Bijour Bijour. Alors voila, ma première fic. Un Lucius/Drago (parce que je trouve qu'il n'y en a pas assez de celles là... ) Donc:
Les personnages ne sont pas à moi mais à J.K.Rowling.
Cette fic met en scène des relations homosexuelles, et au premier plan un iceste. Ceux qui ne veulent pas lire ce genre de fic... passez votre chemin. Les autres...restez et enjoy .
Voila voila...je crois que c'est tout.
Ha non j'oublies...
En italique ce sont les dialogues, tout le reste ce sont les pensées de Drago vu que c'est un POV Drago...
là je crois que je n'oublies plus rien...
enjoy .
Je ne peux pas vous dire que je t'aime…peut-être.
Vous avez déjà entendu dire qu'on voyait sa vie défiler devant ses yeux quand on mourrait ?Hé bien je peux vous affirmer que dans mon cas c'est on ne peut plus vrai. Comment je le sais ? C'est simple, au moment où je vous pense je répand mon sang entre mes draps, je viens de me trancher les veines. A 22 ans seulement…J'aurais été pitoyable jusqu'à la fin je pense.
Mais bon trêve de bavardages, si je revois toute ma vie ce n'est certainement pas juste pour la regarder défiler simplement, peut être qu'on attend de moi que je juge ce que j'ai fait et que je dresse un bilan, positif ou négatif… Peut être. Alors allons y gaiement.
Commençons par le commencement.
Je m'appelle Drago Lucius Malfoy, né de Lucius Malfoy de lignée, sang pur, et de Narcissa Black Malfoy par alliance. Pas de relation stable connue. Deatheater très connu par contre, je suis recherché activement par le ministère. J'ai aujourd'hui 22 ans et je ne compte pas aller beaucoup plus loin. Pourtant me direz vous, avec le pedigree que j'ai, je ne devais avoir aucun problème dans ma prime jeunesse…hé bien si, j'ai eu les problèmes de mon âge.
Rien de bien violent, jamais battu, toujours bien traité, comme il sied à mon rang…enfin à l'époque. En effet j'ai parfaitement bien vécu jusqu'à mes 16 ans on va dire, à cette époque j'ai été marqué, par Voldemort, mon cher et tendre Maître (mon cul), et ce dernier m'a aimablement (quelle connerie) donné l'ordre de tuer Dumbledor, vous savez, premier ordre de Merlin, mentor de toute une école, directeur de ladite école, hyper sympa au demeurant, bien qu'un peu casse burne. Donc, moi Drago Malfoy, 16 ans tout frais à cette époque devait tuer un mage que même mon Maître n'arrivait pas à approcher.
Et qui plus est je n'avais, au grand Jamais, tué, de ma vie. Je savais à la perfection lancer des sorts de magie noire, assez puissants d'ailleurs, des sorts de torture, le sort de mort, les trois impardonnables, bien évidemment. Mais jamais je n'avais réellement tué.Et ce ne fut pas ce soir là que je commençais, c'est mon parrain qui a achevé le vieil homme, sous mes yeux, moi qui ne pouvais alors faire aucun mouvement…mais passons.
Excepté ce petit désagrément j'ai eu une année riche en révélations. Je me suis découvert une attirance toute particulière pour les hommes en général, pour un en particulier. Dès lors que j'ai su que les filles ne m'intéresseraient jamais, je me suis mis à joyeusement sauter tous mes camarades de dortoir à Serpentard, un peu chez les Serdaigles, et mon trophée de chasse, Potter en chaire et en os. Pas mal soit dit en passant le Survivant… mais bon rien d'exceptionnel non plus, j'avais connu mieux, ok j'avais aussi connu pire.
Donc aucune relation stable d'aucune sorte, j'étais déjà pieds et poins liés, comment vous engager dans une relation qui, vous le savez déjà, est vouée à l'échec plus ou moins rapidement ? C'est impossible. Pourquoi vouée à l'échec ? Hé bien tout simplement parce que je suis un Deatheater. Et les deatheater, par décret de ce connard, ne peuvent avoir de relation suivie qu'avec un(e) autre deatheater, ou un sang pur qui le deviendra.
Et personnellement celui que j'ai en vue est déjà deatheater, et sang pur jusqu'au bout des ongles.
