Voilà, donc je ne pense pas que l'on puisse appeler cette "petite" fanfic un One-Shot, mais bon ça on s'en fout xD
Donc bon, vous vous en doutez, au programme tout plein de Kuro - Fye avec du lémon d'ailleurs je tiens à prévenir, c'est mon tout premier donc essayer d'être clément avec moi s'il vous plait. Yaya-chan est une gentille fille après tout ToT
Bon je préviens également toutes les bonnes âmes qui lirons pas fic qu'elle n'a pas été corriger par ma Beta Lectrice, mais par moi-même (plusieurs fois en plus _) donc je m'excuse d'avance si vous retrouvez encore beaucoup de fautes, j'ai fait de mon mieux promis =(
Bref, bonne lecture tout le monde =D
Je ne sais pas depuis combien de temps je te regarde cette nuit encore. Tu es là dans ton lit en train de dormir et moi, moi j'ai le sommeil qui manque, moi je n'arrive pas à fermer l'œil. Je ne sais pas non plus depuis combien de temps je ne dors plus, mais ce n'est pas grave pas vrai, après tout c'est pour toi que je ne dors pas, même si je ne te le dirais jamais.
Je m'en veux tu sais, de t'avoir laissé toutes ces nuits seuls avec tes mauvais rêves. Mais je ne peux plus rester là sans rien faire. Je fais chaque soir semblent de m'endormir, comme tu le fessais avant mais, moi si je ne dors plus ce n'est pas pour les mêmes raisons que toi. Si je ne dors pas ce n'est que pour toi, pour veiller sur toi comme j'ai toujours voulu le faire. Après tout je ne peux faire que ça désormais. Tu dors paisiblement, ça me soulage de te voir comme ça. Depuis ce jour-là tous à changer pas vrai, toi tu dors paisiblement, ou presque du moins. Et moi chaque fois que je ferme les yeux je revois leur visage et je m'en veux. De ne pas avoir été assez fort, de ne pas avoir pu les protéger, d'être resté là sans rien faire pendant que les autres se battait, de ne rien avoir pu faire pour toi. Oui, j'ai des remords. Et c'est pour cette raison que je ne peux plus dormir, car j'ai peur. Peur que si je m'endorme quelque chose t'arrive, peur de ne pas être là pour toi comme j'aurais voulu être là pour eux, peur de peut-être avoir fait les mauvais choix. Après tout j'aurais dû vous sauvez, toi et les gamins, les deux Shaolan clone ou pas.
Alors, je continue de te regarder sans un mot, sans faire un geste. Toi que j'ai interdis de mourir, toi que j'ai transformé en vampire par simple égoïsme pour ne pas te perdre. Mais, ça je ne le regrette pas au contraire, si c'était à refaire, je le referais et autant de fois qu'il le faudra, même si tu me hais. Même si tu ne veux plus jamais me voir, parce qu'au moins tu es vivant et pour moi c'est tout ce qui compte.
Tu bouges pendant ton sommeil, ce n'est pas la première fois, ce ne sera pas la dernière. Fais-tu de beau rêve? J'en doute vu comme tu t'agites. Et je ne peux encore une fois rien faire à part te regarder, de quoi rêves-tu, à qui rêves-tu? Encore à lui pas vrai ? Celui que tu essayes de fuir. Que ressens-tu pour lui, dit le-moi s'il te plait. J'ai besoin de savoir, j'ai envie de savoir.
Je reste assis sur mon lit adossé au dossier juste à côté de toi en regardant le vide qui nous sépare et je me demande si un jour cette distance disparaitra. Si seulement tu savais à quoi et comment je pense en ce moment. Cela te ferais bien rire j'en suis sûr. Moi le grand et fort Kurogane, ninja de Nihon, qui ne montre jamais ses émotions, qui est presque insensible à tous, qui s'énerve pour un rien et qui ne connais pas la douceur. Oui, moi qui pense à toi, à toi et à ton regard océan, à toi et à tes cheveux couleur soleil. Mais tu sais, moi aussi je suis humain, moi aussi je suis un homme et j'ai des sentiments. Même si je ne le montre pas...
