Salut mes petits pandas !

Comme dit la dernière fois, l'inspiration est revenue. Alors je poste un petit os, un peu court, sur un jeu que j'aime beaucoup : Doki Doki Litterature Club !

Attention, c'est très fluff. Mais j'avais envie d'écrire un truc mignon, et j'aime bien les histoires tristes qui finissent bien ^^ Et au passage, ici Masaru Chibawa correspond au MC, le protagoniste du jeu.

Bonne lecture !

Warning : C'est très fluff et remplie de guimauve ! Si vous ne voulez pas faire d'intoxications, fuyez ! Ah, et il y a du yuri aussi. Donc les homophobes s'en-vont.

Disclamer : Les personnages (sauf Masaru) ne m'appartiennent pas, et sont à la Team Salvato.


C'était une feuille qui l'avait réveillée.

Une simple feuille, qui s'était laissée tomber de son arbre, pour tomber sur son visage. C'est d'ailleurs étonnant, se dit-elle, que des feuilles tombent encore en pleine été. Mais bon.

C'était une belle journée, et ils en avaient profité pour aller pique-niquer au parc. Le temps était radieux et le parc suffisamment vide pour qu'ils aient la paix. Tout cela l'avait inspirée pour écrire quelques poèmes, et visiblement elle avait du finir par s'endormir.

Monika ne pouvait s'empêcher de sourire. Le monde réel était encore plus merveilleux qu'elle ne l'imaginait.

I mois, elle et toutes ses amies du club de littérature s'étaient réveillées dans la chambre d'un jeune garçon de leur âge. Masaru Chibawa, de tous les joueurs de Doki Doki, était le seul qui avait réussi l'exploit impossible de les rendre réelles. Lui-même avait du mal à savoir comment il avait fait, lui qui au départ, voulait seulement changer la fin du jeu et donner une fin heureuse à celle qu'il aimait, mais qui avait fini par provoquer un bug tellement monstrueux que le jeu lui-même avait rejeté ses propres personnages dans la réalité. Jamais Monika ne pourrait lui en être assez reconnaissante.

- Monika !

En bas de la colline, Yuri l'appelait en lui faisant de grands signes. En chemise malgré la chaleur estivale, elle avait l'air bien plus en forme. Elle ne se scarifiait plus, son comportement obsessive avait complètement disparu et elle semblait avoir pris un peu plus confiance en soi.

Le retour de Sayori parmi eux lui faisait l'effet d'une bouffée d'oxygène. Sa bonne humeur suffisait à dissiper toutes les tensions qu'il pourrait y avoir. Sa dépression quand à elle, se calmait peu à peu. Il y avait encore beaucoup de chemin à faire, elles n'étaient pas stupides, mais elles veillaient toutes au grain pour l'aider. Natsuki était celle qui y mettait le plus d'entrain.

Cette dernière d'ailleurs, avait pas mal changé depuis leur arrivée dans la réalité. Bien sûr, elle bougonnait et s'énervait toujours aussi facilement, pourtant elle faisait de gros efforts pour être plus cordiale avec les autres. Elle commençait même à s'intéresser aux romans ! Yuri lui conseillait quelques ouvrages qui pourrait lui plaire, pendant que Natsuki l'aidait à commencer à lire des mangas.

Monika n'arrivait pas à savoir si ce changement de comportement était dû à leur nouveau départ, à une prise de conscience, ou au fait qu'elle sorte avec Sayori depuis leur arrivée.

Les choses n'avaient pas été faciles au départ, et il avait fallu du temps pour qu'elles lui pardonnent. Mais désormais les choses allaient bien mieux entre elles. L'amitié solide qui les liaient durant le temps du club de littérature était revenue, plus solide que jamais.

En parlant des deux jeunes filles... Monika éclata de rire en voyant Sayori tenter de voler (pour la 4ème fois en 15 min), un muffin de Natsuki. Mais celle-ci fut plus rapide et le rattrapa au vol.

- Pas maintenant ! On attends que tout le monde soit là ! Lui rappela-t-elle.

- Mais j'ai faim ! Et ils ont l'air si bon... Je peux bien en prendre un, tu en as fait des dizaines ! Se plaignit sa petite-amie en retentant de prendre la pâtisserie

- T'es bouchée ou quoi ?! J'ai dit non... AAAAH ! ME SAUTE PAS DESSUS !

Sayori venait juste de se jeter sur elle, voulant absolument ce gâteau. Une fois celui-ci avalé, elle entreprit, pour la remercier, de lui faire des bisous partout : Sur les joues, la bouche, le bout du nez, dans le cou...

