Salut la compagnie :) Ma première « vraie » fanfic ( c'est-à-dire pas un OS ) sur un couple très populaire ( n'est ce pas, sans reflet ? ;p ).

Avant toute chose, je tiens à vous prévenir que vous risquez de trouver ce premier chapitre méprisant et limite sexiste. N'étant moi même pas un macho-macho man, je tiens à préciser que je prends ici le point de vue de Draco Malefoy, qui est réellement méprisant et crâneur au possible. Par ailleurs, en matière de personnages secondaires, je caricature.Non les femmes, qu'elles soient de la haute société ou non ne sont pas comme ça (sauf dans des téléréalités qui, on ne le répète pas assez, ne sont PAS une référence !).

Je tenterais de réparer cette injustice dans les prochains chapitres. Donc mes demoiselles, ne vous affolez pas, il s'en prendra plein la gueule dans la suite. ;)

Autrement, il est dans mon devoir de vous informer que je ne possède malheureusement aucun des personnages cités ci dessous, excepté « Caroline » et la fille du rendez-vous de Malefoy ( mais si vous voulez, je veux bien vous prêter ces stéréotypes ;) ). L'univers de Harry Potter est propriété exclusive de J. K. Rowling, je ne tires donc aucun bénéfice monétaire ou autre à écrire à propos de cette oeuvre car je n'ai aucun droit dessus. Supportez l'oeuvre originale ( en même temps qui pourrait ne pas aimer Harry Potter et tomber sur cette fanfic ? ).

Sur ceux, bonne lecture :)


Un dernier verre chez moi ?

Chapitre 1

« Enchanté je m'appelle Draco Malefoy, c'est un plaisir de vous rencontrer, belle demoiselle »

Je soupire. Non vraiment, cette présentation est trop mièvre pour sortir de mes lèvres. Autre chose alors :

« Bonjour, je suis Draco Malefoy, héritier Malefoy en titre, politicien haut placé au ministère de la magie, serpentard, propriétaire d'un master en manipulation des esprits, de quelques hectares, châteaux et biens en tout genre, élu homme le plus sexy du ministère par Witch magazine 3 ans d'affilés. Mais je présume que vous êtes déjà au courant de tout ça, sinon vous ne seriez pas là.

Et vous, qu'avez vous fait dans votre pitoyable vie digne de mon intérêt, à part avoir un papa riche et une peur chronique de finir vieille fille ? »

Non décidément,ce n'est pas non plus la bonne présentation. Trop sincère.

Je soupire de nouveau. Tant pis je me contenterais d'une présentation classique, mièvre et teeeeeellement attendue par la probable cruche en face de moi. Je sers le nœud de ma cravate, jette un dernier coup d'œil au miroir en face de moi. Hum ... pas trop mal. C'est même trop pour accueillir un telle dinde.

Bien évidemment, je ne connais pas du tout la jeune femme que je vais rencontrer. Mais vu les précédentes rencontres avec les autres "filles de bonne famille", il y a de fortes chances qu'elle ait le même caractère que ces dernières : futile, superficielle, crédule à lui faire croire que Merlin est vivant, cucul comme pas permis mais aussi quelques fois trèèèèèèèès intéressée par des sujets plus matériels, comme l'argent par exemple.

Je prends ma cape soigneusement accrochée à un cintre dans l'entrée et part à pied jusqu'au lieu de rendez-vous.

Pfff, j'ai vraiment pas envie d'y aller. Je vais encore attendre pendant une demie heure les plats, généralement composés de trois feuilles de salades et d'un bout de foie gras, présentés de façon teeeeeeellement moderne et singulière que ça doit justifier l'addition à trois chiffres.

Et pendant l'attente, bien sûr, je vais devoir écouter les mièvreries sans nom de la cruche en face de moi. Parce qu'évidemment, on parle rarement de métaphysique avec ce genre de personnes dans ce genre d'endroit. A la rigueur de divination pour les plus ouvertes. Et encore, le manque de discussion n'est vraiment pas un problème. Une oreillette discrète en direct avec le match de quidditch, un petit hochement de tête de temps en temps et c'est réglé. Le pire, ça reste quand elles essaient de draguer. Mais je ne vais pas m'étendre là dessus, je risque de devenir vulgaire!

Ah tiens, me voilà arrivé. Et merde, y a deux nanas qui attendent devant le resto. Comment je devine à laquelle je dois parler ? Elles me regardent toutes les deux, pleines d'espoir. Ah, mais qui vois je arriver par la droite ? Par Merlin, Saint Potter ici ! Il aurait donc arrêter de fréquenter ces prolétaires de Weasley pour répandre son venin dans la haute société magique ? Nos yeux se croisent, nos regards s'enflamment. Nous pouvons chacun y lire tout le mépris qu'a l'autre sur notre personne. Il avance de quelques mètres, jusqu'à arriver à ma hauteur.

« Bonsoir Malefoy, annonça froidement l'échevelé.

Toujours incapable de se coiffer correctement après toutes ces années, même pour un rendez-vous galant. Pathétique.

- Bonsoir Potter, comment se porte le bureau des Aurors avec leur nouveau chef ?

- Fort bien, et le ministère de la magie ?

- Du grabuge, juste de quoi revoir la rentabilité de certains services. Sinon la routine. »

A ses yeux, je vois qu'il a compris ma menace implicite. Aïe, ça va se terminer en engueulade.

Malheureusement, une des filles qui attendaient jusqu'alors tout gentiment se racla la gorge. J'avais failli les oublier, celles là.

« Je te laisse, j'ai à faire, tu viens Caroline ? »

Une grande brune acquiesce et Harry l'escorte, une main dans son dos, jusqu'à une table réservée.

