Bonjour à tous! Voilà une nouvelle fic :)

Bonne lecture à toutes et à tous :)

Mais qu'est ce que tu croyais Bella?

Mes jambes se mettent soudainement à trembler. J'observe ses yeux avec attention afin d'y trouver une trace de doute mais je n'y vois que du mépris. Le même que j'avais l'habitude de voir dans le regard des élèves avant tout ça. Je regarde discrètement la fenêtre du bar et voit toute l'équipe de foot nous regarder en riant.

Tu pensais vraiment que j'aurais pu tomber amoureux de toi?

Voilà, il l'a dit, la phrase que je redoute tant depuis que tout à commencer. A cet instant présent je me déteste au plus haut point de ne pas avoir eu le courage de lutter contre mes sentiments. Je le savais, j'en étais sure que c'était trop beau pour être vrai. Cependant, mes pires cauchemars n'avaient pas rendu justice à la souffrance que je ressens.

Comment as-tu pu imaginer que moi, Edward Cullen j'aurais pu avoir envie d'être avec une fille telle que toi?

Il a fini sa phrase avec un rire moqueur, chaque mot prononcé est pire qu'un coup de couteau, mon cœur se brise en mille morceaux.

Mais regarde toi. Tu ne prends pas soin de toi, tu es fade, ennuyante.

Stop. Pitié, arrêtez cet enfer, s'il vous plaît. Alors que les larmes me monte aux yeux, je les baisse au sol, je ne veux pas qu'il me voit pleurer, je ne veux pas qu'il m'enlève le peu de dignité qu'il me reste. Je dois reprendre mes esprits et partir, rentrer chez moi, la bas je pourrais pleurer à loisir. Mais avant il faut que je sache, il faut que je lui pose la question qui me trottera dans la tête toute ma vie si je ne lui demande pas. Le dernier gramme de courage qu'il me reste me sers à relever la tête, je ne me reconnais pas, je le fixe en pensant à quel point j'ai été idiote d'imaginer qu'il avait pu être sincère. L'espace du seconde l'expression de son visage change d'une manière imperceptible pour chacun, mais pas pour moi après avoir passer plusieurs mois à l'observer.

Pourquoi?

Il déglutit, hésite et semble chercher ses mots.

Le professeur de maths.

Monsieur Stanley? Mais de quoi parle-t-il? Mon incompréhension doit se lire sur mon visage car il commence à s'énerver.

Mais réfléchi Bella! Je te l'ai dis que mon entrée à la fac était compromise à cause de mes notes.

J'ai beau faire tourner mon cerveau à cent à l'heure, je ne vois pas.

Pour la meilleure élève de l'école je te trouve un peu longue à la détente.

Et là, d'un seul coup tout devient clair, tout s'explique, comme si une lumière venait de s'allumer dans ma petite tête de bécasse. C'est tellement logique, il avait besoin d'augmenter ses notes de maths, je suis la plus douée, donc la plus apte à l'aider. Mais tout n'est pas encore éclaircit.

Mais pourquoi m'avoir fait croire que tu t'intéressais à moi?

Pour être sure que tu acceptes de m'aider.

Il ne comprend décidément rien. Mais pourquoi le ferait-il? Mes états d'âmes d'adolescentes ne l'intéressent certainement pas. Je n'ai plus rien à perdre de toute façon.

J'aurais quand même accepté.

C'est à présent sur sa tête d'ange que l'incompréhension prend place.

J'aurais tout fait pour toi.

Et voilà, la dernière phrase était lancé, tout était fini, le conte de fée venait de tirer sa révérence pour laisser place à mon ancienne vie. Je l'ai quand même bien mérité. Je fais demi-tour et repars chez moi à pied. Je ne me retourne pas pour voir s'il continue à me regarder ou s'il est entré. Je crois que nous ne somme plus du tout à ça maintenant. La soirée est fraîche, j'ai froid, je marche sans vraiment avoir conscience de ce que je fais, c'est vraiment très bizarre. Je suis fade, ennuyante, voilà le résumé de ma pauvre vie. Après vingt minutes j'arrive enfin à destination et passe devant ma voiture, un pick up rouge d'avant guerre. L'image que me renvoi la vitre de la porte avant conducteur me fait peur, heureusement que Charlie travaille, je ne vois pas comment je pourrais lui expliquer les yeux rougis.

J'entre, enlève mon manteau et le laisse tomber au sol sans prendre la peine de le mettre sur la patère. Je monte les escaliers comme un zombi et me dirige vers la salle de bain, je me déshabille et entre dans la douche, alors que l'eau chaude entre en contact avec ma peau tremblante, je ferme les yeux et laisse la sensation m'apaiser, et là tout ce qui bouillait en moi depuis le début de la conversation explose, je me mets alors à pleurer durant plusieurs heures.

