en premier à ce qu'il faut apprendre

Lorsque l'on ne sait rien à l'âge le plus tendre.

Ensuite, dis-moi donc ce que fait par naissance

Celui qui, au palais, a élu résidence.

Enfin, pour découvrir la dernière donnée

Il suffit de la prendre à la fin de l'année.

Tu connaîtras ainsi la créature immonde

Que tu n'embrasserais vraiment pour rien au monde.

Harry resta quelques instant bouche bée. Puis il se mit à réfléchir. Nombreuse étaient les créatures, qu'il ne voudrait embrasser pour rien au monde. Il pensa à une créature se trouvant dans l'épreuve et dirigea sa penser vers un Scroutt à pétard. Mais quelque chose lui disait que ce n'était pas la bonne réponse. Il allait devoir réfléchir aux indices...

La première partie ne lui dit absolument rien. Pour lui la première chose que l'on apprenait était à marcher. Pas très concluant pour trouver le début d'une quelconque créature. Le brun se concentra donc sur le reste des vers.

- Celui qui a élu résidence... Au palais... Un roi ! Et un roi règne ! S'éxlama-t-il.

Le sphinx lui sourit. Il était sur la bonne voie.

- Et ensuite à la fin de l'année... ça ne doit pas être un jour... Mais dans le mot... Règne-née... Reignée... Araignée ! C'est ça ! La première chose que l'on apprend c'est l'alphabet et la lettre A, le roi qui règne et la fin d'année nous donne Araignée.

Le sourire du sphinx s'élargis. Il étira ses longues pattes avant de s'écarter, libérant le passage pour le jeune homme.

- Merci ! Lui dis Harry, s'engouffrant en courant sur le chemin qui lui était ouvert.

Il était encore surpris d'avoir était aussi brillant, il pourrait le raconter à son amie en sortant de cet horrible lieu. Il utilisa à nouveau son sort de pointe au Nord et le résultat qu'il obtint lui indiqua qu'il était dans la bonne direction. S'il ne croisait pas d'autre horreurs en chemin il avait une chance de parvenir facilement jusqu'au trophée. Ne croyant pas en sa chance il courut encore plus vite, toujours une main collé au mur de verdure.

C'est alors qu'il vit de la lumière au détour d'un des couloirs de verdure, il s'avança et put la voir. La coupe était juste là, devant lui, à portée de main. Posé sur son piédestal, à une petite centaine de mètres de lui. Harry se mis à courir aussi vite que possible, tentant de rapidement mettre fin à ce stupide tournois mortel. Il courrait à en perdre haleine quand une silhouette surgit sur le côté, un peu devant lui.

Cédric était lui aussi entrain de courir vers la coupe. Il était plus grand, léger et avait de plus grande jambe que lui, et surtout devant lui. Il n'avait aucune chance de le rattraper.

Soudain une immense masse bondit par-dessus la haie, droit sur Cédric. Cédric qui trop obnubilé par le trophée, ne sembla pas percevoir le danger qui planait sur lui.

- Cédric ! Cria le brun de toute la force de ses poumons. Attention à gauche !

Le jeune hufflepuff releva la tête et vit avec horreur une énorme acromentule le fixait de ses nombreux yeux noir avant de lui bondir dessus. Cédric eu juste le temps d'esquiver l'assaut, se faisant il trébucha et perdit sa baguette dans l'action.

- Stupéfix !

Le sort atteints le corps noir, velu, gigantesque et répugnant de l'araignée. Cela eut autant défait que s'il l'avait frappé avec une plume.

La créature se tourna alors lentement vers lui, le fixant quelques instants de sa multitude d'yeux. Puis, sans prévenir, elle courut dans sa direction, dans l'intention manifeste d'en faire son nouveau repas.

Le brun lui jeta nombre de sorts pour la faire reculer mais rien ne sembla fonctionner. Sans comprendre comment Harry se retrouva dans les airs. L'araignée l'avait attrapé. Il se débattit comme un diable pour s'extraire des mandibules de cette horrible créature. Mandibules qui finirent par rencontrer ses pieds. Ça y est, c'était la fin. Il aller se faire bouffer par une putain d'acromentule. Quel sauveur, vraiment. Un héros qui survit pendant de années à Voldemort est meurt entre les pattes d'un insecte géant.