Mais bon tout à l'heure je vous avais dit que j'avais découvert m'intéresser aux hommes non ? Pas aux garçons. Effectivement je me suis rendu compte de ça il y a…bin au cours de ma sixième année…nan en fait un peu après. Après que j'ai pas pu crever Dumby… A ce moment là j'ai été joyeusement convié par mon parrain à vivre chez lui, au manoir Prince, puisque, étant recherchés nous avions été dépossédés de tous nos bien mobiliers et immobiliers. Et là, comme j'étais un peu cloîtré, j'ai fait des recherches dans sa bibliothèque et j'ai trouvé une sorte de rituel bidon pour ramener les gens de derrière CE fameux voile derrière lequel mon cher cousin, traître je le rappelle, avait été envoyé par sa cousine, Bella, que je supporte tout autant que lui, si ce n'est moins encore…
En fait non, elle je l'exècre au plus haut point, lui il est assez sympa finalement. Et donc j' me suis dit, tien j' vais m'amuser un peu, et je suis allé sortir mon cousin de derrière ce voile de merde qui était en fait une sorte de passage et de prison vers les limbes… ou un truc à peu près pareil. Le fait est que je me suis littéralement vidé de mon énergie et que c'est lui qui m'a ramené à Severus. Je ne sais pas comment il a fait, mais le fait est là, il l'a fait et bien fait. Donc depuis ce jour il avait une dette envers moi. Et quand il a voulu me « payer » pour l'avoir sauver, je lui ai juste dit :
- Embrasse moi.
Il s'est exécuté, et ça a été bien plus loin ce soir là, pour mon plus grand plaisir, pour le sien aussi. Enfin je suppose vu qu'il est revenu, encore, et encore… Avant de se rendre compte que c'était plus pour être avec mon parrain qu'avec moi qu'il n'arrêtait pas de venir…Stupide Gryffindor…
Mais bon le fait est que maintenant ils sont tous les deux très heureux, à s'en foutre plein la tronche puisque, bien qu'amoureux l'un de l'autre comme des gros malades, ils n'arrêtent pas de se crier dessus...C'est lourd au bout d'un moment, et moi je me vide toujours de mon sang entre mes draps de soie noire. C'est marrant j'ai tellement froid mais je sens la chaleur de mon fluide vital tout autour de moi…
Mais passons. Je continue. Après que mon cher parrain et son cabot se soient mis ensemble, que ledit cabot ai pleinement accepté de devenir Deatheater, plus pour être avec Sev' que parce qu'il avait embrassé les idées de ce taré qui nous sert de maître, hé bin après cela un raid, enfin raid, c'est un bien grand mot on était seulement 5, a été envoyé à Azkaban pour en sortir tous les deatheater encore en état de fonctionnement comme disait le serpent…
Et parmi eux, mon père. Cet homme fier, que j'aim… que j'admirais depuis ma plus tendre enfance, cet homme là était parti, à ce moment là. Il ne restait plus de lui qu'un homme qu'on aurait dit normal. Un homme qui avait peur… Je suis le dernier à être sortit d'Azkaban ce soir là, j'ai aidé mon père à marcher, nous avions ordre de ramener ceux que nous avions sorti de prison directement au manoir du Maître, seulement je n'ai pas voulu qu'ils le voient comme ça.
Alors je nous ai directement ramené au manoir Prince, là Severus l'a soigné. Mais avant que je ne les laisse seul ce soir là, il m'a regardé. Ca m'a fait tellement mal ce regard, il est encore incrusté au fond de mes yeux, tellement douloureux…
Je sens une larme chaude couler de mes yeux. J'ai mal, et je justifie pleinement mes actes.
Je me suis donc mis à revivre avec mon père, mon parrain et son amant qui fut le mien…Je n'ai même pas pu revoir ma mère, j'aurais pourtant aimé qu'elle soit là. Mais non elle avait reçut l'ultime honneur d'être exécutée par le Seigneur en personne pour haute trahison, elle était espionne, depuis des années déjà…C'était long…Cette cohabitation a duré trois ou quatre ans, j'ai pris des cours de médicomage par correspondance, sous un faux nom, en restant au manoir. Alternant missions pour le Seigneur, réunions de Deatheater, repas seul, sommeil, cours…et enchaînant le tout encore et encore inlassablement.Jusqu'à un jour où mon père m'a annoncé que le Lord en personne voulait me voir.
