Coucou tout le monde ! Vous allez bien ? Moi un peu fatiguée, je suis en période d'insomnie.
Comme promis voici une nouvelle fic, elle fait 10 chapitres et est déjà entièrement écrite.
J'ai eu cette idée pendant plusieurs mois avant de l'écrire, j'espère que ça va le faire ^^
Oliver
Je regarde par la fenêtre en attendant que l'avocat entre dans son bureau, je suis là depuis une dizaine de minute, sa secrétaire m'a dit de l'attendre mais je ne suis pas du genre patient. Je passe le temps en regardant par la fenêtre, même si j'ai la tête ailleurs, je préférerais ne pas être ici. Maître Hornsby, l'avocat de mon père, m'a demandé de venir afin de parler de son testament.
La mort de mon père ne m'a pas surpris, je savais qu'il avait des soucis de santé à cause de son cœur, ayant fait deux attaque l'année précédente, je savais qu'il n'en aurait plus pour longtemps et même si je n'ai jamais été proche de lui, j'ai de la peine. Après tout, il était mon père même si ce titre ne lui revient pas d'office... Il n'a jamais été là pour moi ou pour ma sœur. Son entreprise passait avant tout, avant nous, avant ma mère, avant Théa, avant moi. Ma mère en a eu assez a divorcé il y a dix ans, elle s'est remariée et est heureuse avec son nouveau mari, Walter, j'ai des nouvelles de temps en temps... Je suis heureux pour elle, même si j'aurais aimé qu'elle m'emmène avec elle.
J'aimais mon père même si je ne lui ai jamais montré, j'ai tout fais pour lui plaire, pour rentrer dans ses petits papiers et pour cela j'ai pris sa place au sein de l'entreprise quand il a commencé à devenir trop malade pour continuer. Je vais être méchant mais je veux juste savoir combien mon père m'a laissé et faire ce dont j'ai envie de l'entreprise, je vais racheter les parts de ma sœur, elle est d'accord, les affaires ce n'est pas son truc, elle veut se consacrer à la mode, elle ne sait pas encore comment mais je l'aiderais du mieux que je peux. Je ne pouvais pas racheter les parts de Théa tant que mon père était en vie, je n'avais pas le capital nécessaire, je ne veux pas arnaquer ma sœur, elle a besoin de cet argent pour ses études et pour prendre son indépendance.
Je gagne bien ma vie, mon père ne m'a jamais laissé dans le besoin mais je veux plus, je ne veux pas faire ce qu'il voulait de moi, je veux changer l'entreprise... Je ne sais pas encore comment mais je ne veux pas continuer comme ça. Tout va changer maintenant. Je dois booster les affaires en achetant une filière, avec ça, ce sera le renouveau mais mon père a refusé en disant que l'entreprise devait rester familiale... Mais à cause de ça certaines actions ont chuté. Je sais que Théa ne sera pas contre cette idée mais ce sera plus simple si je possédais toutes les parts de la société.
J'entends frapper, je me retourne et l'avocat avance vers moi tout en tendant la main vers moi.
- Monsieur Queen, bonjour. Toutes mes condoléances.
- Merci.
Il m'invite à m'asseoir, je fais ce qu'il me dit et il sort un dossier de son attaché case.
- Votre père a fait un testament solide, je suppose que vous vous en doutez.
- Oui, bien sur. Ma sœur ne pouvait pas venir, elle avait des examens.
- Oui, elle m'a contacté pour me prévenir, je suis autorisé à vous dire ce qui lui revient.
Il ouvre le dossier et saisit une feuille.
- Votre sœur n'ayant que dix sept ans, vous êtes son tuteur légal.
Ça je m'en doutais, mon père a fait en sorte que ma mère perde ses droits sur nous, c'est un comble, notre mère n'est légalement plus notre mère... C'était un bel enfoiré quand j'y repense. En tout cas là dessus mon père n'a pas à s'en faire, je prendrais soin de ma petite sœur.
- Je comptais le faire, Théa est ma sœur, je ne vais pas la laisser.
Il sourit et continue sa lecture.
- Mademoiselle Queen et vous bénéficierez d'une moitié d'héritage chacun, je pense que ça ne vous surprend pas.