Je pose mon regard sur toi et je remarque que tu t'es réveillé, tu me fixes intriguer, ton regard voulant tout dire. Pourquoi tu ne dors pas, que fais-tu encore réveiller, nous avons une longue route qui nous attend, si je m'inquiète pour toi c'est simplement à cause des enfants etc... Je te regarde également sans pour autant répondre aux questions silencieuses que tu me poses, alors tu ouvres la bouche pour parler.
- Kur...
- Rendort toi! Je suis assez grand pour m'occuper de moi-même et je n'ai pas sommeil.
Non je ne suis pas méchant, non je ne te déteste pas, alors arrête avec ce regard. Je t'ai interrompu avant que tu ne dises mon nom en entier. Je n'aime pas comme tu le dis, tes surnoms me manque, tes faux sourire me manque, tout ce que tu étais me manque. Même si ce n'était que du faut, au moins tu n'étais pas aussi froid, tu rigolais avec tout le monde, tu t'amusais avec mes nerfs. Et là, depuis Tokyo tout à changer, alors ne me fait pas ce regard. Ce regard qui montre que tu as de la peine, ce regard qui me demande de rester et de t'expliquer.
Je suis trop fier tu le sais, alors pourquoi devrais-je faire le premier pas. Après tout ce n'est pas entièrement ma faute. Pas vrai? Tu t'apprêtes à me répondre, mais je me lève et m'apprête à sortir de la pièce, je m'arrête devant la porte. Je ne veux pas voir ton visage à ce moment, je n'ai plus envie de me dire que c'est ma faute, que si j'étais venu avec toi et Shaolan tout cela ne se serait pas passé, que si j'avais pris mon sabre j'aurais pu l'arrêter, que si je t'avais dit depuis le début ce que je ressens j'aurais pu mieux te protéger... Non je ne veux plus me dire que si tu t'es éloigné de moi, c'est ma faute. Je ne veux plus avoir de regrets.
- Kurogane...
Et voilà, tu l'as dit. Mon nom en entier, celui qu'habituellement tu aimes prononcer avec tellement de mépris et de froideur, tu m'en veux donc tellement de ne pas t'avoir laissé mourir ?
Pourtant, cette fois, je ressens de la tristesse dans ta voix, as-tu envie que je reste, aime tu t'en que cela me faire souffrir où bien au contraire, as-tu deviné depuis longtemps que je veillais sûr toi. Te sens-tu rassurer par ma présence et c'est pour cela que tu es triste de me voir partir? J'en doute, tu n'es pas comme ça, tu n'as pas besoin de moi, moi qui a l'inverse suis devenu entièrement dépendent de toi. Pourtant, je sers le point, ravale ma salive et dit avec amertume dans la voix.
- Rendort toi j'ai dit! Je reviendrais avant que les enfants soient réveillés.
Ce que j'ai dit me fait mal tu sais, j'aurais aimé rester avec toi, près de toi, pour toujours. Mais c'est impossible, on le sait tous les deux. Sans attendre une réponse ou une quelconque protestation de ta part j'ouvre la porte pour sortir et la ferme rapidement derrière moi. Je n'ai aucune envie de rester ici, dans cet appartement où nous logeons le temps de notre escale ici. Je ne prends ni mon sabre, ni une veste, pas même un parapluie avec le temps qu'il fait. Je m'apprête à sortir quand je me tourne vers la chambre que je viens de quitter, tu dois sûrement t'être rendormit, je regarde ensuite la montre qui se trouve dans le salon, elle indique 01h30 du matin.
Une fois à l'extérieur je regarde les rues vides de toute vie. Bien qu'en début août il pleut fortement, il ne fait pas vraiment froid au contraire. Mais, cette pluie aurait pu dissuader même les plus téméraires de sortir.