Quel honneur…
Donc la date prévue je me suis dirigé, aussi dignement que je pouvais vers les appartements de mon Seigneur. Quand j'y suis arrivé, j'ai tout de suite senti une puissance phénoménale, le bouclier qui entourait la pièce n'était même pas assez puissant pour retenir cette magie qui semblait sortir de toutes les pierres du mur.Juste avant que je ne frappe j'ai vu la porte s'ouvrir sur mon père. Je crois que surpris n'étais alors pas un mot assez fort, que faisait il là ? Il devait être au ministère… Pour reforger sa réputation, plaider qu'il était sous imperium etc... Mais qu'importait, il a refermé la porte avant que ses bras ne m'entourent les épaules.
A ce moment là j'étais entièrement tétanisé. Lui d'habitude si froid, il me prenait dans ses bras. Sur le moment j'ai rougit assez violemment je pense. Le seul geste que je me suis permis fut de poser ma tête au creux de l'épaule de cet homme si fort qui pour la première fois de ma vie me témoignait quelque chose qui ressemblait à de l'affection. Il a murmuré des paroles semblant vouloir dire « pardonne-moi » ou quelque chose du genre et il m'a lâché et a continué sa route sans se retourner.
C'était tellement étrange. J'ai du rester sous le choc quelques minutes, aussi bien ses gestes que ses paroles avaient été profondément troublants. Et surtout je ne voyais pas pourquoi il me demandait pardon à ce moment.
Un Malfoy ne demande pas pardon. Il prend simplement. Mais j'ai compris juste un peu plus tard.
J'ai frappé à la porte de mon Maître, sa voix a claqué m'ordonnant froidement d'entrer. Et je l'ai vu là, Voldemort, changé. Il n'avait plus rien de l'homme qui était re-
né quelques années plus tôt. Il n'était plus l'homme chauve, au teint crayeux, au visage reptilien. Non il était devenu, ou redevenu, ce qu'il aurait dut être.
Un homme dans le force de l'age aux longs cheveux noirs, aux yeux profondément rouges, animés par la haine, la soif de sang, et avec un corps à se damner. Bin wai Voldemort était loin d'être mal foutu, et c'est sans honte aucune que je l'avoue… Il était beau, du moins physiquement.
Là alors que je m'étais agenouillé devant lui, comme un bon Deatheater, il m'a dit de me relever, qu'il allait faire de moi un de ses Choisi. Un honneur suprême presque, quelque chose qui n'arrive qu'une fois dans une vie. On ne lui connaissait que peu de Choisi, mon père, Severus, et le couple Lestrange.
Et là il m'annonce que je vais devenir aussi influent qu'eux, et ce sans que j'ai réellement fait quoi que ce soit d'important, du moins je le pensais… et à ce moment c'était vrai.
Et là j'ai commencé à faire un magnifique cauchemar, il m'a fait le suivre dans sa chambre, déjà j' me sentais mal en entrant… Mais dès qu'il m'a expliqué la suite du programme j'ai été glacé d'horreur, il me demandait simplement de devenir sa pute ou de mourir. A choisir j'aurais du demander à crever à ce moment. Mais bon en bon Slytherin que je suis j'ai préféré vivre et me donner à cet homme… C'était assez horrible, violent, trop long, sans douceur, en même temps je m'attendais à quoi ?
Mais bon, qu'il n'y mette pas de tendresse c'est concevable, qu'il sorte un martinet ça l'est moins…Mais bon j'ai plié, j'ai obéi encore…et encore…pendant tellement longtemps…Après sa petite séance ce jour là, je ne pouvais plus bouger, je me suis juste affalé sur le lit, en sueur, en sang, souillé jusqu'au plus profond de moi. Je ne me suis réveillé que le lendemain, presque 24 heures après en fait. J'avais horriblement mal au dos et partout où il avait pu poser ses mains sur moi.
C'est-à-dire sur la quasi-totalité de mon corps. Quand j'ai retrouvé mes esprit ce jour là je me suis levé, j'ai pris mes affaires je suis sortit au plus vite de ses appartements et du manoir pour transplaner directement chez Severus. Là j'y ai vu père qui attendait visiblement quelque chose assis devant la cheminé du petit salon, le salon privé, familial en quelque sorte. Les deux autres étaient en missions vraisemblablement, je ne m'en souviens pas, ça ne devait pas être très important. Je me suis dit que ce n'était pas moi qu'il attendait alors je suis passé. Essayant de retenir mes gémissements de douleur…peine perdu. Surtout quand la personne à qui on veut échapper à l'oreille tendue au moindre bruit et surtout quand elle attend le moindre bruit. Alors il m'a entendu alors que je montais l'escalier de marbre pour rejoindre ma chambre.
