Bonsoir tout le monde. Ceci est ma première Fan fiction sur ce couple et sur Sherlock en général. J'espère que les personnages ne seront pas trop OOC. Si c'est le cas, je m'en excuse d'avance.

Je ne suis pas spécialiste dans ce famdom mais je voulais moi aussi ajouter ma pierre à l'édifice

Je reprends quelques scènes de la série sur ce chapitre ci et un peu sur le chapitre suivant, puis la suite sera seulement mon imagination.

Bonne lecture.

Aline.

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Titre : Tu es bien plus que ça.

Perso : Sherlock Holmes, John Watson.

Pairing: johnlock.

Rating: M (on ne sait jamais)

Disclaimer : Tout ce qui appartient à la BBC, reste à la BBC, ainsi qu'à Sir Arthur Conan Doyle

Résumé : Sherlock Holmes, grand détective que nous connaissons, revient la bouche en cœur après deux ans de silence. Comment John vivra le retour du mort le plus pleurer de toute sa vie?

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Tu es bien plus que ça.

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Chapitre 1

Vivre et laisser vivre.

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Deux années au paravant

- Laissez-moi passer... s'il vous plaît... non... c'est mon ami... Marmonne John entre deux pleurs. Son coeur est brisé lorsqu'il voit son meilleur ami au sol. Le rouge du sang qui coule sur le macadam agit sur lui comme un poignard. Sherlock lui avait laissé une lettre sous forme d'un appel. Un appel a l'aide?

Le blond est retenu de force par les badeaux et ambulanciers. Il croit mourir, il suffoque bruyamment. Ne retenant plus ses larmes qu'il s'était efforcé à ne plus verser depuis l'Afghanistan, mais la douleur est trop forte lorsqu'il voit son Sherlock la tête éclatée contre le sol.

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De nos jours.

John ouvre la porte de leur ancien appartement. 221B Baker Street. Rien que cette adresse lui donne des frissons. Un nuage de poussière vol dans la pièce. Madame Hudson entre puis tire les rideaux et remu une fois de plus la poussière présente depuis ces deux dernières années.

Il regarde l'appartement tandis que madame Hudson lui avoua. "Je ne pouvais pas me résoudre à le relouer, il n'a jamais voulu que je fasse la poussière."

- Non... Je sais. Dit-il en regardant que chaque chose était toujours à sa place.

- Alors... Pourquoi maintenant? Pourquoi avoir changé d'avis? Lui demande sa charmant ex-logeuse.

- Oui... Bien, j'ai du nouveau. Déclare t'il seulement.

- Oh! c'est grave? S'enquiert de dire la bonne femme, se souciant de ses colocataires comme de ses propres enfants.

- Quoi? non... non, je ne suis pas malade! La rassure t-il. "Je... enfin... je passe à autre chose." Avoue t'il finalement en glissant ses doigts sur la cheminée.

- Vous émigrez c'est ça?

- Non... Dit-il étonné de sa réflexion. "J'ai rencontré quelqu'un."

- Ah! c'est bien ça! Lance madame Hudson ravie pour lui.

- Oui, on va se marier enfin.. je voulais lui faire ma demande. Lance t'il, gêné et angoissé à l'idée de sauter le pas.

- Quoi? Aussitôt après Sherlock? Lâche t'elle à la fois en colère et étonnée de la révélation.

- Bien, oui. Dit-il seulement.

- Et comment il s'appelle? Demande la curieuse devant un Watson qui s'étrangle en entendant ça.

- C'est une femme... Lâche t'il comme si c'était évident.

- Une femme? Dit-elle avec étonnement.

- Bien sûr que c'est une femme... Dit-il en fronçant les yeux. Il fallait vraiment qu'elle arrête de croire que Sherlock et lui auraient pu être en couple. Ils s'aimaient, c'était indéniable mais pas de cette manière...

- C'est vrai que vous êtes passé à autre chose ... Lâche t'elle, qui sort Watson de ses pensées.

John Watson soupire... "Madame Hudson, combien de fois il faut que je vous le dise. Sherlock n'était pas mon petit copain!" Dit-il en soupirant encore.

- Vivre et laisser vivre, ça c'est ma devise. Lâche t'elle devant un John rougissant de colère.

- Ecoutez-moi.. Je! Ne! Suis! Pas! Gay! Insiste t'il en détachant chaque syllabe.

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Il est au restaurant, accompagné de sa petite amie à qui dans quelques instant, il va faire sa demande. John souffle, soupire, expire... Et stresse encore.

Pendant ce laps de temps, où son meilleur ami angoisse, Sherlock renverse un verre d'eau sur un client et lui défait le nœud papillon complètement mouillé. "Monsieur,je suis vraiment désolé si vous voulez, je vais aller vous la sécher à la cuisine." S'enquiert de dire Sherlock en repartant tout en nouant le nœud hors de prix d'une boutique vendant également du parfum (à l'odeur que sherlant sent aussitôt) autour de son cou.