Le commence à marcher sans regarder où je vais, de toute façon quel importance cela a-t-il. Hum. Je rigole doucement en secouant doucement la tête de gauche à droite. Regarde comme tu me fais penser stupide mage, je perds complètement la tête par ta faute. J'ai changé plus que je ne l'aurais voulu, plus que je ne l'aurais dû. Je soupire un grand coup, je sais où aller finalement. J'ai besoin de parler et elle pourra peut-être faire quelque chose pour moi après tout. Je regarde donc autour de moi pour reconnaitre certaine rue que l'asperge hystérique nous à montrer, Kimihiro Watanuki, le garçon du 1er avril née un premier avril. Tu as souri quand tu as entendu cela.
Nous avons tout de même été étonnés à notre arrivée dans ce monde, nous revenons ou tout a commencé. Cela veut-il dire que tout est fini ? Je ne pense pas, même si nous sommes revenus dans ce Japon, dans ce Tokyo. Mokona a fait une crise de nerf pour rester avec son double noir et Yuko. Watanuki nous a proposé de dormir chez lui, mais nous avons refusé en lui disant que c'était trop petit pour nous quatre. Déçu il est parti avec Domeki. Mine de rien je l'aime bien lui, il ne parle que quand il faut parler, ne fait rien d'inutile et en plus ne pose pas de question sauf quand il le faut.
J'arrive donc cher Yuko, je me dirige sans vraiment faire de bruit verre l'arrière de la boutique où je la vois en train de boire et de fumer. Je savais qu'elle ne dormait pas, elle ne dort jamais de toute façon, sans rien dire je me pose vers elle et elle me sert un vers de sake. Le temps passe et enfin nous parlons, sans passer par quatre chemins, de façon claire, pas besoin de se retenir, elle sait sûrement déjà ce que je vais lui dire, de mon côté je sais comment elle va réagir. Après tout cela fait déjà un long moment que nous sommes ici, je commence à la connaitre mine de rien et même si c'est une vipère rapace elle est agréable à fréquenter.
- Cela fait combien de temps que tu ne dors pas ?
- Je ne sais pas. J'ai arrêté de compter les nuits.
- Penses-tu que c'est en fuyant comme cela que tout va s'arranger.
- Je ne fuie, mais les choses se sont trop compliquer. Il a encore besoin de temps, alors pas cette nuit.
- Quand ça alors ? Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire aujourd'hui.
- De toute façon nous sommes liées non ? Ce qui doit se passer se passera.
- Tout est inéluctable.
- Et nous avons encore un long chemin à faire.
- Alors va et repose toi, sinon tu ne pourras pas les protéger.
- Pas tout de suite, nous avons encore le temps.
Le temps passe, nous continuons de parler. Il doit être vers les 05h00 quand je me lève pour partir. J'ai dit que je revenais avant le réveille des enfants, c'est donc ce que je vais faire. Nous nous quittons sur un vague signe de la main et je la laisse avec le nombre incalculable de bouteilles que nous avons terminé.
Il ne s'est pas arrêté de pleuvoir, pourtant les gens commencent à sortir de chez eux pour aller travailler. Je ne me presse pas, je ne le suis pas après tout. J'arrive pourtant rapidement à l'appartement, plus rapidement que je ne l'aurais voulu, mais plus tard que je ne l'aurais dû. Je monte donc sans un bruit dans l'immeuble et rentre cher nous. Aucun bruit, tout le monde doit encore dormir. C'est une bonne chose. Je retire mes chaussures et me dirige vers la cuisine pour me prendre un verre d'eau, j'en ai bien besoin. Puis le plus doucement possible je me dirige vers la chambre que je partage avec toi, quand j'entre, je ne te trouve pas, bizarre tien, je referme donc la porte, tu es peut-être au toilette qui sais. Je m'avance donc vers l'armoire pour me changer et tu es là, juste à côté recoquiller contre le mur comme un chat laissé à l'abandon.