A mon tour de m'approcher de ma donzelle. Quoique, vu le sourire couillon qu'elle a, je ne suis pas sûre d'en avoir envie. Courage Draco !

On se présente,on s'installe à la table puis on commande. Je la regarde à la volée par dessus la carte des menus. Je retiens un soupir. Je sens que ça va être une longue soirée. Ais je vraiment besoin de vous la décrire ? Blonde, physique assez banal, plutôt plate, soutien gorge rembourré pour donner un peu de raison d'être à son décolleté. Robe noire, collier de perles, visage oubliable, si ce n'est ses dents de travers. Pour l'entrée, on commande une bouteille de rosé et on trinque. Je m'ennuie déjà ! Je me demande comment se passe le dîner d'Harry. Un rapide coup d'œil et je m'aperçois qu'il a l'air de s'ennuyer autant que moi. C'est dommage, pour une fois, il s'est bien habillé et a même troqué ses horribles lunettes contre une paire de lentilles de contact.

Ma collègue a du remarquer que je ne la regardais plus, car elle me prend la main, se met à parler un peu plus fort et se penche vers moi, laissant entrevoir le rembourrage en papier de son soutien gorge. Cette horreur me touche, hierk ! Pitié, enlève ta main ! Ouf, elle la retire pour prendre son verre et boire une gorgée de vin. Capiche, ne pas trop regarder dans une autre direction sous peine d'avoir à passer tout mon corps à la javelle.

Au fil du repas, je remarque sans grande surprise que mon invitée à la tête aussi vide que mon assiette, qui est, vous vous en doutez, loin d'être copieuse. Il arrive donc que ses sujets de discussions soient aussi plats que sa poitrine, ce qui est un record !

Je me retrouve donc à enchainer les verres ainsi que les regards furtifs vers mon compagnon de mauvaise fortune. Lui aussi ne pouvait s'empêcher de me scruter et devenait de plus en plus blême devant les techniques de dragues osées de la brunette. Mec, je compatis. Je suis dans la même galère que toi. J'ai l'impression que discuter avec un poêle à frire serait plus ludique que d'écouter les babillages de ma voisine. Plus la soirée avance, moins j'arrive à suivre ce flot incohérent de mots, et plus je me dis que faire la paix avec Potter, le temps d'une soirée, ne serait pas si mal. En d'autre termes, TOUT plutôt que d'avoir à écouter cette sombre idiote radoter sur sa permanente ou le couple sorcier trop top tendance qu'il faut connaître sous peine de passer pour un has been. D'autant plus que Potter, du haut de ses 1m68, n'est vraiment pas mal foutu. Torse fin mais musclé, svelte et élancé, beaucoup plus sexy que n'importe quelle personne de ce restaurant. Sans compter ses yeux, ses magnifiques émeraudes aux éclats intenses, actuellement ternies par l'ennui. ... Y'a pas à dire, la boisson me fait vraiment dire n'importe quoi ! M'en fous, c'est vrai !

Si seulement je pouvais communiquer avec lui, ne serait-ce que par télégramme (ridicule invention moldus d'ailleurs). Je prend discrètement ma serviette sur mes genoux, y gravent quelques mots à l'aide de ma baguette et la transforme en serpent. Mon serpent en papier va jusqu'aux cuisses de Potter, qui lit mon message malheureusement SANS AUCUNE discrétion et hausse même les sourcils. J'en ricanerais si l'autre blondasse devant moi ne se mettait pas à me tripoter dès que je contemple autre chose que sa tête. Ah tiens, elle s'en va ? Oh, je crois qu'elle va aux toilettes. Pile au moment où ma serviette revient :

« Alors Potter, on s'ennuie ? Ça te dis d'aller voir ailleurs si on y est ?

- Dans tes rêves Malefoy, j'ai un minimum de savoir vivre !

- Moi non »

J'en ai assez de ce repas, je suis fatigué de l'autre truffe d'en face, je suis fatigué d'avoir à attendre pour manger trois radis, fatigué de m'enfiler ce vin absolument insipide pour oublier mon ennui, fatigué de voir l'autre pouf reluquer Potter, essayer de l'allumer et malgré tout réussir à l'endormir. Tu sais quoi, j'me casse ! L'autre fausse blonde est toujours aux toilettes, après un quart d'heure, j'ai pas envie de l'attendre plus longtemps. Que mon père aille se faire foutre avec ses associés à la noix, j'ai pas envie de rencontrer une aristo de plus ! Je me lève et me dirige droit vers la table de Potter, qui semblait dans le même état d'ébriété et de lassitude que moi. Il lèvre un regard intrigué en me voyant arrivé, tandis que sa compagne essaie de capter son attention en lui faisant du pied. Je m'adresse donc à cette "caroline" :

" Excusez moi mademoiselle, mais je vais devoir vous emprunter monsieur Potter pour un moment. Une affaire urgente de fuite au bureau. Veuillez nous excuser."

J'attrape Potter par la bras et l'entraine avec moi. Je ne veux pas laisser le temps à cette idiote de comprendre ma farce. Je règle en catimini le repas de Potter et le mien, récupère ma cape et me met presque à courir en entendant derrière moi une voix fluette appeler " Draco ".

Ce soir, j'ai décidé d'arrêter les âneries. Harry, je t'emmène passer une soirée que tu n'oublieras pas de si tôt !


Le deuxième chapitre est en cours mais ce serait sympa de laisser une petite review pour me dire ce qui est à amélioré et ce qui va :)

Si ça ne vous tente pas, ben flûte ! :p