Voilà, c'est ma toute nouvelle histoire. Je l'espère plus réussie que les précédentes…

Je ne voulais pas la diffuser sur le net avant d'avoir finit de l'écrire, mais j'ai finit par manquer de motivation, alors commencer à claquer le premier chapitre me donnera une obligation et je me remettrais à l'écriture (j'ai mon plan très détaillé pour l'histoire et j'ai déjà écrit dix chapitres, soit je pense plus de la moitié au final…). Tous commentaires bienvenus, évidemment! Je vous souhaite à tous une bonne lecture:

Résumé: Myrina Potter a quatorze ans, elle a grandit sous l'Harmonie, le système de tolérance gouvernemental.Que se passerait-il si un jour, L'Harmonie périclitait?! Qu'ont à voir là-dedans Avalon Parks, Kain Orygin ou les Hawking? Et qu'est-ce que c'est d'abord un Léviflynn?! Pourquoi essaie-t-on toujours de la manipuler?!

Copyright: Tout est à J.K Rowling, je ne fais qu'emprunté.

Spoilers: Aucun.

Genre: Aventure/Romance

Chapitre premier:

La réception

Il était une fois, quelque part en Grande Bretagne, perdu au beau milieu de la cité Londonienne, dans le monde secret et merveilleux de la Magie, un lieu étrange et fascinant, dressé de voûtes et de piliers, pavé d'or et d'opale, où se bousculaient en ces heures une foule de personnages bien atypique.

Ce lieu se nommait « Le Ministère de la Magie » et personne en ce monde n'eut put rêver plus bel endroit…

Enguirlandé, et resplendissant de milles feux, toute la communauté Sorcière du pays y célébrait le quinzième anniversaire de la disparition d'un terrible mage noir, que l'on nommait jadis; du temps où s'exerçait son courroux: Lord Voldemort. Ce soir pourtant, au milieu des paillettes de la fête, c'était à se demander s'il avait un jour réellement existé…

« Mes chers amis… »

Soudain, Lord Fremlin, le ministre de la Magie prit la parole, du haut de son estrade de chêne, embrassant la foule du regard…

« Il y a maintenant quinze ans, un héro naissait. Marqué dès sa naissance, asservit par la destiné, il a pourtant sut prêter main forte à la cause qui était la nôtre dans l'un des pires moments que nous ayons jamais connut. Je parle d'un homme bon et profondément honnête qui est parvenu à sauver nos vies du péril qui les guettaient; fusse au prix de la sienne. Il a marqué à tout jamais l'histoire de la Magie et de ce pays. C'est également grâce à lui qu'aujourd'hui, notre peuple connaît l'Harmonie…

Je vous demande d'accueillir comme il se doit, Monsieur Harry Potter! »

Brusquement, la foule fut prise d'un frisson de frénésie, et la salle trembla sous des tonnerres d'applaudissements.

Un homme alors parut, qui jusque là s'était tenu dans l'ombre de la fête. Sa robe noire touchait le sol. Il avait des traits rassurants sous l'épaisseur de ses cheveux couleur de jais. Ses yeux d'émeraudes scintillaient de bienveillance et de malice sous ses lunettes à monture métallique et de son être semblaient s'échappaient des vagues de puissances chaudes.

Lorsqu'il prit la parole, ce fut d'une voix grave et chevrotante:

« Merci… Merci à tous d'être venu ce soir célébrer cet événement. Je n'ait jamais crut que le trépas d'une personne -si mauvaise quelle fut- soit une cause de réjouissance… Malgré cela, ce soir, je suis très ému... Ému, de constater combien les choses ont changées, combien notre monde a sut devenir meilleur, et je souhaite ce soir solennellement, que jamais personne n'ait à revivre d'aussi dures épreuves, que jamais le sang des nôtres ne soient répandus à nouveau.

C'est en cet honneur, que je lève mon verre ce soir…

N'oubliez jamais, ce que la folie d'un homme a fait. N'oubliez pas les victimes.

Mais réjouissez vous, d'être sauf et de pouvoir contempler ce monde merveilleux, immense et brillant! »

Harry Potter leva son verre au ciel.

