Bonjour ou bonsoir à tous ! Je me suis de nombreuses fois imaginé les pensées de Tony lors de ses retrouvailles avec Ziva en Somalie et j'ai voulu mettre ça par écrit. En espérant que vous aimerez... Bonne lecture à tous ! (Spoiler 7x01)

Disclaimer : Je ne possède pas NCIS !

Rated : K


POV Tony

Ma vie n'avait plus vraiment de sens depuis que Gibbs nous avait annoncé que sur le Damoclès, navire où se trouvait Ziva, il n'y avait aucun survivant. Je respirait, marchait, parlait sans aucun but. Une partie de moi était morte en même tant qu'elle. J'essayais de cacher mon mal être à Abby, McGee et Ducky, mais Gibbs, lui, voyait bien que je sombrais petit à petit dans la folie. Si seulement j'avais pu faire quelque chose pour la sauver... Nous nous étions quittés brutalement. Quand l'avion a décollé de Tel Aviv, je n'ai même pas pu croiser son regard une dernière fois. Tous les jours je le regrettais à m'en arracher la tête et me rappelais la profondeur des ses yeux noirs, son sourire, son caractère, quel caractère ! Ses incroyables cheveux noirs, brillants, qui la rendaient sexy en diable... toutes ces choses qui font ce qu'elle est... Ce qu'elle était. Elle est vraiment irremplaçable. Nous avions traversés tellement d'épreuves ensemble. Je l'avais vu amoureuse, elle m'avait vu amoureux. Le lieutenant Sanders était mort et Jeanne Benoît, eh bien, je ne la reverrais sans doute plus jamais. Ziva et moi avions toujours eu une relation particulière. Je m'inquiétais pour elle, et, elle s'inquiétait pour moi. Il y avait aussi, cette tension sexuelle entre nous deux, qui avait été présente depuis la première fois que je l'avais vue. Une sorte de courant électrique bourdonnant qui sévissait à chaque fois qu'on était dans la même pièce et s'amplifiait lorsque elle se rapprochait de moi. Notre mission sous couverture nous avait... soulagé de cette tension, mais, n'empêche : elle était toujours présente, et de plus en plus forte. Je me rappelais ensuite cette opération « Domino ». Où nous avions été serrés l'un contre l'autre dans cet espace étroit, dans le but de se cacher. Je me rappelle de nos respirations accélérées, du désir d'être encore plus proche, de l'envie presque incontrôlable de l'embrasser. Je m'étais même surpris, quelques jours plus tard, à rêver d'elle, qui me faisait mon petit déjeuner, en farfouillant dans les placards de ma cuisine. Et ça ne m'était jamais arrivé avant, à moi, Tony DiNozzo, le tombeur, celui qui a peur de s'engager. Je m'étais sans aucun doute, trop attaché à elle, et maintenant, j'en subissait les conséquences. Le pire est que je m'apercevais seulement maintenant de mes sentiments envers elle, alors qu'elle était morte. Elle me manquait, et ce manque ne sera pas assouvi, car elle n'était plus de ce monde. Même si, j'avais un infime espoir que peut être, qui sait, elle ait, par quelque moyen que ce soit, quitté le navire avant qu'il coule. Après tout, Ziva a toujours résisté à tout, elle était incroyablement forte.

Une journée d'août, assis à mon bureau, j'ai appris qu'un certain Saleem Ulman était responsable de sa mort. Je sentis la haine me submerger, la bile se déverser dans ma bouche. Un incontrôlable désir de vengeance s'empara de moi. Je me levais et me dirigeais vers Gibbs :

- Patron, si c'est lui qui est responsable de la mort de Ziva, nous devons le... l'arrêter.

Gibbs me regarda dans les yeux. Il avait bien compris ce que j'avais voulu dire : le tuer. Pour moi, c'était le sort qu'il méritait. Il avait ôté la vie à la seule femme à laquelle je tenais et avec qui j'aurais voulu avoir un avenir, construire quelque chose de vrai.