Avant même d'avoir pu réagir je sens une pression sur ma joue, tu m'as giflé. Je mets ma main à l'endroit de l'impact et je te regarde, tu t'es rapidement levé et je remarque que tu as l'œil encore rouge et gonflé signe qu'tu as dû beaucoup pleurer. D'ailleurs les marques de larmes sur celle-ci sont toujours visibles. Il est rare de te voir ainsi montrer tes émotions surtout devant moi sauf quand il s'agit de me faire culpabiliser ou pour me montrer combien tu m'en veux. À ce moment je m'en veux encore plus que d'habitude, c'est moi qui t'es mis dans cette êtas en partant aussi tard et par ce temps. Je me rends compte qu'en fait toi non plus tu n'as pas dû fermer l'œil de la nuit. Tu as dû rester assis dans ton coin à attendre le moment où j'allais ouvrir la porte.
Je suis désolé, tellement désolé si tu savais. Comme si la gifle n'avait pas suffi tu me frappes le torse avec tes petits points. Ça ne me fait pas mal, en tout cas pas physiquement, mais mon cœur lui souffre le martyr de te voir comme cela. Alors, je te laisse faire, tu en as besoin. Tu continus comme ça, encore plusieurs minutes, puis tu t'accroches à mon t-shirt complètement mouiller et tu te remets à pleurer en me traitent d'idiot.
Tu as raison, je suis le dernier des idiots, idiot de ne pas avoir fait plus attention à tes sentiments, idiot d'être partis comme ça, alors que tu n'avais rien fait, idiot de t'avoir fait pleurer. Je te serre donc fortement contre moi pour me faire pardonner et te consoler par la même occasion. Si tu savais comme j'ai rêvé de ce moment, où je pourrais enfin te prendre dans mes bras, même si j'aurais préféré ne jamais voir ses larmes sur ton beau visage. Surtout si elles coulent par ma faute.
Tu continus de pleurer en te blottissant encore plus contre moi, tu ne veux plus que je partes, je le sais cette fois, j'en suis certain, je ne le ferais pas, jamais de la vie. Je me penche doucement vers ton oreille afin d'y murmurer les mots que tu as voulus entendre depuis mon départ.
- Tadaima. (1)
- Hai… Yoi kaeri. (2)
Je passe une main derrière ta tête pour te caresser les cheveux et en met une autre autour de ta taille avant de te soulever et de te déposer sur ton lit. Puis je te lâche et m'éloigne de toi de seulement quelques centimètres avant que tu ne m'attrape le poignet. Tu crois que je vais encore partir ? Il en est désormais hors de question, je ne te laisserais plus jamais, quoiqu'il m'arrive je resterais toujours avec toi je te le promets. Je me mets à ta hauteur et soupire devant ton œil de chat botté, puis je te montre mes vêtements et dit d'une voix un peu moqueuse pour te remonter le moral.
- Je vais me changer. Je ne sais pas si tu as remarqué mais, à cause de toi je suis entièrement trempé.
Ça marche, tu rigoles, preuve que tu vas mieux. Tu me lâches et je vais prendre des habits dans l'armoire avant de partir dans la salle de bain pour prendre une douche. Je ne fais pas long, je ne veux pas que tu te sentes de nouveau seul, pas question, surtout pas à cause de moi.
Quand je suis de retour dans la chambre tu es allongé dans tes couvertures les yeux fermés, pourtant je te vois réagir quand je ferme la porte. Il fait encore nuit dehors alors j'éteins la lumière et je vais me coucher également même si je sais que je ne dormirais pas. Le temps passe et au bout de quelques courtes minutes je te sens venir vers moi. Tu essayes de chercher une petite place ou te mettre et je soupire avant d'ouvrir grand les bras pour que tu puisses de nouveau t'y blottir comme avant, ce que bien évidemment tu t'empresses de faire. Mais cette fois tu ne pleures pas, tu ne pleures plus, tu n'en as plus besoin. Je suis là désormais.
- Ne, Kur...