« A l'Harmonie… »

La foule l'imita, clamant à son tour pour l'harmonie du peuple sorcier.

Harry vida d'une traite son verre de Whisky pur feu, et redescendit de l'estrade sans attendre, laissant l'honneur à Lord Fremlin de poursuivre les célébrations.

Il se dirigea vers sa place à la table du banquet alors que les premières notes de musique de la soirée s'élevait.

Il y avait parmi les convives la jeune fille, dont l'histoire commence ici…

C'était une jeune demoiselle d'allure frêle, aux yeux couleur d'absinthe et à l'épaisse crinière de cheveux roux prie en un chignon enrubanné de gallon vert. Les tâches de son constellaient son visage opalin et volontaire.

A sa droite se tenait sa mère. Ginevra Potter. Lorsque Harry parvint à la table, il embrassa tendrement sa femme, et enlaça la jeune fille.

« Tout était si parfait, Harry! » S'enthousiasma Ginevra, avec un sourire enthousiaste.

« Tu l'avais préparé! » Accusa aussitôt la jeune fille.

Harry Potter s'assit à la droite de sa femme. Il sourit, énigmatique:

« Peut-être bien, Myrina, peut-être bien! Mais ce genre de discours se prépare! »

Il se pencha par-dessus la table, pour voir l'expression réprobatrice de sa fille.

« Je n'en doute pas, mais tu avais dit que tu étais capable d'en créer un sans l'avoir préparer! J'ai donc définitivement gagné! Une parole est une parole! »

Elle sourit fièrement, tendant la main vers son père. Harry tourna un regard peiné vers sa femme.

« Je t'avais dit de ne pas le faire! » Se défendit-elle.

« D'accord, tu as gagné! On avait dit un galion, c'est ça? »

« C'est ça » , rayonna la jeune fille.

Harry déposa dans la paume de la main de Myrina la somme promise de leur petit pari.

« Maintenant, mange! » Ordonna Harry Potter.

Et Myrina ne discuta pas, elle se servit à la table du banquet, mangea et but tout son soul.

Lorsque le Ministère organisait une réception, elle se devait d'être somptueuse, et le convives n'en repartaient certainement jamais affamés. La nourriture ici, semblaient avoir un goût de paradis, un goût que Myrina n'avait sut retrouver qu'en un seul et unique endroit sur terre: L'école de Sorcellerie de Poudlard, où elle étudiait.

Lorsque le repas fut terminé, son père invita sa mère a danser, et tous deux disparurent dans la foule. Myrina, joignit ses mains sur ses genoux, les yeux dans le vide. Se retrouvant seule, pour la première fois de la soirée, elle pensait à ses amis et à combien ils lui manquaient. A Poudlard, elle s'était habituée à être entourée d'autres enfants de son âge, hélas n'ayant ni frères ni sœurs, les Grande vacances d'été lui semblaient parfois bien longue, et elle s'ennuyait souvent seule au manoir Potter. Heureusement, qu'elle avait Blurpy! Son père était le chef des Aurors et sa mère travaillait dur à l'Hôpital Ste Mangouste. Elle était la meilleure médicommage du pays et n'avait que peu de temps de repos. La médicomagie était une vocation. Une vocation parfois astreignante, mais ô combien respectable!

Pour passer le temps, elle aidait sa marraine, Hermione Granger, sortilègiste célèbre de son époque, qui tenait une bibliothèque sur le chemin de traverse de Londres. Tout comme elle vouait une grande admiration à ses parents, elle vouait une grande admiration à sa marraine. C'était une femme tellement douée et intelligente. Et tellement seule aussi, parfois…

Non pas qu'elle n'ait pas trouvé l'amour… Disons simplement que son mari Ronald Weasley était tout aussi prit par son travail que les parents de Myrina. Il n'était pas aisé d'entretenir l'Harmonie et diriger une branche du ministère aussi jeune et instable que le Comité de Barrage aux Entreprises Totalitaire pour le Maintien de la Paix -ou bureau de la paix magique, pour être moins rigoureux- n'était pas tâche facile. Parfois, lorsque l'Oncle Ron, rentrait trop tard et qu'Hermione était déjà endormie depuis longtemps, l'ayant attendu jusqu'à tomber d'épuisement, Myrina devinait qu'elle devait se sentir tout aussi seule qu'elle. Sauf que la solitude de Myrina n'était que l'affaire de trois mois, au plus…

