TRADUCTION - USE SOMEBODY by Lis123

Cette belle histoire a écrite par Lis123 qui m'a gentiment autorisée à la traduire en français.

Disclaimer 1 : Les personnages appartiennent à Stephenie Meyer.

Disclaimer 2 : Cette histoire a été écrite par Lis123, je ne fais que la traduire.

Résumé : Après l'accident qui a eu lieu lors de la fête d'anniversaire de Bella, Edward décide de partir. Carlisle propose de rester pendant un certain temps pour s'assurer que Bella va bien. Ce faisant, Bella et Carlisle se rapprochent. Edward revient plus tard pour Bella mais est-ce trop tard ? Un genre de triangle amoureux.

Notes de la traductrice: les phrases en gras et en italique correspondent aux réflexions intérieures des personnages conformément à ce qu'avait décidé l'auteur Lis123.


USE SOMEBODY by Lis123

CHAPITRE 1

Bella

Edward et moi avions le genre de relation amoureuse dont tout le monde rêve d'avoir un jour. Les gens nous enviaient et je me sentais vraiment bénie de l'avoir dans ma vie.

Je suis tombée amoureuse de l'homme le plus beau que j'avais jamais vu. Il est beau, intelligent, gentil, reconnu et apprécié dans son travail, loyal, attaché à sa famille. Le problème c'est qu'il ne s'agit pas d'Edward. Je suppose que je devrais vous raconter comment tout a commencé. Le jour où tout changea fut le jour de mon anniversaire.


Edward me déposa chez moi après le lycée. Je lui avais dit que j'aurais pu conduire mais Edward avait insisté sous le prétexte que c'était mon anniversaire. Il voulait être à mes petits soins non pas qu'il ne le faisait pas déjà auparavant mais cela commençait à devenir ridicule. Je m'attendais à ce qu'il propose de me nourrir manuellement à n'importe quel moment maintenant.

Edward me raccompagna à ma porte.

- Edward tu n'as pas à me materner, je peux prendre soin de moi-même tu sais, dis-je, en trébuchant sur les marches menant à ma porte.

Il m'attrapa avant que je puisse me faire mal.

Je rougis avec un air penaud dans ses bras.

- Tu disais ? dit Edward en affichant un sourire ô combien familier sur son visage.

- C'est à cause des chaussures, protestai-je en montrant du doigt les chaussures à talons qu'Alice avait achetées pour moi quelques jours auparavant.

Elle avait dit que je devais les porter avant ma fête d'anniversaire afin de m'habituer à elles.

Fichues chaussures, elles ne provoquaient que de la douleur et de l'embarras. Cela devait être la cinquième fois que je tombais ou presque grâce aux réflexes rapides d'Edward.

Edward étouffa doucement un rire.

- C'est certain, c'est à cause des chaussures ! Cela n'a rien à voir avec le fait que tu sois naturellement empotée ! plaisanta-t-il.

Je lui lançai un regard mauvais.

- Je viendrai te chercher plus tard, dit-il en m'embrassant doucement sur la joue.

Soudain, l'inquiétude me gagna.

- S'il vous plaît, ne faîtes pas quelque chose de grandiose pour cette fête, suppliai-je.

Edward gloussa en entendant ma requête.

- N'as-tu pas rencontré Alice ?

Je grognais car là, il avait marqué un point. Alice avait accepté, non insisté pour organiser ma fête et tout ce qu'Alice entreprenait était toujours un grand évènement.

Alice aimait les surprises. Elle n'avait même pas voulu que je vois ma robe d'anniversaire. Elle m'avait avertie de ne pas la toucher avant la nuit tombée ou sinon gare à moi. Malgré ma curiosité, je lui obéis sachant qu'elle me ferait subir un enfer dans le cas contraire.

Je descendis lentement avec appréhension, la fermeture éclair de la housse à vêtement en espérant que la robe ne soit pas trop extravagante. Je lâchai un soupir de soulagement en voyant qu'elle était noire.

Pas mal, pas mal du tout.

Je la saisis délicatement. Cela avait l'air d'être de la soie, certainement très chère. Je n'en attendais pas moins de la part d'Alice. Après avoir revêtu ma robe, je me regardai dans le miroir. C'était une robe avec un décolleté en V. Sans être vraiment provocante, elle épousait agréablement mes courbes.