Alors qu'il se faisait une raison sur sa mort prochaine, il s'écrasa au sol, face la première contre ce dernier. Il se tourna rapidement sur le côté en voyant l'énorme créature velu commencer à chuter en sa direction. Il reprit son souffle, le cœur battant à tout rompre, relevant la tête Harry put voir Cédric, baguette brandit. Il semblait que l'hufflepuff l'ait sauvé.

- Harry ! Cria le jaune et noir en le rejoignant. Ça va ? Tu n'as rien ?

- Non, répondit-il, la respiration haletante.

En s'examina il note que sa jambe pissé le sang et semblait recouverte d'une substance gluante et venimeuse à souhait. Autant pour lui, il avait bien quelque chose. Il était à présent hors service. Jamais il ne pourrait attraper la coupe avant son rival.

Comme suivant ses pensées Cédric porta son regard sur la coupe, puis revient sur le brun.

- Prends-le. C'est toi qui dois gagner. Tu as sauvé deux fois m'a peaux dans ce labyrinthe.

- Ce n'est pas comme ça que ça marche. Tu es en parfaite condition, et puis on sait tous les deux ce que cette coupe pourrait apporter à ta maison.

Il sembla hésiter puis secoua négativement la tête.

- Arrête de vouloir te la jouer chevalier. Et va chercher ce trophée.

- Tu m'as prévenue pour les dragons…

- Et toi pour l'œuf, on est quitte.

- Tu aurais dû avoir plus de point pour la deuxième épreuve. Tu as sauvé plus de personnes…

Harry soupira agacé. Il devait reconnaître que Cédric était un chic garçon mais là, il lui prenait sincèrement la tête. Et vu son état il n'était pas d'humeur à supporter la cavalerie de l'étudiant, plus encore quand ses propres jambes ne pouvait plus le porter.

- J'ai était le seul assez con pour croire qu'on laisserait les élèves au fond du lac. Maintenant va t'emparer de cette merde de coupe.

- Non !

L'hufflepuff contourna l'arachnide et passa son bras sous les épaules d'Harry. Harry n'en revenait pas. Cédric était-il réellement prêt à laisser cette chance de redorer le blason de sa maison, et la chance de conquérir définitivement Cho ?

- Ensemble.

- Quoi ?

- On prend ce trophée ensemble, en même temps. Un ex aequo. C'est un bon compromis ?

- Tu crois que c'est possible ?

- Il n'y a qu'à essayer, et puis ça serait juste. On s'est entraidé tout le long de cette aventure. Finissons là ensemble.

Un immense sourire se dessina sur le visage de Cédric qui hocha frénétiquement la tête. Il conduisit Harry à côté du trophée et se plaça de l'autre. L'élu commença un décompte, prêt à saisir la coupe ensemble. Et alors qu'ils arrivaient à un et qu'ils tendaient la main vers leur ticket de sortit Cédric vis son père à l'agonie derrière Harry. Cela le déstabilisa un court instant avant qu'il ne comprenne que c'était un simple épouvantard. Cet instant fut suffisamment long pour qu'Harry saisisse seul la coupe et disparaisse dans un crac sonore.

Harry rapparut dans le même son claquant et s'étala sur le sol. Sa jambe blessée par l'immonde acromentule n'avait pas supporté le choc engendré par sa chute. Sa cheville, déjà fragilisé, venait de céder sous son poids. Le trophée/portoloin avait atterrit à quelques pas de lui et continuer de briller, comme pour se moquer de son malheur.

Il regarda tout autour de lui et fut pris de panique. Il se trouvait actuellement dans un cimetière sombre et lugubre, envahit par la végétation. Il put distinguer derrière un ivaie une petite église à sa droite et à sa gauche, au sommet d'une petite colline, une vieille et majestueuse maison à l'air chaleureux.

Dans le cimetière régnait un silence tendu. Il n'y avait rien de reposant ou tranquille en se lieu, seulement la mort, la peur et la haine.

- La haine ?