Celle d'Hermione était quelque chose de plus subtil, de plus permanent, de plus dérangeant -et qui ne comprenait pas les Dimanche-…

« Je t'invite à danser? »

Myrina sortit brusquement de ses pensées, tout comme l'on referme un livre en le faisant craquer. Elle releva la tête, et rencontra le regard d'Avalon Parks, un camarade de son école. C'était un cinquième année de sa maison, un grand garçon aux yeux vert noisette sous la broussaille de ses cheveux châtain bouclés. Il avait de grandes mains et un beau sourire aux dents blanches et aux lèvres fines. C'était aussi un féetaud - une fée mâle en quelque sorte-, l'un des trois de Poudlard et le seul garçon, en plus d'un élève exceptionnellement doué…

Étonnée de le rencontrer ici, elle lui sourit et lui tendit sa main.

Il l'entraîna avec lui sur la piste de danse. La chanson avait déjà commencée. Il prit une main de Myrina et la maintint en l'air comme en une pause involontaire, posa son bras tout contre la hanche de la jeune fille, et entama le ballet avec la lenteur merveilleuse que prennent les belles choses à se créer.

Myrina avait quatorze ans, l'âge où beaucoup de jeunes filles commencent à entrevoir les charmes de l'amour, mais ce n'était pas vraiment ce qu'elle recherchait.

Elle se moquait bien d'avoir un petit ami, si un garçon était gentil, elle préférait être son amie, trouvant plus utile de pouvoir se confier à lui, que de pouvoir l'embrasser.

Malgré cela, l'instant revêtit une teinte sacré et fragile dans son esprit, elle se laissa fondre dans la musique avec la sensation que son corps n'existait plus. Son esprit traversa un instant les réalités alors qu'elle tournoyait sur la piste avec volupté. Elle ferma les yeux.

Rien n'eut plus de sens, sa tête lui tournait, mais c'était agréable. Comme la sensation d'être sur un bateau qui balançait doucement, le mal de mer en moins. Elle avait la sensation qu'à cet instant précis, elle pouvait capté l'infini au creux de sa paume. Pourtant, elle n'aimait pas Avalon. Elle ne pensait jamais à lui si ce n'est pour envier ses capacités de sorcier. D'ailleurs, elle n'était amoureuse de personne… Avalon n'était même pas un ami, juste une simple connaissance. Ils ne se parlaient que rarement dans la salle commune, ce n'était pas lui qui créait ce sentiment extatique.

Lorsqu'elle rouvrit les yeux, les couples pressés allaient et venaient se positionner pour la chanson suivante. Elle prit conscience alors, d'avoir perdu le fil de l'instant, constatant que la chanson était bel et bien terminée. Elle lâcha la main d'Avalon et tous deux regagnèrent le bord de la piste.

« Ton père a été vraiment fabuleux. » Commenta-t-il.

« Oui, mon père est un héro! » Se rengorgea Myrina avec orgueil.

« On apprend à tous les gamins à vouloir lui ressembler. Tu as sûrement de quoi être fière. » Admit-il.

« Je suis très fière de mes parents, mais ils n'ont rien à voir avec moi. Quand je serais grande je veux pouvoir être fière de ce que j'ai accompli, pas seulement d'être la fille de Harry Potter! »

« Voilà une belle résolution… Mais, je vais devoir y aller. Mes parents vont finir par s'inquiéter de ma disparition. »

« Évidemment, puisque ce sont des parents… Au fait Avalon… Joyeux Anniversaire! »

« C'est gentil d'y avoir penser. Généralement, les gens l'oublient… »

Il lui sourit et la vérité fondit comme une masse sur Myrina: elle devait bien être la première à lui avoir souhaiter si on exceptait les parents du jeune homme. Tout le monde fêtait la disparition de Lord Voldemort, et on oubliait de souhaiter les Anniversaires. C'était comme d'être né le jour de noël…

« Bien. Bonne soirée Myrina et si l'on ne se revoit pas ce soir, on se reverra le jour de la rentrée… »

Sur ce, il lui planta un léger baiser sur la joue et s'éclipsa.

