bonjour, bonjour!!
voilà, j'ai imaginé cette fiction du point de vue de Bella, mais racontant des images vues par Alice... En fait je voulais raconter ce que Bella aurait vécu si elle avait fait d'autres choix, ou si l'un ou l'autre des personnages avaient choisi une autre voie. Je commence par ce chapitre court pour voir si l'idée vous plait. Mais si ce n'est pas le cas, il demeurera l'unique chapitre...
Pour plus de compréhension, ce qui est en itallique sont des pensées narratives, et tout de qui est [entre crochets sont des citations d'un des trois livres de Stephenie Meyer.
En espérant que ce 'jet' soit meilleur que mon OS, je vous laisse à sa lecture!
Chtite Lilipuce
Avec des 'si' on refait le monde…
Chacun fait ses choix, chacun suit sa voie.
Personne n'est capable de voir de quoi sera fait notre lendemain. Personne d'humain en tout cas…
Car il existe cependant un être capable de voir quelles sont les voies qui s'ouvrent à nous. Un être capable de voir l'avenir tel qu'il aurait pu se dérouler… Et cet être est un vampire.
Alice Cullen est le seul individu au monde capable de voir quels sont les voies qui se profilent encore devant nous, jusqu'à ce que notre décision influe sur notre vie…
C'est alors que ce fameux "si" prend toute sa signification: et 'si' Edward n'avait pas su se contrôler la première fois où il L'a rencontré…?
[Edward Cullen se tenait devant le comptoir. Je le reconnus à sa tignasse cuivrée et désordonnée. Il n'eut pas l'air de remarquer mon arrivée. Je me pressais contre le mur du fond, attendant que la secrétaire fût libre. Il discutait avec animation, d'une voix basse et séduisante. Je ne tardais pas à saisir l'objet de leur dispute: il essayait de déplacer son cours de sciences nat. N'importe quel autre horaire ferait l'affaire. Je ne parvins pas à croire que c'était uniquement à cause de moi. Il devait y avoir eu autre chose, un évènement antérieur à ma présence. Sa fureur relevait forcément d'une exaspération qui ne me concernait pas. Il était impossible que cet inconnu éprouvât un dégoût aussi soudain et intense à mon égard.
La porte se rouvrit, et un courant d'air polaire envahit la pièce, agitant des papiers et ébouriffant mes cheveux. La nouvelle venue se contenta de glisser vers le bureau pour y déposer une note avant de ressortir, mais Edward Cullen se raidit. Il se tourna lentement et me toisa -sa beauté frôlait l'absurde- de ses yeux perçants et emplis de haine. Un instant, une bouffée de terreur pure me hérissa le duvet de mes bras. Ce regard ne dura qu'une seconde, il réussit néanmoins à me transir plus que la bise glaciale.
-Tant pis, décréta-t-il de sa voix de velours. C'est impossible, et je comprends. Merci quand même.
Là-dessus il pivota sur ses talons et, m'ignorant royalement, disparut.
Je m'approchai du comptoir et tendis ma fiche signée. Je devinais que, pour une fois, je n'avais pas rougi mais, au contraire, blêmi.
-Comment c'est passé cette première journée, petite? Me demanda la secrétaire d'un ton maternel.
-Très bien, mentis-je.
Mal. Car elle n'eut pas l'air très convaincue.
Sur le parking, la camionnette était quasiment le dernier véhicule encore présent. Elle me fit l'effet d'un refuge, du lieu qui déjà, évoquait pour moi le plus un foyer, dans ce trou perdu vert et humide. J'y restai assise un moment, contemplant le pare-brise avec des yeux vides. Je ne tardais pas néanmoins à avoir assez froid pour devoir brancher le chauffage, et je mis le contact. Le moteur rugit. Mais je sursautai brusquement au 'toc toc' sur ma fenêtre.
Je me tournai vers l'auteur de ma frayeur. IL était là, me regardant comme s'il attendait que je baisse ma vitre pour pouvoir me parler. Edward Cullen me dévisageait, debout à côté de ma portière, dans le froid de cette fin de journée.