Mais Natsuki n'avait pas l'air spécialement dérangée par cela, et essaya de la repousser gentiment en riant aux éclats.

- Pas devant tout le monde ! Pas devant tout le monde ! Répétait-elle inlassablement.

- Sayori ! Arrête, c'est indécent ! Dit Yuri, dont les joues avaient atteint des sommets de rougeur impressionnant.

Monika n'était pas sûre de savoir si elle allait se faire à la relation de ces deux-là. Enfin, tant qu'elles étaient heureuses...

Alors qu'elle ramassait ses affaires pour rejoindre ses amies, elle sentit une paire de bras l'étreindre par derrière.

- Tu dormais ? Dit une voix dans son dos.

Elle n'était nullement effrayée, la voix ne lui était pas du tout inconnue.

- Disons que je rêvais...

- À quoi ?

- Aux derniers événements. À mon ancienne vie. Et à nous deux.

Elle se retourna. Masaru l'observait, ses yeux bleu brillant de tout l'amour qu'il avait pour elle, mais aussi d'inquiétude en voyant la tristesse qui semblait la parcourir.

- Parfois, continua Monika, j'ai peur. Peur de me réveiller et de réaliser que tout ceci n'est qu'un rêve, que je suis toujours coincée dans le jeu, que Sayori, Yuri et Natsuki sont toujours condamné à mourir, quoi que je fasse... Que tout se répète, encore et encore...

Comprenant sa détresse, l'adolescent la serra dans ses bras, pendant qu'elle ajoutait :

- Masaru, je ne supporterai pas d'être seule à nouveau...

- Tu ne le sera plus. Monika ? Hé, regarde-moi.

Réalisant qu'elle commençait à pleurer, il prit son visage entre ses mains.

- Je te le jure. Je te l'ai jurer dès la première fois que je t'ai vu, et je te le jure encore : Tu ne seras plus jamais seule. Tu n'es plus dans le jeu Monika. Tu es avec moi, dans le monde réel, avec tes amies. Les filles t'ont pardonnées, elles ne sont pas mortes. Et à la rentrée, on vas tous retourner au lycée et peut-être... Peut-être qu'on pourra reformer le club, tous ensembles ! Sans scénario corrompu pour nous gêner ! Prendre un nouveau départ, tous ensembles, c'est pas ce qu'on a toujours voulu ?

Monika lui sourit, et essuya les larmes qui jaillissaient de ses yeux.

- Si... Tu as raison. Je n'ai plus à m'inquiéter désormais. Toute cette histoire est terminé, et je dois m'en remettre. Et puis, ajouta-t-elle avec un sourire malicieux, Toi et moi, c'est du solide, non ?

Pour toute réponse, Masaru l'embrassa. C'était stupide, mais à chaque fois qu'ils s'embrassaient, se tenaient la main ou se câlinaient, une myriade d'émotions s'emparait d'elle. Il lui semblait que ce n'était que dans ses moments-là qu'elle se sentait vivante.

Un peu surprise au début, elle en avait parlé à Yuri. Celle-ci l'avait rassurée, et lui avait expliquer que puisque qu'elles venaient d'un monde plus « 2D », les contacts physiques procuraient plus d'émotions positives et de sensations que pour d'autres personnes. C'était peut-être pour ça que Sayori et Natsuki passaient leur temps ensembles.

Ce moment idyllique aurait pu durer longtemps, si les filles ne les avaient pas appelées pour qu'ils les rejoignent.

- Ho les amoureux ! C'est pas le temps pour s'embrasser, venez goûter à mes muffins !

- Dépêchez-vous, sinon Natsuki voudra pas que j'en mange !

- Masaru, Monika ! Vous n'allez pas vous y mettre !

- On arrive, dit cette dernière en se séparant de son petit-ami. Ça serait bête de se priver de sucreries pareilles.

Main dans la main, les deux amoureux descendirent la colline, sous le regard bienveillant de Yuri, la voix pétillante de Sayori, qui demandait d'un ton innocent à Natsuki « Pourquoi on se tient pas la main comme ça en public nous aussi ? », et les cris de Natsuki qui rétorquait qu'elle n'avait pas besoin de sa permission pour faire cela, Baka (*) !

Cela faisait des années que Monika rêvait d'une fin heureuse. Et aujourd'hui, en ce bel après-midi d'été, entourée de tous ceux qu'elle aimait, elle comprit qu'elle l'avait peut-être trouvée.


… Laissez-moi croire qu'ils peuvent tous avoir une fin heureuse s'il vous plaît.

* : Pardonne moi Seigneur pour cette blague, il fallait que je la fasse.

J'espère que ça vous a plu !

MadyLuna