Encore une fois je ne te laisse pas finir, qui sait si cela ne va pas très vite devenir habituel. Pourtant, je ne te fais pas taire avec les paroles, mais avec ma bouche. Tu n'as pas eu le temps de réaliser, que nous nous embrassons déjà. Comment le ressens-tu ? Pour moi tes lèvres sont douces avec un gout fin de miel. Ce n'est qu'un court baisé, timide, craintif chacun de la réaction de l'autre, une simple éraflure de nos lèvres quelques secondes voir quelques minutes sans plus, mais tellement attendu de chacun de nous. Une envie enfin exprimé, un désir réalisé, un besoin extériorisé. Et pourtant, pas assez long pour apprécier pleinement le gout de l'autre mais, juste assez pour que nous ne puissions plus nous en passer. Pourtant, j'ai besoin de te le dire, il le faut.
- Gomen.
- J'ai eu peur... Que tu ne reviennes pas.
Je sais et je m'en veux terriblement si seulement tu savais, tu te relèves et me fait basculer sur le côté pour que je me retrouve allonger sur le dos. Toi tu te mets à moitié sur moi, ton torse est pratiquement collé au mien et tu t'appuies avec ton bras pour me regarder droit dans les yeux sans avoir à lever les tiens pour autant.
- Ne refais plus jamais ça... Onegai. J'ai eu tellement peur de te perdre.
- Je te le promets.
- Dans ce cas il faut sceller nos petits doigts ! C'est Watanuki-kun qui m'a dit qu'on devait faire ça qu'on en se fait une promesse.
- Ce truc de gamin ? Pas question ! Même pas pour toi!
Alors, la non, je veux bien être gentille, mais faut pas non plus abuser hein. Cher moi aussi les gosses font ça, mais ce n'est pas pour cette raison que je dois le faire aussi. On est plus des enfants non plus, Sakura et Shaolan font ça, pas nous ! Et puis j'ai promis ça devrait suffire non ? Tu sais après tout, que je tiens toujours mes promesses, surtout si cela te concerne...
- Aller, s'il te plait. S'il te plait! S'il te plait! Onegaiii Kuro-sama.
Non tu peux m'appeler comme tu veux il en est hors de question, même si tu me fais ce regard. Non c'est non. Je m'apprête justement à te répondre qu'il en est tout à fait exclu quand je remarque que la distance entre nos visages c'est énormément réduite en quelques très courtes secondes. Tu t'approches et me murmure d'une façon que je n'aime pas un dernier s'il te plait, enfin... Si j'adore la voix sensuelle que tu as pris exclusivement pour moi en ce moment, mais je la déteste également, car tu as sûrement trouvé un nouveau moyen d'obtenir tout ce que tu veux de moi. Je lève donc ma main vers toi et met en avant mon auriculaire, tu souris puis scelle nos petits doigts.
- Bon alors Kuro-ai, répète après moi d'accord.
- J'n'ai pas vraiment le choix.
- Je le jure sur mon petit doigt coupé si jamais je mens que mille aiguilles me transperce.
- Je le jure sur mon petit doigt coupé si jamais je mens que mille aiguilles me transperce
- Voilà maintenant tu peux promettre.
- J'y crois pas t'es vraiment le seul à pouvoir me faire faire ça. Mais bon, je te promets de ne plus jamais te laisser seul quoiqu'il arrive.
Tu souris et j'en fais de même, comparer à toi ce n'est pas un de ses sourires que tout le monde remarque, il est petit, sur le côté et toi seul peux le voir. Je détache nos doigts pour poser mes deux mains autour de ta taille, tu baisses la tête et nous nous embrassons, un baiser plein d'envie, attendu, qu'aucun de nous ne veux rompre. Pourquoi ferions-nous cela de toute façon, si tu savais comme je suis bien ici avec toi.
Sans que nous le remarquions le soleil commence à se lever signe que les enfants ne vont pas tarder à se réveiller pour aller à l'école. Ils y sont bien sûr comme étudient étranger donc tout le monde sait qu'ils ne resteront pas indéfiniment. Pourtant, cette vie à l'air de leur plaire, à toi aussi d'ailleurs, je romps donc l'un de nos baisés passionner et tourne la tête vers la fenêtre pendant que toi tu te couches entièrement sur mon torse en écoutant les battements de mon coeur.
