Rating: M
Pairing: Zoro x Luffy
Warning: Deathfic
Résumé: Il y a sept ans j'étais dans un accident monstrueux. Il y a sept ans, je rencontrais Zoro.
Note: Un p'tit coup de déprime n_n' M'en voulez pas xD
— Pour hier et demain —
par Pervy Otaku
« Il y a sept ans, j'ai été pris dans un accident monstrueux.
Il y a beaucoup de personne qui sont mortes, mais moi, je suis toujours là. Je me considère assez chanceux, vu l'état de la voiture avait été laissée. On ne s'attend vraiment pas à mourir en allant au McDonald se chercher une frite, mais, ce jour-là, c'est presque arrivé.
Ce matin-là, tout le monde avait tranquillement pris sa voiture après avoir regardé la météo, s'inquiétant peu de la glace et de la poudrerie, et finalement, tout le monde s'est retrouvé sur le capot...
Je n'ai pas de séquelles. Mais j'ai eut des cauchemars pendant des mois. Je reverrais la neige qui tourbillonnait, et les pneus qui crissaient dans un son assourdissant. Le sang partout dur la neige blanche et moi qui criait comme un damné.
Il y a sept ans, je rencontrais aussi Zoro, alors que je pleurais dans le portique du McDo.
Au lieu de passer à côté de moi sans même me regarder, il s'était agenouillé près de moi, et, même si je ne le connaissais même pas de vue — en faite, je l'avais jamais vu de ma vie —, je me suis jeté dans ses bras. Il a été un peu surpris, mais n'a rien dit, et s'est occupé de moi, sans plus jamais me lâcher...
Ça faisait du bien de serrer ce gros tigre vert dans mes bras...
Je lui ai raconté mon histoire. Comment mon copain s'était fait renversé par une voiture et que je n'avais pas eut le droit d'aller avec lui. Et que, juste là, sa mère venait d'appeler pour me dire qu'il était mort... que Usopp Syrup était décédé de ses graves blessures suite à ce qu'un chauffard l'ait heurté...
Il m'avait frotté le dos gentiment lorsqu'il sentait que j'allais me briser. Et quand je me suis remis à pleurer, il m'a serré dans ses bras.
Ensuite, ça a été la plus belle période de ma vie. Je me suis remis de la mort de mon ami; Zoro était toujours là. Et ça a mené... à quelque chose de vraiment bien... ça fait fillette de le dire comme ça, mais, l'amour guérit toutes les blessures. L'amour guérit aussi les blessures de l'amour, car il n'avait pas un passé blanc. Battu et tout ce qui allait avec de près ou de loin par sa famille d'accueil — ses parents étaient morts alors qu'il était gosse dans un accident d'avion. Je voulais les battre, tellement j'étais en colère lorsqu'il me l'a dit.
La première fois qu'il m,a embrassé, c'était féérique. Il m'a prit les mains, et m'a juste effleuré avant que sa peur ne s'envole, car il voyait que je le voulais aussi. Puis, il s'est penché encore une fois, et il a recommencé, plus insistant. Ses mains tremblaient, mais moi, c'était mes genoux qui jouaient les castagnettes. Il m'a ensuite pris dans ses bras... et il m'a dit qu'il m'aimait.
Lorsque je me suis donné à lui, c'était magique. Il était doux, et chaque fois qu'il me touchait, je sentais que ça brûlait (1). Ses mains rudes passaient sur ma peau comme s' il avait écrit une lettre d'adieu; avec une attention un drôle de désespoir, et une certaine crainte. Je l'avais vite rassuré que rien ne me ferais le quitter...
La vie me semblait rose; on était heureux, et personne de mes amis, ni des siens ne nous reniaient à cause de ça.
Puis, un matin, on a prit la voiture. On allait au McDo, se chercher une frite et une boisson gazeuse.
Il y avait de la glace.
La neige tourbillonnait.
J'ai posé ma main sur la sienne qui était posée sur le levier de vitesse. Il m'a donné un regard. Je lui ai rendu. Il m'a serré la main.
Et il y a eut un bruit assourdissant. Ce genre de bang qui reste à jamais dans les oreilles.
Et tout est devenu noir.
Quand je me suis réveillé, il faisait froid, et j'étais à l'envers. J'étais glacé de partout; j'avais du sang séché dans les cheveux et sur le visage. J'avais un mal de tête monstrueux qui me battait les tempes, et je gelais. Le seul endroit qui ne me piquait pas dû au froid, c'était ma main droite. J'étais horrifié.
C'était celle que tenait Zoro.
