Chapitre Premier- Le Désert
Il faisait une de ces chaleurs. Aisha avait bien l'intention de profiter de son été, pour une fois. Et il commençait très bien! Une soirée par-ci avec quelques amis, une autre par-là avec d'autres, tout allait à merveille.
Cette après-midi là, elle avait décidé d'aller magasiner et de prendre ça relaxe, toute seule. Elle s'était rendue dans une petite boutique de bijoux antiques, place où elle aimait bien se rendre lorsqu'elle avait un peu d'argent. Lorsqu'elle entra, se fut comme une intuition. Elle parcourut la vitrine, près de la caisse enregistreuse, puis l'aperçut aussitôt. C'était un bracelet d'une rare finesse, travaillé et sculpté dans de l'argent. Elle DEVAIT se l'approprier. Elle ne supporterait pas de voir ce bijou sur quelqu'un d'autre qu'elle-même.
-Il vous est tombé dans l'oeil, n'est-ce pas?, dit une voie féminine une peu bourru mais amicale.
La propriétaire, Madame Azayah, immigré d'Afrique du Sud, venait d'arriver de derrière.
-Il est arrivé ce matin de je ne sais où. Tout ce que je sais, c'est qu'il était dans ma commande, mais il n'est inscrit nul part...
-Il est à combien?, questionna Aisha de sa douce voix.
-Pour vous, Mamzelle, je vous le fait a 90$., répondit Madame Azayah.
-40. , rétorqua Aisha. Il n'était même pas dans votre commande, vous l'avez eu gratuit!, dit-elle avec une moue d'enfant.
Même à 17 ans, elle avait toujours réussi à tout avoir avec cette expression. Lorsqu'elle était enfant, c'était surtout en faisait cligner ses longs cils et en faisant les beaux yeux, couleurs améthyste, qu'elle parvenait à ses fins, mais elle avait très vite appris à diversifier ses méthodes...
-Hem... fit Madame Azayah, 50 $, pas plus bas ma petite!
-Vendu!, fit-elle toute joyeuse. Elle savait très bien que Madame Azayah n'hésitait pas à mettre le prix très haut pour marchander, et si jamais la personne ne marchandait pas, elle riait bien dans sa barbe, cette bonne Madame Azayah, car elle faisait un profit remarquable, et remarquable, c'est remarquable!
-Tenez, il y avait une enveloppe avec. Je ne l'ai pas ouverte, puisqu'elle allait avec le bracelet., répondit-elle en lui remettant son change d'un billet de 50$. Bien entendu, Madame Azayah n'aurait pas fait payer aussi cher, du moins, à Aisha, un produit qu'elle même n'avait pas acheté.
-Merci! À la prochaine!, s'écria Aisha en sortant de la boutique.
Elle remonta la rue de l'Université en respirant à plein poumon l'air frais pollué par les machines. Puis elle sourit aux passants et entra chez elle, dix minutes plus tard.
Elle s'assit à table et mit son bracelet à son poignet droit. Puis elle ouvrit l'enveloppe. Un parfum doux émanait de la lettre. Un parfum... qui rappelait les marguerites fraîchement cueillit. Ou encore le miel que les abeilles venaient de fabriquer. Ou même, l'eau de la mer où elle va à chaque été depuis ses 4 ans. Ce qui était sûr était que ce parfum n'était classé dans aucune catégorie, et quiconque le sentait était envoûté. Elle déplia avec soin la lettre puis commença à lire. Commença, puisque la lettre était écrite dans une langue inconnue. C'était un peu comme ces signes à l'ordinateur, lorsqu'on essaie de lire du chinois mais que l'ordi ne capte pas, mais en plus majestueux, genre arabe. En fait, c'était la première fois qu'elle voyait une si belle écriture. Elle senti la feuille, regarda son bracelet et examina de plus près une gravure. Puis elle regarda à nouveau la lettre. Tout y était intégralement! Elle essaye d'enlever le bijou pour l'examiner à la loupe mais... En vain. Il ne voulait plus s'ouvrir!
Puis se fut comme si elle était assommé. Tout était noir, et le parfum persistait. Des murmures s'élevaient un peu partout autour d'elle. Elle ne reconnaissait aucun mots, bien qu'ils furent dit assez clairement. Elle regarda frénétiquement à gauche, puis à droite, mais ne voyait que l'infini noir. Désespérée, elle s'accroupit par terre et ferma les yeux, en chantonnant une chanson que sa mère lui chantait lorsqu'elle était enfant.
Puis, plus rien. Aucun murmure. Aussi vite tout avait commencé que tout était terminé. Elle n'osait pas ouvrir les yeux. La chaleur intense de l'après-midi se faisait encore plus pesante et l'odeur manifestante.
Elle ouvrit un œil, puis, quelques instant plus tard, le second. Elle était terrorisé. Ce qui se trouvait devant elle était loin d'être sa cuisine! C'était plutôt... Un désert! Un immense désert... Il n'y avait rien à des kilomètres à la ronde, sauf... du sable.