Je n'arrivais pas à croire que j'avais vraiment l'air agréable à regarder. Bien qu'on ne pouvait pas me confondre avec une Cullen, il y avait sans aucun doute une amélioration.

Tandis que l'horloge indiquait vingt et une heure, comme il l'avait prévu, Edward se trouvait devant ma porte. Il portait un beau costume couleur bleu sombre.

Je jure qu'à chaque fois que je le voyais, il semblait être de plus en plus beau, comme si c'était possible.

Il soupira en me détaillant.

- Tu es magnifique.

Je rougis instantanément.

- Merci.

Je ne comprenais pas ce qu'il voyait en moi, cette fille quelconque à côté de ce Dieu. Je soupirai en lui prenant le bras.

- Allez, terminons-en avec cela.

Juste au moment où nous atteignions la fin du trottoir, je remarquai une énorme fissure mais je ne la vis pas assez vite cependant. Mon talon se prit dedans et cela me fit trébucher. Je pensais que j'allais tomber mais de façon surprenante mes jambes restèrent solidement en place.

Je souris intérieurement face à ce succès. C'était une première ! Je m'étais évitée toute seule de tomber ! Edward confus se gratta la tête.

- Je suis désolé, je suppose que je ne faisais pas attention, s'excusa-t-il.

Je lui souris chaleureusement.

- Pas de problèmes, je vais bien. Ce doit être une nuit chanceuse pour moi, répondis-je.

Edward répondit faiblement à mon sourire en m'amenant à la voiture.

- Garde cela en mémoire !

Je grommelai tandis que nous approchions de la maison des Cullen, en apercevant une myriade d'illuminations. Il y avait des lumières dans l'allée, des lumières sur la façade de la maison, des lumières sur les buissons et les arbres. Cela brillait tellement que cela faisait presque mal aux yeux de les regarder.

- Qu'a fait Alice ? A-t-elle acheté toutes les lumières vendues en ville ? demandai-je alors que nous marchions vers la maison.

- Pratiquement ! s'exclama-t-il en pouffant de rire tout en ouvrant la porte d'entrée pour moi.

- Maintenant sois gentille, Alice a travaillé dur pour faire tout cela pour toi, rajouta-t-il en voyant ma gêne.

- D'accord, soupirai-je.

Lorsque j'entrai dans la maison, j'eus le souffle coupé en voyant des bougies et des fleurs partout.

- Wouaou ! m'exclamai-je.

C'était tout ce qui m'était venu à l'esprit. Edward me tint par les épaules par derrière en chuchotant dans mon oreille.

- Tout sera bientôt fini, je te le promets ! dit-il en m'amenant vers le salon.

Brusquement je fus assaillie par une Alice surexcitée, sautillant de joie.

- Alors Bella, qu'en penses-tu ? demanda-t-elle avec de l'espoir et de la joie à l'état pur dans sa voix.

- Alice, c'est magnifique ! Je te remercie, répondis-je.

Alice se précipita sur moi pour me serrer dans ses bras avant que je réalise ce qu'il se passait.

- Ah ! Je suis si heureuse, je savais que tu aimerais cela, couina-t-elle avec une voix aiguë.

- Alice, je ne peux plus respirer !

- Quoi ? Oh, pardon ! dit-elle étourdie en s'écartant.

Elle fut aussitôt remplacée par Esmée.

- Joyeux anniversaire Bella, déclara-t-elle en me serrant gentiment dans ses bras ce que j'appréciai grandement après la compression mortelle d'Alice.

Emmett me salua rapidement avec un large sourire alors qu'il se trouvait à l'autre bout de la pièce, tenant Rosalie contre lui. Rosalie avait un visage impassible mais elle fit à mon égard un mouvement silencieux de la tête. Jasper resta à côté d'Alice, il était réservé comme d'habitude. Carlisle arriva bientôt avec un véritable sourire en se dirigeant vers Esmée.

- Joyeux anniversaire Bella ! déclara-t-il.

- Je vous remercie tous ! C'est si gentil. Vraiment vous n'auriez pas dû vous donner autant de mal !

Alice souffla en levant ses mains en l'air.

- Fadaises ! Allez ouvre tes cadeaux.

J'eus le souffle coupé en remarquant tous les cadeaux qui se trouvaient dans la pièce. Alice en attrapa un.