Je difficilement tourné les yeux vers lui. Il avait les yeux fermés. Aucuns signes de vie. Il ne respirait pas; ou peu, j'étais si paniqué. Et il était couvert de sang. Un cri naissait doucement dans le fond de ma gorge, et des larmes coulaient déjà dans le sens gravitationnel. J'ai hurlé son nom. Il faisait noir. Je criais comme je n'avais jamais crié, mais il n'a jamais répondu. J'ai serré sa main plus fort, il n'a jamais ouvert les yeux. Dans ma tête, il ne pouvait être que mort.
Les secours son finalement arrivés. Ils n'ont pu que l'embarquer, et j'ai pu suivre. Je n'ai jamais lâché sa main de tout le trajet.
On m'a plus tard expliqué que la chauffard qui nous avait heurtés s'était sauvé. Il n'a pas tardé à être rattrapé, et il n'a jamais voulu admettre qu'il avait manqué tué deux personnes. Parce qu'il y avait deux hommes qui se tenaient la main dans la bagnole.
Il y a sept ans, j'étais dans un accident de voiture monstrueux.
Il y a sept ans, j'ai rencontré l'amour de ma vie.
Mais il y aussi sept ans, on m'a arraché l'homme de ma vie.
Il y a sept ans, j'ai dû me traîner à des funérailles.
Il y a sept ans, j'ai hérité de millions par Zoro, fils d'un des hommes les plus riches du pays.
Il y a aussi sept ans que j'essaie de vivre.
Mais comment vivre...
Sans notre cœur ?
Il y a sept ans, j'ai perdu le mien. Un chauffard se prenant pour un chirurgien l'a pris, car il m'a pris Zoro. Vivre sans cœur est possible... dans une certaine mesure.
J'ai essayé sept ans... ne m'en voulez pas. Sept ans sans lui, c'est vraiment beaucoup trop. J'aurais dû faire ça il y a bien longtemps. Souffrir sept ans avec une blessure à cœur ouvert, c'est tellement trop. La gangrène s'est installée. Il n'y a plus rien à faire...
Ne m'en voulez pas. Pour vous, mes amis, j,ai essayé de vivre sept ans de temps. D'aimer aussi quatre ans de temps — pardon, Ace, je sais que je ne t'ai jamais assez rendu ce que tu m'a donné; l'amour. Mais il n'y a plus rien à faire sur une plaie gangrénée; il faut l'amputer. Ma vie sans Zoro est une plaie complètement pourrie par la gangrène.
Ne m'en voulez pas...
Luffy »
Pour hier et demain
Mon cœur
À qui j'ai peur
Pour lequel je meurs
Qui n'a été qu'un leurre
Le beau parleur
Celui qui m'a rendu torpeur
N'aura été que leurre
L'illusion qui se meure
J'ai dû y apporté
Tellement de fleurs
Sur la tombe tombée
S'évanouira-t-elle, ma peur ?
J'aurais voulu
Quelques secondes plus
Un câlin, j'aurais voulu
Un dernier baiser, après, j'aurais encore couru
Mais l'ange ne reviendra pas
Noël redeviendra fête du las
Ma lassitude s'arrêtera
Sur la lame du rasoir perdura
Une goutte de sang, s'écoula
Son sourire
Ne sera plus que mirage
Il ne reste qu'à courir
Jusqu'à cette plage
Et y mourir
Parla belle noyade
Puis pourrir
Dans les bras de la naïade
Derrière cette lettre
Une histoire sans fin
Cette robe, je vais la mettre
Dans l'air marin
Pour me rappeler te perdre
De cette ironie de carmin
N'est-ce pas tes yeux
Qui m'ont rendu si creux ?
Dans les flots bleus,
J n'espère qu'un pieux
Pour m'accrocher un peu
Et ta main, d'un geste heureux,
Pour m'accrocher un peu
Ne me laisse pas dans les flots sableux
J'aimerais qu'il soit possible
Dans un dernier souffle
De remarquer, ce nuisible
Sentiment qui étouffe
Qui a déjà été
L'amour entêté
De deux personnes amourachées
Que le destin a arraché
Sans un regard pour les dépravés
Qu'il vient de créé
Ces désespérés
Cherchant sans jamais s'arrêter
À se retrouver...
L'espace d'un baiser
En sept années
Il a méprisé
L'importante flamme attisée
Qu'à son insu il a créée
Sa folie, immensité,
Dû à la perte prématurée
De son cœur amouraché
De l'autre que l'on a arraché...
Bien. J'ai écrit cette fic dans une grosse dérpime u.u En m'inspirant d'un doujin assez bizare xD J'espère que vous ne la trouvez pas aussi zarbi que moi ^^'
(1) = Attention, il a l'herpès xD Meuh nan u.u