En effet, je ne suis pas surpris de ça. Il m'explique que la moitié de son héritage sera bloquée jusqu'à ses vingt cinq ans et que je devrais gérer l'autre moitié. Théa et moi en avons déjà parlé, je paierais ses études et son appartement avec sa part d'héritage et je lui donnerais une rente mensuelle afin qu'elle ne manque de rien tout en pouvant se faire plaisir. Théa ne manquera de rien et aura plus que nécessaire pour vivre.
- Si vous ne respectez pas cela...
- Je vais le respecter !
Il me prend pour qui ? Certes mes relations avec mon père n'était pas parfaite et tout le monde sait que mes frasques ressortent souvent quand on parle de moi... Mais Théa est ma petite sœur, je l'aime et je veux qu'elle soit heureuse, je ne compte pas la priver de cet argent juste pour punir mon père... Non, ce n'est pas mon genre.
- Bon... Pour l'entreprise, votre sœur a également des parts qu'elle devra obligatoirement garder jusqu'à ses vingt cinq ans, ensuite elle pourra en faire ce qu'elle veut.
- Quoi ?!
Il a osé... Il a osé la bloquer dans cette décision... Pourtant tout était mis au point avec Théa... Merde... Je serre le poing mais je ne dis rien. L'avocat n'y est pour rien. Il regarde son dossier et sort d'autres feuilles qu'il place devant lui.
- Concernant votre héritage... Vous toucherez une partie de cet argent un an jour pour jour après votre mariage... L'autre moitié quand vous aurez un enfant.
Quoi ? C'est quoi cette connerie, je prends le papier qu'il a devant lui, c'est une lettre de mon père.
Oliver, mon fils,
Ma décision doit te surprendre et te rendre furieux et je dois dire que je te comprends mais je suis désolé, c'est la seule solution. Je ne veux pas qui tu commettes les mêmes erreurs que moi... Je ne veux pas que tu te lances à cœur perdu dans notre entreprise et que tu en oublies de vivre... Comme je l'ai fais.
J'ai eu une vie bien remplie, mais une vie pleine de regrets... Il a fallut que je fasse cette crise cardiaque pour m'en rendre compte... Je ne vous ai pas vu grandir ta sœur et toi... Ta mère m'a quitté et j'ai été tellement en colère contre elle que je l'ai éloigné de vous... Vous privant de votre mère qui vous aimait... D'ailleurs j'ai une requête... Reprend contact avec elle... C'est votre mère, elle a besoin de vous et vous avez besoin d'elle...
Bref... Oliver, je ne veux pas que tu passes à côté de ce qu'il y a de plus important au monde... La famille. Je veux que tu rencontres quelqu'un, que tu te maries et que tu fondes une famille... C'est pour ça que j'ai mis cette clause à mon testament... J'aurais aimé te voir vivre mais je n'ai fais qu'empoisonner ton existence...
Ne commets pas les mêmes erreurs que moi... Sois heureux, vis ta vie... Ne te soucie pas de l'argent, ce n'est pas ce qui rend heureux... Je l'ai cru pendant longtemps, mais j'ai tort.
Ton père.
Je froisse la lettre, comment a-t-il pu me faire ça ? Je ne veux pas me marier, je ne suis pas du genre à le faire ! Rien que cette année j'ai du sortir avec une dizaine de fille, je ne suis pas l'homme d'une seule femme, je couche à droite à gauche et ça me convient très bien ! Et là mon père m'écrit une lettre où il me dit que si je veux toucher son putain d'héritage je dois me marier ? Et pire je dois avoir un gamin ? Je n'aime pas les enfants ! Enfin non... Je n'ai rien contre eux mais je ne suis pas patient... Mon garde du corps, John a une fille mais il sait que je me sens pas à l'aise quand Sara est là... Pourtant elle est adorable mais non, les enfants ce n'est pas pour moi... Je ne veux pas d'enfants !
- C'est quoi cette connerie ?
- Désolé monsieur Queen, mais votre père a laissé cette condition, l'argent restera bloqué jusqu'à ce que ces conditions soient remplies. Vous aurez accès à deux millions, mais c'est tout.
Je quitte le cabinet furieux, John est là, en plus d'être mon ami c'est mon chauffeur et garde du corps, il ouvre la portière et je m'engouffre dans la voiture, il ne dit rien, il sait que ça ne s'est pas bien passé... Il va attendre un peu afin que je me calme.
- Alors ?
Oh John... Tu aurais pu attendre encore un peu parce que là franchement je ne sais pas ce qui retient ma rage.
- Je ne toucherais rien...
- Quoi ?