- Ne Kurogane…
- Je préfère….
- Tu préfères quoi ?
- Que tu dises mon nom en entier de cette façon… Et plus avec froideur.
- Plus jamais !
- Plus jamais.
Et je t'embrasse sur le front, je mets une de mes mains dans tes cheveux et commence à doucement les caresser, ils sont tellement doux, ils sentent tellement bon, ils sont tellement comme toi. Docile et rebelle à la fois, indispensable et pourtant tellement chiant par moment. Je respire ton odeur et tu en fais de même, aucun de nous n'a envie de se lever, aucun de nous n'a envie de bouger. Rester comme cela pour toujours, dans notre bulle, dans notre monde, loin de tout ce qui te fait peur, loin de tout ce qui provoque ma haine et mon envie de sang.
- Tu ne voulais pas me dire quelque chose ?
- Si.
- Je t'écoute alors.
- Ça te dérangerais, si une fois qu'on aura retrouvé toutes les plumes de Sakura-chan… On vient vivre ici, j'aime ce monde tu sais, les enfants aussi et c'est pareille pour Mokona-chan.
- Non, on reviendra tous ici.
- Et on vivra comme une vraie famille. Tu seras le papa et moi la maman. Et ce ne sera plus un jeu…
Pour te répondre je t'embrasse tendrement, toi aussi alors tu veux revenir ici. C'est vrai que c'est calme, pas de magie, pas de ninja, pas de démon. Juste, une sorcière complètement folle, deux boules de poile, l'une blanche morfale pas comme deux, l'autre noir buveuses de sake. Et bientôt un groupe de voyageur aillant visité les dimensions, deux gosses pouvant passer pour des enfants normaux, un magicien changé en vampire avec un oeil en moins et enfin un ninja venant d'un autre Japon complètement colérique. Un beau mélange finalement.
Je regarde la montre à côté de moi qui affiche désormais 06h40, je me redresse à contre coeur avec toi dans mes bras qui t'accroches à mon coup. Tu ne comprends pas pourquoi je ne suis pas resté coucher, je le vois dans ton regard. Je te fais donc signe de regarder la montre, les enfants ne vont pas tarder à se lever et rien n'est encore prêt. Tu te prépares alors à te lever à toute vitesse mais, je n'ai pas envie que tu bouges, je te garde donc contre moi et te dépose de rapides baisés dans le coup. Tu gémis en essayant de te libérer plus pour la forme que par envie ça se voit, tu aimes ça, moi aussi d'ailleurs, j'ai envie de te dévorer, de te faire mien, tout de suite, dans la seconde.
- Kuro-chan… Arrête s'il te plait… Il faut que j'aille préparer à manger pour les enfants.
- J'aime ta voix, prononce mon prénom en entier.
- Ku… Kurogane… Onegai…
Ha, j'arrive donc moi aussi à te faire faire ce que je veux, c'est bon à savoir, sache-le, car je ne vais surement pas m'en privé bien au contraire. Mais bon, c'est vrai qu'il faut malheureusement se séparer, quel dommage. Mais, soit sûr que ce n'est que partit remise. Je te laisse donc te lever et tu sors de la chambre pour aller dans la cuisine ou du prépare le petit-déjeuner ainsi que le bentô des enfants. Pendant ce temps je me couche sur le lit avec mon bras devant les yeux pour les cacher des rayons du soleil. C'est tout de même incroyable, tu viens tout juste de partir et tu me manques déjà, mais je ne peux pas venir te rejoindre, pas encore en tout cas. Il y a les enfants et je ne sais pas si tu veux déjà l'annoncer à tout le monde. Annoncer quoi au juste en plus ? Que nous sommes ensemble. Mais, le sommes-nous vraiment ou n'était-ce qu'une petite phase passagère pour toi, car tu avais besoin d'être réconforté. Mais, quelle importance de savoir que notre aventure ne durera que quelques minutes, quelques heures, des jours, des semaines, des mois, des années ou peut-être la vie entière. Du moment que je peux rester encore prêt de toi. Même si je sais que je serais anéantît le jour où tu me diras que c'est fini.
