Bon anniversaire, Kairi Sakura Potter !
Je t'ai fait un petit one-shot en deux parties, j'espère que ça te plaira. (précision : Kairi n'est pas un perso imaginaire, elle existe vraiment, et ce doit être ma revieweuse qui comptabilise le plus de lignes. Merci Kairi !)
Petite conversation entre alcooliques :
Tard dans la nuit, dans un bar enfumé du centre de Londres, se morfondait un jeune sorcier aux cheveux noir corbeau et aux yeux vert crapaud. On était à la mi-Juillet, et tout allait de travers. Dumbledore était mort, le ministère impuissant, l'Ordre des Ténèbres plus virulent que jamais et Harry n'avait pas trouvé le moindre Horcruxe. Ses pas l'avaient conduit vers ce débit de boisson, et depuis, il ne savait plus combien de fois il avait demandé "un autre" à un barman peu scrupuleux.
Il était déjà complètement ivre, quand il remarqua assis à une table du fond, un homme encagoulé portant une robe de sorcier noire. Heureux de voir un compatriote, il demanda une bouteille d'un quelconque alcool, et s'empressa de le rejoindre, inconscient du danger qu'il pouvait représenter (si c'était un mangemort ?). Il s'assit bruyament et lui demanda :
-Salut ! Toi aussi t'es un sorcier ?
-Non, je suis un détraqueur ! Hips ! Tu veux un baiser, ma poule ? répondit le sorcier apparament aussi bourré que Harry. Bien sûr que je suis un sorcier ! Le plus grand du monde, même ! Et je ne suis pas habillé comme un répugnant moldu, m...moi.
-Je...hips ! Je peux prendre un verre ? demanda Harry en ricanant bêtement.
-Nan ! C'est ma bouteille !
-Aller ! Steup... Et je t'en donne de la mienne !
-Hum... D'accord. Hips ! Mais un tout petit peu.
Les mains aux doigts d'une pâleur et d'une longueur surnaturelles portèrent un verre sous la cagoule, puis la retirèrent. Harry vit alors le visage de Tom Jedusor apparaître, version dix-sept ans, beau gosse (sinon, j'écris plus!). Passablement éméché, cette vision le fit juste pouffer de rire.
-Pfff... Tu me rapelles un gars que je connais.
-Toi aussi...
-Pouquoi t'es là ?
-Je déprime. Rien ne va comme je veux ! Hips ! J'ai fait tuer Dumbeldore, je pensais être tranquille, pourtant, il y a encore un sale g...gosse qui veut me piquer mes Horcruxes !
-Le gars que je connais, il a des Horcruxes lui...lui aussi, hips ! s'étonna Harry en se resservant un verre.
-Mais le pire, c'est que personne ne m'aiiiiiiiiiiiiiiiiiiime, pleurnicha Voldemort en renversant son verre sur la table.
Harry essaya de le réconforter en lui tapotant les épaules, mais l'autre continua :
-Et je n'aime persoooooooooonne ! sanglota-t-il de plus belle.
Harry ne savait pas trop quoi faire, mais Tom finit par essuyer ses larme et se leva en vacillant.
-Ya trop de m...moldus, ici. On bouge de là ?
-Ok. On va au Chaudron Baveur ? Hips ! Ya que des sorcier bien...b...bien comme nous, là-bas.
-Emporte ta...hips...ta bouteille.
C'est ainsi que nos deux compagnons de beuverie se retrouvèrent bras-dessus, bras-dessous, titubant dans la nuit noire. Harry se cogna à un reverbère et lui demanda pardon, Tom faillit lâcher sa bouteille de Whisky Pur Feu en voyant un Hippogriffe rose, mais ils s'escaffèrent bien, tout en buvant une petite goutte tous les cent mètres histoire de se donner du courage.
-D...dis, demanda Tom. P...pourquoi que tu es là, toi ?
-B...ben moi, ya un fou furieux à tête de serpent qui veut me tuer depuis que je suis né, à...à cause d'une grognasse de v...voyante. Et en plus, je...je dois retrouver ses fichus Hor...Horcruxes, alors j'essaye d'ou...d'oublier.
-Tu serais pas Ha...Harry potter, toi, par hasard ?
-Bah si. Et toi, t'es bien V...Voldemort ?
-Oui. Mais on dit Lord. C'est pour ça que t'as une bizzard de ci...cicatrice.
-Beh tu t'es bien arrangé depuis la dernière fois qu'on s'est vu ! Lui dit Harry en partant dans un grand rire. L'hilarité étant contagieuse, ils se retrouvèrent assis sur un banc publique, à rire comme des bossus et à se taper dans le dos, et, bien sûr, à arroser ça. Ils se remirent donc joyeusement en route.
-Et en p..plus, j'ai des problèmes de coeur, déclara Harry.
-Faut...faut te soigner, mon vieux !
Harry secoua la tête.
-Naon ! Je suis amoureux de Ginny, mais elle veut pas cou...coucher avec moi. Pas avant le mariage, qu'elle dit.
-Pfff... T'as qu'à la laisser tomber.
-Nan, cria Harry en secouant la tête plus fort au risque de perdre l'équilibre. Je peux pas, je suis A-mou-reux, je te dis !
-Ben... hips ! Ben ce cas, tu l'embrasses comme ça, dit Voldemort en claquant des doigts, et elle te tombera dans les bras.
-Co...comment ? demanda Harry désireux de résoudre son problème.
-Comme ça ! répondit Tom.
Sur ce, il le plaqua contre le mur le plus proche, et lui roula la pelle de sa vie, avec des mains balladeuses en prime. Au bout d'à peine deux minutes, Harry était très excité et gémissait comme une chienne en chaleur. Ils auraient sûrement conclu dans la ruelle sombre d'à côté, mais Tom se recula brusquement, une main devant la bouche et encore plus pâle que d'habitude.
-Ben pourquoi tu t'arrêtes ? demanda Harry complètement frustré et la respiration laborieuse.
-Je... répondit Tom d'une voix faible, les yeux fièvreux. J'ai mal au coeur, je...
Et il se pencha pour vomir dans le caniveau en émetteant des bruits parfaitement éceurants. Il se rinça ensuite la bouche avec de l'alcool et finit la bouteille pour "faire passer".
-Beurk... fit Harry dégouté en poussant un vieux journal dans la flaque de vomi. Ben m...maintenant, je veux plus que tu m'embrasses !
-C'est pas t...toi qui décides, d'abord ! répliqua Tom.
-Gnagnagna ! fit Harry en lui tirant la langue. Tu...tu tiens même pas l'alcool !
Tom se jeta sur lui, et ils tombèrent à la renverse dans les poubelles qui traînaient au coin d'une maison. Comme il était près de cinq heure et demi du matin, ils se chamaillèrent amicalement pendant dix bonnes minutes en imbibant bien leur vêtements et leur gosier avec la dernière bouteille qui leur restait, puis ils s'endormirent l'un contre l'autre sous les cartons.
Suite et fin des déboires de nos deux poivrots au prochain épisode !
Je précise que ce n'est pas un slash !
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