Sherlock, de ses yeux affûtés au moindre détails, s'approche d'un autre client. "Vous avez fini avec votre menu monsieur? Permettez-moi que je le reprenne." Dit'il en lui subtilisant ses lunettes qu'il posa ensuite sur le nez. Bon dieu que cet homme a une vue atroce. Compte tenu du verre mais aussi de la monture, ignoble. Choix de sa femme sans doute, pour éviter que la toute nouvelle secrétaire de son mari ne lui fasse du charme.

John regarde la carte des vins sans vraiment la lire... Marie ne devrait pas tarder à revenir des commodités et il n'a toujours pas choisi quel champagne accompagnera sa demande en mariage. Il angoisse en regardant la carte comme si elle est écrite en langue étrangère.

Le regard de Sherlock se porte ensuite sur du eye liner noir, numéro 1, bas de gamme, bien caché dans une pochette, bas de gamme également. Probablement de la même ensigne. Le menu du précédent client entre les mains, il s'y en approche. "Puis-je vous suggérer madame de consulter ce menu, il est totalement identique. " Lança t'il en subtilisant également le crayon qui le laisse continuer son petit jeu.

Deux fines moustache, tel un serveur français, il se faufile entre les tables jusqu'à arriver à sa proie. John Hamish Watson. Son ami de toujours. Enfin pas toujours à travers le temps mais celui avec qui il a été le plus naturel et le seul aussi, sans doute. Il se poste à la gauche de son ami. "Est-ce que je peux vous aider monsieur?"

John ne lève pas les yeux de la carte et demande expressément.

- Oui, en fait je cherche une bouteille de champagne, un bon cru.

- Ce sont tous d'excellents millésime. Dit le détective souriant de voir son cher Watson.

- Je m'y connais pas trop que me suggérez-vous? Demande ensuite John sans relever la tête pour autant, ignorant complètement le serveur et de ce fait son ami.

- Vous pouvez pas vous tromper mais si je dois vous en recommander un à titre personnel. Commence à dire Sherlock.

- Hum hum. Acquiece seulemen John.

- le dernier là, et un de mes préférées .. euh, il est si je puis dire, tel un visage du passé. Lâche t'il en enlevant les lunettes subtilisées plus tôt. Dévoilant la mascarade, mais John n'y prête aucunes attention... Trop stressé par la suite des événements.

- Parfait, je prendrais celui là s'il-vous-plaît. Dit aussitôt John avant d'avaler le reste de son verre de vin cul sec.

- À la fois familier mais aussi capable d'une... surprise! Le mot surprise est presque crier/ chanter, fiers de faire comprendre à ce blondinet qu'il est lui. Enfin qu'il est Sherlock Holmes. Enfin, qu'il est de retour quoi!

Le restant du goût sûre du vin procure un frisson de dégoût à Watson et articule difficilement un. " Surprenez-moi."

- Mais je m'y emploie monsieur. La voix du détective est pleine d'amertume. John, son John ne l'a même pas reconnu. D'accord, il avait des lunettes sur le nez, mais il les avait enlevé ensuite. D'accord, il s'était dessiné une moustache, mais le blond, ne l'avait pas regardé. D'accord, il avait pris un accent français et le pauvre john ne s'était même pas rendu compte que les mots choisis étaient typiquement londonien.

John, assis à sa ta table sort l'écrin de sa poche, il l'ouvre et regarde cette bague. Il a tellement mis de temps à la choisir et maintenant c'est au tour de la demande. Il pose l'écrin, le retourne dans un sens, dans un autre, puis le retourne à nouveau dans le premier sens.. Il souffle.. il stresse... Il souffle longuement tandis que sa future épouse s'assoit à nouveau face à lui.

- Excuse-moi de t'avoir fait attendre... ça va? Chuchote t'elle.

- Oui... moi... très bien... je vais très bien. Bafouille t'il tout de même.

- Alors qu'est-ce que tu voulais me demander? Demande la femme, se doutant de la réponse.

- Encore un peu de vin? Questionne John comme une échappatoire.

- Non, l'eau ça me va, merci... Dit elle impatiente que son timide de petit ami lui fasse sa demande.

- Bien. Dit'il anxieusement.

- Alors...

- Oui alors... Marie écoute... euh ... je sais que ça fait peu de temps... Il n'arrive plus à trouver les mots. A t'il déjà trouvé les mots pour ce genre de déclaration ? Sans doute que non. "Je sais qu'on se connaît pas depuis longtemps."

- Continue. Dit elle en souriant pleinement.

- Oui, je continue... ces deux dernières années n'ont pas été très facile pour moi et de rencontrer quelqu'un comme toi... Il angoisse encore, repensant aux douloureuses années passées seul, et sans lui. "Oui, de t'avoir rencontré est ce qui pouvait m'arriver de mieux." Avoue le blond.

- Je suis d'accord. Lance Mary en souriant.

John est surpis de cette reflexion. "Quoi?"

- Je suis d'accord, il ne pouvait rien t'arriver de mieux. Déclare t-elle ensuite.

- Ah. Dit seulement John, blanc comme un linge et rouge à la fois.

- Pardon. Lance t'elle pour inciter son compagnon à reprendre la parole.