Myrina retourna donc s'asseoir. Ses parents étaient revenus et parlaient avec agitation à Lord Fremlin's d'un quelconque problème administratif. Quelque chose qui ait vaguement un rapport avec les sorciers de premier cycle de Poudlard. Elle resta un moment à les écouter sans rien y comprendre, puis ses yeux commençant à se fermer de sommeil, elle décida que faire un tour à l'air frais lui ferait le plus grand bien. Elle attrapa son petit sac à main bleu et contourna la piste de danse vers les balcons. Elle s'accouda à la rambarde, le regard vers les étoiles. La nuit était belle, la lumière des étoiles nette et précise poinçonnait l'obscurité d'un millier de grain de poussière blanc. L'air froid revigora son corps endormit. Lorsqu'elle restait dehors tard dans la nuit, Myrina trouvait que le monde avait une nouvelle intensité, quelque chose de plus brutal et de plus froid. Quelque chose aussi de plus vivant. Une atmosphère qui échappait à tout contrôle. C'est ce qui en faisait la beauté.

Une silhouette se découpa en contrebas, et un invité regagna la fête quelque part à l'angle de sa vision. Elle soupira de contentement quand une bourrasque de vent lui arracha un petit frisson.

Parfois elle se disait, qu'avoir froid, était en quelque sorte un moyen qu'elle avait trouvé pour se sentir plus vivante.

Soudain, son sac à main se mit à cahoter sur la rambarde. Myrina sourit alors que les coutures se défaisaient sous ses yeux. Puis le tissus se transforma en une matière presque liquide et miroitante d'un bleu électrique, formant une boule compacte et grumeleuse à peu près grande comme un poing qui voletait, suspendu dans les airs face au visage de Myrina. Des yeux translucides aux prunelles bleus apparurent alors dans la matière. Myrina passa la paume sur le haut de ce crâne bien étrange et la créature émit un sifflement.

« Je sais Blurpy, moi aussi j'aimerais rentrer, il est tard. Mais papa discute avec le ministre… » Expliqua doctement la jeune fille à l'étrange créature.

Blurpy était un Blurp…. Une espèce de créature polymorphe qui lui avait été offert le jour de sa naissance par son père comme compagnon de jeu. Blurpy l'accompagnait partout, il était un fidèle camarade, et à Poudlard il était ses yeux et ses oreilles.

Lorsqu'elle sortait la nuit dans le parc, il ouvrait la voie et surveiller ses arrières tout à la fois, se scindant en deux pour guetter un quelconque préfet ou professeur susceptibles de la repérer et de la punir pour enfreinte aux règlements et au couvre-feu. De plus, Blurpy pouvait prendre l'apparence de n'importe quel objet. Évidemment, il ne parlait pas, au mieux, il sifflait…

Si Myrina avait put lui donner le don de la parole, elle était sure qu'ils auraient put avoir de très longues et intéressantes conversations. Mais le fait était là. Blurpy ne parlait pas. Il mimait les événement lorsqu'il voulait raconter quelque chose. Prenant par exemple la forme d'une Mac Gonagal miniature rouge de colère hilarante lorsque un jour, un élève courant vers la table des professeur avait renversé sur leur vénérable directrice sa carafe de jus de citrouille en trébuchant sur les marches de l'estrade pierreuse.

Blurpy ne parlait pas, mais il pouvait être très drôle. Myrina ne l'aurait abandonné pour rien au monde!

La créature émit un nouveau sifflement et s'envola par-dessus la rambarde.

« Blurpy! Ne t'éloigne pas trop! » Lui cria la jeune fille.

Mais, il était déjà trop tard et le Blurp avait disparu de son champ de vision. Myrina exhala un long soupir, et descendit dans les jardins, par l'escalier de marbre à droite.

Le jardin du ministère était peuplé de plantes vivaces et de rosiers formant de longues allées ou de petits sentiers où il n'était pas difficile de se perdre. Le jardin semblait sinistre une fois toute lumière du jour disparut. Myrina se mit à courir le long de l'allée principale, le vent frais coulant comme de l'eau le long de ses bras nus et de son visage.