Perdu dans les méandres de mon cerveau, l'Apollon attendait patiemment que je daigne enfin tourner la manivelle qui actionnait ma vitre. M'exécutant enfin, je pu profiter de sa proximité pour me rendre compte de la couleur de ses prunelles. Elles étaient noires. Cette constatation me fit froid dans le dos. Décidément, ce garçon me faisait bien trop d'effet.
-Qu'est-ce qu'il y a? Demandais-je.
-A vrai dire, je voulais simplement m'excuser.
-T'excuser?
Mon appréhension passée, je regardais le jeune homme avec surprise. Se pourrait-il qu'il ce soit rendu compte de la peine que son comportement m'avait infligé?
-Oui. Je voulais m'excuser pour la façon dont je me suis comporté en cours tout à leur. J'espère que tu ne m'en tiendras pas rigueur. Mais il faut que tu saches que ta présence me trouble.
Alors là, j'étais scotchée. D'une part le garçon le plus beau qui m'était donné de voir venait me parler, d'autre part, il venait s'excuser. Et pour finir, il m'avouait que ma présence le troublait. Et voilà que mon cœur faisait des siennes. Les battements se firent plus rapides, et plus forts. Le rouge me monta aux joues. Et pour couronner le tout, je fus presque persuadée que l'adonis arrivait à entendre les battements frénétiques de mon muscle cardiaque.
-Je suis conscient que tu as certainement des choses importantes à faire, mais j'aimerais beaucoup qu'on discute un peu, tout les deux.
Sa voix suave me fit tourner la tête. On n'avait pas idée d'être aussi tentant.
Edward Cullen dût prendre le manque de réaction de ma part comme étant une réponse positive, puisqu'il se pencha alors vers moi. Ma réaction ne se fit, cette fois-ci, pas prier. Ma respiration se bloqua, non sans m'avoir permis, au préalable, de sentir l'odeur enivrante qui se dégageait de ce corps d'albâtre. Hypnotisée, je le regardais tourner la clef de contact et couper mon moteur. Puis, se retirant lentement, presque délibérément aurais-je pensé, il me sourit.
-Très bien, mais alors pas longtemps. Ch… mon père n'aimerait pas que je rentre tard.
J'avais manqué d'appeler mon père Charlie. Pas qu'il n'aimait pas que je l'appelle ainsi, mais il préférait tout de même garder son statut de père. Je me voyais donc dans "l'obligation" de dire "papa". Ainsi je m'appliquais à faire de même lorsque je parlais de lui à d'autres personnes.
-Ne t'inquiète pas. Je serais rapide.
Sa réflexion le fit sourire. Je ne remarquai rien pourtant qui me fasse décliner son invitation.
Je descendis donc de ma camionnette, Edward me tenant la porte, tel un gentleman. Attitude qui, habituellement, m'aurait fait rouler des yeux, mais qui pour une fois me fit rougir.
Claquant ma portière, je le suivis, trébuchante, en direction de la forêt toute proche. Je regardais avec nervosité le chemin pédestre qu'il avait l'intention de nous faire prendre. J'eus certainement émettre un gémissement de protestation, puisque l'Apollon se tourna vers moi avec un regard curieux.
-Quelque chose ne va pas?
-A vrai dire, je ne suis pas très à l'aise sur mes jambes…
Le rire cristallin que s'échappa de ses lèvres réveilla des frissons dans tout mon corps. Décidément cet être divin ne pouvait exister. Je devais vivre un rêve éveillée.
-En ce cas, laisse-moi t'aider.
M'accrochant alors au bras qu'il me tendait, je réussi à réchapper aux nombreuses chutes que j'avais appréhendées. Nous nous enfoncions de plus en plus dans cette forêt si… verte.
-Au fait, je m'appelle Edward Cullen, dit-il après quelques minutes de silence.
-Je sais, soufflais-je.
Son regard me transperça alors de part en part. J'étais à la fois effrayée et captivée par ce noir si profond.
Profitant de mon moment d'égarement, il s'arrêta et se mit en face de moi. Sa proximité ne me mettait bizarrement pas mal à l'aise, bien au contraire. J'étais tellement fascinée par cet être magnifique.