- Si je veux toucher quelque chose, je dois me marier !
Il ne dit rien et ne cherche même pas à me parler... Il sait comment je suis, il sait qui je suis, il sait que le mariage et moi ça fait deux.
Une semaine plus tard
Je suis à mon bureau, j'ai essayé de passé outre la décision de mon père en me plongeant dans le travail... La seule vraiment heureuse, c'est Théa, elle peut faire ce qu'elle veut et malgré ma colère je tiens parole. Elle n'a rien à voir là dedans. Depuis une semaine je suis invivable envers les employés, j'essaye de ne pas montrer ma colère mais c'est plus fort que moi.
Théa m'a signé un papier m'autorisant à gérer l'entreprise comme je le sens, je peux donc faire toutes les modifications que je voulais sans attendre les vingt cinq ans de ma petite sœur. Je tente de tout améliorer sans renvoyer personne même si ce n'est pas évident... Je dois faire mes preuves, mon père étant mort, je n'ai pas tout le conseil dans la poche... Je dois y arriver.
John entre dans le bureau, il sourit, il a une bonne nouvelle ?
- Que se passe-t-il John ?
- J'ai trouvé une solution... Pour le testament.
Je fronce les sourcils, je ne lui ai rien demandé. Je sais qu'il fait toujours tout pour m'aider, même si je ne lui demande rien... Mais là il m'intrigue. Il ferme la porte et s'approche de moi avant de me tendre un dossier, je le prends et l'ouvre, c'est le dossier d'une employée, mais ce n'est pas le dossier de l'entreprise, il y a beaucoup plus de choses dedans.
- Qui est-ce ?
- Ta future femme... Si tout se passe bien.
Alors là je ne comprends pas. John s'assoit sur le rebord du bureau en me montrant le dossier du doigt.
- Tu as besoin d'une femme pour toucher l'argent de ton père... Alors je t'en ai trouvé une.
- John, tu es mon ami... Et je te remercie de vouloir m'aider... Mais qui te fais croire que cette femme acceptera de m'épouser ? On ne se connaît pas !
Il prend le dossier et l'ouvre.
- Félicity Smoak, elle a vingt six ans... Divorcée... Son ex mari est un joueur invétéré, il lui a laissé plein de dettes...
Je souris alors que John regarde toujours le dossier de cette Félicity.
- Donc tu me proposes d'aller voir cette jeune femme, de lui proposer de m'épouser pour un an... Et de lui donner un pourcentage ? Elle refusera...
- Elle acceptera... Et tu sais pourquoi ?
Je secoue la tête, John prend un feuillet et me le donne. Je regarde de quoi il s'agit et je le lis attentivement... En effet, ça pourrait marcher... Et même plus que ça... Ça pourrait tout régler !
- Elle a une fille... La petite souffre d'Asthme, l'an dernier elle a fait un séjour à l'hôpital... Sa mère a du mal à payer la facture... Elle aurait toutes les raisons d'accepter.
Je regarde la photo de la gamine... Je déteste les gosses, ils pleurent, crient, nous cassent les pieds, bavardent sans cesse... Mais je dois avouer que cette petite est mignonne. Elle a des cheveux longs, bruns et ondulés, de jolis yeux bleus. Selon sa date de naissance, elle a trois ans... Merde trois ans, je me souviens de Théa à cet âge, elle va pas arrêter de me suivre partout... Je vais devoir supporter ça ? Enfin si sa mère accepte. Je regarde son dossier médicale, elle a fait trois crises assez sérieuse et seule celle de l'an dernier a nécessité un séjour à l'hôpital. J'espère qu'elle ira mieux par la suite... Je n'aime pas les gamins mais je n'aime pas qu'ils souffrent non plus. Je reviens en arrière, je dois au moins savoir comment s'appelle cette petite... Livia... Elle s'appelle Livia... C'est joli, j'aime bien.
Mais je sais que cette femme ne voudra pas... Je vais devoir lui demander de passer au moins un an de sa vie avec moi, on va devoir se marier et faire comme si tout allait bien pour finalement obtenir l'héritage de mon père ? Je n'aurais qu'une partie mais ce serait déjà ça.
- Alors ?
- Et comment je fais ça hein ? Je vais la voir et je lui demande si elle veut bien m'épouser pour toucher une partie de mon argent ? Ne sois pas stupide John...
- Essaye... Ça ne te coûte rien.