« Blurpy! »Appela-t-elle acculée au fond de l'allée.

La créature voleta dans le coin droit de sa vision et elle se précipita à sa suite. Elle courut longtemps ainsi, à travers les allées. Elle finit par arrivée en vue du portail du ministère - l'entrée secondaire- et du terrain de transplanage par lequel elle était arrivée avec ses parents par transplanage d'escorte. Blurpy était passé à travers les barreaux et semblaient attendre qu'elle l'ait rattrapé. Sa folle course atteignait enfin son but quand sans qu'elle ne comprenne ce qui arrivait elle se heurta à quelque chose de dur. Ses jambes flageolèrent sous le choc et son élan la précipita en arrière. Elle chuta durement au sol.

Ses dents grincèrent horriblement lorsqu'elle contracta la mâchoire sous la douleur et elle se mordit la langue. Blurpy émit un sifflement et revint auprès d'elle, se posant sur sa tête.

Une main tendue apparut alors dans son champs de vision. En relevant la tête, elle constata qu'elle s'était heurtée à une personne. Un homme de haute carrure, dans une robe noire au moins longue jusqu'à ses pieds. Il avait des cheveux poivre et sel clairsemé, des lèvres fines et pincées en un rictus. C'était un vieil homme au teint cireux et aux dents gâtés.

Il la dévisagea un moment avant qu'elle ne se décide à prendre sa main tendue. Il l'aida à se relever, continuant de la fixer d'un air étrange. Puis, ses yeux brillèrent, et il siffla:

« Mademoiselle Potter… » Salua-t-il d'une voix grinçante.

Étonnée, Myrina fouilla dans sa mémoire à toute vitesse. Cet homme la connaissait… Il lui semblait également l'avoir déjà aperçu quelque part, mais où, elle n'en avait plus la moindre idée!

« Excusez moi, je ne regardais pas où j'allais. » Énonça-t-elle poliment, tentant de masquer son trouble.

« Ce n'est rien jeune Demoiselle, je suppose que vous vous êtes plus blessé que moi. »

Myrina n'eut qu'à grimacer vaguement pour prouver à l'homme qu'il avait raison.

« Quel bien étrange petite chose que vous avez là! Elle m'a suivit jusqu'ici… J'allais partir. »

« C'est un Blurp. Je suis désolé qu'il vous ait prit pour cible, je lui avais pourtant dit de se tenir tranquille pour la soirée, mais il ne m'écoute que lorsque ça l'arrange. »

« Ce n'est rien, ne vous en faites pas. »

L'homme fixa Blurpy toujours posé sur la tête de sa maîtresse. Myrina baissa les yeux, cherchant à se rappeler où elle avait rencontré cet homme la première fois. Elle releva des yeux dépités de ne pouvoir s'en souvenir, alors que Blurpy quittait sa tête pour se coller à l'arrière de son épaule, comme apeuré.

« Et bien bonne soirée Mademoiselle Potter. »

« Bonne soirée Monsieur… »

L'homme lui tourna le dos, les mains dans les poches de sa longue robe. Myrina le regarda passer le portail avec un pincement au cœur. Elle regrettait de ne pas le reconnaître. Elle avait la sensation brusque qu'entraîne parfois les pertes de mémoire inopiné. C'était comme lorsqu'elle ne parvenait pas à se rappeler sa leçon durant un contrôle.

Elle rangea donc sa fierté dans un coin de sa tête pour lui demander qui il était:

« Monsieur! Où s'est-on déjà rencontré?! »

Mais il était trop tard. L'homme trop éloigné, ne l'entendit pas. Elle avait échoué à son contrôle, elle n'avait pas sut trouver la bonne réponse. Blurpy s'agita dans son dos. Puis l'homme au loin disparut dans un « pop » sonore et Myrina reprit la route en sens inverse. Lorsqu'elle retourna à sa table, ses parents enfilaient leurs capes., la cherchant du regard. Ils rentrèrent en poudre de cheminette par les cheminées du Hall du Ministère.