Alors que j'étais presque en haut il m'a appelé. Quand je me suis retourné je ne voyais déjà plus grand-chose, je n'avais pas conscience que j'étais aussi faible. Je l'ai vu monter rapidement et me retenir de tomber, j'ai sombré dans le noir au creux de ses bras. A ce moment j'aurais tout donné pour que le temps s'arrête, juste là, pour me permettre de vivre sa chaleur et sa force, sa présence juste pour toujours.
Mais le Temps n'en n'a pas voulu de ma supplique. Il a repris sa course, imperturbable. C'est comme ça que quelques jours plus tard je me réveillais, allongé sur le ventre, au chaud, j'avais toujours mal mais beaucoup moins, et uniquement au dos. Par contre je pouvais parfaitement dire quelle taille avait les cicatrices que je portais. Elles étaient cuisantes, très douloureuses, et imprimées dans ma peau ad vitam, je les ai encore d'ailleurs. Elles me font encore mal quand j'y repense…
Je me suis donc réveillé, dans la pénombre, c'était on ne peut plus agréable, je n'aurais pas supporté plus de lumière je pense. Et c'est juste au moment où j'ai voulu bouger, histoire de… bin de bouger, de me lever, normalement, comme on sort d'un sommeil normal, que je me suis rendu compte que je ne pouvais simplement pas. Mon dos était complètement bloqué par la douleur que mes blessures me procuraient à chaque tentative de mouvement aussi minime fut elle. J'ai senti une main chaude contre ma nuque, j'ai entendu des paroles qui ne me reviennent pas et on m'a fait boire une potion de sommeil, ce n'est qu'au moment ou j'ai du relever la tête pour boire que j'ai vu mon père. Je crois que ça m'a beaucoup calmé à ce moment, et pourtant ça ne devait pas être le premier sentiment qui devait me venir… Enfin naturellement.
Mais je n'ai plus rien de naturel. Cependant je me rappelle que mon réveil d'après a été plus mouvementé, déjà je me suis réveillé alors que mon parrain soignait mon dos…encore. A ce qu'il parait je serais resté près d'un mois à dormir. Mais je ne m'en souviens pas, quand je me suis donc réveillé, consciemment on va dire, j'étais assez…perturbé. Très en colère aussi, et profondément dégoûté de moi-même.
J'ai du piquer une joli crise de colère, d'angoisse aussi, de dépit, mais le tout par tristesse je pense plutôt. Mon père venait de me vendre à Voldemort… Sachant qu'il avait été à ma place juste avant. Enfin…vendre, par pour un quelconque argent, non bien sur, juste pour que ce ne soit plus lui… Il ne pouvait plus supporter m'a-t-il dit à ce moment là. Je devais apprendre que c'était pour une toute autre raison, plus tard seulement. Pour le moment je le détestais assez violemment, il avait trahi totalement tout ce qui faisait que je l'aim… que je l'admirais…
Enfin bon pourquoi se voiler la face ? Je suis entrain de mourir alors autant me l'avouer une fois pour toute, de toute façon, personne n'est dans mes pensées, elles resteront pour moi, et pour lui qui sait maintenant… Lui qui sait la honte que je porte depuis quelques années déjà…lui qui sait que je l'aime, bien plus qu'un fils ne le devrait.
La société sorcière ne différencie pas les couples homosexuels des couples hétérosexuels. Mais elle ne tolère pas l'inceste… je comprend parfaitement, c'est ignoble, même encore pour moi, je n'arrive toujours qu'avec du mal à me faire à cette idée mais bon ce n'est pas comme si j'avais je choix n'est-ce pas ? Où en étais-je ? Ha oui…je le haïssais viscéralement à ce moment là, il avait trahit tout ce en quoi je croyais, il m'avait trahi moi, et le tout en me demandant pardon. Il m'avait demandé pardon juste avant de me jeter dans les bras de notre Maître.