- Tiens, celui-ci est d'Edward, dit-elle en me faisant un clin d'œil.

Je regardai la petite boîte avec curiosité. Edward la prit rapidement des mains d'Alice.

- Non, ça c'est pour plus tard ! dit-il en la regardant de travers.

Confuse, je les regardai l'un et l'autre. Ils semblaient avoir une conversation silencieuse. Alice maugréa.

- Bon dans tous les cas, Bella, tu l'aimeras quand tu verras ce que c'est, affirma Alice.

Par curiosité, je jetai un coup d'œil à Edward mais son visage était impassible.

- Tiens, celui-ci est de moi, ajouta Alice en me tendant un nouveau cadeau. Je pris avec reconnaissance le cadeau d'Alice et je commençai à défaire le papier cadeau.

- Aie, criai-je en regardant mon doigt.

- Quoi ? Qu'est-ce qui se passe ? demanda Edward inquiet.

Je gémis de douleur.

- Je me suis coupée avec le papier !

Je commençai à sucer mon doigt en tentant de faire partir la douleur. Avant que je ne m'en rende compte, je fus projetée à travers la pièce par une force invisible et je m'écrasai sur une table en verre.

Sous le choc, mon souffle se coupa. Mon état de choc amoindrit la douleur quand je compris ce qui se passait. Emmett retenait Jasper. Les yeux de Jasper étaient d'un noir ardent. Edward regarda le sol avec un visage plein de remords.

Tout à coup la douleur se raviva. Je gémis en baissant les yeux et je remarquai qu'il y avait du sang qui s'écoulait de mon bras. Carlisle fut à mes côtés en un éclair. Je fus stupéfaite par sa rapidité.

- Emmett, Rose, sortez Jasper de la pièce ! Edward, viens m'aider, ordonna-t-il.

Je les observais en train de sortir Jasper de la pièce. Alice resta là en se morfondant d'excuses.

- Je suis désolée Bella !

- Alice va rejoindre Jasper, il a besoin de savoir que ce n'était pas de sa faute, ajouta Carlisle.

Elle sembla hésiter.

- Vas-y ! s'exclama-t-il.

Sans ordre supplémentaire Alice partit. Il ne resta plus qu'Edward, Esmée, Carlisle et moi.

- Je vais aller chercher des serviettes et ton matériel, suggéra Esmée.

Carlisle lui adressa un sourire reconnaissant avant qu'elle quitte la pièce. Après son départ, il tourna son attention vers moi.

- Dis-moi, est-ce que cela te fait mal ? demanda-t-il en appuyant légèrement sur mon bras.

- Aïe ! m'exclamai-je sous le coup de la douleur.

- D'accord, tu vas avoir besoin de quelques points de suture, dit-il avant de se tourner vers Edward.

- Edward, aide-moi à déplacer Bella vers la table.

- Non je vais bien, objectai-je en essayant de me lever par moi-même.

Carlisle me força à rester sur place.

- Je ne veux pas que tu essaies de marcher pour l'instant. Il y a un risque que tu sois encore en état de choc et que tu n'aies pas suffisamment de force pour le faire, argua-t-il en demandant encore de l'aide.

- Edward, viens m'aider !

Aucune réponse.

- Edward ?

Ensemble, Carlisle et moi-même nous retournèrent pour voir Edward encore en train de regarder le sol, perdu dans ses pensées.

- Edward ! s'exclama Carlisle.

Finalement, il sembla remarquer notre présence et se tourna vers nous.

Carlisle prit un air sérieux.

- Edward, j'ai besoin de te parler, déclara-t-il avant de se tourner vers moi.

- Bella, attends ici, je vais vite revenir.

J'acquiesçai abasourdie tandis qu'ils quittaient la pièce.

Que s'était-il passé au juste ?

J'étais en train de m'amuser à ma fête quand paf ! tout à coup cela a viré au drame !

Je soupirai en secouant ma tête.

Je dois être sujette aux drames. C'est bien ma veine !

Quand Carlisle revint, je remarquai qu'il était seul.

- Où est Edward ? demandai-je.

Carlisle me lança un regard compatissant.

- Il se sent coupable mais ne t'en fais pas, tout ira bien, rajouta-t-il en venant auprès de moi à nouveau. Il a seulement besoin d'un peu de temps pour réfléchir.

