Disclaimer: Les persos ne sont pas à moi, mais bon, ce n'est pas comme si j'en avais vraiment utilisés ;)

Alors c'est en effet un one-shot qui ne sert strictement à rien, ça fait longtemps que je l'ai écrit et c'est le seul de ce genre qui a survécu à mes nombreuses modifications et/ou suppressions! Tout ça donc pour que vous me laissiez vos impressions. De plus, je trouve que les one-shot permettent d'apprécier rapidement le style d'un auteur et donc, de tout de suite voir si ce serait perte ou pas perte de temps que de lire ses fics à rallonge!


On est tellement proche

On est tellement proche. Notre rencontre remonte à il y a si longtemps que je ne me souviens plus exactement. Depuis quand mes sentiments pour toi ont changé?

Depuis quand je ne peux plus me satisfaire de notre amitié? Depuis quand, j'ai envie d'être à ce point égoïste que je veux tout te dire?

Depuis quand suis-je égoïste au point de souhaiter que notre amitié se finisse?

Tu sais que tu peux compter sur moi. J'aperçois tes yeux qui me cherchent, je suis rassuré, tu as encore besoin de moi. Un sourire fleurit doucement sur ton visage. Je me perds.

Ta confiance m'étreint de toute sa force, elle m'emprisonne.

Je ne peux plus être moi.

J'essaye, de préserver le respect que je te dois.

Tu sais, quand tu dors près de moi, quand tu te serres contre moi, je ne sais plus.

Ta confiance m'emprisonne.

Mais tu ne vois pas mes mains trembler, tu ne vois pas le feu qui me monte à la tête. Tu sens peut-être mon corps se tendre un peu, mes mains t'enserré un peu plus fort mais tu ne sens pas mon coeur battre à toute allure. Tu ne me vois pas, et moi je ne sais plus.

J'ai honte tu sais. Pourquoi je ne peux pas être comme toi?

Pourquoi ne puis-je pas me contenter de ce que tu m'offres?

Pourquoi j'ai besoin de plus?

Pourquoi j'ai besoin de toi?

Elle est entrée. Elle était tellement belle, des yeux brillants, une classe indéfinissable. Mon dieu, je suis perdu.

Non, tu ne peux pas, elle a l'air tellement compliquée, elle a l'air tellement différente de toi. Toi tu es si simple. Toi, tu es là, tu évites mon regard. Ainsi tu es heureux comme ça. Je te laisse.

Tu ne verras jamais mes mains trembler, tu ne sentiras pas mon coeur se déchirer puisque tu n'es pas près de moi, puisque tu n'es pas contre mon coeur. Tu ne me verras pas pleurer, tu ne me verras pas m'effondrer puisque je serais parti, depuis longtemps, parce que je suis en train de mourir. Et que je préfère mourir sans toi. Si tu es heureux, je le serais aussi, mais pas ici, je le serais loin de toi, là où je ne voudrais jamais que tu ailles. Tu me manqueras sûrement, mais ce sera moins dur crois-moi. Ici, j'agonise depuis trop longtemps, je veux me libérer. Et aujourd'hui m'a tué.