J'ai trouvé ça pathétique, horrible, parce que je le vivais de l'intérieur. Mais après y avoir réfléchi quelques mois, j'ai trouvé qu'en fait, je pense que j'aurais fait de même, peut être pas avec mon propre fils, mais j'aurais fait pareil je pense… Voldemort est trop…violent, il n'est tout simplement pas fait pour pratiquer cet acte qu'on nomme amour et qu'il a réduit à tellement moins. De toute façon on lui a prédit que c'est l'Amour qui le tuerait… en tout cas c'est ce que j'ai compris après je n'en sais pas grand chose mais bon.
C'est l'amour de sa mère qui a sauvé Potter alors ce serait logique que ce soit ce même amour qui détruise encore une fois le Seigneur des Ténèbres. Je pense que c'est assez logique mais bon…
Donc après avoir légèrement pété un câble à cette époque, et surtout comme je n'avais pas tellement le choix, j'ai continué à aller voir Voldemort, à me donner…encore…encore… A toujours souffrir un peu plus, cachant tant bien que mal les blessures qu'il m'infligeait, je les taisais… Pourquoi ? Maintenant elles sont toutes incrustées dans ma peau si pâle…qui pâlit encore plus à mesure que je me vide de mon sang. C'est fou ce qu'on pense vite quand on meurt…vous verrez c'est amusant… Passons.
J'ai supporté ça à peu près un an, avant de retomber de fatigue, de faiblesse et de douleur en rentrant un soir. Ce salopard venait, en plus du fouet habituel dont il gratifiait joyeusement mon dos, d'utiliser des potions de douleur. Expliquez moi seulement pourquoi il fait ça ? Hein ? Parce que moi, personnellement je n'en sais rien… J'aurais bien aimé savoir pourquoi…juste pour savoir. Mais bon c'est pas grave, on va laisser courir cette question.
J'ai bientôt fini mon histoire je vous promet, après je ne vous embête plus avec ça, je vous laisse tranquille.
Donc en revenant de cette séance de torture (je ne trouve pas d'autre mot qui puisse qualifier ça désolé) je suis rentré éreinté, le dos en sang, la douleur comme de la lave en fusion au travers de mes veines, courant joyeusement, irriguant absolument tout mon corps. Je pouvais sentir tous mes muscles, toutes mes veines, tous mes organes, qui recevaient mon sang de façon naturelle et qui m'envoyaient tous plus de douleur que l'autre.
J'étais en larme je crois, et pourtant j'essayais toujours de garder mes gémissements, qui devenaient plus des cris dans cette situation, pour n'alerter personne….Ils devaient tous dormir à cette heure pensez-vous, 2 heures du matin. Et pourtant j'ai du en réveiller un qui ma retenu quand je suis tombé évanoui alors que j'essayais laborieusement de monter l'escalier pour aller me laver, et me coucher, oublier quelques heures ce qu'il m'avait fait. Et effectivement j'ai dormi…pendant un mois m'ont-ils dit.
Un long mois durant lequel j'ai déliré, j'ai beaucoup souffert (je ne m'en souvient pas…pas grave), j'ai crié aussi, j'ai du pleurer… Bref pitoyable à fond. Quand je me suis réveillé il faisait totalement nuit cette fois, j'avais chaud, je me sentait bien, recroquevillé sur moi-même, enroulé dans une épaisse couverture. Un peu comme maintenant, mais en beaucoup mieux. Et cette fois j'ai pu me lever directement, je suis allé, difficilement mais sûrement, prendre une douche, en essayant tant bien que mal de ne pas penser à ce qui, dans mon esprit, venait de se passer…
Ca devait être il y a quelques heures maintenant… Bref, enfin sorti de la douche, habillé, tout ce qui allait avec, je suis descendu. A peine arrivé en bas mon père m'a…invité ( ?) si on peut dire, à le suivre, visiblement il voulait me parler. Je l'ai docilement suivit, qu'est-ce que je pouvais faire d'autre de toute façon ? En plus je voulais le suivre, passer du temps avec lui, simplement. On est entré dans le petit salon et là j'ai eu, je crois, la plus étrange conversation de ma vie entière avec mon paternel… Le fait qu'il semble un peu nerveux, lui qui est toujours si calme et sûr de lui, doit y être pour quelque chose. Mais bon il a commencé par me demander la raison pour laquelle je m'étais…En fait je vais vous le faire comme en live OK…ça va être plus simple pour moi, peut être, on verra., avec mes pensées du moment en live aussi… Je suis trop généreux, c'est l'absence progressive de sang dans le cerveau ça.