Du temps pour réfléchir ? Mais réfléchir à propos de quoi ?

J'étais sur le point de demander quand Esmée apparut avec le sac de Carlisle.

- Je te remercie ma chérie, dit gentiment Carlisle.

Esmée lui retourna faiblement son sourire.

- Je serai à l'extérieur.

Carlisle secoua sa tête et commença à recoudre mon bras.

J'étais émerveillée car je ne sentais presque rien tellement il travaillait vite et adroitement. Je tressaillis seulement à une ou deux reprises. Il termina son travail en quelques minutes. J'observai mon bras, la suture était parfaite, c'était du travail de professionnel !

Il y eut un silence embarrassant pendant que Carlisle rangeait son sac. Je retraçai avec mon doigt les points de suture sur mon bras.

- Je vous remercie.

Il s'interrompit et me regarda.

- Il n'y a pas de quoi, répondit-il.

Il devait avoir remarqué le chagrin qui s'affichait sur mon visage car il continua à me parler.

- Ne te blâme pas, cela aurait pu arriver à n'importe qui ! rajouta-t-il.

Je roulais mes yeux.

- Bien sûr !

Carlisle attrapa ma main pour me réconforter. Ne m'attendant pas à son geste, la froideur de sa main me coupa le souffle.

- Tout ira bien ! dit-il en tentant d'avoir un sourire rassurant.

Je n'en étais pas si sûre.

Tout à coup Edward revint dans le salon avec le regard toujours rivé sur le sol.

- As-tu fini ? questionna-t-il.

Carlisle retira sa main.

- Elle a été soignée, je vais vous donner un peu d'intimité.

Je regardai avec embarras Carlisle partir, nous laissant ainsi seuls, Edward et moi.

Contrairement à de nombreux autres moments, en cet instant là, je n'avais pas envie d'être seule avec Edward.

- Tu es prête à partir ?

J'acquiesçai faiblement de peur de dire quelque chose de travers.

- Allons-y, dit Edward en ouvrant la porte d'entrée pour moi.

Quelque chose ne va pas.

Edward ne me regardait pas. Le trajet du retour en voiture fut silencieux et pénible. Je ne pouvais plus supporter ses regards lointains et le fait qu'il regarde le sol. Une fois arrivé à ma maison, Edward me raccompagna à ma porte.

- Je dois partir, affirma-t-il en regardant le sol.

Je soupirai frustrée.

- Regarde-moi s'il te plait, suppliai-je.

Il le fit à contre-cœur.

- Es-tu fâché contre moi ? demandai-je.

Edward grimaça de douleur en avançant vers moi et en touchant délicatement ma joue.

- Non ! Je suis furieux envers moi-même, j'aurais dû prévoir cet incident, argua-t-il.

Je secouai la tête en guise de dénigrement.

- Personne n'aurait pu prévoir ce qu'il se produirait, pas même toi ! objectai-je.

Edward soupira.

- Je devrais y aller, déclara-t-il en m'embrassant délicatement sur les lèvres.

- J'aurais aimé que tu restes, dis-je honnêtement.

Il avait l'air tourmenté, incertain.

- S'il te plait ? demandai-je en faisant faiblement la moue.

Il essaya de retenir un sourire qui commençait à se dessiner sur son visage. Il se pencha et frotta son nez contre le mien en pouffant de rire.

- Tu provoqueras ma perte, affirma-t-il, en capturant mes lèvres pour un baiser passionné.

Je soupirais soulagée une fois que nous nous séparâmes, en souriant faiblement.

- Alors que m'as-tu offert ? Puis-je voir mon cadeau ? demandai-je impatiente.

Edward se figea brusquement avec un visage impassible.

- Je dois y aller, annonça-t-il.

- Mais tu viens juste de dire que …

J'allais commencer à argumenter mais Edward m'interrompit.

- Je te verrai demain au lycée.

Et avec cela, il partit, me laissant seule sur le seuil de ma maison.

Bouleversée, je partis me réfugier dans ma chambre. Les larmes ruisselèrent le long de mon visage en voyant ce qu'il y avait devant moi. Des pétales de rose recouvraient mon lit en formant un cœur. Je montais sur mon lit, me roulais en boule et pleurais en maudissant ma maladresse.


Que pensez-vous des réactions de chacun ?