-Et toi, tu es Bella Swan.
Le fait qu'il connaisse mon nom ne m'étonna guère, par contre ce fut le fait qu'il m'appela Bella, et non Isabella, qui tiqua.
-Comment le sais-tu?
Un sourire en coin fit apparition sur son splendide visage aux traits à la fois fins et anguleux. Ses lèvres captèrent toute mon attention. Elles étaient pleines, et avaient l'air si douces. L'air venait à me manquer. Je ne mettais pas aperçue que j'avais cessé de respirer.
-A dire vrai, tu étais attendu. Toi la jeune fille prodigue du chef de la petite ville de Forks.
Sa réflexion me fit plisser le nez. Oui, j'étais bien l'enfant prodigue revenu auprès de son père après tant d'année. Du moins c'est l'impression que mon retour devait donner aux habitants de ce patelin humide.
-Non, je voulais savoir comment tu savais que je préférais qu'on m'appelle Bella.
Ma question le fit une nouvelle fois sourire.
Edward pencha sa tête sur le côté, comme cherchant une réponse appropriée. Tout en me regardant droit dans les yeux. C'est alors que je vis un éclat briller dans le noir de ses iris.
-J'ai appris beaucoup de choses sur toi aujourd'hui Bella Swan.
Son ton était doucereux, sa voix se faisait murmure. Et mon regard était toujours capturé par ses yeux. Il commença à réduire la distance qui nous séparait. Moi, je demeurais immobile devant lui. J'étais comme une victime devant sa proie. Comme une souris devant un cobra. Je me laissais hypnotisée. Mes pensées auraient du me faire réagir. Mon inconscient tirait la sonnette d'alarme, mais rien n'y faisait. Je restais statufiée, incapable de faire le moindre geste.
-J'ai appris beaucoup de choses, reprit-il, mais quelque chose me trouble. Ton parfum me trouble. Tes pensées me troublent. Ou plutôt le mur qui se dresse devant tes pensées me trouble.
Cette dernière phrase me surprit. Le mur qui se dresse devant mes pensées?
-Je ne comprends pas.
-Il n'y a rien à comprendre. Tu vas mourir Bella Swan.
Alors c'était ça. Je me disais bien qu'il n'était pas normal qu'un Apollon pareil vienne me parler. Il n'était pas normal que je le trouble. Il voulait simplement me tuer.
"Simplement me tuer". Décidément je n'étais pas une jeune fille comme les autres. Je le savais depuis déjà quelques années, mais les dernières secondes de ma vie l'auront confirmé.
Je ne tentais même pas de me débattre lorsqu'il me prit violement dans ses bras. Collée contre son torse, je me rendis compte de la dureté de son corps, et du froid qui s'en dégageait. Edward Cullen avait les yeux rivés sur moi, un masque dur et effrayant composait son visage. Il entrouvrit ses lèvres, juste le temps pour moi d'apercevoir deux canines luisantes. Puis, il bascula ma tête en arrière, et approcha sa bouche de mon cou.
-Qu'as-tu fait de moi, pauvre petite humaine?
Les derniers chuchotements que mes oreilles captèrent furent très vite écartés de mon esprit, au profit d'une violente douleur au niveau de ma jugulaire. Un feu se répandit très vite dans mon corps, parcourant mes vaisseaux à une vitesse folle. Paralysée, je mourais impuissante face à un être sorti de mes cauchemars les plus sombres.
Un vampire m'avait mordu. Assassinée, je n'aurais vécu pas assez longtemps pour revoir une dernière fois mon père, ou le visage de ma mère.
Edward Cullen laissa tomber le corps sans vie d'Isabella Swan. La bouche couverte du sang de sa victime, le vampire se tourna vers sa sœur, arrivée depuis peu.
-Qu'ais-je fait?
-Tu as fait un choix, répondit Alice.
voilà, maintenant, à vous de me dire si je peux continuer ou non cette histoire, sachant que les prochains chapitres porteront sur des évènements clefs de l'histoire entre Bella et Edward.
s'lut!
