Me revoilà pour ma deuxième fiction que je poste !

J'ai écrit celle ci beaucoup plus rapidement que ma précédente peut être parce que j'ai réussi a dépasser mon complexe des dialogues - le personnage mutant de mon histoire est fictif ce qui est assez paradoxale parce que généralement je ne suis pas fan des fictions comportant des personnages inventés... mais bon !

Bon début de lecture et n'hésitez pas à donner votre opinion dans les commentaires ; une critique même négative peut toujours être bonnes à prendre! (pas trop méchante quand même je suis une personne très sensible :,( )

Enjoy!

Prologue :

Il n'était pas loin de 2h00 du matin. L'hôpital était désert. Seul la lumière au fond du couloir de l'aile West du bâtiment clignoter. Et les seuls bruits perceptibles à cette heure ci ne sont que ceux des moniteurs permettant aux patients revenant de grave opération de rester encore quelques temps en vie.

Dans la chambre 217, la lampe de chevet est restées allumées pour éclairer deux personnes : le lieutenant Cole Jones et Natalia Grey.

La jeune femme avait les deux poignets reliés aux barrots de son lit par des menottes ; ainsi qu'une perfusion sortant de son bras gauche, un moniteur respiratoire, et des fils partant de sous sa chemise, visiblement reliés à son coeur. Les yeux fatigués et injectés de sang Natalia fixait le lieutenant de police avec un petit sourire moqueur ancré sur ses lèvres.

Cole rapprochait le siège, normalement prévu pour les membres de la famille, vers la petite tablette au dessus du lit de la demoiselle. Il retira sa veste en cuir, en exécutant ses mouvements avec lenteur. Pour ensuite la plier en deux, et la déposer avec douceur sur le bout du lit. Par la suite il sorti un dossier dans une pochette en carton beige, et la mis sur la tablette. Les bras croisés contre sa poitrine. Renfoncé dans le siège. Il fixait l'égérie en face de lui. En lui souriant :

-Umf. Savez vous pourquoi je suis ici pour vous interroger Natalia ?

-Non. Par contre je sais que si je suis attachée c'est parce que mes examens ont révélé que je suis une mutante.

N'est ce pas lieutenant ?

Cole continuait de répondre au sourire narquois de la jeune femme. Mais malgré la souffrance que lui infligeait ses multiples blessures, et sa récente sortie du bloc, elle ne semblait pas vouloir montrer sa douleur, ses faiblesses. Elle finirait par craquer. Il en était persuadé.

-C'est exact. Mais aussi parce que vous êtes impliquée dans une affaire d'homicide, et que en tant que victime j'ai besoin de prendre votre déposition Natalia.

-Nate. Juste Nate.

-Si vous voulez.

Il prit le dossier et se remis à l'étudier. Depuis qu'on l'avait mis sur cette affaires il avait passé des heures, des nuits, des journées entière à repasser au peigne fin le moindre indice, détail sur l'affaire. De par sa complexité et sa singularité, le dossier lui avait fait perdre plus d'un cheveu. Il tourna quelques pages. Relit quelques passages. Souleva quelques photos de la scène. Avant de le refermer et de le reposer en le faisant claquer sur la table. Après ça il fit grincer le fauteuil en se penchant en avant. Joignant ses poings, les coudes sur la table, la tête sur ces derniers :

-Pouvez vous me relater l'intégralité des événements de ce 9 novembre. Mademoiselle Grey s'il vous plait.

-Mademoiselle Grey c'est ma sœur. Moi appelez moi Nate.

-Je ne suis pas votre ami mademoiselle Grey.

-Certes mais nous sommes seulement tous les deux. Dans une chambre sombre. Et je suis attachée au sommier du lit. Lieutenant, nous avons passé un cap vous et moi non ?

-Tout est sujet à la rigolade pour vous ?

-Seulement ce qui est drôle monsieur.