Il sursauta en s'entendant prononcer ces quelques mots. Sa voix était empreinte de crainte. Il devait vite partir. Harry était certain qu'un danger le guettait, tapis quelques part dans le brouillard qui se répandait dans le cimetière. Le brun sortit sa baguette, tendue à l'extrême et prêt à défendre pour sa survie, et rampas vers la coupe.

Encre quelques centimètres et il pourrait repartir en sens inverse. Il regagnait Hogwart et retrouverai ses amis, irait dire deux mots sur l'inconscience et le manque de sécurité à Dumbledore et rejoindrait en cachette la salle des préfets pour prendre un bon bain et se détendre. Ouais, c'était un excellent programme.

- Impedimenta !

Harry se retrouva complètement impuissant. Il pouvait voir le trophée à quelques millimètres devant ses doigts mais il ne pouvait s'en saisir. Il ne pouvait que le regardait avec angoisse et tourner son regard vers l'arrière.

Il voyait un petit homme trapus encapuchonné s'avancer dans sa direction d'un pas assuré, et bien que de prime abord il ne semblait pas bien menaçant, Harry savait que ce n'était qu'un déguisement.

L'homme fit un autre pas et Harry se mit à gémir de douleur. A chaque pas, cette dernière s'intensifie jusqu'à ce qu'il ne puisse plus retenir ses cris de douleur. Il ne comprenait pas ce qu'il lui arrivait.

Les yeux rendu flous par les larmes de douleurs, il n'identifia pas tout de suite l'être en face de lui. Il sentit très bien cependant son corps être saisi et traîné, avant d'être plaqué contre la surface glaciale d'une statue.

Il distingua à peine la silhouette poser quelque chose un peu plus loin puis revenir vers lui. Il sentit alors des liens l'attacher de la tête aux pieds à la pierre tombale.

Harry battit des cils pour chasser l'eau salé de ses yeux, il voulait connaître l'identité de celui qu'il ne doutait pas être un mangemort. Il mit un petit moment à faire le point, mais quand il vit son tortionnaire à venir, son regard se voila de haine et de mépris.

- Vous ! Cracha-t-il

En face de lui se tenait l'un des être qu'il haïssait le plus. Avec son crâne dégarni et ses quelques mèche de cheveux incolore, ses horrible dent jaune et pourrissantes, avec son visage de traître et ses affreux yeux bleu vide de tout remords ; Peter Pettigrew n'était pas des plus compliquer à reconnaître.

Wormtail vérifia la solidité des liens, avant de se dirigeais à l'arrière de la statue. L'Elu pus donc ainsi voir qu'il était ligoté à la statue d'une personnification de la Mort sous sa forme de faucheuse squelettique. Pris d'un horrible sentiment de peur panique il baissa son regard sur les initial de la pierre mortuaire. . Harry avait l'impression de revivre l'un de ses pires cauchemars depuis le début de cette année, mais ce soir était celui qui le faisait fuir le sommeil depuis quelques mois.

Il entrevit cette vermine trainer du mieux qu'il le pouvait un énorme chaudron en pierre, dans laquelle un homme adulte pourrait tenir. Il écouta l'eau clapoter tout du long du voyage qui le conduisit devant lui.

Harry ignorait volontairement la chose que Pettigrew avait posait un peu à l'écart, et qui s'agitait de plus en plus. Le brun se doutait de ce qui se cacher dans ce tissu noir mais il refusait d'y croire. Peut-être qu'en priant fort Merlin, il se réveillerait dans sa chambre de dortoir la veille de ce maudit jours.

Le traître brandit sa baguette et alluma un énorme feu sous le chaudron, laissant l'eau bouillir. Quand elle commença doucement à glouglouter, Wormtail alla prendre la chose qui ne cessait de gesticuler dans son étoffe noire d'encre.

Il retira alors l'étoffe d'encre et vit un être si laid qu'il en eut un haut le cœur. La chose avait la forme d'un jeune enfant mais avec la peau sur les os et d'un ignoble couleur rougeâtre. Recouvert d'écaille difforme et avec un visage plat avec deux petite fente à la place du nez. Elle semblait extrêmement fragile mais Harry savait mieux que quiconque que ce n'était qu'une apparence erroné. Peter la pris avec une sorte de tendresse et de dégoût mêlé et la laissa tomber dans l'eau.