Le temps passe et tu ne reviens pas, pourtant les enfants sont déjà partient. Je le sais, car il est déjà 08h30. Alors, pourquoi tu ne viens pas ? Ce n'est sûrement pas grave de toute façon, tu dois être en train de manger ou de ranger comme chaque jour. Je reste donc allonger et je ferme les yeux, heureusement que je ne travaille pas aujourd'hui, je regarde par la fenêtre pour voir qu'il n'y a plus aucun nuage dans le ciel signe qu'il va faire très chaud voir lourd aujourd'hui. Heureusement, je n'aime pas vraiment plus que ça la pluie, j'ai toujours été plus chaleur que toi de toute façon. Je souris et finalement laisse le sommeil me gagner la tête tournée vers le soleil. Ça fait tellement longtemps que je n'ai pas dormis après tout, pourquoi m'en privé, surtout que je sais que tu ne fuiras plus. Pourtant, j'aurais aimé que tu reviennes te coucher avec moi, nous nous serions endormit ensemble, puis réveiller ensemble...
- Kuro-WanWan je...
- ZzzZzzZ (non Kuro ne ronfle pas c'est pour montrer qu'il dort xD)
- Ho, il s'est endormit. C'est une bonne chose. Je sors mon Kuro-Ai rien-que à moi.
~~ + = (âme sensible passé votre chemin) ~~
Hmm, j'ai bien dormi. Je me redresse et regarda partout pour voir si tu es dans le coin mon stupide mage... Attends j'ai un problème là ! J'essaye, mais ne n'arrive pas bouger les bras sauf de quelque centimètre et ça ce n'est pas normal du tout en plus j'ai les bras qui partent en arrière et ce n'est pas vraiment agréable surtout assis. Je me recouche et laisse tomber ma tête en arrière pour voir ce qui me procure cette sensation à la fois douce et en même temps détestable autour des poignets et là...
- FYEEE[….]EEE!
- Hai mon Kuro-pii?
Tu n'entres pas dans la chambre passent simplement ta tête dans l'entrebâillement de la porte avec un de ses stupides sourires de gamin qui vient de faire une connerie et qui s'est fait chopper par son père ou sa mère. Je respire donc un grand coup et essaye de dire avec ma voix la plus calme possible.
- Fye?
- Kuro-Dady?
- Je peux savoir ce que c'est que ces menottes?
- C'est pour s'amuser. Les enfants dorment cher Yuko et on est tout seul.
- Mais POURQUOI des menottes?
- Parce que c'est Yuko qui me les a données en me disant de te les mettre. C'est drôle pas vrai?
- Viens me les enlever tout de suite Fye.
Arrêt sur image ! Toi sale abrutit tu entres dans la chambre et je remarque que tu es simplement vêtu d'un Yukata comme si tu étais aux sources thermales. Enfin, le problème ce n'est pas vraiment ce que tu portes, c'est comment tu le porte. Car, oui, monsieur à l'épaule et une partie du torse droit complètement à découverts, tes jambes sont très visibles et tu as lâché tes cheveux. Si tu me promets de rester habiller comme ça, je veux bien rester menotté toute ma vie. Malheureusement c'est impossible, je te vois déjà t'approcher de moi et autant dire qu'au moment même où tu me libéreras tu n'auras plus la moindre parcelle de vêtement sur toi.
Tu te mets à califourchon sur moi le fourbe. Ça te fait rire cette situation et tu en profites le plus possible. J'essaye de me libérer, mais j'aurais dû m'en douter tout de suite, si c'est cette stupide mago-baba (3) qui les lui a données c'est qu'elles sont magiques et donc que tu as dû payer une compensation. C'est aussi inutile d'essayer de me libérer. Je soupire avant de te regarder droit dans les yeux en me relevant un peu.
- Toi, attends que je me libère et tu vas voir.
