Bonjour tout le monde.

Voila... Comme certains le savent, j'avais déjà commencé une fic sur ce thème. Malheureusement, après avoir reçu plusieurs mails me disant que je plagiait le travail d'une autre personne (ce n'était pas mon intention) la motivation m'a lâchée.

Finalement, j'ai décidé de reprendre l'histoire, de la modifier, supprimer quelques personnages (c'est trop compliqué quand il faut faire parler 15 personnes), et de la publier à nouveau. Je suis désolée pour ceux qui avaient déjà commencé à lire ma fic, et j'espère que ça ne causera pas trop de dérangement.

Pour vous faire participer à mon histoire, je vous laisse m'aider à décider avec qui Hermione devrait être ou se mettre en couple : Drago / Sirius / Remus / Severus ? A vos claviers ! ^^

DISCLAIMER : Les personnages ne m'appartiennent évidemment pas. Tout comme les autres éléments que vous pouvez reconnaître, comme les lieux et l'histoire des personnages :) Tout ce travail est à J.K. Rowling etc etc...

CHAPITRE 1 : Erreur Temporelle

"Aw, ma tête", grogna Hermione en levant sa main pour toucher l'arrière de sa tête. Elle grimaça en sentant une bosse sur son crâne, mais fut soulagée de ne pas sentir de liquide, qui aurait témoigné d'une blessure plus grave.

Elle ne se rappelait pas être tombée. Une seconde, elle était en train de discuter avec Ginny sur le balcon de l'appartement que la rouquine venait d'acheter avec Harry, la seconde suivante, elle était allongée dans un parc ou un jardin. Elle ne savait pas tout à fait où elle se trouvait, étant donné qu'il faisait nuit, mais elle pouvait sentir de l'herbe sous son corps. Quelque chose d'étrange avait du se produire. En effet, l'appartement de Ginny et Harry donnait sur la rue. Elle n'était donc pas passée au dessus de la rambarde lors d'une seconde d'inattention.

Elle se releva sur ses coudes et tourna la tête afin de trouver un indice sur l'endroit où elle se trouvait, mais elle ne vit que de l'herbe et des arbres. Un petit jardin de fleur et un potager s'étendaient quelques mètres plus loin, ce qui pouvait laisser penser qu'elle se trouvait dans un jardin. Mais à qui appartenait-il?

Elle tourna alors la tête de l'autre côté et vit une forme allongée à ses côtés.

"GINNY?", cria-t-elle en reconnaissant les cheveux de son amie.

Elle râla en sentant son mal de tête s'amplifier, mais s'approcha tout de même de son amie pour vérifier qu'elle allait bien.

Cette dernière avait surement entendu son amie crier son nom, car à cet instant, elle ouvrit soudainement les yeux et se redressa, brusquement, en position assise.

"Qu'est-ce qui s'est passé ?" demanda-t-elle en regardant autour d'elle, le regard paniqué, une main sur son ventre, l'autre posée à l'arrière de son crâne, essayant de réprimer une envie de vomir.

Hermione haussa les épaules "Je n'en sais rien. Tu n'as aucun souvenir non plus?", demanda-t-elle en commençant à s'affoler. Elle fouilla dans son sac à main, qui était tombé à côté d'elle, à la recherche de son téléphone.

"Je vais essayer d'enclencher mon GPS pour savoir où on est", s'exclama-t-elle. Etait-il possible de transplaner et de ne pas s'en rappeler?

Elle trouva alors son téléphone dans tout le bric-à-brac qu'elle transportait dans son sac grâce au sort d'extension, et poussa un petit cri en voyant l'état du dit-objet. "Ginny, il est complètement bousillé. L'écran est fissuré, sûrement à cause du choc."

Un soupir. Un silence. Un flash.

"Et sinon, comment va Harry ?", demanda Hermione, le regard triste, tendant sa main pour tenir celle de Ginny dans un geste de réconfort.

Ginny soupira. "Il se remet petit à petit. Ce n'est pas facile pour lui, tu sais."

Hermione hocha la tête. "Je suis contente qu'il t'aie à ses côtés pour surmonter cette épreuve. On a tous besoin de quelqu'un dans ces moments!"

"Et toi, Hermione? Qui s'occupe de toi?", demanda la rouquine en regardant son amie.

Hermione sentit les larmes lui monter aux yeux.