-*rire* je n'ai pas toute la nuit.

-Je vous fais peur ?

-Pardon ?

-Peur. Je suis une mutante. Une créature dangereuse pour la communauté. Vous m'avez attaché les mains ; par crainte que je vous arrache les entrailles ou que je vous suce le sang ?

En prononcent ces paroles Nate fit tourner ses yeux au noir. Sa pupille, l'iris, le tout était devenue noire. Profond, comme l'ouverture vers son âme ou vers l'enfer...

Le lieutenant Jones se rapprocha un peu plus d'elle :

-Tu ne me fais pas peur.

-Mais qui te dit que j'ai besoin de mes mains pour te faire souffrir ? Prononçât- elle en se rapprochant à son tour un peu plus.

Les deux protagonistes se fixaient maintenant à seulement quelques centimètres l'un de l'autre. Mais malgré la noirceur de son regard, Nate semblait vulnérable. Après plusieurs secondes, elle finit par se rappuyer contre son lit en masquent une grimace de douleur et en faisant retrouver la couleur initiale à ses yeux.

Brun. Un de ces bruns foncés, bruts. Sans éclats et sans strie.

-Bien. Les présentations sont faite nous allons pouvoir commencer. Avant toute choses, confirmez votre identité.

-Vous avez mon dossier sous les yeux, pourquoi je devrais faire ça ?

-C'est la procédure.

-Bon... *souffle* Natalia Rachel Grey. 28ans.

-Avez vous un conjoint, de la famille ?

-Une sœur ainé. Jean. Et j'étais mariée…

-Pourquoi, plus aujourd'hui ?

-*rire* je n'en suis plus sûre…

-Son nom ?

-Je ne vous le dirais pas.

-Bien. Comme vous voudrez. On y reviendra plus tard. Pouvez vous me raconter comment l'individu qui s'est introduit chez vous a-t-il fait ?

-Je n'en n'ai aucune idée.

-Vous n'avez pas vraiment envie de coopérer ?

-De toute façons même si je ne suis pas la coupable mais la victime, je vais me réveiller demain matin la chambre remplie de militaires envoyés par le gouvernement pour emprisonner la créature.

-Non c'est faux.

-Mais bien sur ! Je suis une MUTANTE ! On va m'emprisonner pour pouvoir faire des tas d'expériences sur moi ! ... sinon je ne serais pas attachée à ce sommier... sinon vous n'auriez pas peur que je m'échappe...

-Vous n'avez pas entièrement tord. Si vous êtes attachée c'est à cause de votre… nature. Mais ça ne vient pas de moi mais du personnel médical. Je n'ai prévenu absolument personne de votre présence ici.

-À cette heure ci le gouvernement doit déjà être au courant et déjà en route. C'est une chasse permanente lieutenant. À cause de ma « nature ».

Vous voulez que je parle, que je vous raconte se qui s'est vraiment passé, je vais le faire mais pour ça vous avez besoin de connaître l'intégralité de mon histoire.

Cole regardait attentivement la jeune femme en face de lui. Comment une personne aussi fragile et frêle peut être remplie d'autant de rancœur et de colère ? Il s'était remis dans le fond du fauteuil, les bras croisés, grattant légèrement la barbe naissante sur sa joue.

Natalia serrait ses dents aussi fort que possible. Et si ça avait était son mari, Logan, à sa place, les barrots du lit seraient déjà tordus par la pression qu'elle exerçait sur ces derniers.

-Mon calvaire a commencé alors que je n'avais que tout juste 11 ans. Je vivais avec mes parents et ma sœur pas de loin de Seattle. Ma sœur, Jean, avait 14 ans et à cette époque le « problème mutant » était encore un concept nouveau dans les foyers, la population ne voulait pas y croire : des personnes possédant des capacité dépassent l'imagination. Chez moi c'était le débat favori aux repas de familles. J'étais trop jeune, je n'en n'avais rien à faire. Mais un après midi, alors que nous étions seules à la maison avec ma sœur, j'ai entendu un énorme bruit venant de sa chambre. Quand j'ai ouvert la porte j'y ai vu ma sœur en pleure, et tout le mobilier de sa chambre qui volaient. Avec beaucoup de légèreté. Comme par magie.