Tu ne me réponds même pas faisant comme si tu ne m'avais pas entendu, enfoiré tu verras la vengeance est un plat qui se mange froid. Tu me pousses en arrière pour que je sois de nouveau entièrement couché et tu te penches vers mon coup pour m'y faire de petits baisés papillon qui me font enrager. Je n'aime pas être impuissant et là, je ne peux rien faire à part être la victime. Non, il en est hors de question je dois trouver un moyen de me libérer, après tout, moi Uke ? Pas même une fois mort, oui monsieur je suis un Seme, pur et dur et là, je me retrouve à la place du soumit. Il faut changer cela, je réclame donc tes lèvres pour que tu m'embrasses et j'arrive à atteindre ton oreille pour murmurer ce que tu as envie d'entendre. Après tout tu as monté ce petit stratagème rien-que pour ça pas vrai ? Moi qui ne me suis même pas rendu compte que tu m'avais mis des menottes en fourrure en plus durant mon sommeil chapeau. Je devais vraiment être épuisé.
- Ai Shiteru.
Tu te redresses les joues en feu et les larmes aux yeux, j'ai l'impression que ne me croit pas vraiment, ou alors tu as réalisé ce que je viens de luire dire. C'est ce que tu voulais après tout non? Mais de toute façon je te l'aurais dit un jour ou l'autre. Il suffisait simplement d'attendre même si par moment ne n'y arrive pas moi-même. Oui je te l'ai dit que je t'aimais, je t'aime et je t'aimerais toujours, que tu le saches ou pas.
- Hontôni ? (vraiment en japonais)
- Hontôni !
Je sens soudain que la prise sur mes poignets c'est rompu, cela veut dire que je suis donc de nouveau libre. Génial ! Je t'embrasse et avant que tu puisses réagir tu prends ma place et c'est toi qui te retrouves menotter en dessous de moi. Je souris tel un loup aillant attrapé sa proie et tu me regarde attendent la suite comme si tu attendais de savoir si tu allais vivre ou mourir. Je commence donc à te dévorer, d'abord le coup que j'embrasse et je mordille tout en y laissant la trace de mon passage, tu gémis preuve que tu aimes. Puis je lèche ton coup jusqu'au lobe de ton oreille et je m'y arrête pour y murmurer.
- Tu es sûr que personne ne va venir ?
- Il est déjà 15h30 Kuro-pii. Les enfants sont déjà rentré et repartit. De plus j'ai fermé la porte à clef.
T'en mieux si on ne sera pas dérangé, car tu peux être sûr que je ne compte pas te lâcher de la nuit surtout que demain les enfants n'ont pas cours. Je retourne alors à l'attaque de ton coup, sans rien dire de plus, encore une fois je remonte mais, pas vers ton oreille, je me dirige vers tes lèvres et t'embrasse à t'en faire gémir. Si tu savais comme j'aime t'entendre gémir et cette nuit je vais être gâté, pas vrai ? Quand je libère tes lèvres tu es en train d'haleter et tu reprends ton souffle. Nous nous regardons droit dans les yeux, puis après quelques secondes tu prends la parole.
- Je t'aime Kurogane et je veux que tu me fasses tien pour cette nuit et toutes les autres.
Je te serre contre moi pour te faire comprendre que rien ne nous séparera jamais, puis je t'entends rire et je lève la tête vers toi pour te trouver un sourire aux lèvres, un vrai, un beau et un horriblement moqueur.
- Neeee Kuro-dady joue les sentimentales.
- Urusai teme.
Pour te cacher mes joues devenu rouge de gêne je reprends où j'en étais. Tout en embrassent ton coup je commence à défaire la ceinture de ton yukata tout en caressent ton corps avec une infinie douceur qui te fait frémir. Je m'en doutais tu ne portes vraiment rien dessous ce qui en passant arrange vraiment bien mes affaires, une fois complètement retiré j'admire cette merveille ce qui te fait rougir. J'ai beau l'avoir déjà vu une ou deux fois, en de rare occasion sa finesse m'étonne toujours et désormais encore plus vu que je peux le toucher. De plus te voir aussi gêné m'amuse beaucoup.