L'année passée, à la fin de la bataille finale, Hermione s'était rendue compte qu'elle s'était trompée sur ses sentiments pour Ron. Il était pour elle comme un frère. Elle avait pensé qu'il y avait peut-être plus à un moment de leur amitié. Il s'était même embrassé lors de la bataille, dans la chambre des secrets, mais tous les deux étaient persuadés qu'ils allaient mourir. La spontanéité du moment ne leur avait pas laissé le temps d'y réfléchir. Elle s'était rendue compte après Poudlard, en rencontrant d'autres personnes que celles avec qui elle était restée durant ses sept dernières années, que les sentiments qu'elle avait pour Ron n'était dû qu'au fait qu'elle n'avait pas trouvé mieux à Poudlard et qu'il était donc devenu une sorte d'idéal pour elle.

Malheureusement, depuis sa rupture avec son ami, suite à laquelle ils étaient restés en très bon termes, elle s'était retrouvée seule. Seule avec ses démons, seule avec ses cauchemars, à revivre toutes les nuits les mêmes événements tragiques de cette guerre. Elle n'avait personne à qui parler, personne à qui s'accrocher.

"Je n'ai pas tellement envie d'en parler", déclara-t-elle finalement, après quelques minutes de silence.

Ginny hocha lentement la tête, signifiant qu'elle comprenait, puis soupira.

"Cette guerre a beau être terminée depuis plus d'un an, elle a beau n'être qu'un souvenir, elle fait toujours autant de mal aux personnes qui l'ont vécue", murmura-t-elle.

Toutes ces nuits étaient pareilles. Elle s'endormait avec son fiancé dans leur lit, et au beau milieu de la nuit, ses cris la réveillait. Elle essayait de le calmer, le voyant se débattre de toutes ses forces, le front transpirant, la peine évidente. Ce n'était pas vivable. Elle avait mal pour lui.

"Si seulement je pouvais faire quelque chose pour l'aider. Pour aider tout le monde.", déclara-t-elle en levant les yeux au ciel.

"Si tu trouvais un moyen pour tout changer, j'aimerais pouvoir t'aider.", s'exclama Hermione en sentant une larme couler sur sa joue.

C'est alors qu'une lueur dans le ciel attira son attention. Une étoile beaucoup plus grosse que les autres clignotait au-dessus d'elles. Elle grossissait de manière effrayante.

"Ginny!", cria-t-elle, paniquée.

L'étoile se mit à grossir à une vitesse phénoménale, se dirigeant droit sur elle. Puis, une lumière blanche... Une douleur fulgurante dans son crâne... Puis le noir complet...

Elle était à nouveau dans le jardin, Ginny assise devant elle, un regard interrogateur.

"Qu'est-ce qui se passe, Hermione?" demanda-t-elle.

Hermione était paniquée. La respiration haletante, elle fixait Ginny en fronçant les sourcils.

"Rien ne me paraît plus impossible depuis le jour où une femme avec des drôles de vêtements est venue m'annoncer, le jour de mon onzième anniversaire, que j'étais une sorcière", souffla-telle quand elle eut repris sa respiration.

"Pardon?", demanda Ginny, pensant qu'Hermione perdait la tête.

"Je crois savoir ce qui s'est passé... Je ne suis pas tout à fait sûre. Il faudrait qu'on trouve quelqu'un"

Ginny regarda son amie se redresser brusquement et chercher frénétiquement quelque chose du regard. Elle poussa un soupir et se leva à son tour, plus gentiment, afin de ne pas avoir la tête qui tourne.

"Qu'est-ce qui t'arrive? Tu pourrais m'expliquer?", demanda-t-elle à la jeune femme qui se dirigeait à grand pas dans une direction au hasard.

Hermione se retourna vers Ginny et sa mâchoire faillit se décrocher quand elle vit la personne qui se trouvait juste derrière la rouquine, appuyée nonchalamment contre un arbre.

"Hermione! Qu'est-ce qui t'arrive? Tu es devenue folle?", demanda une Ginny affolée.

"Ginny"

Herione déglutit.

"Est-ce que tu crois au voyage dans le temps?"

Ginny fronça les sourcils et se tourna pour voir ce qu'Hermione avait vu. Harry? Qu'est-ce qu'il faisait là? Il était sensé être en mission avec Ron.

L'homme s'avança vers elle, et elle pu remarquer que quelque chose n'était pas normal. Aussi ressemblant qu'il puisse être, le jeune homme qui se trouvait devant elle n'était pas son fiancé. Il n'avait pas tout à fait les mêmes traits en y regardant de plus près. Elle se rappela la question qu'Hermione venait de lui poser et son coeur fit un bond dans sa poitrine. Ce n'était pas possible...

"James?"