- Ma foi... non, c'est... alors si tu veux de moi Mary... est-ce que tu te verrais... John bafouille encore et Mary rit de nervosité envers son compagnon. Elle le voit stresser et se dit qu'à sa place, elle serait peut être moins angoissée que lui. Que John est tellement sensible... Tellement romantique. Se dit elle. "... enfin je veux dire si tu pouvais te." John est coupé par la venue du serveur qui lui montre un millésime.

- Monsieur, je crois que vous trouverez ce grand cru à votre goût, il a tous les qualités d'un millésime mais avec des nuances d'inertie tel ce regard qui nous fixe au milieu d'inconnu...

- Non tout à l'heure! Le renvoie John tandis que Mary rit derrière sa main. Que la situation est comique...

Le serveur ne cesse de présenter sa bouteille devant un John ahurie. " ... dont on s'aperçoit soudain que c'est celui d'un vieil ami..."

- Non! Sérieusement, est-ce que vous pourriez- John ne fini pas sa phrase lorsqu'il daigne enfin regarder le visage de ce mal autru de serveur. Son coeur s'arrête subitement, et il craint la crise cardiaque lorsqu'il reconnaît les traits de son ami face à lui.

"... l'avantage avec un smoking c'est qui rend les amis encore plus distingués, les serveurs encore plus anonyme." Dit seulement sherlock. John baisse les yeux et ne peut rien prononcé, il est plongé dans un mutisme. Il se lève brusquement. Il a envie de craquer, de pleurer, il ne sait même plus de quoi il a envie. Son visage et son regard sont toujours plantés dans son assiette blanche, sans tâche. Son coeur saigne.

- John qu'est-ce-qu'il y'a? Demande soudainement sa compagne. Mais aucun son ne sort de sa bouche, John est pétrifié. "Qui est ce?" Demande t-elle finalement.

- Et bien pour résumer, je dirai... Dit Sherlock alors que John ose enfin le regarder. Son regard est emplit de haine, de colère, d'émotion mêlé à de l'amour sans doute. Il se retient de pleurer lorsque Sherlock fini sa phrase par un. "pas mort..." Sherlock lance la nouvelle comme une bombe. "c'est moche de te balancer ça comme ça, je sais, tu aurais pu avoir une crise cardiaque et probablement coloré ce qui est toujours présent mais tu es vraiment trop comique..." Lance le détective en ricanant mais ça ne fait rire personne et surtout pas son pauvre ami qui souffre. Sherlock soupire. " bon d'accord c'est un peu faible comme explication."

- Vous n'êtes pas... Dit Mart sans terminer sa phrase par un "Sherlock Holmes" sans doute.

- Oh Si... Acquiesce le brun.

- Oh mon dieu! S'exclame la femme tandis que son futur époux regarde encore le visage de son ami.

- Pas tout à fait. Ajoute Sherlock d'un calme olympien, il n'est que détective et non pas un dieu.

- Vous êtes mort! Vous avez sauté d'un toit. Affirme Mary.

Sherlock tourne la tête sans lâcher le regard qu'il a pour son cher et tendre ami. "Non." Articule t'il.

- Vous êtes mort. Atteste t'elle encore.

- Non, je suis sûre que non, j'ai vérifié, excusez-moi. Il attrappe une serviette et la trempe dans le verre de John, puis s'essuye la moustache. "Est ce que la tienne s'efface aussi?" Ajoute t'il en riant comme si tout n'est que rigolade.

- Oh mon dieu, c'est pas vrai, avez vous la moindre idée de ce que vous avez fait? Lance la femme défendant son John qui n'arrive plus à aligner un mot qui reste planté face à son Sherlock, face à son regard. Il retiens ses larmes, il ne veut plus pleurer.

Sherlock commence à comprendre qu'il est allé trop loin. "Bonjour, écoute John, je me rends compte soudainement que je devrais peut-être te présenter des excuses..."

Le poing de John s'écrase avec force sur la table. Il a envie de l'étriper, de le tuer, et en même temps, il a envie de le prendre dans ses bras, de le serrer et de pleurer contre lui, son ami, si particulier.

- John écoute, surtout garde ton calme. S'enquiert de dire Mary connaissant le caractère colérique de son fiancé.

- Deux ans!... Cracha le blond... "Deux ans... j'y ai cru..." Ajouta t'il en tentant de garder son calme et de ne pas craquer. "J'ai cru que tu étais mort..." Déclare t'il ensuite. "Tu m'as laissé te pleurer... comment tu as pu me faire ça?" Crie le blond. "Comment!?" Hurle t'il ensuite, sentant la colère monter et la rancune. Il lui en veut, il lui en voudra toujours pour ce qu'il lui a fait subir.

- Attend, avant de faire quoi que ce soit que tu pourrais regretter j'ai une question à te poser .. une seule question... tu comptes vraiment garder ce machin. Demande Sherlock en désignant la moustache du médecin. "non parce que." Sherlock n'a pas le temps de finir sa phrase que John lui saute dessus. Non pas pour le câliner. Non pas pour le prendre dans ses bras et le serrer. Il lui saute dessus et tente de l'étrangler tellement le détective avait fait de ses deux dernières années, un enfer.

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