Pour vue qu'elle se noie. Pitié Merlin, faite qu'elle se noie. Pria Harry

La voix chevrotante de peur, Pettigrew semblait se parlait à lui même, les yeux fermé. Quand il les rouvrit, sa baguette brandit, il commença une incantation dans la noirceur du cimetière.

Os du père, donné en toute ignorance, tu renouvelleras ton fils!

La pierre trembla avant de s'ouvrir. Une fine poussière s'échappa alors de la tombe et vola jusqu'au chaudron. Elle survola un instant la surface brillante de l'eau avant de chuter en son sein.

Wormtail sortit de sous sa cape une longue dague d'argent. Et s'est la voix noyer de sanglot qu'il poursuivit le rituel.

Chair du serviteur, volontairement sacrifié, tu ressusciteras ton maître.

Il tendit sa main droite au dessus de l'eau frémissante. Il colla la lame contre son poignet, prenant de grande inspiration pour se donner du courage.

Harry comprit se qu'il allait faire un instant avant qu'il n'accomplisse son geste. Le brun ferma fortement les yeux, refusant d'assister à une tel horreur. Il entendit seulement les cris déchirant de se sale rat et le plouf de la main qui tomba dans le liquide bouillant.

Peter s'approcha d'Harry, le souffle court et tenant tant bien que mal son moignon. Le brun ouvrit vivement les yeux, tremblant de tout son corps lorsqu'il perçut l'éclat de la lame du coin de l'œil.

Harry ne savait pas quoi faire. Il savait qu'il devait trouver une solution pour stopper ce cauchemar et empêcher la résurrection de Lord Noir. Il n'avait que quelques secondes encore pour agir, mais comment faire ?

Loin des préoccupations du jeune Potter, Wormtail récita le dernier vers du sors qui ramènerait son maître à la vie. Son maître serait alors fière de lui, il lui rendrait sa main et deviendrai son homme de confiance. Il pourrait enfin être reconnu et ne plus vivre dans l'ombre d'un autre. Oui, il serrait un homme qui se tiendrait aux côtés du Lord quand il régnera sur le monde.

Le sang de l'ennemi, pris de force, tu ressusciteras ton ennemi.

Réfléchis Harry, réfléchis ! VITE ! Puis une idée folle germa dans son esprit. Cette incantation était basé sur les ingrédients pris par la force, mais si Harry consentait à donner son sang, l'incantation ne serait elle pas caduc ? Il se concentra du mieux qu'il pu. Prenant de grande goulée d'air et se concentra.

Je veux donner mon sang, Je veux Lui donner mon sang, Je veux Lui donner mon sang, Je veux... La morsure de la lame qui recueillit le liquide carmin, lui tira une grimace de douleur, il ne relâcha cependant pas son mantra. Il se devait d'essayer, et il ne voyait actuellement que ça à faire pour tenter de stopper ce rituel.

D'un pas peu sur, Peter rejoint le chaudron et il versa les quelques gouttes du jeune Potter. Le liquide devint blanc étincelant, et Wormtail tomba à genoux, heureux de la réussite du rituel. Harry allé crier son désespoir quand il vit le blanc virer au dorée translucide. Il fixa la surface avec intensité, retenant son souffle dans une attente insoutenable.

Des étincelle aussi brillante que mille étoiles volèrent un peu partout autour du chaudron, brûlant tout ce qu'elles touchaient. Elles firent même reculer se sale traître qui semblait absolument paniquait.

Tout se calma d'un coup. Un énorme nuage s'échappa du récipient, si épais qu'il ne pu plus rien voir. Porté par la légère brise la fumée opaque vint l'englober et le cacher à la vue du sale traître.

Harry regarda le nuage se disperser tout autour de lui, sans que rien n'est changé.

Il n'y avait rien. Le chaudron était vide et aucune présence autre que celle de Wormtail n'était là. Le rituel avait échoué !

Le brun était soulagé comme jamais.