Je regarde le dossier de cette femme, je pense que je n'ai pas le choix, et puis si ça ne marche pas avec elle, je pourrais essayer avec une autre, non ? Je range le dossier et le donne à John. Je regarde ensuite l'heure, il est près de seize heure, je me lève et quitte mon bureau, je dois au moins la voir, je me ferais peut-être un avis sur elle à ce moment là.
Je prends l'ascenseur et me dirige vers le service informatique, elle travaille là bas, je me demande comment elle est, j'ai vu sa photo, elle est plutôt jolie, c'est déjà un bon point. J'arrive à son bureau suivit de John, de toute façon il m'accompagne partout, il m'indique le bureau qu'elle occupe et j'entends des voix s'en échapper.
- Non Billy ! Tu peux la voir un week-end sur deux, je trouve que c'est déjà trop ! On est jeudi, tu laisses Livia !
- C'est ma fille Félicity !
- Tu aurais peut-être dû te comporter en père quand tu en as eu l'occasion !
J'entends un bruit sourd, merde il se passe quoi là dedans ? Je rentre sans attendre et je vois cette jeune femme se tenir la joue... Ce salaud l'aurait giflé ? Elle détourne le regard en me voyant entrer, elle doit se sentir mal à l'aise... Je serre le poing, j'avoue que je ne suis pas du genre à me soucier de ce que ressentent les femmes mais je ne supporte pas qu'on lève la main sur elles.
- Tout va bien ?
- Qui êtes-vous ?
J'inspire un bon coup, ne pas dire que je suis son patron, sinon tout sera foutu.
- Oliver Queen, vous devez être Billy Malone ?
Et oui, John a fait un boulot remarquable, je n'ai pas tout lu mais j'ai au moins retenu le nom de son ex-mari, elle a repris son nom de jeune fille après le divorce. Il ne répond pas, il se contente de lui jeter un regard noir... Elle baisse les yeux en gardant sa main sur sa joue.
- John ?
- Oui monsieur ?
Je lui jette un regard noir, tout le monde sait que nous sommes amis et pourtant il continue à me donner du monsieur quand nous sommes en public et il sait que ça m'agace.
- Escorte monsieur Malone en dehors de l'entreprise... Et demande à la sécurité de lui interdire l'accès.
- Tout de suite.
Il empoigne cet enfoiré par le bras et le force à quitter le bureau de son ex, la pauvre lutte contre les larmes, elle semble mal à l'aise, je m'approche d'elle mais elle se recule... John m'a dit que Malone était accro aux jeux... Je n'ai pas lu davantage sur lui mais j'espère vraiment qu'il ne l'a pas touché sinon je jure qu'il va le payer... Je ne supporte pas qu'on touche à une femme...
- Vous allez bien ?
- Oui... Oui... Je vais bien... Merci...
Elle lutte contre les larmes, je tire son fauteuil et l'aide à s'asseoir, ses jambes tremblent, elle ne semble pas bien. C'est décidé... Elle a besoin de moi et j'ai besoin d'elle... Je dois lui proposer cet accord, ce contrat... Je sais que je prends un risque mais je sais aussi que je ne perds rien à lui demander d'être ma femme pour une année. Je prends le siège qu'il y a dans le coin de son bureau et je m'installe en face d'elle.
- J'aimerais vous proposer quelque chose.
Elle fronce les sourcils et me regarde sans comprendre, je lui fais un petit sourire.
- Je ne comprends pas.
- Sachez que je n'ai pas le choix... Et que je ne pense pas à mal en vous demandant ça.
- De quoi vous parlez ?
J'inspire un bon coup, allez Oliver ce n'est pas si compliqué, cette femme ne va pas te manger quand même ? Si ? Je la regarde, elle me regarde, ses yeux sont brillants, sa joue rouge, allez Oliver... Elle a besoin de cet argent et tu as besoin d'elle pour l'obtenir.
- Épousez-moi.
Et là son regard brillant se ternis, son corps se tend et son regard me transperce... Merde, je crois que je n'aurais peut-être pas dû...
Alors que pensez-vous de ce chapitre ? Est-ce que notre Félicity va accepter ? La suite mercredi si vous êtes sage et que j'ai plein de reviews !
( je suis sure que mon chantage vous a manqué XD )
PS : Après cette fic je n'ai plus rien sous le coude, j'ai une autre fic en tête mais pas la motivation de l'écrire XD
