Hey girls !

Vous avez pas honte de m'empêcher de dormir ? Non ? Alors voilà, il est 21h52 et je vais commencer à écrire ça sur un coup de tête.

Enjoy !


Pas mal.

Carrément pas mal.

Tout à fait à son goût.

Francis Bonnefoy, pervers de son état, venait de se trouver un nouveau passe-temps. Mater sans vergogne l'autrichien devant lui.

Décidément, ce Roderich était tout à fait à son goût.

Jeune et beau, déjà. Une peau d'albâtre sans défaut, des cheveux soyeux couleur chocolat, des yeux légèrement violets à l'éclat réhaussé par des lunettes aux montures assorties à ses prunelles.

Pas mal du tout.

Un air noble accentué par un unique grain de beauté au coin des lèvres, de grandes mains de pianistes, fines et délicates, un corps fin et harmonieux.

Vraiment bien, même.

Pas un mot plus haut que l'autre, un air sérieux en permanence, des manières irréprochables. Un aristocrate hautain et légèrement efféminé comme on n'en fait plus.

Par-fait.

Tout à fait son type. Il venait de se trouver un morceau de choix.

Satisfait, il ajusta sa position afin de la rendre plus confortable. Et plus apte à la contemplation du magnifique spécimen devant lui.

Genial.

Il était donc de fort bonne humeur jusqu'à ce qu'on tire son adonis hors de son champ de vision.

Hum ?

Il venait d'être abordé par une jeune hongroise qui se pendait à son bras.

Le français soupira, excédé. Il adorait sa Lizy', mais parfois elle le saoulait vraiment.

Tu vois pas que je mate, là ?

Il entreprit donc de la fusiller du regard, jusqu'au moment où elle s'en rendit compte et agita sa poêle fétiche dans la direction du blond.

Chasse gardée.

Ok, demi-tour, toute !

Il se mît donc à bouder, affalé dans son fauteuil.

Nan mais oh.

" Francis ? Francis ! Tu m'écoutes, shitty frog ?

Quoi encore ?

Il posa un regard blasé sur l'anglais qui gesticulait devant lui.

Le british lui parlait visiblement depuis plusieurs minutes.

Je matais, idiot.

Activité que le blond ne cautionnerait sûrement pas, mais enfin.

Il le dévisagea, détaillant ses traits fins et ses lèvres pulpeuses.

...Pourquoi pas.

Et Roderich eut l'occasion de hausser un de ses fins sourcils devant le spectacle plutôt inhabituel du français embrassant l'anglais à pleine bouche.

Français qui s'éclipsa rapidement, profitant du fait que le jeune homme aux yeux émeraudes soit encore trop choqué pour hurler.

Oups. J'ai peut-être gaffé.

Bah. Tant pis. Un séjour à l'hosto de plus ou de moins, au point où il en était...

Il eut néanmoins sourire.

Les autrichiens de glace, c'est plutôt cool.

Mais on pourra dire ce qu'on veut, les anglais caractériels, c'est pas mal non plus.


Bon, c'est assez différent de ce que je fais d'habitude, et c'est pas terrible, mais bon, j'avais envie.

...review ?