Peter se mit à s'agitait frénétiquement, murmurant des impossible en tenant toujours son poignet en sang. Alors qu'il se précipité dans le chaudron pour s'assurer que l'incantation avait effectivement échoué, un flash de lumière éblouis le cimetière.

Albus Dumbledore, attaché à la que de Fumseck. Il était avec les professeurs Snape, McGonagall, Fol œil ; qui semblait d'ailleurs mal en point et l'infirmière d'Hogwart.

Wormtail n'eut pas même le temps d'émettre le moindre son, ou d'esquisser le moindre geste que l'Auror et le professeur de potion l'avait complètement entravait avec de multiples sorts de magie blanche et noire.

- Harry, mon petit, comment te sens tu ? Lui demanda le directeur avec douleur en le libérant de ses entraves.

- Mieux à présent que vous êtes là professeur.

Albus sourit et lui posa une cape bien chaude sur les épaules. Puis ils se tournèrent vers Pomfrey qui se dépêcha d'examiner les différentes blessures qu'avait le jeune Potter.

- Comment m'avez vous retrouvé professeur ?

- Cédric nous à envoyé un signal de détresse dès que tu es partit, et nous avons eu de la chance que le professeur Snape connaisse la signature magique du sors qui à était apposé sur le trophée, car il nous à été aisé de remonter jusqu'au coupable. Severus à enfreins nombres de règlements se soir afin que nous vous retrouvions au plus vite mon garçon.

- La signature magique ?

- C'est la trace que laisse ta magie derrière toi. En faite, pour être honnête avec toi, la trace que vous portait jusqu'à votre majorité et fais pour enregistrer la forme de votre magie, cela et très utile pour arrêter les petits criminel qui ne savent pas la cacher.

Harry hocha la tête. Puis il porte son regard sur le corps immobilisé de Pettigrew.

- Professeur, maintenant que vous avez Pettigrew, Sirius... ?

- Il sera innocenté dans la semaine, sans aucun doute. Le vieux mage regarda son petit fils de cœur droit dans les yeux. Je vous devrez à tout deux des excuses une fois qu'il sera réhabilité, mais j'aimerai savoir une chose Harry. Comment le rituel à pu échouer ?

- Hé bien... Je suis allé à l'encontre du dernier vers. Albus le regarda perplexe et Harry lui décrivit tout ce qu'il avait vu et pu faire pendant l'incantation.

- Je vois. Murmura Dumbledore en se caressant machinalement la barbe. Je crois qu'il serait mieux pour nous de rentrer. Tu as besoin de repos après toutes ses épreuves mon petits. Veux-tu voir tes amis avant d'aller faire un autre séjour à l'infirmerie, lui demanda-t-il les yeux pétillant de malice.

- Non, je voudrais seulement dormir et oublier cette journée. S'il vous plaît.

- Bien sûr mon garçon. Minerva, voulez vous bien accompagner monsieur Potter et Poppy jusqu'à Hogwart s'il vous plaît.

La directrice de maison hocha la tête et s'approcha du petit brun, pris son bras et celui de Pomfrey et transplana devant les grille de l'école de sorcellerie.

- Nous avons échappé de peu, très peu, à une catastrophe Albus. Je vais de ce pas aller informer le ministère de ce qu'il s'est passé ici. Des mesures doivent être prises et rapidement, nous ne pouvions rester passifs plus longtemps.

- Faite donc Alastor. Vous avez toutes ma confiance. Severus ? L'interpellé releva à peine la tête, fixant toujours l'infâme être gisant à ses pieds. Pouvez-vous accompagner Moody au Ministère et remettre cette, chose aux autorités. Je crois savoir qu'on le croyait mort et que sa présence permettait de blanchir un innocent de ses crimes.

Severus ne répondit rien, se contentant de faire léviter le corps et de suivre l'Auror. Le directeur d'Hogwart observa le paysage autour de lui. Un souffle tremblant s'échappant de ses lèvres. Ils n'étaient pas passé loin d'une nouvelle guerre aujourd'hui, et il était réellement inquiet quand à l'avenir. Incertain du maintien de cette pseudo paix dans laquelle ils vivaient tous.