- Ce n'est pas moi qui te donnera l'autorisation, DiNozzo.

Il lança un regard éloquent vers le MTAC. Deux jours plus tard, Vance nous avait accordé la mission. Moi et McGee partons vers la Somalie. Dans l'avion, le bleu n'avait pas beaucoup parlé, il avait accepté de venir avec moi et c'était vraiment une démonstration d'amitié, je lui étais vraiment reconnaissant. Je crois qu'il a bien compris que j'étais prêt à tout pour venger Ziva. Quitte à tuer son assassin de n'importe quel moyen, à main nues s'il le fallait. Il m'avait juste dit avant d'atterir :

- Tony... Elle n'aurait pas aimé que nous nous mettions en danger pour elle.

Je le fixai, stupéfait. Je ne pris même pas la peine de lui répondre, et je pense qu'il compris que je m'en fichai vu qu'elle était morte. Je le faisais pour la venger, peut importe si je mourrais après tout, je tenais vraiment à elle... l'aimais-je ? Je ne le saurai peut être jamais. Je pense que oui, après tout j'étais prêt à mourir pour elle. Je m'étais de nombreuses fois imaginé comment j'allais mourir : touché par une balle en plein coeur, mort en protégeant un collègue, mort dans un accident de la route à cause de la vitesse de la voiture conduite par Gibbs, mort dans une explosion, comme de nombreux héros de films que j'admirais. Mais mourir pour elle me semblait une mort plus qu'honorable, la meilleure mort que je puisse souhaiter. Et puis je la rejoindrai enfin.

Durant notre virée dans le désert en Jeep, je lançai quelque vannes pour détendre l'atmosphère. McGee et moi rîmes pendant pratiquement pendant tout le trajet, mais je vis bien qu'il s'inquiétait pour moi, derrière mes blagues débiles et légères, je souffrait. En réalité, j'étais aussi impatient d'arriver à destination, tout serait enfin terminé.

Nous nous sommes fait capturer. Nous sommes depuis deux jours dans cette salle miteuse aux lucarnes poussiéreuses. Moi assis sur une chaise, McGee couché par terre. Au début je le crus mort, mais je l'entendis par la suite respirer. Saleem Ulman arriva enfin. Je parlais, parlais, sans m'arrêter, lui racontait tout. Il faut avouer que ce n'étais pas bien difficile, c'était comme une seconde nature chez moi.

Le regarder dans les yeux fut extrêmement difficile, j'avais envie de l'étrangler,pour ne plus entendre sa voix qui m'annonçait que Ziva David était morte, et qu'elle ne reviendra pas. Je faillis même pleurer la fois il m'avait montré l'étoile de David qui avait été accrochée à son cou. Vivre sans elle me devenait impossible. Je me sentais si seul et perdu que je faillis renoncer et lui demander de me tuer. Mais ç'aurait été bien trop facile. Il ne s'en tirera pas comme ça.

Le jour suivant, Saleem s'énerva et jeta sa gourde remplie de Caf Pow par terre. Il sortit furieux de la pièce.

McGee en profita pour me souffler :

- Quand est-ce qu'on passe à l'action ? On l'a énervé, c'est peut être le moment.

- Pas encore. Je te donnerais le signal.

Saleem revient dans la pièce avec une personne. Je m'interrogeais sur la personne présente sous le sac de toile. Il dit :

- L'un de vous deux va me dire pourquoi il est là, et quant à l'autre, il va mourir.

Je fixai la personne assise sur la chaise, un corps sous un tas de vêtements sales. Un corps apparemment féminin. Se pouvait-il que ?.. Non impossible, elle était morte, ce ne pouvait pas être elle. Je fronçais les sourcils. Le temps paraissait comme suspendu. Saleem arracha brutalement le sac de toile. Et, soudain, je la vis.

Je renaissais.


Qu'en pensez vous ?

Voulez vous que je continue ?