Auteur : Ariani Lee
Série : End of Eternity / Resonance of Fate
Disclaimer: Les personnages ne m'appartiennent pas (dommage, parce que Zéphyr…), ils sont la propriété exclusive de leurs créateurs (les studios Tri-Ace). Je ne gagne pas d'argent là-dessus.
Résumé : Où Vashyron fait encore un commentaire bien lourd qui embarrasse tout le monde, à commencer par Leanne.
Bêtalecture : Lily U
Note de l'auteur : Je dédicace ce texte à mon homme qui a beaucoup insisté pour que j'écrive sur le sujet. Je l'ai fait dans l'urgence donc excusez-moi si c'est nul !
The taste of wind
- Mais c'était la dernière !
Zéphyr regarda d'un air plus las qu'embêté son aînée qui fulminait en désignant la cannette de soda qu'il tenait à la main. Il poussa un soupir excédé.
- C'est une cannette, tu vas pas m'en faire une jaunisse ! Dit-il.
- C'est pas la question, ça se fait pas, c'est tout.
Et les deux plus jeunes de la bande se mirent à se foudroyer mutuellement du regard, sous celui, amusé, de Vashyron qui, les pieds confortablement posés sur la table, astiquait avec soin son arme.
Au bout d'un instant, Zéphyr capitula, histoire de s'éviter des tracas pénibles et inutiles – et peut-être un peu aussi parce qu'il n'avait pas oublié l'épisode de la douche…
- Tiens, prends-le, ton soda, dit-il en déposant la cannette ouverte sur la table de la cuisine. De toute façon je m'en fous, j'me casse.
Et étouffe-toi avec, pensa-t-il, mais il se garda bien de formuler cette pensée à voix haute
Avec un sourire, Leanne prit la boîte métallique, la porta à ses lèvres et but une longue gorgée.
Vashyron leva les yeux de son ouvrage vers la jeune fille et, avec son grand sourire numéro 2, il lui demanda :
- Alors, ça a le goût du vent ? (1)
Les regards de ses deux coéquipiers se tournèrent vers lui, perplexes. Dans sa grande magnanimité, il s'expliqua.
- C'est un baiser indi –
Il ne termina jamais sa phrase, parce qu'il prit la cannette en plein dans les dents, rapidement suivie par un flingue qui lui fit nettement plus mal.
- VOUS ALLEZ ARRETER DE ME TAPER ?!? S'écria-t-il, indigné.
Leanne avait déjà quitté la pièce, mais Zéphyr, dont le holster était vide, tourna vers son patron ses yeux bleus et mornes et lui répondit :
- Ça ne dépend que de toi…
Puis il tourna les talons et quitta la cuisine à son tour.
Moralité : Quand on tient à ses dents, mieux vaut tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler.
Le zéphyr, au même titre que l'alizé ou le mistral, est le nom d'un vent…