Kikou !

Cet OS, à l'origine, qui devait se faire en deux parties, se transforme finalement en mini fic. Il n'avait donc plus aucune raison de se trouver dans "Réaliser des rêves". Je me permets donc de le rééditer ici en tant que nouvelle fic bien que se soit dans le but du point dernier de sa liste, à savoir "Lui dire . . ."

Il se trouve aussi que, par le hasard des choses, mon enthousiasme c'est transformé en petite spéculation sur le départ de Cote de Pablo. Serte, je sais pertinemment que ça ne se passera pas ainsi mais l'idée me plaît pour dire vrai.

Voici donc les deux premiers chapitres en espérant que tout cela vous plaise. Surtout vous les amateurs de Tibbs comme moi ;-) et espère revoir mes lecteurs que j'avais dans mes OS et c'est pour cela que pour ceux qui ont déjà lu le dernier chapitre des mes OS allez directement au chapitre deux.

Bonne lecture


Assis dans sa voiture, à une heure tardive, il regardait la maison de l'autre côté de la route, faiblement éclairée par les lumières extérieurs de la rue.

Il attendait que le propriétaire de ces lieux revienne se demandant s'il faisait la bonne chose ou non. Mais ce qui c'était passé dans ces derniers mois devait être mis au clair s'il voulait avancer dans la vie.

Jamais il n'aurait pensé qu'il en arriverait là mais il le fallait, du moins c'est ce qu'il pensait.

Il dévie la tête en direction du bruit de moteur et suivit du regard la voiture jusqu'à ce qu'elle s'arrêta dans l'allée de la maison. Les phares de la voiture s'éteignirent laissant descendre la personne qu'il attendait maintenant depuis plus de quinze minutes, une éternité.

De loin, cette personne ressemblait qu'à une ombre mais sa démarche la trahissait et c'était bien celle qu'il attendait.

Le moment était enfin arrivé, de franchir le pas ou la ligne plutôt.

La personne disparu dans la maison, refermant derrière elle la porte d'entrée mais il était hors de question que cela ferme la porte de la future conversation.

Tony ferma les yeux pour se donner du courage. Chose qui lui fallait pour affronter cette personne.

Mais en repensant à cette nuit, à ce dérapage, ce moment de faiblesse qui les a unis pour un temps, il se décida et sortit de sa voiture.


Flashback.

Huit jours auparavant.

- Après-demain c'est la reprise.

- Ça te fait peur.

- Moi peur ! Tu rigoles. Non, c'est juste qu'on s'habitue à ne rien faire et en même temps à faire tout ce qu'on veut.

Les deux anciens agents, qui le seront de nouveau bientôt, se regardèrent longuement à cette remarque. Puis les deux se mirent à parler en même temps en interpellant l'autre par son prénom, ce qui les fit sourire.

- Honneur aux dames.

- Depuis quand tu es galant Tony ?

- Y a beaucoup de chose que tu ignores sur moi Zee-vah. Tu ne vois en moi qu'un coéquipier mais je suis un tout autre homme à l'extérieur.

- Je sais.

- Tu sais ?

- J'ai déjà rencontré le vrai DiNozzo.

- Oh, tu veux parler de Pa . . .

- Pas que.

- De Ber . . .

- Et tant d'autres fois. Surtout ces derniers temps.

- Et que penses-tu de lui ?

- Que c'est homme merveilleux.

Puis ce qui devait arriver, arriva, ils s'offrirent l'un à l'autre pour la première fois.

Fin du Flashback


Tony foulait le bitume à petites enjambées toujours pas sûr de ce qu'il allait dire à ce sujet.

Pendant près de quatre mois, ils s'étaient vus, tournés autour, avaient ris ensemble, s'étaient découvert l'un à l'autre et ce soir-là s'étaient découvert bien plus que ce qu'ils auraient imaginé.

Booster par ce souvenir de bien être qu'il avait ressentis blottit dans ses bras, peau contre peau, envoûté par son parfum, s'offrant un moment de pur innocence remplis de plaisir jouissif, juste les yeux dans les yeux, oubliant tout le reste, mais tout de suite détruit par les remords de leurs actes, Tony mis ses poings en boule, crispa la mâchoire et accéléra le pas.

Ça ne pouvait pas durer, il fallait qu'il mette carte sur table s'il voulait que ça aboutisse.

Les jours suivant leur reprise au travail, aucun des deux n'avaient reparlé de ce soir-là.

Les simples regards gênés entre eux aurait pu trahir aux autres qu'effectivement il s'était passé quelque-chose mais personne ne leur en avait parlé ou reproché, personne, ni même eux.

Plusieurs fois, lui ou elle avait essayé d'aller vers l'autre, mais à chaque fois ils avaient été interrompus par un collègue ou une affaire. Même les voyages dans l'ascenseur étaient devenus long et silencieux.

La gêne entre eux était devenue palpable. Ils s'étaient rapprochés et pourtant tous les éloignaient à présent.

Le travail avait repris, ainsi que toutes les règles qui lui étaient liées.

Et cette soirée fut enfermée dans une boîte comme un rêve qui ne pouvait se réaliser.

Enfermé mais pas oublié et c'était la raison de sa présence ce soir.

Il entra dans la maison avec toute l'énergie encaissée par les souvenirs sans même annoncer sa présence sachant que la porte était toujours ouverte pour lui. Il se dirigea directement là où il savait qu'il allait trouver la personne concernée.

Il descendit donc les marches menant à elle et effectivement elle était-là, assise au centre de la pièce travaillant déjà sur un nouveau projet, mais Tony ne s'y arrêta pas, ni même la regarda.

Il alla vers le fond de la salle où il y prit un verre pour se verser un remontant qu'il avala d'une traite lui brûlant la gorge au passage. Puis fit claquer le verre vide sur la table de bois tout en se retournant.

- Gibbs ! Faut qu'on parle.


Voiloù. Es-je réussi à vous faire croire qu'il voulait aller voir Ziva?