- Pourquoi est-ce que tu es devenu Deatheater ?
Franchement comme question c'est un peu violent non ? Alors je n'ai rien répondu, j'ai juste détourné la tête, et, certainement dût à ma récente faiblesse je n'ai pas pu m'empêcher de rougir… Bin c'est normal nan, la personne pour laquelle vous avez, tué, volé, assassiné de sang froid, torturé et pour laquelle vous avez accepté de vous prostituer (enfin presque) vous demande la raison de tout ça…
-Ou pour qui ?
Je ne sais pas mais il est peut être legilimens, après tout c'est le premier ami de Severus donc ce ne serait même pas étonnant.
- Drago répond moi.
Il est drôle en plus, chui certain qu'il veut m'achever rapidement en plus.
- Tant pis, ce n'est pas grave, juste pour savoir si c'est pour la cause réelle ou non. Répond moi Drago.
- C'est pas pour la cause…
Alors là, puissant, une vois éraillée au possible, déjà que je ne voulais pas parler fort, c'était réussi mais bon il a du comprendre.
- Bien…ce que je vais te dire ne doit, absolument, pas sortir du manoir… Tu m'as compris ?
- Oui père…
Et là je commence doucement à avoir un peu peur, il nous a servit à chacun un verre de firewisky, je l'aime, c'est parfait, j'me sens mal…
- Si je t'ai donné à Voldemort depuis ces années, c'est pou me laisser du temps…(Il se fout de moi ou quoi ?)…pour élaborer les nouveaux plans d'attaques, et avoir le temps de les transmettre à Hogwarts
J'ai envoyé d'une traite mon verre qui était pourtant loin d'être vide, je me suis violemment arraché la gorge, et pourtant je n'en ai rien laissé paraître. Mon père venait de simplement m'avouer, de vive voix, sans détour trop important, qu'il était un espion pour l'Ordre du Phoenix, que l'on est sensé combattre avec toute l'énergie que l'on peut, et essayer de trouver tous les traîtres à notre joyeuse cause.
Mais bon passons. Il me regardait bizarrement…
- Tu te fous de moi ?
Toujours la voix éraillée de tout à l'heure, mais celle là est un peu plus étranglée encore.
- Cette guerre a trop duré Drago.
- Et c'est pour ça que tu trahis tellement facilement ton Maître, que tu me vends à cette ordure, pour te laisser du temps, que je ne te vois pas le moins du monde…
C'est trop je n'arrive déjà plus à parler.
-Pardonne moi… Drago. Sincèrement, si je t'ai demandé de me suivre aujourd'hui, c'est pour te demander de te rallier à nous.
A ce moment je crois que je me suis gentiment levé, mais que j'ai assez rapidement chancelé pour me retrouver, encore, dans ses bras. J'ai du pleurer à ce moment, longtemps, sans bouger, juste agrippé à lui.
C'était tellement difficile à assimiler. Pendant 22 ans on m'avait soutenu mordicus que mon père qui était LE Deatheater par excellence, n'était en fait qu'un traître, qui, comme je l'avais cru, était totalement dévoué à une cause, mais absolument pas celle à laquelle je pensais. Ca faisait mal, très mal, trop peut être. Ceci ajouté à cela, ma vie depuis 6 ans, Voldemort, la guerre, les raids, lui… Alors à ce moment qu'est-ce qui pouvait m'arriver de plus hein ? Alors je suis sorti de l'étreinte de ses bras. Bien sûr que je n'allais pas le trahir, c'était la question silencieuse que me lançaient ses yeux.
- Tu voulais savoir pourquoi j'étais devenu deatheater Lucius ?
Il scille, jamais je ne l'ai appelé autrement que père, ça doit faire étrange, et j'avoue que l'entendre de ma propre voix ça sonne plutôt pas normal mais bon.
- C'est pour toi, uniquement.