Elle ne regardait pas le lieutenant. Le regard dans le vide elle semblait rechercher ses souvenirs au plus profond de son âme. Cole n'osait pas prendre de note. De peur de la distraire, de la couper dans son récit qui était dans un certain sens palpitant. Bien sur qu'il se souvient de l'officialisation de l'existence des mutants. Mais vécu à travers son regard à elle…

-… elle m'a alors hurlé de partir, puis elle m'a prise par les épaules, et m'a supplié de ne pas en parler aux parents, que si ils l'apprenaient ils allaient nous s'éparer… J'ai hoché de la tête. Et c'est comme si ce hochement avait tout réglé. Les meubles se sont reposaient avec la même douceur qui leurs permettaient de rester en l'air. Quelques semaines plus tard j'ai était prise de maux de tête infernale. Le genre de douleur qui nous fait oublier comment on se sent quand on a pas mal. Et c'est un peu comme si ma douleur avait était un signal car trois jours après deux hommes sont venu chez nous, et ont proposés à mes parents de nous prendre dans leur école pour jeunes surdoués. Comme nous deux. *rire* ce jour là mes parents ont acceptés sans se poser de question ! J'ai su par la suite qu'ils avaient étaient en quelques sortes hypnotisés par l'un des deux hommes.

Un des deux s'était approché de moi avec son fauteuil roulant, il portait les cheveux et la barbe assez longue. Il s'est penché vers moi ma souris, et dans ma tête il m'a dit « Bonjour Natalia, je suis le professeur Charles Xavier, et moi et mon amis allons prendre soin de ta sœur et toi. Ne t'inquiètes pas pour tes douleurs à la tête, je vais les guérir » et il m'a fait un clin d'œil. Et c'est comme ça que nous sommes devenu élèves à l'académie pour jeunes mutants de Charles Xavier.

Par la suite, cet homme, qui nous était inconnu, a tenu sa parole et a fait disparaître mes maux de tête. Je me souviens qu'il a posé ses mains sur mes tempes en me disant que je n'avais pas à avoir peur il a fermé les yeux, et en quelques secondes cette maudite migraine a disparu et c'est comme si quelque chose venait de rentrer en moi, une puissance, une énergie. Pour faire plus simple c'était mon pouvoir qui venait de prendre place en moi. De se réveiller.

-Wow, un pouvoir …

-Oui, c'est un peu niais je sais, mais j'ai toujours aimé penser que nous avions des pouvoirs plutôt que de se dire que nous sommes simplement la phase suivante de l'évolution humaine.

-C'est une jolie façon de voir les choses.

-Vous les voyait comment « les choses » vous lieutenant ?

-Je n'ai rien contre les mutants. Mais vous êtes des menaces…

-Beh tiens. Nous y voilà. Vous savez, chaque minute, de chaque jour, nous nous battons pour rétablir cette inégalité, pour pouvoir vivre avec les mêmes droits, sans avoir à cacher notre véritable nature. C'est à cause de personnes comme vous, qui pense que nous ne sommes que des « menaces » que nous nous faisons enfermer, torturer, tuer, au nom de la science ou de la pureté de la race humaine j'ai même entendu une fois. Durant ma captivité qui a durait 2 ans, on m'arraché la peau, on m'envoyer des chocs électrique pour voir mon seuil de douleur, on nous…

De la rage. Cette toute jeune femme retenait en elle une rage si grande à supporter…

-Pardonnez moi… *rire* on est pas tous malveillant vous savez. C'est juste que je n'aie plus le temps ni l'envie d'être gentille.