Ma tête me fait mal, mes yeux me piquent, je suis allongée sur mon lit, j'ai du m'endormir épuisée par les pleurs, j'ai l'impression d'avoir un marteau piqueur dans le crane mais en reprenant un peu mes esprits et en retrouvant un peu la réalité je me rends compte que c'est la porte d'entrée qui est frappé.

Je me redresse et me lève, chancelante, je regarde mon réveil et peste contre la personne qui ose me réveiller à 3 heures du matin. Puis je pense à Charlie, et je sens mon cœur s'emballer en imaginant un officier m'annoncer un tragique accident, je mets ma robe de chambre et cours dans les escaliers afin d'ouvrir au plus vite. Je me fige en découvrant l'intrus, les éléments de la veille me revienne alors immédiatement en tête. J'ai un haut le cœur et tente tant bien que mal de bloquer la nausée qui arrive.

Alice?

La sœur d'Edward me regarde étrangement, elle a l'air triste, je n'en reviens pas qu'elle vienne jusqu'ici pour me narguer du comportement de son frère. J'ai cru qu'elle était mon amie mais elle a tout simplement jouer comme son frère.

Bella! Peux-tu me dire ce qu'il se passe avec Edward?

Comme si tu n'étais pas au courant. Je suis fatiguée, j'aimerais dormir à présent.

Je n'ai vraiment pas envie de jouer à ce jeu là avec elle, sans attendre mon reste je ferme la porte mais elle est bloquée par le pied d'Alice.

Je peux entrer?

Elle avait utiliser sa légendaire voix fluette, celle au pouvoir mystérieux qui nous empêche de lui dire non. Et puis je crois que je ne suis plus à ça près à présent, après m'être faite humilier par Edward ça va être au tour de sa chère sœur. Je lui ouvre donc la porte, elle entre et se dirige directement dans le salon. Bah faut pas se gêner! Je referme la porte illico et la rejoins. Elle se tient debout face à moi, les bras croisés, elle me fixe avec une pointe de colère. Je crois que ça va être ma fête.

Je vais être directe avec toi Bella. Je t'aime bien.

Hein? Alors là je m'y attendais pas.

Euh. Bah merci.

Je ne vois pas ce que je peux lui répondre d'autre.

Je t'aime bien mais tu es stupide Bella.

D'accord. Bon ça c'est fait. Alors là je dois admettre que je suis perdue.

Est-ce que tu aimes Edward?

Sa question me désarçonne. Pas dans le sens où je pourrais ne pas connaître la réponse, je sais que je l'aime, et ce depuis le premier jour où je l'ai vu, c'est à dire le lendemain de mon cinquième anniversaire. Mais ce qui me décontenance c'est qu'elle me le demande.

O Oui.

J'ai du mal à comprendre ce qu'il se passe, elle me regarde étrangement et est en colère, mais j'aimerais bien savoir pourquoi.

Alors je répète, tu es idiote.

Bon. Je suis idiote, fade et ennuyante, et bien quel beau portrait!

Mais pourquoi as-tu fait ça?

J'étais perdue dans mes pensées quand elle a parlé, mais quel intérêt de continuer à parler de ça? Je suis tombée amoureuse de lui c'est tout, maintenant il faut juste que j'arrive à l'oublier.

Écoute Alice, je te remercie de ta sollicitude, mais à présent je n'ai qu'une envie c'est d'oublier ce qui c'est passer et de continuer à vivre comme... J'avais du mal à le dire, avant.

Les larmes me monte encore aux yeux mais il n'est pas question que je craque devant elle, il faut qu'elle s'en aille.

Je suis fatiguée, je veux oublier que ton frère s'est servi de moi pour rehausser ses notes.

Quoi?

Elle l'a pas crié, elle l'a hurlé, j'ai eu tellement peur que mon cœur a du mal à s'en remettre.

Tu peux, s'il te plait, éviter de faire ce genre de crise en ma présence.

Elle me fait peur, ses yeux sont grands ouverts, elle me regarde complètement ahurie, et aussi perdue que moi.

Attends, qu'est-ce que tu viens de dire Bella? Mais de quoi est-ce que tu parles?

Je te parle du fait que ton frère m'a avoué m'avoir utiliser pour pouvoir améliorer son niveau de maths, et que maintenant qu'il a obtenu ce qu'il voulait, il n'a plus besoin de moi.

Une boule s'est formée dans ma gorge en disant ces mots. J'arrive pas à croire ce qu'il m'arrive c'est insupportable. Sans attendre Alice me prend le bras et m'amène vers le canapé elle me fait signe de m'asseoir et en fait de même.

Alors maintenant tu vas m'expliquer ce qui se passe!

Et bien voilà, c'est un début, dites moi ce que vous en pensez :) Je n'oublie pas les autres fics en cours :)