Il faisait une de ces chaleurs. Aisha avait bien l'intention de profiter de son été, pour une fois. Et il commençait très bien! Une soirée par-ci avec quelques amis, une autre par-là avec d'autres, tout allait à merveille.
Cette après-midi là, elle avait décidé d'aller magasiner et de prendre ça relaxe, toute seule. Elle s'était rendue dans une petite boutique de bijoux antiques, place où elle aimait bien se rendre lorsqu'elle avait un peu d'argent. Lorsqu'elle entra, se fut comme une intuition. Elle parcourut la vitrine, près de la caisse enregistreuse, puis l'aperçut aussitôt. C'était un bracelet d'une rare finesse, travaillé et sculpté dans de l'argent. Elle DEVAIT se l'approprier. Elle ne supporterait pas de voir ce bijou sur quelqu'un d'autre qu'elle-même.
-Il vous est tombé dans l'oeil, n'est-ce pas?, dit une voie féminine une peu bourru mais amicale.
La propriétaire, Madame Azayah, immigré d'Afrique du Sud, venait d'arriver de derrière.
-Il est arrivé ce matin de je ne sais où. Tout ce que je sais, c'est qu'il était dans ma commande, mais il n'est inscrit nul part...
-Il est à combien?, questionna Aisha de sa douce voix.
-Pour vous, Mamzelle, je vous le fait a 90$., répondit Madame Azayah.
-40. , rétorqua Aisha. Il n'était même pas dans votre commande, vous l'avez eu gratuit!, dit-elle avec une moue d'enfant.
Même à 17 ans, elle avait toujours réussi à tout avoir avec cette expression. Lorsqu'elle était enfant, c'était surtout en faisait cligner ses longs cils et en faisant les beaux yeux, couleurs améthyste, qu'elle parvenait à ses fins, mais elle avait très vite appris à diversifier ses méthodes...
-Hem... fit Madame Azayah, 50 $, pas plus bas ma petite!
-Vendu!, fit-elle toute joyeuse. Elle savait très bien que Madame Azayah n'hésitait pas à mettre le prix très haut pour marchander, et si jamais la personne ne marchandait pas, elle riait bien dans sa barbe, cette bonne Madame Azayah, car elle faisait un profit remarquable, et remarquable, c'est remarquable!
-Tenez, il y avait une enveloppe avec. Je ne l'ai pas ouverte, puisqu'elle allait avec le bracelet., répondit-elle en lui remettant son change d'un billet de 50$. Bien entendu, Madame Azayah n'aurait pas fait payer aussi cher, du moins, à Aisha, un produit qu'elle même n'avait pas acheté.
-Merci! À la prochaine!, s'écria Aisha en sortant de la boutique.
Elle remonta la rue de l'Université en respirant à plein poumon l'air frais pollué par les machines. Puis elle sourit aux passants et entra chez elle, dix minutes plus tard.
Elle s'assit à table et mit son bracelet à son poignet droit. Puis elle ouvrit l'enveloppe. Un parfum doux émanait de la lettre. Un parfum... qui rappelait les marguerites fraîchement cueillit. Ou encore le miel que les abeilles venaient de fabriquer. Ou même, l'eau de la mer où elle va à chaque été depuis ses 4 ans. Ce qui était sûr était que ce parfum n'était classé dans aucune catégorie, et quiconque le sentait était envoûté. Elle déplia avec soin la lettre puis commença à lire. Commença, puisque la lettre était écrite dans une langue inconnue. C'était un peu comme ces signes à l'ordinateur, lorsqu'on essaie de lire du chinois mais que l'ordi ne capte pas, mais en plus majestueux, genre arabe. En fait, c'était la première fois qu'elle voyait une si belle écriture. Elle senti la feuille, regarda son bracelet et examina de plus près une gravure. Puis elle regarda à nouveau la lettre. Tout y était intégralement! Elle essaye d'enlever le bijou pour l'examiner à la loupe mais... En vain. Il ne voulait plus s'ouvrir!
Puis se fut comme si elle était assommé. Tout était noir, et le parfum persistait. Des murmures s'élevaient un peu partout autour d'elle. Elle ne reconnaissait aucun mots, bien qu'ils furent dit assez clairement. Elle regarda frénétiquement à gauche, puis à droite, mais ne voyait que l'infini noir. Désespérée, elle s'accroupit par terre et ferma les yeux, en chantonnant une chanson que sa mère lui chantait lorsqu'elle était enfant.
Puis, plus rien. Aucun murmure. Aussi vite tout avait commencé que tout était terminé. Elle n'osait pas ouvrir les yeux. La chaleur intense de l'après-midi se faisait encore plus pesante et l'odeur manifestante.
Elle ouvrit un œil, puis, quelques instant plus tard, le second. Elle était terrorisé. Ce qui se trouvait devant elle était loin d'être sa cuisine! C'était plutôt... Un désert! Un immense désert... Il n'y avait rien à des kilomètres à la ronde, sauf... du sable.