Jusqu'ici on peut encore croire à un enfant voulant la fierté de son père. Je voix dans ses yeux quelque chose comme de l'incertitude. Alors je me penche sur son visage, et je pose juste mes lèvres sur les siennes. Je savais qu'il ne répondrait pas, de toute façon je n'attendais rien. Quand je le regarde à nouveau, l'incertitude à laissé place à un dégoût certain, cette lueur que tant ont du voir dans mes propres yeux, quand j'étais encore capable de le faire sans avoir peur d'être réprimandé pour ça. Voldemort oblige…
Mais bon j'ai vu cette lueur… Je lui ai dit que jamais je ne pourrais ne serait-ce que penser à le trahir et que de toute façon il n'aurait bientôt plus le problème de penser à ce que je pense, de quel côté va mon allégeance, elle lui était toute acquise depuis déjà pas mal de temps, trop de temps pour mon bien j'ajoute avec un pauvre sourire. Et sur ce je suis sorti de la pièce le laissant seul, toujours son regard de dégoût peint dans ses prunelles orageuses. Ca faisait si mal… Alors avec toujours mon sourire collé au visage, sourire qui s'est affermi, jusqu'à devenir presque hystérique, je suis monté dans ma chambre. J'ai pris la dague qu'il m'avait offerte pour mon anniversaire il y a 6 ans, pour mes 16 ans. Et me voila, recroquevillé, toujours mon sourire aux lèvre, entre mes draps désormais poisseux de sang. Mais ça on ne le voit pas…
J'ai envie de rire. Je sais pourquoi on voit défiler sa vie devant ses yeux au moment de mourir…C'est pour que l'on soit sûr d'avoir bien vécu, si on meurt de vieillesse, et pour être conforté dans l'idée que l'on a bien fait en se tranchant les veines. Personnellement je ne regretterais pas le moins du monde. J'ai trop mal pour continuer de le voir vivre, il sera bien mieux quand il ne devra plus se soucier de moi. Je ne suis, après tout que son héritier.
J'ai froid père…
Je suis désolé, je ne te trahirais pas, je t'ai tellement aimé, trop pour mon bien.
Il fait trop froid je veux juste que cela finisse…
Par pitié … pitoyable jusqu'au bout je vous l'avais dit.
Je souris. Tout est fini papa, je n'ai plus mal, il n'y a plus que toi…
Pardonne moi Lucius, d'être aussi faible pour être tombé amoureux de toi alors que je ne devais pas. Alors que ce n'était pas possible, pas normal…Alors que tu ne m'aimes pas…pas comme ça…
Je deviens mièvre… c'est pitoyable vraiment, tu me rends pitoyable, et le pire c'est que j'accepte…ça vient de toi alors j'accepte.
Mais au vu de ton regard je mérite de mourir non ? Si tu le veux alors j'accepte, et avec joie encore…
J'aurais seulement voulu pouvoir être dans tes bras à ce moment.
Pour ma fin.
Mais on n'a jamais ce que l'on veut n'est-ce pas ?
Sauf ça…j'ai voulu mourir, et je meure…
Et je meure heureux d'avoir été dans tes bras seulement quelques minutes avant.
Je sens encore ton odeur, la dernière qui m'accompagnera, je suis juste heureux que ce soit celle là.
Je t'aime tellement Lucius, pardonne moi…
Lucius…j'ai peur…
Luce…
Lucius…
Il fait froid…
Ou pas…Je ne sais pas je ne sens plus rien…
Je sais juste que tu n'es pas là, et que tu ne m'aimes pas.
Je ne regrette pas.
Je n'ai plus froid, je ne sens juste plus rien, je crois bien que c'est fini cette fois…
Lucius…je ne te trahirais plus jamais.
Le noir m'a totalement enveloppé, je me sens bien, j'ai terriblement froid et pourtant…pourtant c'est comme si je sentais tes bras autour de moi qui essaient de me maintenir au chaud.
C'est parfait. J'ai tant besoin de chaleur, j'en ai perdu tellement, tout autour de moi, imprimé dans ces draps de soie noire, libérée par ton présent de quelques années avant…
J'ai froid, pourtant tu me tiens chaud, ton souvenir, le dernier que j'aurais de ma vie…
Il fait noir, je ne sens plus rien…
Voila voila...la fin du premier chapitre.
Alors je dis tout de suite, j'ai dores et déjà fini de l'écrire cette fanfic. Pourquoi? Simplement parce que je trouve cela énervant de commencer à lire une fanfic que l'on apprécie et pour finir de se rendre compte que l'auteur l'abandonne. Pour palier à ce désagrément j'ai choisi de finir d'écrire avant de publier...Donc voila
Je mettrais le prochain chapitre dans une semaine, sauf avatar au niveau du pc.
Par contre, même si je l'ai déjà finie, rien ne vous empêche de dire ce que vous en pensez.
Bien, pas bien... à vous de voir.
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